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Y’en a marre de la Grèce

Posté par ippolito le 26 mai 2012

Grèce : la sortie de l’euro, un gouffre financier pour la France

En cas de retour à la drachme, les contribuables européens – allemands et français en particulier – devront mettre la main au portefeuille.

La Grèce pourrait ne pas rembourser sa dette détenue par les institutions européennes en cas de sortie de la zone euro. © Philippe Huguen / AFP
       
L’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro se rapproche. « Si un membre d’un club ne respecte pas les règles, il est préférable qu’il quitte le club », a lâché José Manuel Barroso lundi.

  »Si la Grèce ne tient pas parole, il n’y a pas de raison de la soutenir financièrement », a renchéri Jens Weidmann, gouverneur de la BCE et patron de la Bundesbank avant la réunion des ministres des Finances, qui devait se tenir lundi après-midi.

Derrière ces discours de fermeté, les Européens sont en réalité bien embarrassés. Car le retour à la drachme à Athènes pourrait leur coûter une petite fortune. La dévaluation qui suivrait le retour à la monnaie nationale entraînerait en effet une explosion de la dette grecque, libellée en euro, ce qui la rendrait impossible à rembourser en intégralité. Or, depuis l’effacement de plus de 50 % de la dette grecque détenue par les créanciers privés, ce sont les États européens qui détiennent l’essentiel de la dette souveraine grecque…

La BCE, très exposée

À eux seuls, les contribuables français risquent de devoir régler une facture de 66,4 milliards d’euros (soit un peu plus que le budget annuel de l’Éducation nationale), au cas ou Athènes déciderait de ne rien rembourser, a calculé Éric Dor, directeur de la recherche à l’Institut d’économie scientifique et de gestion (IESEG). 

On comprend la réticence de l’Allemagne à passer l’éponge sur la dette grecque : étant donné son poids dans l’Union monétaire, Berlin devrait débourser encore plus d’argent que Paris, à due proportion de son poids dans le capital de la Banque centrale européenne (BCE) et de ses garanties apportées au pare-feu de la zone euro, le fameux Fonds européen de stabilité financière (FESF).

Le gros de la facture serait présenté par la BCE. Au 31 mars 2012, la dette de la Banque de Grèce auprès de l’institution de Francfort s’élevait à 104 milliards d’euros, notamment à cause de la fuite des capitaux qui a frappé la Grèce depuis le début de la crise. 

En cas de défaut grec, la perte serait répercutée sur les banques centrales nationales, qui en elles-mêmes pourraient en appeler aux États pour recapitaliser la Banque centrale européenne, a due proportion de leur poids initial dans son capital. Facture pour la France : 22,7 milliards.

Les banques aussi

Une somme à laquelle il faut ajouter la valeur des obligations souveraines grecques rachetées par la BCE pour tenter de ramener la confiance (estimées à 45 milliards d’euros). Pour l’Hexagone, cela coûterait encore 9,8 milliards d’euros supplémentaires, calcule Éric Dor.

Et ce n’est pas fini. En mai 2010, les États européens ont volé au secours d’Athènes en lui octroyant des prêts bilatéraux, juste avant la mise en place du Fonds européen de stabilité financière (FESF). La France a déjà versé 11,4 milliards d’euros, une somme qu’elle a dû emprunter et qui a augmenté sa propre dette… En cas de sortie de la Grèce de la zone euro, elle risque de ne jamais en revoir la couleur non plus.

Pas plus que les garanties apportées au FESF pour lui permettre de faciliter l’effacement de la moitié de la dette privée grecque et financer le second plan d’aide à la Grèce décidé en juillet 2011. Encore 23,5 milliards supplémentaire de pertes potentielles pour l’État français et donc pour le contribuable…

À cela il faut ajouter celles qu’essuieraient les banques françaises. En admettant que la drachme dévalue de 50 % par rapport à l’euro, celles-ci pourraient perdre plus de 19 milliards à cause des quelque 39 milliards de prêt qu’elles ont accordés à la Grèce (banques, ménages et surtout entreprises) assure Éric Dor, en se fondant sur des estimations de la Banque des règlements internationaux (BRI) actualisée au 31 décembre 2011. De quoi calmer les ardeurs de ceux qui voudraient punir Athènes en l’expulsant de la zone euro.

http://www.lepoint.fr/economie/grece-la-sortie-de-l-euro-un-gouffre-financier-pour-la-france-14-05-2012-1461435_28.php

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Y’en a marre des subventions

Posté par ippolito le 26 mai 2012

Combien coûte le label Naïve aux contribuables ?

Depuis sa création en 1997, le label musical Naïve de Patrick Zelnik, qui a sorti l’album de Carla Bruni en 2002, est dans le rouge tout en bénéficiant d’énormes subventions publiques.

Le label Naïve annonce chaque année environ 2 millions d’euros de pertes. Jusqu’à aujourd’hui, le label Naïve n’a pas engrangé de bénéfices, sauf en 2002, à la sortie du premier album de Carla Bruni. Le label n’a plus gagné d’argent depuis 2003.

Mais depuis 2000, Naïve comptait une filiale de la Caisse des dépôts dans ses actionnaires. En 2009, la Caisse des dépôts et consignations, institution financière définie par ses statuts comme “groupe public au service de l’intérêt général” et placée sous le contrôle du Parlement, décide d’investir 3,8 millions d’euros d’argent public dans le label Naïve…

En 2009, la Caisse des dépôts a encore investi 2 millions d’euros dans le label Naïve et consenti, avec d’autres actionnaires, à 300 000 euros d’avances en compte courant. Et voila les français actionnaires à 16% de la maison de disque de la première dame de France de l’époque…

La Caisse des dépôts avait pourtant critiqué le salaire trop élevé des dirigeants de l’entreprise et le contenu trop flou de son activité avant de consentir à tout investissement…

Le label Naïve est actuellement au coeur d’une vive polémique concernant les conditions de travail ayant court au sein de cette entreprise financée avec l’argent des contribuables…

source: Rue89 et le canard enchainé

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/combien-coute-le-label-naive-aux-contribuables/

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Y’en a marre des mensonges

Posté par ippolito le 26 mai 2012

Les mensonges de Baroin sur la croissance

Le mensonge, crédo des sarkozystes? C’est ce que pense notre blogueuse associée Lait d’beu qui le démontre avec l’exemple de François Baroin, en flagrant délit d’arrangement avec les chiffres de la croissance.

Qui cela étonnera-t-il ? Le mensonge est comme l’on sait consubstantiel au sarkozysme et l’on pourra dire à l’instar de La Fontaine « Tous ne mouraient pas, mais tous étaient atteints » (Les Animaux malades de la peste). Or donc, selon ce que je lis sur une brève d’Europe 1 Baroin considère le bilan comme «pas si mal» (15 mai 2012) et surtout cette énormité manifeste : 

« La France est le seul pays de la zone euro à ne pas être en croissance négative depuis la grande crise de 2009, cela veut dire que ce que nous avons fait n’était pas si mal, était équilibré : il n’y a pas eu de violences, il n’y a pas eu de manifestations (…) C’est un période de faux plat économique, c’est un ralentissement, la Grèce est évidemment un sujet d’inquiétude et la présidentielle est une période qui ne favorise pas l’investissement ». 

« Mentez, mentez, il en reste quelque chose »… tel est semble-t-il le credo des sarkozystes. En effet, qui – dans le grand public auquel il s’adresse – va subodorer un énorme mensonge sur la croissance de la France par rapport aux Etats membres de la zone euro ? Au passage, j’allumerais une fois de plus la grosse connerie sémantique de la « croissance négative » ! 

Ce n’est pas la première fois que je prends le contre-pied de telles affirmations en allant chercher les vrais chiffres de la croissance aux sources sûres sur Google. 

Cette fois, j’ai trouvé un article tout à fait digne de confiance – reprenant les données fournies par Eurostat, organisme officiel de l’Union européenne – celui de Pierre Verluise – enseignant et chercheur de réputation internationale – sur La Revue géographique on line UE-27 PIB 2012-2013 : quelles prévisions de croissance ? (20 février 2012) qui s’appuie également sur les prévisions de 2011 (les prévisions définitives n’étant pas encore connues). 

Or, ces chiffres démentent totalement les affirmations de François Baroin. Je ne vais pas rentrer dans les détails approfondis mais les 27 Etats sont répartis en 4 groupes, les prévisions de croissance pour 2012 des 6 pays (tous nouveaux membres de l’UE) du premier groupe se situant entre 2,1 et 3,4 % alors que la France appartient au… dernier groupe ! 

En sacrément bonne compagnie : Portugal, Grèce, Chypre, Italie, Pays-Bas, Hongrie et Royaume-Uni… autrement dit, il y a 19 pays de la zone euro qui ont une croissance supérieure à celle de la France et si elle affiche pour 2012 une prévision de 0,6 points, nous savons qu’elle est déjà démentie puisqu’au mieux elle devrait être de zéro. 

Quel magnifique bilan ! Le nez de François Baroin devrait donc plus que s’allonger. Dans la mesure où il est maire de Troyes, je suggère « l’andouille » – spécialité du cru : au moins « Triple A » !

http://www.marianne2.fr/Les-mensonges-de-Baroin-sur-la-croissance_a218497.html

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Y’en a marre des sondages l’Elysée

Posté par ippolito le 26 mai 2012

L’Elysée aurait commandé pour 9,4 millions d’euros de sondages entre 2007 et 2012

L’Elysée a commandé durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour 9,4 millions d’euros de sondages et études, a dévoilé hier Raymond Avrillier, le militant écologiste grenoblois - 

maire adjoint honoraire de la ville -qui en a obtenu les factures après un recours en justice. Sur les plus de 300 sondages et études commandés, 66 l’ont été entre début 2010 et le 30 avril 2012.

 Il a notamment cité un sondage de février 2011 interrogeant les Français sur l’intervention au « 20 Heures » de France 2 de Dominique Strauss-Kahn, alors probable candidat à la présidentielle. Raymond Avrillier a indiqué avoir saisi la Commission nationale des comptes de campagne.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202080355137-l-elysee-aurait-commande-pour-9-4-millions-d-euros-de-sondages-entre-2007-et-2012-327138.php

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