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Y’en a marre des privilégiés de la République

Posté par ippolito le 10 mai 2012

François Hollande a toujours été un privilégié de la République    

« Si je n’étais plus député je redeviendrais conseiller référendaire à la Cour des comptes. Qu’est ce que ça veut dire? Ça veut dire que si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes, je continuerais à gagner 15 000 francs par mois (2 287 €), 25 000 si je faisais des rapports (3 811 €), mais sans forcément en faire énormément.

Je pourrais doser mon travail, rester chez moi quand je suis fatigué, aller à la Cour des comptes dans mon bureau pour passer des coups de téléphone… Bref, je serais totalement libre! Je serais un vrai privilégié comme je l’étais avant d’être élu député »

François Hollande, député de la Corrèze, le 05 janvier 1989 sur Antenne 2, dans une émission d’ «  Édition spéciale  » consacrée aux privilèges. La vidéo est à consulter sur www.ina.fr.

http://www.lecri.fr/2012/05/04/francois-hollande-a-toujours-ete-un-privilegie-de-la-republique/31847

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des magouilles de Sarkozy

Posté par ippolito le 10 mai 2012

Karachi, Bettencourt, Kadhafi : le citoyen Sarkozy sur la sellette

Pour Nicolas Sarkozy, la perspective est particulièrement désagréable : lui qui avait tant tenu à marquer sa différence avec un Jacques Chirac cerné par les juges risque à son tour, une fois son immunité présidentielle arrivée à son terme – un mois après la fin de son mandat, soit le 15 juin à minuit -, d’être convoqué par des magistrats.

 Redevenu justiciable ordinaire, M. Sarkozy s’expose en effet, dans les procédures où son nom est cité, à des convocations auxquelles il aurait à répondre en qualité de témoin, de témoin assisté, voire de mis en examen.

Dans la seconde partie de son quinquennat, l’actuel chef de l’Etat a déjà été éclaboussé par plusieurs enquêtes judiciaires qui ont provoqué la mise en cause de nombre de ses proches. Ainsi, dans l’affaire dite des « fadettes », le patron du contre-espionnage Bernard Squarcini et le procureur de Nanterre Philippe Courroye sont poursuivis pour avoir cherché à identifier les sources des journalistes du Monde coupables d’avoir publié des informations gênantes pour le pouvoir dans l’affaire Bettencourt.

> Lire « Les contre-vérités de Sarkozy sur les « fadettes » des journalistes »

Amis de longue date du président, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire sont quant à eux mis en examen dans le volet financier de l’affaire de l’attentat de Karachi – dont on commémore le dixième anniversaire, mardi 8 mai. Quant à Eric Woerth, il a subi le même sort dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Ces deux derniers dossiers sont ceux dans lesquels M. Sarkozy ne devrait a priori pas échapper à une convocation.

L’affaire Bettencourt, la plus menaçante à court terme

Dans le volet politique du dossier Bettencourt, instruit à Bordeaux, le président sortant est soupçonné d’avoir été financé illégalement par le couple de milliardaires lors de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout, a déclaré avoir remis à Patrice de Maistre, alors gestionnaire de fortune, 50000 euros en espèces. Une somme, à en croire Mme Thibout, destinée à Eric Woerth, trésorier de la campagne de M. Sarkozy.

Dans le même dossier, le chef de l’Etat est, plus directement, accusé d’être venu chercher – comme d’autres hommes politiques – de l’argent liquide au domicile de Liliane et André Bettencourt.

La juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, relatant les dessous du supplément d’information qu’elle eut à conduire, a provoqué un tollé en révélant en août 2011 dans le livre Sarko m’a tuer (éd. Stock) qu’un témoin avait confié à sa greffière: « J’ai vu des remises d’espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal. » 

Ses déclarations fracassantes lui ont valu d’être dessaisie du volet « abus de faiblesse » du dossier et une convocation dans le bureau du juge bordelais Jean-Michel Gentil, qui gère désormais les différents aspects de l’affaire.

Le magistrat, qui souhaiterait boucler rapidement son dossier, ne pourra faire l’économie d’une audition de M.Sarkozy, d’autant que d’autres témoignages ou documents ont également évoqué d’éventuelles remises de fonds au profit de l’ancien maire de Neuilly.

Dans une ordonnance du 22 mars, le juge Gentil écrit d’ailleurs, à propos de retraits d’espèces suspects de février et avril 2007 : « Il convient de noter que des témoins attestent d’une visite du ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, au domicile des Bettencourt pendant la campagne électorale de 2007, que des investigations sont donc nécessaires s’agissant de ces premières remises de 2007. »

L’affaire de Karachi, l’ombre du président sortant

Dans l’affaire de Karachi, le juge Renaud Van Ruymbeke qui instruit le volet financier de l’affaire, attend avec impatience les explications de l’actuel chef de l’Etat. Si pour le moment le magistrat n’a pas réuni à l’encontre de l’ancien maire de Neuilly suffisamment d’éléments justifiant une éventuelle mise en examen, son ombre plane sur cette sombre histoire de vente d’armes.

