• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 22 mai 2012

Y’en a marre des renumerations des hauts fonctionnaires

Posté par ippolito le 22 mai 2012

Ces fonctionnaires qui vont gagner plus que Hollande

Conséquence d’une des premières mesures annoncées en Conseil des ministres – la baisse de 30% de la rémunération du Président et des membres du gouvernement : plus d’une centaine de fonctionnaires seront désormais mieux payés que le chef de l’Etat.

François Hollande lors de son discours d’investiture le 15 mai à l’Elysée. Le nouveau président de la République va tenir l’une de ses promesses de campagne en baissant son salaire de 30%. Une mesure annoncée à l’occasion du premier conseil des ministres du gouvernement Ayrault. (SIPA)

C’est l’une des premières décisions qu’entérine le nouveau gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour son premier conseil des ministres ce jeudi 17 mai : la réduction de 30 % du salaire du Président de la République (et de ses ministres). 

Actuellement de 21.200 euros brut par mois selon le député socialiste René Dosière, la rémunération de François Hollande passera donc à 14.800 euros, soit environ 13.500 euros net. 

Une rétribution confortable certes mais qui est loin de faire du chef de l’Etat le salarié le mieux payé de l’administration. Selon notre enquête, au moins une bonne centaine d’agents gagnent désormais plus que le Président. Petite revue d’effectif des « jobs en or » de la fonction publique.

Le salaire des ambassadeurs dopé par leurs indemnités

Au sein de l’Etat, c’est au Quai d’Orsay et à Bercy que l’on trouve les plus belles rémunérations. Les diplomates en postes à l’étranger sont un cas particulier. 

Ainsi, nos 181 ambassadeurs (y compris auprès des organisations internationales) touchent, en plus de leur traitement indiciaire (de 3.800 à 7.000 euros brut par mois en fonction du grade) une indemnité de résidence, qui varie selon le degré de risque et d’insécurité du pays en question, l’éloignement, les conditions sanitaires, le coût de la vie sur place, etc. Le montant des IR, qui évolue chaque année, est tenu secret et n’a été rendu public qu’en 2002 dans un rapport parlementaire.

Mais, selon les informations obtenues par Challenges, le barème en vigueur au 1er octobre 2011 démarrait à environ 6.500 euros par mois en Tunisie pour culminer à 25.000 euros en Afghanistan. 

L’ex-coordinateur du renseignement nommé ambassadeur à Kaboul en février 2011, Bernard Bajolet, qui bénéficie du plus haut grade du Quai (ministre plénipotentiaire hors-classe), gagne ainsi plus de 32.000 euros brut par mois. 

Voici quelques autres exemples d’IR : 7.000 euros pour les Pays-Bas et la Belgique, 8.500 euros pour l’Allemagne, 10.000 euros pour le Togo, 12.000 euros pour les Etats-Unis, 20.000 euros pour l’Iran, 22.000 euros pour l’Irak. Les « numéro 2″ des ambassades, les 92 consuls voire certains attachés militaires ou chefs de missions économiques peuvent également toucher des indemnités du même ordre.

Les ex-TPG toujours bien lotis

A Bercy, les responsables des grandes directions des ministères financiers toucheraient entre 15 000 et 17 000 euros net par mois pour les plus anciens d’entre eux, selon le livre Bercy au cœur du pouvoir, de Thomas Bronnec et Laurent Fargues (2011). 

Le directeur général des finances publiques, Philippe Parini, gagnerait même 20.000 euros. Certains administrateurs des finances publiques, qui remplacent les fameux trésoriers payeurs généraux depuis la fusion des Impôts et du Trésor en 2009, évoluent à des niveaux comparables. 

Le détail des rémunérations n’a pas été rendu public depuis, mais selon un rapport de la Cour des comptes de 2008, plus d’une cinquantaine de TPG (Hauts-de-Seine, Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille…) gagnaient alors entre 15.000 et 20.000 euros net par mois.

Au Sénat, les deux secrétaires généraux gagnent plus de 20.000 euros

Les agents du Parlement, dont les rémunérations échappent à la grille de la fonction publique et sont directement fixées par les Bureaux de l’Assemblée et du Sénat, ne sont pas en reste. 

Au Sénat, les deux secrétaires généraux de la Présidence et de la Questure gagnent environ 20.000 euros net par mois (contre 15.000 euros pour leurs homologues à l’Assemblée Nationale) tandis que les 14 directeurs de services tournent autour de 15. 000 euros.

Les Autorités administratives indépendantes recèlent également quelques postes en or, comme l’a révélé un rapport des députés Christian Vanneste et René Dosière (octobre 2010) ; bizarrement l’annexe recensant les rémunérations n’a toutefois pas été mise en ligne sur le site de l’Assemblée ! 

Le mieux payé est le président de l’Autorité des Marchés Financiers, actuellement Jean-Pierre Jouyet, qui touchait, en 2010, 25.248 euros brut par mois. A partir de 2011, il a toutefois décidé de baisser le niveau de sa rémunération à 19.658 euros.  

Suivent, dans l’ordre du palmarès, le président de la Haute Autorité de Santé, avec 17.178 euros, celui de la Commission de régulation de l’énergie (16.017 euros), du Conseil Supérieur de l’audiovisuel (15.413 euros y compris les avantages en nature), de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (15.358 euros) et de l’Autorité de la concurrence (15.290 euros).

http://www.challenges.fr/elections-2012/20120516.CHA6433/ces-fonctionnaires-qui-vont-gagner-plus-que-le-president-hollande.html

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des gaspillages

Posté par ippolito le 22 mai 2012

Le chantier des Halles multiplie les fausses notes

Démarré en 2010, après plusieurs années de concertations, deux concours d’architectes et d’innombrables études de faisabilité, le chantier des Halles devrait profondément modifier la physionomie du centre de Paris. Comme tout projet d’urbanisme de cette envergure, cet enjeu majeur pour la municipalité cristallise les tensions.

En pointe de la contestation, l’association de riverains Accomplir dénonce des dérives et multiplie les procédures judiciaires pour amender le projet. De son côté, la Mairie de Paris met en avant la « nécessité impérieuse de mener à terme ce chantier », refusant « d’entrer dans les polémiques de l’opposition ». Tour d’horizon des points d’achoppement qui entachent le dossier.

« UNE STRATÉGIE DE LA TABLE RASE »

Si le constat de la vétusté du Forum des Halles était unanime, la démolition complète du site, et notamment du jardin, a été très mal vécue par certains riverains. Elisabeth Bourguinat, présidente de l’association Accomplir, est la première à dénoncer « une stratégie de la table rase qui a été menée à la va-vite ».

Le projet retenu, proposé par l’architecte David Mangin, prévoit en effet l’aménagement d’un vaste jardin, mais sa mise en place a impliqué la destruction de « plusieurs espaces auxquels une majorité des riverains était très attachée, comme le jardin Lalanne », explique la riveraine, qui a pris la tête de la contestation du projet.

  »On nous avait promis au début que ce jardin pourrait être conservé, et finalement, on n’a pas eu notre mot à dire dans l’histoire. Il n’y a eu aucun compromis, alors qu’on ne demandait pas beaucoup », reproche Elisabeth Bourguinat, qui n’hésite pas à parler de « mensonges » et de « traîtrises » du côté des pouvoirs publics. « Le problème avec cette stratégie, c’est qu’on peut potentiellement créer de nouvelles difficultés, sans supprimer les anciennes », prévient en outre la présidente de l’association.

Du côté de l’Hôtel de Ville, on affirme au contraire que le projet a été choisi parce qu’il ne modifiait pas « brutalement » la physionomie du quartier. « Il y avait des projets très ambitieux d’un point de vue urbain et architectural, mais qui auraient été impossibles à réaliser. 

Nous avons retenu un projet qui s’appuyait sur la structure existante, pour limiter la facture et épargner au maximum les riverains », se défend un proche de la Mairie de Paris, avant de trancher lapidairement : « Il y aura toujours des mécontents. »

UNE FACTURE QUI AUGMENTE

L’argent, éternel nerf de la guerre. Sans surprise, c’est le coût de ce chantier pharaonique qui fait l’objet de toutes les attentions. En novembre 2011, Jean-François Martins, conseiller MoDem de Paris, se fendait ainsi d’un courrier à la mairie pour résumer la dérive financière du chantier.

  »D’un projet à 200 millions d’euros dont parlait Jacques Boultaut [maire EELV du 2e arrondissement], à celui à 760 millions TTC. dont parlait Jean-François Legaret [maire UMP du 1er arrondissement] il y a encore deux ans, nous sommes bientôt au 1 milliard d’euros TTC.

  puisque personne n’a osé dire le chiffre, affirmons-le sans ambages -, dont les quelques millions d’euros qui nous restaient pour couvrir et provisionner les aléas ont été largement dépensés – près de deux tiers pour repenser cette Canopée, qui n’était visiblement pas techniquement réalisable dès le départ », écrit-il.

« C’est effectivement un projet plus compliqué que prévu, qui a nécessité de nombreuses études de préparation, ce qui a donc engendré un surcoût, reconnaît-on du côté de l’Hôtel de Ville, mais suspendre le projet engendrerait un coût encore bien supérieur. »

LA CANOPÉE NE CONVAINC PAS

Pièce maîtresse de cette rénovation, le bâtiment de la Canopée, édifice de verre et d’acier aux formes courbes qui marquera l’entrée du Forum, ne convainc pas au plan architectural. L’association Accomplir affirme même que « l’erreur magistrale a été de choisir un projet qui recouvre le cratère du forum :

 un coût énorme pour un résultat qui ne sera pas à la hauteur, car il y aura de toute façon des ouvertures dans le toit, ce qui fait qu’il y pleuvra de toute façon, par exemple ». Pire, le toit géant de verre symbolise cette explosion des coûts dénoncée par les associations et les élus de l’opposition.

En 2007, le bâtiment était évalué à 120 millions d’euros. Aujourd’hui, le budget a atteint 216 millions d’euros. Le Parisien affirme ainsi que, dès 2009, Dominique Hucher, qui pilote le projet pour la SemPariSeine, s’inquiétait lui-même dans une lettre adressée aux architectes Berger et Anziutti, du « dérapage de l’évaluation de l’opération par rapport au coût d’objectif ».

« On a fait un appel d’offre infructueux. Ça nous a fait revoir le budget de 50 millions d’euros, mais c’était un échec qu’on avait anticipé, et nous avions fait une provision de 60 millions d’euros pour couvrir les aléas inévitables dans un chantier de cette ampleur », affirme une source proche de la Mairie de Paris.

DÉMÊLÉS JUDICIAIRES

La justice a d’ailleurs été saisie dans ce dossier, à la suite d’un recours du préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa. Le 6 janvier, le tribunal administratif de Paris a annulé un avenant au contrat du marché de la Canopée, au motif qu’il alourdissait le montant du contrat initial de façon trop importante.

 Celui-ci augmentait en effet de 28 % le marché initial, un montant jugé « démesuré » par l’association Accomplir, qui avait porté l’affaire en justice. 

Même constat du côté de certains élus : « La Canopée coûte trop cher et ne répond pas aux besoins des Parisiens de se loger, de mettre leurs enfants en crèche ou de prendre des transports en commun qui ne soient pas bondés », déclarait ainsi au Parisien Jacques Boutault.

Du côté de la Ville de Paris, on affirme avoir été « très surpris » de cette décision de justice, « parce que dans le même temps, l’Etat réalise la Philarmonie de Paris à la Villette et passe pour cela un avenant qui augmente de 31 % la facture sans être condamné ».

