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Y’en a marre des magouilles de Sarkozy

Posté par ippolito le 19 mai 2012

Sarkozy et Kadhafi, les mystères d’une liaison dangereuse

Du début à la fin, la Libye aura été comme un fil rouge du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Au soir de son élection, le 6 mai 2007, il proclamait que la France serait « aux côtés des infirmières » bulgares « enfermées depuis huit ans » en Libye. 

Une semaine avant le second tour de la présidentielle du 6 mai 2012, la publication d’un document a relancé la polémique sur un supposé financement de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi, lynché le 20 octobre 2011 par des rebelles à Syrte, à l’issue d’une campagne de l’OTAN où la France joua un rôle de premier plan.

Lèvera-t-on un jour avec certitude les zones d’ombre dans cette spectaculaire histoire franco-libyenne ? 

La déception (la rancune ?) de M. Sarkozy a-t-elle été à la mesure de son entichement pour un dirigeant arabe aussi fantasque que sinistre, qu’il pensa pouvoir amender, tout comme le Syrien Bachar Al-Assad ? De l’argent libyen pour la campagne de 2007 ? 

Peu après le déclenchement des opérations de la coalition au printemps 2011, le fils du Guide, Saïf Al-Islam, déclare à Euronews que M. Sarkozy devait « rendre l’argent » dont il aurait bénéficié pendant sa campagne de 2007. Il n’en ajamais fourni la preuve. L’accusation, reposant sur un document à l’authenticité contestée, a ressurgi récemment via Mediapart.

Ce document appelle plusieurs remarques. S’il porte tous les signes d’une authenticité formelle, son existence même est peu crédible, tout comme le montant mentionné (50 millions d’euros), ainsi que le timing de sa publication, qui laisse penser à un règlement de comptes.

 La lettre semble provenir des archives de Moussa Koussa, ex-chef des renseignements libyens, auteur présumé du document et proche de Claude Guéant, bras droit de M. Sarkozy, qui l’avait reçu le 10 mai 2007, après son élection. 

Or les archives de Moussa Koussa ont été visitées par un chercheur de Human Rights Watch peu après la chute de Tripoli, fin août2011 : il n’y a rien vu de tel et n’est pas en mesure de certifier la signature du responsable libyen.

DES TÉMOINS ENCOMBRANTS ?

M. Koussa a nié être l’auteur de cette lettre, depuis le Qatar, où il vit. Son exfiltration, en pleine guerre, avait été facilitée par la promesse, faite par des diplomates occidentaux, notamment français, que sa rupture avec M. Kadhafi serait récompensée par une immunité judiciaire.

Bachir Saleh, le directeur de cabinet de M. Kadhafi et destinataire de la lettre, nie aussi l’avoir reçue. Bien que fidèle au Guide jusqu’au bout, il vit actuellement en France, où il est arrivé dans des circonstances mystérieuses.

 Claude Guéant a nié, vendredi, avoir eu connaissance de ses conditions d’entrée en France, ce qui est peu crédible étant donné son rôle de messager pendant la guerre. Comme on pouvait s’y attendre, le président du Conseil national de transition (CNT), Moustafa Abdeljalil, ex-ministre de la justice de M. Kadhafi, auquel il a succédé, ne croit pas non plus à l’authenticité du document.

Suite au dépôt d’une plainte par M. Sarkozy contre Mediapart, la justice aura à se prononcer. Il y a peu de chances qu’elle élucide définitivement cette affaire. Une anecdote en témoigne : 

en avril 2011, un émissaire secret dépêché à Tripoli par le premier ministre d’un pays européen avait relaté au Monde, sous couvert d’anonymat, peu après son voyage, comment le premier ministre libyen Bagdadi Al-Mahmoudi, ainsi que d’autres membres de l’entourage proche du Guide, levaient les bras d’un air accablé : « Nous ne comprenons vraiment pas Sarkozy ! On l’a aidé, et regardez ce qu’il fait, il bombarde ! On lui a financé sa campagne ! Deux millions ! »

Et l’émissaire de demander : « Quelles preuves avez-vous ? » Réponse exaspérée : « Mais aucune ! C’était du cash ! » Depuis la publication du document par Mediapart, les avocats de M. Al-Mahmoudi, actuellement détenu en Tunisie, se contredisent : 

ses deux conseils tunisiens confirment qu’il a évoqué devant eux ce financement tandis que son avocat français, Me Ceccaldi, qui défend aussi M. Saleh, le dément. Les prises de position des uns et des autres semblent surtout dictées par leur situation actuelle.

La France a-t-elle cherché à éviter que des témoins gênants soient amenés à donner leur version dans l’enceinte médiatisée de la Cour pénale internationale (CPI) ? La question peut se poser. S’agissant de Saïf Al-Islam, inculpé par la CPI en juin 2011 et détenu par une milice d’ex-rebelles de Zintan, Paris n’a jamais demandé son transfert à La Haye.

CONTRATS D’ARMEMENTS CONTRE INFIRMIÈRES BULGARES ?

Deux semaines après le rapatriement des infirmières bulgares dans leur pays par un avion de la République française, Saïf Al-Islam fait au Monde une série de déclarations. Il décrit comme un élément central des tractations avec M. Sarkozy le fait que celui-ci ait signé un accord de coopération militaire et de défense avec la Libye lors de sa visite à Tripoli le 25 juillet 2007.

« D’abord, l’accord recouvre des exercices militaires conjoints, dit Saïf Al-Islam. Puis nous allons acheter à la France des missiles antichar Milan, à hauteur de 100 millions d’euros je pense. Ensuite, il y a un projet de manufacture conjointe d’armes, en Libye. Vous savez que c’est le premier accord de fournitures d’armes à la Libye par un pays occidental ? », se réjouit-il.

Paris dément et nie tout lien avec la libération des infirmières. Le texte de l’accord de défense reste assez vague pour pouvoir jouer sur les interprétations, mais il prévoit une formation des forces spéciales libyennes. Des sociétés privées de sécurité, où travaillent d’ex-membres des forces spéciales françaises, ont entraîné la garde prétorienne du régime libyen quelques mois encore avant l’intervention de l’OTAN.

L’intérêt de l’industrie française de l’armement précède l’élection de M. Sarkozy, mais ce dernier s’investit comme aucun autre. Après la visite mouvementée de M. Kadhafi en décembre 2007 à Paris, l’Elysée annonce un montant de « dix milliards de dollars » de contrats, mais les attentes des industriels français seront déçues, malgré des ventes de missiles Milan et un début de remise àniveau des Mirage F-1. La « déception » liée à la non-vente de chasseurs Rafale, ajoutée à l’hostilité du Guide pour l’Union pour la Méditerranée voulue par M. Sarkozy, aalimenté la colère du président français, disent des sources proches du dossier.

OU UNE CENTRALE NUCLÉAIRE EN ÉCHANGE ?

Rien n’est moins sûr. Un « mémorandum » de coopération dans le nucléaire civil a bien été agréé lors de la visite de M. Sarkozy à Tripoli, en juillet 2007, après la libération des infirmières. Mais il y a un pas énorme entre un tel texte et le moindre projet de livraison de centrale. 

En fait, les Libyens semblent conscients que ce scénario a peu de chances de se réaliser. L’essentiel est ailleurs, dans le symbole : Kadhafi, contraint fin 2003 de renoncer à son programme après que les services secrets britanniques et américains l’eurent attrapé la main dans le sac, était obsédé par l’idée de laver cet affront.

Anne Lauvergeon, à l’époque patronne d’Areva – et dont les relations avec M.Sarkozy allaient tourner à l’aigre -, s’employa lors des auditions d’une commission d’enquête parlementaire, en décembre 2007, à écarter toute perspective de contrat avec la Libye : 

c’était prendre le risque de se fermer le marché américain. A l’approche de la présidentielle de 2012, « Atomic Anne », cherchant à vider sa querelle avec M. Sarkozy, s’est répandue dans les médias en affirmant que l’Elysée poussait en 2007 à la signature d’une telle vente. Mais pour Tripoli, la façade d’une coopération nucléaire avec Paris comptait bien plus que sa réalité.

QUELLE SOMME POUR LIBÉRER LES INFIRMIÈRES ?

Le jour de la libération des infirmières, M. Sarkozy salue « la médiation et le geste humanitaire » du Qatar, riche émirat gazier et partenaire de choix tout au long de son quinquennat. Peu avant la libération, un entretien téléphonique entre le président français et l’émir du Qatar a déverrouillé le dossier. 

Le montant de ce qui s’apparentait, de fait, à une rançon avait ainsi été fixé à 460 millions de dollars par les Libyens. Là encore, le symbole primait : 1 million par enfant libyen contaminé, le même montant que les compensations versées par la Libye aux familles de chaque victime de l’attentat du vol UTA en 1989.

Toujours cette obsession d’effacer les gestes concédés afin de rendre Tripoli fréquentable. Au final, selon des diplomates français, l’argent obtenu par les familles libyennes provenait de la Fondation Kadhafi, et non de Paris ou Doha. Ironie du sort, la France et le Qatar furent les plus actifs au sein de la coalition militaire internationale qui renversa Kadhafi en 2011.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/05/05/nicolas-sarkozy-et-mouammar-kadhafi-les-mysteres-d-une-liaison-dangereuse_1696325_3224.html

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Y’en a marre des privilèges

Posté par ippolito le 19 mai 2012

Batho va quitter son logement social

Nommée jeudi ministre déléguée à la Justice, Delphine Batho a annoncé vendredi qu’elle résilierait le bail de son logement du parc social de la Ville de Paris. La députée des Deux-Sèvres a finalement accepté de quitter ce bien subventionné, dont le loyer était inférieur d’environ 30% des prix du marché.

Jeudi, le jour même de la signature d’une charte de déontologie par le gouvernement Ayrault, prônant « l’intégrité » et « l’exemplarité » de la nouvelle équipe, Delphine Batho a annoncé via Twitter qu’elle avait cédé son logement social :

À ceux qui m’interrogent, j’ai résilié le bail il y a plusieurs jours comme indiqué au lendemain de la campagne : lemonde.fr/election-presi…

La nouvelle ministre déléguée à la Justice et porte-parole de François Hollande – qui vantait une « République irréprochable » pendant sa campagne – occupait un appartement subventionné de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP). 

D’une superficie de 108 m2, ce bien était loué au prix de 1.524 euros par mois, soit environ 30% au-dessous des prix du marché. Delphine Batho refusait jusqu’alors de le quitter. 

Et ce malgré des revenus élevés : en tant que députée, elle gagne en effet 7.100 euros brut par mois et 6.412 euros brut au titre de son indemnité de représentation.

Le 9 mai, dans un chat au Monde.fr, Delphine Batho s’était emportée contre ce qu’elle juge être « une campagne de déstabilisation liée à son rôle dans la campagne ». Et de renchérir : « On a dit que j’habitais une HLM, c’est faux. 

On a dit que je gagnais 22.000 euros par mois, c’est faux », a martelé la ministre, faisant probablement référence au fait qu’elle dispose, en plus de son salaire, d’une enveloppe de 9.128 euros brut par mois pour rémunérer ses collaborateurs. 

Toutefois, « maintenant que la campagne est terminée, je vais prendre les dispositions pour protéger la tranquillité de ma famille puisque mon adresse a circulé », a-t-elle ajouté.

Ayrault et Taubira montent au créneau

Mais son argumentaire n’a pas franchement été du goût du Collectif Jeudi Noir. L’organisation, qui milite pour le droit au logement, s’est fendu jeudi d’un communiqué peu après la signature de la charte de déontologie par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault : 

« La nouvelle ministre déléguée à la Justice ne saurait tarder à quitter le logement du bailleur social parisien (…) qu’elle occupe certes légalement, mais qui, une fois libéré, sera attribué à une famille dans le besoin. »

Pour mettre un terme à cette polémique, Jean-Marc Ayrault a également annoncé vendredi le déménagement de Delphine Batho : « C’est en cours, c’est fait parce que ça doit être fait », a-t-il déclaré sur France Inter. 

De même, Christiane Taubira, nouvelle ministre de la Justice, est elle aussi montée au créneau. Aux yeux de la garde des Sceaux, l’histoire du logement de Delphine Batho a fait « le buzz », a-t-elle constaté sur France Info. Et à ses yeux, « ces buzz-là » vont « s’éteindre tout seuls ».

P.M. (avec AFP) – leJDD.fr
vendredi 18 mai 2012

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Batho-va-quitter-son-logement-social-512214/?from=headlines

    

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Y’en a marre des subventions

Posté par ippolito le 19 mai 2012

Combien coûte le stade de Nice ?

