• Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 16 mai 2012

Y’en a marre de l’agence nationale pour la cohésion sociale et l’egalite des chances

Posté par ippolito le 16 mai 2012

L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances nous coûte 500 millions par an
    
500 millions d’euros par an, soit 1,37 million par jour, dimanches et jours fériés inclus, c’est ce que nous coûte l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé).

Ce chiffre a été fourni le 15 février par le gouvernement lors de l’annonce de la création d’un poste de délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur.

Source : Minute.

http://www.lecri.fr/2012/03/01/lagence-nationale-pour-la-cohesion-sociale-et-l’egalite-des-chances-nous-coute-500-millions-par-an/29897

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de la Grèce

Posté par ippolito le 16 mai 2012

Les milliards que la Grèce doit à la France

La sortie de la Grèce coûterait directement 302 milliards d’euros aux États et institutions de la zone euro, selon Fitch. 

Si Athènes sortait de la zone euro à la mi-juin et décidait de ne pas rembourser ses dettes, l’État français y perdrait jusqu’à 58,5 milliards d’euros, soit 895 euros par Français. La facture s’allonge au fil du temps.

Si la Grèce sortait de la zone euro, le pays entrerait dans un chaos inextricable. Elle ne serait pas la seule à souffrir: les pays de la zone euro y perdraient les milliards qu’ils lui ont prêtés depuis 2010 pour la tirer de l’ornière. En effet, Athènes ne rembourserait probablement pas ce qu’elle leur doit. Dans cette hypothèse, les deux plus grandes économies de la zone, l’Allemagne et la France y perdraient le plus.

Si la Grèce faisait faillite à la mi-juin, l’État français devrait faire une croix sur 50 milliards d’euros «nets», a déclaré le ministre sortant de l’Économie françois Baroin. Selon les calculs du Figaro.fr, cette somme pourrait s’élever jusqu’à 58,5 milliards d’euros. 

Cela représente 895 euros par Français, ou encore presque 3% de ce que le pays produit en un an. L’Allemagne y perdrait directement, selon les calculs du magazine Wirtschaft Woche, 76,6 milliards d’euros et l’ensemble des institutions européennes, près de 302 milliards d’euros, d’après les chiffres publiés par l’agence de notation Fitch.

Concernant la France, le montant comprend les prêts bilatéraux accordés dans le cadre du premier plan de secours européen (11,4 milliards entre 2010 et 2011). Ce à quoi il faut ajouter la participation de la France au second programme, lancé début 2012, soit 15 milliards d’euros accordés via le pare-feu européen, c’est-à-dire le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Le tout représente 26,4 milliards d’euros d’exposition directe de la France à la Grèce.

Outre ces fonds, la France devrait combler, au moins en partie, les pertes essuyées par la Banque centrale européenne (BCE) au regard de son importance au sein de la zone euro. Au plus fort de la crise, la gardienne de la monnaie unique a en effet racheté sur les marchés pour 40 milliards d’euros de dette grecque, selon Fitch.

 Si Athènes faisait faillite, la BCE devrait dire adieu à cette somme. La France devrait alors la renflouer de 8,9 milliards d’euros. Selon le même mécanisme, elle pourrait avoir à recapitaliser le Fonds monétaire international (1,6 milliard d’euros).

La facture s’alourdit au fil du temps

Plus indirectement, la France pourrait avoir à refinancer le réseau des banques centrales de la zone euro, ici encore en fonction de son importance économique, soit à hauteur de 22,2 milliards d’euros (chiffre calculé par Fitch). En effet, la Banque centrale grecque a accumulé 106 milliards d’euros de contreparties financières envers ses consœurs européennes, selon l’agence de notation.

L’ardoise de l’État grec vis-à-vis de la France s’allonge au fil des mois, alors que les versements d’aide s’enchainent. Du coup, fait remarquer un observateur, «plus une faillite grecque surviendrait tard, plus elle coûterait cher à ses partenaires». 

Le FESF doit encore débourser 75,9 milliards d’euros d’ici 2014, le Fonds monétaire 28,2 milliards d’euros, selon les calculs des analystes de la banque Credit Suisse. Si la Grèce reste dans la zone euro, elle commencera à rembourser les emprunts contractés auprès de la France et de ses autres partenaires à partir de 2020… et sur une période comprise entre 20 et 30 ans.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/05/15/20002-20120515ARTFIG00501-les-milliards-que-la-grece-doit-a-la-france.php

Publié dans Y'en a marre de l'Europe, Y'en a marre des déficits et de la dette | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de la dette

Posté par ippolito le 16 mai 2012

Comprendre la dette

D’où vient-elle ? Quelles en sont les causes ? Nos concitoyens se posent actuellement ces questions, sans forcément trouver de réponses dans le discours politique actuel. Limitons-nous au cas des nations démocratiques et industrialisés. 

D’autres pays se sont en effet surendettés, jadis et naguère, pour d’autres raisons : dépenses de prestige, systèmes fiscaux défaillants, comme en Grèce, clientélisme de type méditerranéen, erreurs de politique économique, absence de contrôle des finances publiques autorisanr toutes les dérives.

Notre cas est différent. Le mécanisme de notre endettement est essentiellement politique. Quand on interroge les citoyens sur l’origine de la dette, ils répondent : gaspillage de l’argent public, mauvaise gestion, voire corruption, enrichissement illicite des dirigeants.

 Or, en réalité, la dette est l’addition de toutes les décisions prises par nos gouvernements et Parlements en réponse aux exigences de diverses corporations.

Aujourd’hui, l’occupant de la place Beauvau n’est plus ministre de l’intérieur mais ministre des policiers, celui de la rue de Grenelle, ministre des enseignants, celui de l’agriculture est en réalité le ministre des agriculteurs, celui de la santé le ministre des médecins et infirmiers. 

Chacune des multiples corporations dont se compose la société française a, pour la représenter, au moins un syndicat, un ordre ou un groupe de pression bien organisé. Quand ceux-ci n’obtiennent pas les résultats souhaités par leur base, cette dernière affronte directement, voire violemment, l’Etat.

C’est notamment le cas des agriculteurs, des routiers, des marins pêcheurs. On voit s’afficher, à la une des journaux, le butin ainsi acquis: un milliard ou deux, voire davantage. Les classes aisées, quant à elles, comptent sur leurs représentants politiques, ceux qui le plus souvent nous gouvernent, pour alléger leurs impôts, garantissant la transmission des rentes et patrimoines et leur accroissement: fiscalité de l’assurance-vie, loi Sellier, imposition forfaitaire du revenu des valeurs mobilières, etc. Le résultat est identique: gagnant moins, l’Etat s’endette pour faire face à ses obligations.

Ce fonctionnement pervers des institutions démocratiques est rendu possible par la désacralisation du fait politique et la perte de prestige et d’autorité des dirigeants, résultant moins des idées anti-autoritaires de mai 68 que de l’affaiblissement, depuis l’implosion du bloc soviétique, des idéologies politiques altruistes du passé et leur remplacement, après Margaret Thatcher et Ronald Reagan par la vulgate néolibérale: privatisation des entreprises et services publics, dérèglementation de la finance, etc. 

Les gouvernements occidentaux, qui ont presque tous adopté ce nouveau credo ont ainsi créé les conditions de leur propre impuissance à faire face aux conséquences sociales négatives de la mondialisation, dont les retombées positives (baisses de prix, développement économique de pays jadis pauvres) ne sont, quant à elles, ni perçues, ni, a fortiori, débattues chez nous.

Depuis le premier choc pétrolier, en 1973, la France, on le sait, n’équilibre plus son budget. La dette actuelle, supérieure à 80% du PNB, résulte de l’empilement des déficits annuels, proposés par les gouvernements, maquillés par Bercy et admis par le Parlement. Le paiement des intérêts de cette dette est devenu le premier poste de dépenses du budget de l’Etat ; il est égal au produit de l’impôt sur le revenu.

A la répartition des fruits de la croissance pendant les « trente glorieuses » (1944-1973) a succédé la répartition des fruits de l’endettement, politiques et technocrates s’accordant pour prévoir des taux de croissance toujours démentis par l’expérience. Une part de la croissance anémique de ces dernières années ne s’explique d’ailleurs que par l’injection dans l’économie des emprunts contractés par l’Etat sur les marchés financiers.

Cessons donc de nous voiler la face : cette dette est la nôtre et c’est en retrouvant la force d’incarner l’intérêt général que le gouvernement de François Hollande pourra la juguler.

Jacques Gérard, ancien ambassadeur, ancien chef de mission de Coopération

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/04/comprendre-la-dette_1695876_3232.html

Publié dans Y'en a marre des déficits et de la dette | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du train de vie de l’état

Posté par ippolito le 16 mai 2012

René Dosière s’en prend à nouveau au train de vie de l’Elysée

Dans « L’Argent de l’Etat », le député socialiste de l’Aisne détaille de façon encyclopédique le train de vie de l’ exécutif. Si des progrès ont été réalisés en matière de transparence, certains caprices du président ont coûté cher.Challenges vous en livre deux extraits.

Le député de l’Aisne (PS) René Dosière vient de publier « L’argent de l’Etat » (Ed. Seuil, 19,50 euros)). Dans cet ouvrage de 300 pages, s’attaque au budget de l’Elysée mais aussi à celui de Matignon. (SIPA)
Mots-clés : Dosières, Argent de l’Etat, Elysée, Sarkozy, Matignon, economie

La veille s’est tenu le sommet visant à lancer l’Union pour la Méditerranée. De quoi s’agit-il? Désireux d’afficher son volontarisme, le président de la République française, dans un discours prononcé à Tanger en octobre 2007, avait invité tous les pays riverains de la Méditerranée à s’associer à un grand projet commun de développement de cette région. Le sommet se tient au Grand Palais, à proximité de l’Elysée, dans un périmètre facile d’accès et de protection. Mais ce vaste bâtiment, peu adapté pour ce type de réunions, va devoir être aménagé du sol au plafond.

Un an plus tard, en novembre 2009, un rapport de la Cour des comptes consacré à la présidence française de l’Union européenne lève le voile sur ce sommet qui restera, selon les termes du premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin à l’époque, « une forme de record, par son ampleur, le caractère irrégulier des procédures suivies et son impact massif sur les finances publiques ». Difficile d’être plus critique. Il est vrai que l’addition est salée: 16,6 millions d’euros. 

Cette conférence internationale d’une durée de trois heures restera dans l’histoire comme la plus chère: 58 000 euros la minute! Comment en arrive-t-on là? Par impréparation et précipitation. En fait, la décision finale d’organiser cette conférence a été prise soudainement quelques jours plus tôt. [...]

En outre, il a fallu satisfaire les caprices du président de la République: installation d’une climatisation (dans un espace aussi volumineux que le Grand Palais, il fallait oser), dont le coût (653.703 euros) a été majoré par la pose d’un plancher surélevé destiné à cacher les conduites (301.208 euros) ; décoration de l’entrée (95.155 euros) et de la salle de conférences (16 monolithes et jardinières pour 194.977 euros) ; réalisation d’un fond de scène (136.895 euros), ainsi que de huit salles d’entretiens bilatéraux et d’un bureau pour le président de la République avec douches attenantes. Celle destinée au président, et qui n’a pas servi, était du dernier cri: siège rétractable, jets multifonctions, lecteur CD, radio FM. Pour la rendre utilisable, un ballon d’eau avait été installé, de même qu’un réceptacle pour les eaux usées. La douche présidentielle fera le tour du monde et des médias, qui ne manqueront pas d’ironiser. Un site américain affublera Nicolas Sarkozy d’un nouveau surnom: Million Dollar Man.

Tous ces aménagements ont été démontés les jours suivants: il n’est rien resté. Pas même un bout de moquette. « Aucun retour sur investissement », dira Philippe Séguin. [...] Au fait, qu’est devenue l’Union pour la Méditerranée, lancée avec un tel fracas? Elle est vite tombée dans l’oubli, oubli renforcé par les troubles qui ont agité les pays arabes au printemps 2011 et la reprise des hostilités entre Palestiniens et Israéliens. Une mission interministérielle et un conseil culturel siègent à l’Elysée, dans les locaux de l’hôtel Marigny. Ils gèrent les affaires courantes et organisent quelques rencontres internationales. Les frais de fonctionnement sont pris en charge par le budget du Premier ministre, qui y consacre, chaque année, près de 2,3 millions d’euros.

http://www.challenges.fr/economie/20120209.CHA1989/rene-dosiere-s-en-prend-a-nouveau-au-train-de-vie-de-l-elysee.html

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public, Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN