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Y’en a marre des magouilles de Sarkozy

Posté par ippolito le 2 juin 2012

Les magouilles immobilières de Sarkozy à Neuilly

Nicolas Sarkozy n’a pas répondu clairement à une question toute bête qui lui a été posée lors de sa conférence de presse du 5 avril par un journaliste de Mediapart.

Comment a été financé l’achat, en 1997, de son duplex de l’ île de la Jatte, à Neuilly ?

Cet appartement et le studio attenant ont été payés 5,75 millions de francs ( 876 000 euros), avant d’être revendus, 9 ans plus tard, avec une plus-value de 122%. 

Pourtant, les actes de vente mentionnent juste l’existence d’un prêt de 1,6 million souscrit par Sarkozy auprès de la Société générale. D’où venait la différence ?

L’intéressé avait assuré en 2007 à L’Express qu’il avait emprunté « plus de 3 millions de francs à l’ Assemblée nationale« . On découvre aujourd’hui que c’est faux. En réalité, Sarkozy a reçu un peu moins de 1,7 million de francs, comme le confirme un informateur du Canard enchainé qui a pu consulter les documents officiels.

Plus de 1,3 million manque donc à l’appel. Mais le conseiller presse du candidat Sarkozy, Franck Louvrier, se contente de répéter en boucle: «  Je n’ai pas de réponse à fournir pour le moment« . Au risque de laisser croire que le président sortant est gêné par cette affaire ou a perdu la mémoire avant l’âge…

Cette dernière hypothèse est peut-être la bonne au vu de cette phrase lâchée par Sarkozy lors de sa conférence de presse : « Il y a eu tout un tas d’enquêtes [sur cet appartement], elles n’ont jamais rien prouvé. »

L’ancien propriétaire réécrit l’histoire à sa façon. Il oublie qu’en 2007, le Canard enchainé avait montré, preuves à l’appui, comment un promoteur ami lui avait offert d’imposantes ristournes ( environ 40%, soit plus de 300 000 euros) pour l’achat et l’aménagement de son logement. 

Le bénéficiaire de ces largesses n’avait alors dû sa tranquillité qu’à la bienveillance du procureur de Nanterre, Philippe Courroye, qui avait classé sans suite le dossier judiciaire.

Aujourd’hui, la mémoire de Sarkozy continue de se dégrader dès qu’il est question de ses propres deniers. Il se montre ainsi incapable d’expliquer la croissance rapide de son patrimoine constatée entre 2007 et 2012 ( voir Enrichissement de Sarkozy en 5 ans). 

Ce gestionnaire hors pair a réussi, malgré un divorce qui lui a coûté la moitié de ses biens, à accroitre son bas de laine de plus de 20% après 5 ans de mandat. Mais c’est à ce genre de talents que l’on reconnait les grands présidents…

source: le Canard enchainé

http://www.impots-economie.com/les-magouilles-immobilieres-de-sarkozy-a-neuilly/

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Y’en a marre des ministres

Posté par ippolito le 2 juin 2012

Coup de canif à ” l’exemplarité ” – Yamina Benguigui et la guéguerre des étoiles – Courroux de Matignon …

Première gueulante pour Ayrault. Le 19 mai, lorsqu’il a appris que Yamina Benguigui, ministre déléguée aux français de l’étranger et à la Francophonie, passait le week-end au Festival de Cannes, le premier ministre a hurlé, s’inquiétant d’un premier coup de canif à “l’exemplarité ” réclamée à ses ministres.

Christophe Chantepy, son directeur de cabinet, a aussitôt relayé le courroux de Matignon, interdisant à la nouvelle ministre de monter les marches du  Festival.

Pour justifier son séjour dans une chambrette du Martinez, Benguigui, productrice et réalisatrice dans le civil, a assuré, dans un premier  temps, qu’elle avait prévu de rencontrer trois homologues africains.

Pas de bol : la réunion du  Fonds panafricain pour l’audiovisuel et le cinéma a été annulée !

Puis la réalisatrice a affirmé que ce déplacement était « privé », payé sur ses propres deniers, et qu’elle séjournerait chaque année sur la Croisette.

L’adjoint de Delanoë s’était surtout signalée, jusque-là, par ses absences au Conseil de Paris. Cela dit, quand elle y débarquait, elle ne passait pas inaperçue. Une élue en rigole encore : 

«  Elle arrivait toujours en retard mais majestueuse, suivie d’un huissier portant cérémonieusement son immense Hermès, et ensuite elle filait près de sa grande copine Rachida Dati avec qui elle passait la séance à bavarder … »

Questions essentielles : sera-t-elle plus assidue au Conseil des ministres et qui portera son sac ?

Le Canard enchaîné 23 mai 2012 page 2

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2012/05/25/coup-de-canif-a-lexemplarite-yamina-benguigui-et-la-gueguerre-des-etoiles-courroux-de-matignon/

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Y’en a marre des renumerations des patrons

Posté par ippolito le 2 juin 2012

La vérité sur le super bonus de Maurice Lévy

ENQUETE La rémunération exceptionnelle de 16,2 millions d’euros du président de Publicis a choqué. Lui qui disait vouloir « redresser l’image des patrons ».

Le 29 mai, l’assemblée générale de Publicis risque d’être animée. Nul doute qu’un actionnaire reviendra sur le sujet qui fâche: l’attribution au président du directoire, Maurice Lévy, d’une « rémunération conditionnelle différée » de 16,2 millions d’euros. 

Sa révélation, le 26 mars, a soulevé un tollé, à un mois de l’élection présidentielle. François Hollande a trouvé là l’exemple idéal pour justifier sa décision de taxer à 75% les revenus supérieurs à 1 million d’euros. En face, Nicolas Sarkozy a renchéri, s’attaquant à Elisabeth Badinter, présidente du conseil de surveillance de Publicis et épouse d’un ex-ministre de François Mitterrand.

Erreur de communication

La polémique a fait rage, car Maurice Lévy n’est pas n’importe quel patron. Il préside l’Association française des entreprises privées (Afep), représentant les 100 poids lourds de l’Hexagone. L’Afep, qui a publié avec le Medef un code de bonne gouvernance, qui stipule que la rémunération des dirigeants doit être « mesurée, équilibrée, équitable » … 

Cette « contradiction entre les discours et les actes » est relevée par Denis Branche, directeur de la société de gestion activiste PhiTrust: « En tant que président de l’Afep, il demande aux patrons d’être raisonnables, mais lui-même a perdu le sens de la mesure! »

Lévy s’était pourtant donné pour mission, lors de sa nomination à la tête de cette discrète association il y a deux ans, de « refaire aimer l’entreprise et redresser l’image des patrons ». A ce titre, il avait pris l’initiative iconoclaste, en août dernier, d’appeler à une plus forte imposition « des plus riches, des plus favorisés, des plus nantis », dans une tribune au Monde, relayée par un appel (« Taxez-nous ») paru dans Le Nouvel Observateur.

Comment ce grand professionnel de la communication a-t-il pu se laisser prendre dans une si mauvaise situation, avec un si gros chèque, versé à un si mauvais moment? Maurice Lévy, qui confie à Challenges être « meurtri et humilié », admet à demi-mot une erreur de communication:

  »J’avais cru avoir fait le travail de pédagogie en amont. » Le détail de sa rémunération est certes publié dans les documents de référence avec le montant du bonus cumulé – relevé par Challenges dès 2007. Et le patron de Publicis a évoqué le versement de cette rémunération différée dans un entretien au Monde en décembre 2011 (sans en préciser le montant), puis lors d’un débat avec Martin Hirsch dans L’Express. « Personne n’avait réagi, j’ai pensé que c’était bien compris. » Loin de là. La révélation de l’attribution des 16,2 millions prendra le patron dans un tourbillon tel que le communiqué de soutien du conseil de surveillance de Publicis s’est perdu dans le bruit médiatique.

Rémunération à triple détente

De quoi rendre amer Maurice Lévy, qui invoque des arguments de bon droit. « En 2000, j’ai moi-même alerté le conseil sur le fait que mon variable, basé sur un pourcentage des profits et non plafonné, allait s’envoler ; j’ai réclamé un système plus mesuré. »

 En 2003, le conseil a décidé d’une rémunération en trois parties: une fixe, une variable – « plafonnée et fondée sur des critères exigeants, de surperformance par rapport aux groupes concurrents », précise le patron – et une différée, doublant une partie du variable et versée au bout de neuf ans, pour s’assurer de sa présence jusqu’à fin 2011, dans une phase délicate de croissance du groupe, qui avait pris pied par endettement parmi les quatre premiers mondiaux.

  »Cette rémunération est vertueuse, insiste Lévy. J’ai dû la mériter, en étant constamment meilleur que les meilleurs mondiaux. C’est comme si l’on demandait à Zidane d’être Ballon d’or pendant neuf ans d’affilée pour lui attribuer, à la fi n, ses primes de match! »

De fait, Maurice Lévy, en quarante ans de maison dont plus de vingt à sa tête, est le premier artisan de la success story de Publicis. Il a été sacré « patron le plus performant » du CAC 40 dans le classement 2011 de Challenges pour avoir su allier croissance, rentabilité et parcours boursier. « Ces 16 millions ne représentent que 0,4% de la valeur que j’ai créée », relativise Lévy, soit la progression de la capitalisation boursière de 2003 à 2011.

Pourtant, le bonus différé a choqué. D’abord par le montant. Cette rémunération, retraitée annuellement (soit 1,8 million supplémentaire), et ajoutée au salaire fixe et variable déjà versé (3,6 millions d’euros en 2011), propulse Maurice Lévy au rang de patron le mieux payé de France (hors stock-options), devancé seulement par Carlos Ghosn, si l’on cumule ses deux salaires de Renault et Nissan. 

Il gagne plus du double de la moyenne des patrons du CAC 40. Sans parler de l’écart (1 à 200) avec les salariés de base de Publicis (25.000 euros annuels en France), soumis à une gestion serrée du chef.

Ensuite, le conseil de surveillance s’est montré généreux par ailleurs. Pour récompenser sa performance, le manager Lévy a déjà reçu des paquets de stock-options, qui recèlent aujourd’hui une plus-value potentielle de 12 millions d’euros. Surtout, la première actionnaire de Publicis, Elisabeth Badinter, a favorisé l’entrée de Lévy au capital du groupe en 1998. Certes, il a pris un risque et s’est endetté. 

Mais il a fait fortune: ses 2,57 % lui rapportent chaque année 3,5 millions de dividendes, et le dotent d’un patrimoine de 180 millions (238e rang français selon le classement de Challenges). Avait-il besoin dès lors d’un instrument de fidélisation supplémentaire?

Enfin, Publicis a fait repousser la limite d’âge pour la présidence du directoire à 75 ans afin que Maurice Lévy, qui en a 70, puisse encore rester quatre années. Il a alors annoncé qu’il abandonnait son salaire fixe à partir de 2012 pour n’être rémunéré qu’à la performance. 

« Je veux hypermériter ma rétribution », s’enflammait-il dans Le Monde, sans préciser que le plafond de son variable serait remonté de 2,7 à 5 millions. Surtout, le patron de Publicis souligne souvent qu’il ne bénéficiera pas d’une retraite chapeau, à l’inverse de nombre de ses pairs. Mais est moins disert sur la clause de non-concurrence de 5,4 millions qui lui sera versée à son départ. 

Cette clause est pourtant en contradiction avec le code Afep-Medef, qui stipule que tout versement de ce type « doit être exclu si le dirigeant a possibilité de faire valoir ses droits à la retraite ». Or, depuis le 1er janvier, Maurice Lévy touche une retraite (10.000 euros par mois). Difficile d’être, comme il le revendique, « un patron exemplaire ».

http://www.challenges.fr/media/20120524.CHA6693/la-verite-sur-le-bonus-differe-de-maurice-levy.html

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Y’en a marre des gaspillages des conseils municipaux

Posté par ippolito le 2 juin 2012

450 000 euros pour un skate-parc à Bruay La Buissière

Le conseil municipal de Bruay La Buissière ( Pas-de-Calais) a décidé de faire construire un skate-parc dans le quartier du stade-parc.

Bruay La Buissière aura donc son skate parc. Un projet qui va coûter cher à la ville de Bruay La Buissière, puisqu’un marché va être signé avec une entreprise lensoise pour un montant de 457 256 euros HT pour la construction de l’équipement, de la clôture et des gradins.

Cependant, la ville de Bruay La Buissière n’aura pas a financer entièrement ce skate-parc, puisque ce projet entre dans le cadre du projet ANRU, et bénéficiera donc d’une subvention du Centre national pour le développement du sport, à hauteur de 20 % du montant total, soit une subvention de plus de 90 000 euros pour le skate-parc de Bruay La Buissière.

La conseil municipal de Bruay La Buissière espère que ce coûteux skate-parc aura une envergure régionale. A ce prix là…

source: lavoixdunord.fr

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/450-000-euros-pour-un-skate-parc-a-bruay-la-buissiere/

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