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Y’en a marre des traders

Posté par ippolito le 14 mai 2012

JPMorgan ébranlée par une perte de trading

 La première banque des États-Unis a révélé une perte de 2 milliards de dollars. Une « erreur grossière » qui met à mal sa réputation de sérieux construite pendant la crise de 2008-2009.

Stupeur et tremblement à Wall Street: même JPMorgan Chase n’est pas infaillible. La plus grande banque des États-Unis a précipitamment révélé jeudi soir une «erreur grossière » de trading qui va lui coûter 2, voire 3 milliards de dollars.

 Certes, cet accident industriel n’ébranle pas la solidité financière de la banque. JPMorgan, dotée de fonds propres supérieurs à la norme, devrait même parvenir à dégager des profits au deuxième trimestre, après plus de 5 milliards de dollars de bénéfices de janvier à mars. 

Son cours de Bourse plongeait cependant de 9 % à l’ouverture de Wall Street vendredi. Et la mauvaise surprise éclabousse sa réputation en même temps qu’elle secoue toute une profession déjà vivement critiquée.

Jamie Dimon, le patron de JPMorgan, a tenu à annoncer lui-même la nouvelle jeudi soir, adoptant un ton inhabituel d’humilité. Le groupe new-yorkais est resté avare d’explications sur les faits. Seule certitude, le dérapage a eu lieu à Londres, au sein du «Chief Investment Office».

 Cette équipe a paradoxalement pour mission officielle de lisser les risques pris par la banque au travers de ses 1000 milliards de dollars de crédits et d’investissements obligataires. Elle utilise des produits dérivés, des instruments financiers virtuels qui reflètent l’évolution des risques de crédits.

 Trop optimiste sur la poursuite de la croissance, le pari aurait mal tourné. JPMorgan Chase a découvert trop tard que sa méthode de couverture «mal conçue, complexe, mal vérifiée, mal exécutée et mal surveillée» se soldait depuis mars par 2 milliards de dollars de pertes.

«La baleine de Londres»

Le chiffre peut encore grimper suivant l’évolution du marché dans les prochaines semaines, même si pour limiter les dégâts, JPMorgan Chase a réalisé quelques plus-values sur d’autres positions de marché.

 «Nous méritons toutes les critiques qui nous tombent dessus », admet Jamie Dimon. Ce type d’erreur n’est pas censé se produire dans cette banque réputée au-dessus du lot, au point qu’elle fut choisie par la Fed en mars 2008 pour racheter Bear Stearns en faillite dans l’espoir d’éviter une panique bancaire.

L’affaire est d’autant plus troublante que mi-avril le patron de la banque avait qualifié de «tempête dans un verre d’eau» les révélations de plusieurs organes de presse selon lesquelles un trader français, surnommé «La baleine de Londres», accumulait des positions énormes sur des contrats d’assurance contre le risque de défaut de paiement de titres obligataires (credit default swaps). Or ce trader, Bruno Iksil, opérait depuis le «Chief Investment Office». 

Personne ne parle de «trader fou» ou de fraude. Le Français reste employé de la banque. C’est la stratégie du CIO, assumée par la banque, qui semble en cause. Et JPMorgan Chase reconnaît avoir violé ses propres principes de discipline d’investissement. Quant à Jamie Dimon, il promet à l’avenir de porter plus d’attention «aux journaux».

Les analystes se posent des questions sur la crédibilité des systèmes de contrôle en place chez JPMorgan Chase et dans d’autres grandes banques de dépôts comme Citigroup, Bank of America et dans des institutions spécialistes des opérations de marché comme Goldman Sachs ou Morgan Stanley. 

Les opérations de «couverture» comme celles du CIO sont censées évoluer dans des limites étroites de pertes potentielles. L’affaire JPMorgan ébranle sévèrement la fiabilité de ces garde-fous.

Les autorités réglementaires à Washington et Londres se posent aussi des questions: leurs normes et méthodes de surveillance n’empêcheront pas les banques de faire des erreurs de trading. En revanche, elles doivent éviter que des banques qui collectent l’épargne publique, comme dans le cas de JPMorgan Chase, prennent des risques susceptibles de mettre en péril l’ensemble du système financier.

http://www.lefigaro.fr/societes/2012/05/11/20005-20120511ARTFIG00651-jpmorgan-ebranlee-par-une-perte-de-trading.php

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Y’en a marre des banques

Posté par ippolito le 14 mai 2012

Les hôpitaux confrontés à un assèchement du crédit

Il manque 2 Mds€ au secteur hospitalier en raison de la disparition de la banque Dexia, selon nos informations. Des responsables d’hôpitaux tirent la sonnette d’alarme.

La vague de choc provoquée par le démantèlement de la banque Dexia n’en finit pas de faire des dégâts. Après les collectivités locales, c’est au tour du secteur hospitalier de subir la fermeture du robinet de financement que représentait la banque publique. Selon nos informations, il va manquer plus de 2 Mds€ aux hôpitaux cette année. 

Cela représente environ 50% des besoins de ces établissements de soins. Des besoins de crédits, tant de long terme, nécessaires pour les investissements (1,5 Md€), que de trésorerie (600 M€) pour leur fonctionnement courant. « Nous sommes face à un risque de credit crunch (pénurie de crédit) », s’inquiète le directeur d’une agence régionale de santé.

« Les hôpitaux souffrent d’un vrai problème d’accès aux liquidités bancaires depuis cet automne. Dexia, notre interlocuteur numéro un, s’est effondré et le relais n’a pas été pris par les acteurs bancaires traditionnels », s’inquiète la Fédération hospitalière de France (FHF), qui regroupe plus d’un millier d’hôpitaux publics et dont le président tirait déjà la sonnette d’alarme dans nos colonnes voilà quelques semaines. 

Deux tiers des hôpitaux, notamment des petites et des moyennes structures, pourraient être prochainement en cessation de paiement. Une partie des chantiers prévus en 2012 est arrêtée, avec des conséquences catastrophiques pour le secteur du BTP et les économies locales. Partout en France, les directeurs d’hôpitaux ont parfois du mal à payer les salaires de leur personnel.

La santé, un secteur peu rémunérateur pour les banques

La Banque postale doit reprendre, avec la Caisse des dépôts, une partie des activités de Dexia, mais le dossier n’a pas encore reçu le feu vert de Bruxelles. Son implication prend donc du retard. 

Autre difficulté, la Banque postale comme les autres établissements traditionnellement prêteurs, comme les Caisses d’épargne, le Crédit agricole, la Société générale et le Crédit mutuel Arkea, manquent des compétences requises en matière d’analyse du risque spécifique aux hôpitaux. 

En outre, les nouvelles réglementations bancaires en matière de fonds propres (techniquement appelées normes Bâle 3) font des hôpitaux, gros consommateurs de prêts à long terme, des clients peu attractifs. 

Contrairement aux entreprises et aux particuliers, les hôpitaux font très peu de dépôts, ne souscrivent pas de produits d’épargne et n’achètent aucune prestation de conseil, autant d’activités extrêmement rémunératrices pour les banques.

Certains gros hôpitaux comme ceux de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) ou de Grenoble arrivent à lever des fonds sur le marché obligataire. C’est-à-dire qu’ils se financent sur les marchés financiers hors des circuits bancaires. Mais ces montages sont très compliqués et les hôpitaux plus modestes n’ont pas cette possibilité. 

Les pouvoirs publics ont déjà demandé par deux fois à la Caisse des dépôts de voler au secours du secteur de la santé. Mais elle ne pourra pas continuer à financer des investissements sur quinze ou vingt ans alors que l’essentiel de ses ressources provient des fonds du livret A déblocables par leurs titulaires à tout moment.

 « En attendant l’émergence d’une nouvelle banque de financement des collectivités locales et des hôpitaux, qui ne devrait pas intervenir avant l’automne, la Caisse des dépôts et la Banque àostale vont s’arranger pour prêter un peu d’argent », précise une source proche du dossier. Toujours est-il que la plus grande des incertitudes demeure sur l’avenir financier de nos hôpitaux.

http://www.leparisien.fr/economie/les-hopitaux-confrontes-a-un-assechement-du-credit-12-05-2012-1997081.php

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Y’en a marre de la culture

Posté par ippolito le 14 mai 2012

Un apport de l’Etat de 31 millions d’euros pour les Arts de l’Islam au Louvre
    
Le coût des nouveaux espaces du département des Arts de l’Islam du Louvre, qui sera prêt d’ici l’été, se monte à 98,5 millions d’euros (construction, restauration des façades, chantier des collections, aménagements muséographiques).

L’Etat français apporte 31 millions d’euros et le Louvre contribue sur ses ressources propres à hauteur de 1,5 million d’euros.

Plusieurs Etats participent pour une somme totale de 26 millions d’euros Le Roi Mohammed VI du Maroc apporte une importante contribution (non divulguée). L’émir du Koweït, le Sultan d’Oman, la République d’Azerbaïdjan financent également le projet.

La participation des donateurs individuels et entreprises se monte pour le moment à 30 millions d’euros. Le mécène principal est la Fondation du prince saoudien al-Walid ben Talal qui met dans la corbeille à titre privé 17 millions d’euros.

Plusieurs groupes français se sont engagés : la Fondation Total (6 millions d’euros), Lafarge (4,5 millions), Bouygues Construction (1 million).

Le musée espère en outre récolter 500 000 euros de dons individuels pour aider à restaurer et remonter deux éléments d’architecture égyptienne qui seront présentés dans le département.
Source : AFP

http://www.lecri.fr/2012/01/05/un-apport-de-31-millions-deuros-de-letat-pour-les-arts-de-lislam-au-louvre/28567

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