Lire « Affaire de Karachi : l’ombre de Sarkozy »

Le juge semble considérer que les contrats Agosta (la vente de sous-marins au Pakistan) et Sawari II (la cession de frégates à l’Arabie saoudite), conclus en 1994, pourraient avoir donné lieu au versement de rétrocommissions au profit de la campagne présidentielle du premier ministre Edouard Balladur, en 1995. 

Or, à cette époque, M. Sarkozy était non seulement un acteur de premier plan de la campagne, dont il était le porte-parole, mais il était surtout ministre du budget – qui joue un rôle clé dans les contrats d’armement.

A ce titre, il a notamment validé la création d’une société au Luxembourg, Heine, par où ont transité des commissions suspectes. En janvier2010, la police luxembourgeoise a conclu que les accords sur la création de Heine « semblaient venir directement de M. le premier ministre Balladur et de M. le ministre des finances Nicolas Sarkozy ».

Par ailleurs, l’enquête a confirmé la très grande proximité de l’intermédiaire Ziad Takieddine, au cœur des soupçons de redistribution occulte d’argent, avec l’entourage de M. Sarkozy, Claude Guéant, Jean-François Copé et Brice Hortefeux notamment.

Lire aussi « Comment la justice pourrait traiter la piste libyenne »

Sondages de l’Elysée : un nouveau front judiciaire

Autre dossier menaçant pour Nicolas Sarkozy, l’affaire des sondages de l’Elysée, qui porte sur la convention signée en 2007 par Emmanuelle Mignon, ex-directrice du cabinet du chef de l’Etat, avec la société Publifact de Patrick Buisson, conseiller politique de M. Sarkozy. 

La dépense engendrée – sans appel d’offres – avait été critiquée par la Cour des comptes. Pour ces faits, M. Sarkozy bénéficie de l’immunité présidentielle. Un débat juridique est en cours pour savoir si « le principe constitutionnel de l’inviolabilité » du chef de l’Etat s’étend à ses collaborateurs. La Cour de cassation doit le trancher dans les mois qui viennent.

Mais un deuxième front juridique s’est ouvert depuis que Raymond Avrillier, maire adjoint (Verts) honoraire de Grenoble, s’est fait communiquer par l’Elysée des factures et des sondages de 2007 à 2009. Il a dénoncé le 4 mai au parquet de Paris des éventuels faits prise illégale d’intérêts. Le nouveau procureur, François Molins, doit dire s’il estime que l’immunité présidentielle s’étend à ses collaborateurs.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/05/08/karachi-bettencourt-kadhafi-le-citoyen-sarkozy-sur-la-sellette_1697651_3224.html

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Y’en a marre du made in china

Posté par ippolito le 10 mai 2012

Un produit dangereux sur deux dans l’UE est d’origine chinoise

Plus d’un produit sur deux notifié comme dangereux dans l’UE est d’origine chinoise, mais pour la première année, le nombre total de signalements diminue depuis la mise en place en 2004 du système d’alerte européen, selon un rapport publié mardi par la Commission.

Bien que la Chine demeure le pays donnant lieu au plus grand nombre de notifications, cette proportion « a diminué, passant de 58% des notifications en 2010 à 54% en 2011″, souligne le rapport. 

Au total, quelque 1.803 produits, en particulier des vêtements et textiles, des jouets et des véhicules à moteur, ont été signalés comme dangereux en 2011 dans le cadre du système RAPEX, contre 2.244 en 2010, soit une baisse de 20%, a précisé la Commission.

C’est la première fois que le nombre de notifications diminue depuis la création du système par lequel les pays européens signalent des produits dangereux afin qu’ils soient retirés du marché.

Est-ce dû à un relâchement dans les contrôles ou au contraire au fait que le système commence à porter ses fruits en rendant les producteurs plus sensibles à la qualité des produits qu’ils placent sur le marché?

La baisse des notifications pourrait être en partie due à des coupes dans les budgets et des restrictions de ressources dans les administrations nationales, reconnaît la Commission européenne. Mais il faut aussi « noter que le système a désormais atteint un niveau de stabilité et de maturité » qui permet notamment une amélioration de la qualité des notifications, a ajouté l’exécutif européen dans un communiqué.

Pour le commissaire européen chargé du dossier, le Maltais John Dalli, « le fait que l’on trouve moins de produits dangereux sur le marché de l’Union européenne est une bonne nouvelle pour les consommateurs ».
Il appelle toutefois les Européens « à rester mobilisés pour pouvoir relever les défis découlant de la mondialisation de la chaîne d’approvisionnement et à faire face aux nouveaux problèmes de sûreté des produits dès qu’ils surgissent ».

Après la Chine, 19% des notifications ont concerné l’an dernier des produits d’origine européenne, et 15% des produits originaires d’autres pays. Quelque 8% ont porté sur des produits d’origine inconnue (contre 23% en 2004, une diminution constante qui s’explique par les progrès en matière d’identification des produits).

Les vêtements et textiles signalés l’ont été dans la plupart des cas pour des risques de suffocation ou d’irritation. Pour les jouets, il s’agissait principalement d’un risque d’étouffement.

Les risques de blessures sont le plus souvent signalés (26% des cas), suivis par les risques chimiques (19%) et de suffocation (15%).

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/un-produit-dangereux-sur-deux-dans-l-ue-est-d-origine-chinoise-08-05-2012-1990552.php

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