Le coût de construction du stade de Nice s’élève à 245 millions euros.

Le stade niçois est le plus cher des stades retenus pour l’Euro 2016.

Quel est le montant des subventions attribuées au stade de Nice ?

L’état participera à hauteur de 18 millions d’euros et le Conseil général versera une subvention de 20 millions d’euros. Le reste du coût du stade de Nice payé par la société Vinci construction dans le cadre d’un partenariat public-privé.

En contrepartie de cette avance, la municipalité de Nice paiera un loyer de 8,3 millions d’euros par an à Vinci pour le stade de Nice, pendant 27 ans.

Au terme de cette période, le stade de Nice deviendra la propriété de la ville. Rappelons que l’OGC Nice attire moins de 15 000 spectateurs en moyenne actuellement.

source: Les Dossiers du Contribuable

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/combien-coute-le-stade-de-nice/

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Y’en a marre des parachutages

Posté par ippolito le 19 mai 2012

Petit inventaire des nominations et parachutages d’un quinquennat dans l’Etat UMP…

Alors qu’une fois de plus une nouvelle affaire vient embraser la campagne électorale du côté du Président-candidat ou du candidat-Président (c’est comme vous voulez) où l’on parle de parachutage de Jean-Louis Borloo, je me suis livré à un recensement des nominations de personnalités depuis 2007.

Quand François Hollande dénonçait dimanche “un Etat UMP”, ce n’était pas une vue de l’esprit, loin s’en faut ! Pensez donc, depuis 10 ans au pouvoir, l’UMP en a placé des copains, des amis, des élus, des fonctionnaires zélés, etc… ne pas le reconnaitre serait parfaitement mensonger. Alors, qui vit au dessus de ses moyens et fabrique la dette ? 
 
Mais quand François Hollande le dit, la sarkozyste de service, NKM, en l’occurrence porte parole du candidat-président, a immédiatement dénoncé les propos François Hollande en affirmant qu’il “feint d’ignorer que le président Sarkozy a institué des contrôles de nominations”.
Voyez vous ça, c’est à mourir de rire !

Comment croire un instant, par exemple, que les nominations de David Martinon comme Consul de France à Los Angeles et celle de Christine Boutin comme chargée de mission en charge d’études portant sur “les conséquences sociales de la mondialisation” aient répondu à de quelconques contrôles de nominations ?

Certes le président de la Cour des Comptes, Didier Migaud, et le président de l’AMF Jean-Pierre Jouyet sont socialistes mais pour 2 socialistes j’ai recensé 53 nominations et ou parachutages de personnalités UMP où très proches de Nicolas Sarkozy et du pouvoir. Alors en terme d’équilibre le compte n’y est pas.

Je vous présente donc mon travail de recensement de ces nominations des amis du pouvoirs. Je ne suis malheureusement pas exhaustif c’est certain, car c’est un long travail de fourmi, mais tout de même j’ai retrouvé 53 nominations et ou parachutages au cours des 5 dernières années. Vous observerez que certaines personnalités ont été nommées plus d’une fois.

Avant de prendre connaissance de cette liste je souhaite que chacun retienne ces propos désormais célèbres d’un candidat devenu Président il y a 5 ans:

“Je veux une République irréprochable. Le président de la République, c’est l’homme de la nation. Ce n’est pas l’homme d’un parti, ce n’est pas l’homme d’un clan. Je veux que les nominations soient irréprochables“

Voici donc la liste des 53 nominations. Si jamais vous en connaissez d’autres, et il y en a, merci de me le signaler en commentaire.

Mai 2007 :

- Laurent Solly ex chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur et ex directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 est parachuté directeur général adjoint de TF1

Juin 2007 :

- Philippe Douste-Blazy ancien ministre UMP est nommé conseiller, chargé de mission auprès du président de la République

- Dominique Paillé est nommé conseiller auprès du Président de la République et promu secrétaire général adjoint de l’UMP puis nommé porte-parole de l’UMP.

Janvier 2008 :

- Patrick Stefanini, ex Directeur de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995 est nommé secrétaire général du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire auprès de Brice Hortefeux

Février 2008 :

- Philippe Douste-Blazy ancien ministre UMP et chargé de mission auprès du président de la République est nommé conseiller spécial chargé des sources novatrices de financement du développement, auprès du Secrétaire Général des Nations Unies.

- Dominique Richard, député UMP est nommé nommé Commissaire à la CNIL

- Patrick Ollier député UMP (ministre actuellement), est nommé au Conseil d’administration de la SNCF “en raison de ses compétences”.

- Jean-Paul Emorine sénateur UMP, est nommé au Conseil d’administration de la SNCF “en raison de ses compétences”.

Avril 2008 :

- Jacques Barrot ex président du nouveau groupe UMP à l’Assemblée nationale (jusqu’en 2004), est nommé au poste de commissaire à la Justice, à la Liberté et à la Sécurité au sein de la commission européenne.

- David Martinon ex porte parole de de la présidence de la République est nommé consul général de France à Los Angeles

Juillet 2008 :

- Emmanuelle Mignon ex directrice du cabinet du président de la République Nicolas Sarkozy, est nommée conseillère auprès du président de la République, chargée des “états généraux de la presse”, puis de la réforme territoriale.

Octobre 2008 :

- Pierre Mariani, ex directeur de cabinet du ministre du budget Nicolas Sarkozy (1993-1995), est nommé en à la tête de la banque franco-belge Dexia.

 Février 2009 :

- François Pérol ex secrétaire général adjoint de la présidence de la République est nommé à la tête du groupe Banques Populaires / Caisses d’Epargne

Avril 2009 :

- Patrick Stefanini, ex Directeur de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995 et ex secrétaire général du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire auprès de Brice Hortefeux est nommé Préfet de de la région Auvergne, préfet du Puy-de-Dôme.

Juillet 2009 :

- Boris BOILLON ex conseiller diplomatique de M. Nicolas SARKOZY, alors Ministre de l’Intérieure puis Conseiller “Afrique du Nord, Proche et Moyen Orient” à la Présidence de la République en mai 2007, est nommé Ambassadeur de France en Irak

Août 2009 :

- Roger Karoutchi sénateur UMP est nommé au poste d’ambassadeur représentant permanent de la France près l’OCDE

Octobre 2009 :

- Jean-Pierre Raffarin sénateur, ex premier ministre est nommé  représentant personnel du président de la République pour la Francophonie

Décembre 2009 :

- Christine Boutin, ancienne ministre UMP est nommé chargée de mission en charge d’études portant sur “les conséquences sociales de la mondialisation”.

Février 2010 :

- Hubert Haenel, sénateur UMP du Haut-Rhin nommé au Conseil Constitutionnel

- Jacques Barrot nommé au Conseil Constitutionnel

Avril 2010 :

- Bruno Beschizza ex syndicaliste commandant de police, élu conseiller général UMP, est nommé sous-préfet hors cadre

Octobre 2010 :

Nominations au Conseil Économique Social et environnemental :

- Raymond Soubie ex conseiller social de Nicolas Sarkozy

- Jean-Paul Delevoye, ex médiateur de la République –> Président du Conseil Économique et Social

- Hugues Martin,  bras droit d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux

- Pierre Charon, ex conseiller de Nicolas Sarkozy

- Yves Urieta, ancien maire socialiste de Pau a rallié Nicolas Sarkozy et la majorité avec la Gauche moderne

- Jean-Marie Geveaux, ancien député UMP du Mans

- Christian Corne, conseiller général UMP de Vichy-Sud

- Guillaume de Russe, conseiller général UMP de Montmorillon

- Ange Santini, maire de Calvi, ancien président du conseil exécutif de Corse de 2004 à 2010

- Hugues Martin, ancien député-maire UMP de Bordeaux (2004-2006), bras droit d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux

- Claire Gibault, chef d’orchestre renommée, après avoir rejoint François Bayrou en 2004 elle rejoint Jean-Marie Cavada et le Nouveau Centre

Mai 2007 :

- Laurent Solly ex chef de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur et ex directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 est parachuté directeur général adjoint de TF1

Juin 2007 :

- Philippe Douste-Blazy ancien ministre UMP est nommé conseiller, chargé de mission auprès du président de la République

- Dominique Paillé est nommé conseiller auprès du Président de la République et promu secrétaire général adjoint de l’UMP puis nommé porte-parole de l’UMP.

Janvier 2008 :

- Patrick Stefanini, ex Directeur de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995 est nommé secrétaire général du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire auprès de Brice Hortefeux

Février 2008 :

- Philippe Douste-Blazy ancien ministre UMP et chargé de mission auprès du président de la République est nommé conseiller spécial chargé des sources novatrices de financement du développement, auprès du Secrétaire Général des Nations Unies.

- Dominique Richard, député UMP est nommé nommé Commissaire à la CNIL

- Patrick Ollier député UMP (ministre actuellement), est nommé au Conseil d’administration de la SNCF “en raison de ses compétences”.

- Jean-Paul Emorine sénateur UMP, est nommé au Conseil d’administration de la SNCF “en raison de ses compétences”.

Avril 2008 :

- Jacques Barrot ex président du nouveau groupe UMP à l’Assemblée nationale (jusqu’en 2004), est nommé au poste de commissaire à la Justice, à la Liberté et à la Sécurité au sein de la commission européenne.

- David Martinon ex porte parole de de la présidence de la République est nommé consul général de France à Los Angeles

Juillet 2008 :

- Emmanuelle Mignon ex directrice du cabinet du président de la République Nicolas Sarkozy, est nommée conseillère auprès du président de la République, chargée des “états généraux de la presse”, puis de la réforme territoriale.

Octobre 2008 :

- Pierre Mariani, ex directeur de cabinet du ministre du budget Nicolas Sarkozy (1993-1995), est nommé en à la tête de la banque franco-belge Dexia.

 Février 2009 :

- François Pérol ex secrétaire général adjoint de la présidence de la République est nommé à la tête du groupe Banques Populaires / Caisses d’Epargne

Avril 2009 :

- Patrick Stefanini, ex Directeur de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995 et ex secrétaire général du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire auprès de Brice Hortefeux est nommé Préfet de de la région Auvergne, préfet du Puy-de-Dôme.

Juillet 2009 :

- Boris BOILLON ex conseiller diplomatique de M. Nicolas SARKOZY, alors Ministre de l’Intérieure puis Conseiller “Afrique du Nord, Proche et Moyen Orient” à la Présidence de la République en mai 2007, est nommé Ambassadeur de France en Irak

Août 2009 :

- Roger Karoutchi sénateur UMP est nommé au poste d’ambassadeur représentant permanent de la France près l’OCDE

Octobre 2009 :

- Jean-Pierre Raffarin sénateur, ex premier ministre est nommé  représentant personnel du président de la République pour la Francophonie

Décembre 2009 :

- Christine Boutin, ancienne ministre UMP est nommé chargée de mission en charge d’études portant sur “les conséquences sociales de la mondialisation”.

Février 2010 :

- Hubert Haenel, sénateur UMP du Haut-Rhin nommé au Conseil Constitutionnel

- Jacques Barrot nommé au Conseil Constitutionnel

Avril 2010 :

- Bruno Beschizza ex syndicaliste commandant de police, élu conseiller général UMP, est nommé sous-préfet hors cadre

Octobre 2010 :

Nominations au Conseil Économique Social et environnemental :

- Raymond Soubie ex conseiller social de Nicolas Sarkozy

- Jean-Paul Delevoye, ex médiateur de la République –> Président du Conseil Économique et Social

- Hugues Martin,  bras droit d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux

- Pierre Charon, ex conseiller de Nicolas Sarkozy

- Yves Urieta, ancien maire socialiste de Pau a rallié Nicolas Sarkozy et la majorité avec la Gauche moderne

- Jean-Marie Geveaux, ancien député UMP du Mans

- Christian Corne, conseiller général UMP de Vichy-Sud

- Guillaume de Russe, conseiller général UMP de Montmorillon

- Ange Santini, maire de Calvi, ancien président du conseil exécutif de Corse de 2004 à 2010

- Hugues Martin, ancien député-maire UMP de Bordeaux (2004-2006), bras droit d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux

- Claire Gibault, chef d’orchestre renommée, après avoir rejoint François Bayrou en 2004 elle rejoint Jean-Marie Cavada et le Nouveau Centre

- Hervé Marseille, maire et conseiller général Nouveau centre de Meudon

- Annick du Roscoat, ancienne présidente du CNI (2000-2009),

- Jean-Claude Etienne, sénateur UMP de la Marne

- Raymond-François Le Bris, haut-fonctionnaire très proche de Giscard d’Estaing

Autres nominations d’octobre 2010 :

- Alain Lambert ex sénateur UMP a été nommé conseiller-maître à la Cour des Comptes,

- Arno Klarsfeld ex candidat UMP aux législatives par ailleurs nommé par Nicolas Sarkozy (ministre de l’intérieur) en juin 2006 médiateur national concernant les expulsions d’enfants, est nommé conseiller d’Etat en service ordinaire

Décembre 2010 : 

- Rama Yade est nommée ambassadrice, déléguée permanente de la France auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco)

Janvier 2011 :

- Dominique Paillé, ex secrétaire général adjoint de l’UMP et porte-parole de l’UMP est nommé président du Conseil d’administration de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii)

- Dominique Richard, député UMP est nommé médiateur du CSA

- Patrice Gélinet, ex patron de France Culture et ancien militant dans le mouvement d’extrême-droite Occident. aux côtés d’Alain Madelin et de Gérard Longuet est nommé membre du CSA

- Nicolas About ex sénateur Modem et Président du groupe Union centriste au Sénat ayant rallié Valérie Pécresse lors de régionales de 2010, est nommé membre du CSA

- Boris BOILLON ex conseiller diplomatique de M. Nicolas SARKOZY, alors Ministre de l’Intérieur puis Conseiller « Afrique du Nord, Proche et Moyen Orient » à la Présidence de la République en mai 2007, puis Ambassadeur de France en Irak, est nommé Ambassadeur de France en Tunisie.

Avril 2011 :

-  Jean-Michel Drevet, ex directeur de cabinet au ministère chargé de l’Industrie, Christian Estrosi est nommé Préfet des Alpes-Maritimes

- Alain Perret, ex directeur de la sécurité civile au ministère de l’Intérieur est nommé Préfet du Haut-Rhin

- Patrick Stefanini, ex Directeur de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995, ex secrétaire général du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire auprès de Brice Hortefeux est nommé préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, et préfet de la Gironde, là où Alain Juppé, dont il a été longtemps le collaborateur à Matignon et au RPR, est maire de Bordeaux.

Juin 2011 :

- Dominique Baudis, Député européen UMP, est nommé Défenseur des droits

Septembre 2011 :

- Renaud Muselier, Député UMP est nommé à la tête de l’Institut du monde arabe

Octobre 2011 :

 - Dominique Richard, député UMP est nommé au au Conseil Économique Social et environnemental

Novembre 2011 :

- François Loos ex député UMP (Parti Radical) et vice-président du conseil régional d’Alsace est nommé au conseil d’administration de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) dont il prendra ensuite la présidence

Février / Mars 2012 :

 - Jean-Luc Tavernier ex ancien directeur du cabinet d’Eric Woerth, sera nommé Directeur Général de l’INSEE

- Philippe Gustin ex directeur de cabinet du ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel est nommé ambassaduer de France en Roumanie

A ces 53 noms j’aurai pu ajouter :

- Frédéric Péchenard : Patron de la Direction générale de la police nationale et ami d’enfance de Nicolas Sarkozy

- Bernard Squarcini : Patron de la Direction centrale des Renseignements généraux et proche de Nicolas Sarkozy

- Philippe Courroye : ex Procureur de la République au TGI de Nanterre et ami de Nicolas Sarkozy,

Ces 3 personnalités ont la particularité d’être soit mises en cause soit mises en examen dans l’affaire Woerth-Bettencourt.

Enfin comment de pas oublier l’affaire de l’EPAD – Établissement public d’aménagement de la Défense – dont, rappelez vous,  la présidence devait revenir à Jean Sarkozy.

 
Ma conclusion sera donc simple, l’Etat UMP existe bien et comment en serait-il autrement après 10 années de présence au pouvoir. Rien ne sert de s’indigner parce qu’on le dit, au contraire, le dire n’est pas mentir et je pense même que Nathalie Kosciusco Morizet au lieu de faire censurer les comptes parodiques sur twitter et de s’époumoner stupidement contre François Hollande, ferait bien de dresser la liste exhaustive des nominations et parachutages depuis 10 ans car sans nul doute elle serait bien plus importante que la mienne…

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2012/02/28/petit-inventaire-des-nominations-et-parachutages-dun-quinquennat-dans-letat-ump/

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