  »On a le sentiment que c’est un ‘deux poids, deux mesures’, et c’est problématique, même si nous sommes évidemment en négociation avec l’architecte Patrick Berger pour rediscuter l’avenant et se conformer à la décision du tribunal », explique une source proche de la mairie. 

Une ligne de défense déjà adoptée par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, dans ses vœux à la presse, qui dénonçait l’utilisation par le premier ministre François Fillon, potentiel futur prétendant à la Mairie de Paris, d’utiliser « les institutions de l’Etat à des fins partisanes ».

VENTE « BRADÉE » DU CENTRE COMMERCIAL ?

La controverse s’est également cristallisée sur la vente du Forum des Halles, l’un des plus grands centres commerciaux du monde, à Unibail et Axa, pour un montant de 238 millions d’euros. Unibail, premier groupe coté de l’immobilier commercial en Europe, était déjà locataire du Forum jusqu’en 2055. 

Mais la transaction, qui permet d’amortir 30 % de l’investissement total de 802 millions d’euros du projet des Halles, a été dénoncée par les associations de riverains et des élus de l’opposition, et qualifiée même de « drame politique » et de « péché originel » par le conseiller MoDem de Paris Jean-François Martins.

L’association Accomplir accuse la mairie d’avoir « bradé » le Forum : « On investit un montant considérable pour reconstruire le bâtiment, le jardin et la gare et faire en sorte que de plus en plus de gens fréquentent ce centre commercial, et on le revend sans profiter de ces investissements », dénonce Elisabeth Bourguinat.

Une polémique d’autant plus importante que la somme de 238 millions d’euros est à nuancer : « Entre le rachat partiel des baux commerciaux, le dédommagement des commerçants, etc., le bénéfice pour la ville sera beaucoup moins important, calcule Jean-François Legaret. Et, au final, la majeure partie de la note sera réglée par le contribuable. »

Dans une interview au Journal du dimanche, la première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, qualifiait pourtant cette transaction de « bonne affaire » pour la Ville, car elle « dépasse de 7 % l’estimation globale faite par France Domaine (222 millions d’euros) ».

Le Canard enchaîné affirmait pourtant que le service France Domaine du ministère du budget avait exprimé des réserves et estimait que la Ville aurait pu mieux négocier.

A l’Hôtel de Ville, on maintient que l’accord a été bien négocié : « Une bonne affaire est une affaire où les deux parties sont satisfaites. Cela a été le cas », commente ainsi une source proche de la mairie. 

« On avait un partenaire dans le site qui était en mesure de bloquer tous les travaux, et dans le même temps l’obligation d’intervenir pour remettre aux normes de sécurité cet immense bâtiment. 

L’expropriation était hors de question, parce que bien trop chère. Nous avons réussi à tirer le meilleur profit de la situation, dans l’intérêt des Parisiens. La Mairie de Paris n’a pas à rougir de cet accord », poursuit cette même source. De son côté, l’association Accomplir promet déjà de lancer de nouvelles procédures judiciaires pour revenir sur cette vente.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/26/le-chantier-des-halles-multiplie-les-fausses-notes_1691219_3234.html#xtor=AL-32280530

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des magouilles de Sarkozy

Posté par ippolito le 22 mai 2012

De Marrakech à Karachi: un point sur les affaires de Sarkozy

Une villa à Marrakech, un ancien conseiller mis en examen une seconde fois, la fuite d’un proche de Kadhafi… ces derniers jours ont vu quelques révélations supplémentaires qui complique le cas judiciaire de Nicolas Sarkozy.

Y aura-t-il une enquête ? L’affaire du villa de Marrakech prétendument offerte à Nicolas Sarkozy il y a quelques mois n’a pas été commentée dans l’entourage de l’ancien Monarque. Ce dernier entame sa seconde semaine de repos au Maroc justement. 
  
A Paris, Edwy Plenel, le patron de Mediapart, a refusé de répondre aux questions des policiers suite à la plainte portée par Nicolas Sarkozy dans l’entre-deux tours, relative à la publication d’une note sur un supposé financement libyen de sa précédente campagne de 2007:

 « Cette enquête préliminaire pour faux et usage de faux est attentatoire au droit de la presse qui protège une liberté fondamentale des citoyens, qui est le droit de savoir. J’ai donc refusé de répondre aux questions » a-t-il expliqué vendredi 18 mai. 
  
Fin avril, le site d’information Mediapart avait publié une note du 10 décembre 2006, de Moussa Imuhamad Koussa, ex-patron des services secrets libyens, à Bachir Saleh, ex-directeur de cabinet du colonel Kadhafi, relative à « ’approbation d’appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Monsieur /Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros. » Assez rapidement, Bachir Saleh, par le biais de son avocat, nia l’authenticité du courrier. Mais tout aussi rapidement, on découvrit qu’il vivait sous protection policière française malgré un mandat de recherche prononcé contre lui par Interpol depuis sa fuite de Libye. 
  
Quelques jours plus tard, début mai, Bachir Saleh a précipitamment quitté notre beau pays, « aussi mystérieusement qu’il était arrivé », relatait Boris Thiolay, pour l’Express, le 15 mai dernier. « Sans être inquiété, et en emportant avec lui tous les secrets du rapprochement franco-libyen opéré sous l’ère Sarkozy. » On sait que Bachir Saleh était l’interlocuteur privilégié de Claude Guéant dans les relations franco-libyennes. Et notamment lors des négociations de vente de matériel d’espionnage et nucléaire français à la dictature libyenne entre 2005 et 2009. 
  
Bachir Saleh a pu fuir la France le 4 mai, deux jours avant le scrutin présidentiel. 
  
Sans souci, ni contrôle. 
  
Le 16 mai, Mediapart a publié un autre document, une note d’avril 1998 destinée à Lionel Jospin, alors premier ministre, rédigée par deux membres de son cabinet. Ces derniers y rappelaient d’abord le cadre juridique et la législation de nos voisins européens sur la vente de matériel de guerre. Puis, 
  
1. Ils évoquaient des malversations: « deux sujets de malversations sont apparus à propos de l’exportation de matériel de guerre aux Pakistan ». Le premier concernait d’anciennes ventes de Mirage. Le second était… la vente des fameux sous-marins Agosta conclue par le gouvernement Balladur. 

2. Mais les auteurs préconisaient toutefois « la poursuite de l’exécution du contrat » car les commissions « ont été en grande majorité déjà versées ». Ils rappelaient que Jacques Chirac avait décidé l’arrêt de versement de ces commissions, interruption qu’ils jugeaient très dangereuse tant visi-à-vis du Pakistan que pour la position de la DCNI sur le marché international. 
  
Mediapart concluait trop rapidement : « Les socialistes savaient. » La formule aurait dû être, « des socialistes savaient ». Au vu des annotations manuscrites sur cette note par Lionel Jospin, on comprend que trois ministres au moins étaient au courant, Alain Richard, Dominique Strauss-Kahn et Hubert Védrine. Et s’ils savaient, pourquoi n’ont-ils rien dit ? C’est l’autre volet de l’affaire. Paradoxalement, cette découverte confirme que les révélations du Karachigate depuis 2009 ne sont pas une obscure manipulation du Parti socialiste, comme l’ont laissé entendre à de nombreuses reprises l’équipe Sarkozy. 
  
La veille de cette publication, on apprenait que Thierry Gaubert, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget de 1993 à 1995 , avait été une seconde fois mis en examen dans le Karachigate, cette fois-ci pour blanchiment aggravé. 
  
Les affaires de Sarkofrance sont loin d’être closes. 

 http://www.marianne2.fr/sarkofrance/De-Marrakech-a-Karachi-un-point-sur-les-affaires-de-Sarkozy_a848.html

Publié dans Y'en a marre de Nicolas Sarkozy | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN