• Accueil
  • > Archives pour le Samedi 4 février 2012

Y’en a marre des gaspillages

Posté par ippolito le 4 février 2012

Combien coûtent les voeux de Sarkozy ?

Les voeux du Président coûtent cher : les 11 cérémonies de voeux de Sarkozy de janvier ont coûté 6,5 millions d’euros, rien que ça !

De Metz à Lanvéoc, de Lille à Marseille en passant par Cayenne, tout au long du mois de janvier, Sarkozy a pris son bâton de pèlerin de la bonne année. L’ Elysée a organisé par moins de 11 cérémonies de voeux. Sans compter les 2 prestations télévisées des 1er et 29 janvier ni les 5 sauteries organisées à l’ Elysée, où Sarkozy a reçu successivement les parlementaires, les magistrats, les représentants des religions, etc…

En province, il y en a eu pour tout le monde: enseignants, soldats, flics, pompiers, personnels soignants, paysans, chefs d’entreprise… et même les fans de Jeanne d’ Arc. Sarkozy ne s’était jamais autant démené pour souhaiter une « bonne année » à ses « chers compatriotes ». On se demande bien pourquoi.

Officiellement, c’est le Président qui se déplaçait, pas le « candidat présumé ». Même lorsqu’il moque les propositions de l’un de ses adversaires ou qu’il en tance un autre ? Quand le Conseil constitutionnel devra vérifier les comptes de campagne du candidat Sarkozy, il risque donc de souffrir. Au total, la facture des voeux présidentiels s’élève cette année à pas moins de 6,5 millions d’euros.

C’est la 4ème année consécutive que Sarkozy « décentralise » ses voeux. En 2009, il s’était déplacé 5 fois, avec un coût moyen de 17 000 euros par prestation, hors transport. En 2010, la facture grimpe à 45 000 euros la cérémonie, toujours sans le coût des déplacements.

Les chiffres des voeux présidentiels de 2011 n’ont pas été rendus publics et les chiffres pour 2012 ont été estimés par le canard enchainé. Estimation prudente: le montant des amuse-gueules et du vin millésimé 2012 doit avoisiner les 50 000 euros par sauterie. Soit déjà un coût de 550 000 euros.

Manque évidemment, le coût de chacun des déplacements – la plupart du temps aériens – du chef de l’ Etat, de ses troupes, voire des journalistes qui les accompagnent. Manque aussi le montant des moyens humains et des matériels déployés pour chaque voyage.

Pour 10 de ces allers et retours en province, Sarkozy a utilisé un Falcon 7X. Soit une vingtaine d’heures de vol au tarif unique de 5000 euros ( prix d’ami du ministère de la Défense). Pour se rendre en Guyane, Sarkozy est monté à bord de son Air Sarko One. Une quinzaine d’heures de vol facturées 20 000 euros l’unité. Le montant total des déplacements atteint donc 400 000 euros. Un chiffre qu’il faut au moins doubler si l’on y ajoute le coût du Spare ( l’avion de secours) et du zinc réservé aux journalistes, conseillers, services de sécurité, etc. Soit 800 000 euros. Une somme proche des estimations de la Cour des comptes, qui assure que le coût moyen de la moindre balade élyséenne en France dépasse les 90 000 euros uniquement pour le transport.

René Dosière a établi le coût du déploiement des forces de sécurité lors des déplacements de Sarkozy ( voir Coût des déplacements en avion de Sarkozy et Le vrai coût des déplacements de Sarkozy ). Pour quelques instants passés sur le terrain par Sarkozy, flics et gendarmes sont mobilisés une douzaine d’heures. En général, ils sont un millier à assurer la sécurité du chef de l’ Etat et de sa cour. Soit 450 000 euros la prestation de poulets et pandores. Et donc 4,9 millions pour 11 cérémonies de voeux.

Et puisque Sarkozy trouve que tout est mieux en Allemagne, il pourrait s’inspirer de l’exemple d’ Angela Merkel. Quand la chancelière embarque son époux lors d’un déplacement officiel, celui-ci paie sa place au tarif d’un billet de 1ère classe.

source: le canard enchainé

http://www.impots-economie.com/combien-coutent-les-voeux-de-sarkozy/

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public, Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de l’inflation

Posté par ippolito le 4 février 2012

Des carburants aux bijoux, le palmarès des hausses de prix en 2011

Les prix ont augmenté de 2,1 % en moyenne l’an dernier, selon l’indice publié hier par l’Insee. Le prix du fioul, volatil, détient le record de hausse.

Pour préserver au mieux son pouvoir d’achat, il valait mieux, l’an dernier, acheter un lave-linge plutôt que des bijoux, boire du lait plutôt que du café, et opter pour un steak de boeuf plutôt que pour un filet de poulet.

Comme chaque année à la même époque, l’Insee a publié hier les variations des prix à la consommation en moyenne annuelle, qui servent notamment à revaloriser les prestations sociales (lire ci-dessous). 

Un angle de vue différent de l’évolution en glissement annuel, qui compare un mois donné par rapport au même mois de l’année précédente, angle sous lequel les prix ont crû de 2,5 % en décembre sur un an. Vu sous l’angle de la moyenne, les prix à la consommation ont cette fois augmenté de 2,1 % l’an dernier.

Si la proposition de François Hollande de restaurer la TIPP flottante pour amortir la hausse des prix à la pompe risque de nourrir une nouvelle polémique gauche-droite (lire ci-dessus), le constat de départ est clair : les prix des carburants ont augmenté en moyenne de 14,1 % l’an dernier par rapport à 2010. 

Avec la hausse des produits afférents, l’énergie explique l’essentiel de l’inflation en 2011 : environ 1 point sur les 2,1 % de hausse… Dans le sillage des produits pétroliers, le fioul domestique a enregistré le record de hausse en 2011 (+ 23,1 %). Son prix a plus que doublé par rapport à 1998, année de base des comparaisons de l’Insee. Les prix du gaz et de l’électricité ont eux aussi fortement augmenté (respectivement + 9,4 % et + 6,5 %).

Les tarifs administrés grimpent

Au chapitre des matières premières, « la poursuite de la hausse des cours des métaux précieux, et notamment de l’or, est à l’origine du renchérissement de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie (+ 13,5 %) », indique l’Insee. La hausse des cours du café a également pesé sur les tarifs (+ 10,3 %).

Sur les prix pour lesquels ils ont une responsabilité, l’Etat et les collectivités locales présentent un bilan contrasté l’an dernier. « Les prix des services s’accroissent (+ 1,7 %), en raison notamment de l’augmentation des prix administrés », observe l’Insee : + 5,7 % pour les services d’enlèvement des ordures ménagères, + 4,2 % pour les services d’assainissement de l’eau. Le tabac, lui a augmenté de 5,9 %. 

Dans le même temps, toutefois, les prix des produits pharmaceutiques ont baissé de 2 %. « En raison d’offres plus avantageuses, les prix des services de télécommunications diminuent de 2,5 % », note aussi l’Insee. Il sera intéressant de voir, à l’avenir, les effets de l’arrivée de Free sur le marché du mobile.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201851903683-des-carburants-aux-bijoux-le-palmares-des-hausses-de-prix-en-2011-277491.php

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des parlementaires

Posté par ippolito le 4 février 2012

LCP + Public Sénat = 35,03 millions d’euros.
 
La crise est là, et bien là, mais ne semble pas concerner les parlementaires des deux assemblées, qui ont voté l’an passé une augmentation du budget des deux chaînes, LCP et Public Sénat.  

Celles-ci se sont vues accorder, en effet, une majoration significative de leurs crédits, pour 2012 : respectivement, de 7,45 % pour LCP-AN et de 10,67 %, pour Public Sénat. Le montant global de la dotation est de 35,03 millions d’euros.

La France est ainsi le seul pays en Europe à disposer de deux chaînes parlementaires, financées sur les deniers publics, sans que cela ne choque personne. Agitée à de nombreuses reprises, l’idée d’une fusion, logique et indiscutable, entre ces deux antennes a vite été balayée par les présidents du Sénat et de l’Assemblée, trop attachés à leur joujou. Et les locataires successifs de Matignon n’ont jamais voulu se saisir de ce dossier, par peur de froisser ces mêmes parlementaires trop heureux de disposer, à demeure, d’un outil de communication dédié. Chacun chez soi. Résultat, on ne touche à rien et on continue à subventionner deux chaînes clonées à quelques centaines de mètres de distance, à vol d’oiseau. 

Or ces deux antennes vivent à l’heure des grandes manœuvres, les mandats de leurs présidents respectifs, Gérard et Gilles Leclerc, expirant au printemps : le 7 juin pour le premier, à la tête de LCP et le 31 mai, pour le second, aux manettes de Public Sénat : Des candidats se sont d’ores et déjà déclarés et les auditions vont démarrées. Et à l’été, LCP et Public Sénat auront un nouveau patron. La routine…    

http://blogs.lexpress.fr/media/2012/02/01/lcp-public-senat-3503-millions-deuros/#xtor=AL-858

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public, Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des taxes

Posté par ippolito le 4 février 2012

En annonçant une nouvelle hausse de la CSG, le chef de l’Etat a encore durci la taxation de l’épargne, qui a grimpé de 11,4 points en 5 ans, pour atteindre 39,5%.

Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche une nouvelle taxation des revenus du capital par une hausse de 2 points de la CSG sur les revenus financiers, qui passera de 8,2 à 10,2%. 

Celle-ci concernera l’immense majorité du patrimoine et des placements d’épargne. Tous prélèvements cumulés, l’épargne sera ainsi taxée à 39,5%, avec une augmentation de 11,4 points durant le mandat de Nicolas Sarkozy.

Destinée à financer la protection sociale, cette hausse de la CSG devrait rapporter 2,6 milliards d’euros à la Securité sociale. Elle a été décidée pour compenser une partie de la baisse des charges patronales, censée améliorer la compétitivité des entreprises françaises.

La quasi-totalité des revenus du patrimoine et de placement d’épargne sont ainsi concernés par cette hausse : assurance-vie, Sicav, épargne salariale, intérêts et dividendes d’actions et d’obligations, PEL, etc. Le livret A, le livret jeune et le livret développement durable sont les seuls rescapés. En clair, tous les épargnants, petits ou gros, vont subir cette nouvelle augmentation, quelque soit leur patrimoine ou leur placement.

Taxer toujours plus l’épargne

Depuis le début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy a souvent mis l’épargne à contribution. C’est en fait la quatrième fois depuis le début de son mandat qu’il durcit la taxation du capital. Le 1er janvier 2009, un prélèvement spécifique était mis en place pour financer le RSA. En 2010, le financement des retraites a nécessité une augmentation du prélèvement libératoire sur les dividendes et les plus-values. Et en 2011, le prélèvement social spécifique sur les revenus du capital a été augmenté de 1,2 point.

Au final, l’ensemble des prélèvements sociaux sur les revenus du capital s’élèveront à 15,5%, contre 12,1% avant son élection. Une hausse globale de 3,4 points qui, si l’on y ajoute une hausse de 8 points sur les prélèvements libératoires (de 16 à 24%), fait de Nicolas Sarkozy le président le plus dur avec les épargnants. Avec 39,5% sur le capital, la France est ainsi le pays d’Europe où l’on taxe le plus l’épargne, contre 25% en Allemagne, par exemple.

Les professionnels inquiets
Sans surprise, les professionnels de l’épargne ont accueilli défavorablement cette nouvelle hausse, à l’heure où l’assurance-vie, notamment, traverse une mauvaise période. « Cela va favoriser l’épargne à court terme comme le livret A, qui se porte plutôt bien malgré des taux assez bas, au détriment de l’épargne à long terme. Or, cette dernière permet le financement des entreprises, et, plus globalement, de l’économie. Elle est donc créatrice d’emplois », déplore Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des épargnants.

Pour autant, l’arrivée éventuelle de François Hollande au pouvoir n’inversera pas forcément cette tendance. Le candidat socialiste propose lui aussi de taxer plus fortement les revenus du capital, mais en procédant de la même manière que pour les salaires, en leur appliquant le barème de l’impôt sur le revenu. Une solution qui paraît plus équitable mais, souligne Philippe Crevel, « il subsiste une zone de flou autour de cette mesure, notamment au sujet des prélèvements sociaux, qu’il faudrait alors supprimer », ce que n’a pas précisé François Hollande.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/sarkozy-n-epargne-pas-les-epargnants_280944.html

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat, Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de la grippe A

Posté par ippolito le 4 février 2012

La lutte contre la grippe A a coûté 700 millions d’euros 

Un rapport de la Cour des comptes revoit à la hausse le coût estimé de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). Il épingle également les conditions de négociation pour l’achat de vaccins.

La gestion de l’épidémie de grippe A ne finit pas de faire parler d’elle. Un rapport de la Cour des comptes rendu au Sénat et présenté le 1er février dernier revoit à la hausse le coût de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). Les Sages estiment en effet qu’elle a coûté entre 680 et 760 millions d’euros, soit au moins 140 millions de plus que la dernière estimation de la Direction Générale de la Santé (DGS). Le gouvernement avait toutefois déjà avancé un montant proche en mars 2010, à 670 millions d’euros.

Selon la Cour des comptes, l’achat de vaccins a coûté 383 millions d’euros (contre 296 millions d’euros selon la DGS) et la campagne de vaccination entre 220 et 291 millions d’euros (contre 217 millions estimés par la DGS). Le montant des autres dépenses de prévention calculé par la Cour des comptes (82 millions d’euros) est également plus de deux fois supérieur à celui trouvé par la DGS.

Pourquoi de telles différences ? Contrairement à la DGS, la Cour des comptes inclut dans son calcul les vaccins donnés à l’Oragnaisation mondiale de la santé (OMS) à savoir 87 millions d’euros et les achats de masques destinés aux agents de l’administration (39 millions d’euros). Elle retient également un coût plus élevé pour l’indemnisation des personnels de santé, mais qui reste une estimation provisoire.

Négociations dans l’urgence
Le rapport souligne par ailleurs que la commande de millions de doses de vaccin s’est opérée dans l’urgence, avant même «la définition d’une stratégie vaccinale» et alors que des «incertitudes sur la pandémie, jointes aux estimations pessimistes, ont conduit, en France comme ailleurs, à privilégierle scénario du pire». Dans ces conditions, les laboratoires pharmaceutiques se sont trouvés en position de force au détriment de l’État. Celui-ci «a cédé sur la contrainte de prix, sur le fait d’effectuer une commande ferme et non par tranches conditionnelles ainsi que sur le conditionnement des vaccins en monodoses et non en multidoses, exigence qui n’a d’ailleurs pas été explicitement formulée».

Le calendrier de la stratégie vaccinale apparaît enfin «difficilement compréhensible», selon la Cour des comptes. Les pouvoirs publics ont en effet poursuivi la stratégie de vaccination pendant l’été 2009, «sans prendre en compte ni le tableau d’ensemble rassurant de l’épidémie australe, ni le retournement d’opinion qui s’était opéré en fin d’été».

Des coûts supplémentaires, donc, pour un résultat peu probant: seulement 5 millions de Français ont été vaccinés, soit 8,5% de la population, contre plus de 50% en Suède, aux Pays-Bas ou au Canada.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/07/04016-20110207ARTFIG00380-la-lutte-contre-la-grippe-a-a-coute-700-millions-d-euros.php

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des politiques

Posté par ippolito le 4 février 2012

Un député dénonce la gabegie des ministères, chiffres à l’appui

En France, un ministre coûte près de 17 millions d’euros par an, selon les calculs réalisés par le député de gauche René Dosière.

A l’occasion de la sortie en librairie de son livre « L’argent de l’Etat un député mène l’enquête », René Dosière, qui s’est fait une spécialité d’éplucher les comptes de l’Elysée et des ministères, a une nouvelle fois taclé leurs dépenses de fonctionnement.

L’ouvrage fourmille d’anecdotes pour évoquer ces dépenses superflues.

Un exemple ? Lors de l’aménagement de l’avion présidentiel, sur lequel la Cour des comptes s’est penchée, Nicolas Sarkozy aurait demandé un four à grillades, raconte René Dosière. « Coût du four : 75.000 euros. Mais ce n’est rien par rapport aux 300.000 euros d’études qui ont été nécessaires pour vérifier si son installation était possible », s’amuse le député de gauche.

Devant la presse, René Dosière a aussi tenu à démontrer que les dépenses de l’Elysée étaient aujourd’hui beaucoup plus élevées que sous l’ère Chirac. Tout en reconnaissant que les éléments de comparaison restent rares, il a pointé quelques dérives : avec Sarkozy, le nombre de véhicule a plus que doublé (121), le montant dépensé en sondages a été multiplié par plus de 4 à 2,2 millions d’euros et les coûts de sécurité occasionnés lors des déplacements se sont envolés. « Il faut compter 450.000 euros par voyage présidentiel », critique le député en soulignant au passage que le Président passe 24 heures par semaines en vol…

Si comme à son habitude René Dosière étrille le budget de l’Elysée, il est encore plus dur avec les ministres dont le « train de vie est excessif ». « Il est scandaleux que les membres de cabinets ministériels s’excluent des efforts de rigueur qu’ils imposent aux Français », poursuit-il.

Pour apporter de l’eau à son moulin, le député a calculé le coût moyen d’un ministre à l’année. Au total, la note s’élèverait à 16,72 millions d’euros par an.

Et celui-ci de détailler : 20 membres de cabinet par ministre + 100 personnels « de soutien » (secrétariat, maitre d’hôtels, chauffeur) + 12 voitures de fonction + 363.522 euros de déplacements aériens + 267.315 euros de frais de représentations + le logement…. Pas mal en ces temps de rigueur.

© Capital.fr

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/un-depute-denonce-la-gabegie-des-ministeres-chiffres-a-l-appui-694330

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

12
 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN