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Y’en a marre des députes

Posté par ippolito le 9 juin 2012

Le top des députés les moins actifs à l’assemblée nationale

Qui sont les mauvais élèves de l’Assemblée nationale ? Grâce aux données rendues publiques par l’Assemblée et le Journal Officiel, le site nosdeputes.fr a réalisé une synthèse de l’activité des députés sur l’année 2011.

Les données publiées portent sur le nombre de semaines d’activité, des interventions en commission et en hémicyle, du nombre d’amendements signés et adoptés, du nombre de propositions effectuées et de questions posées par un député.

Voici le classement des absentéistes de l’année 2011 : 

1. Franck Marlin, député UMP de la 2ème circonscription de l’Essonne, 0 semaine d’activité en 2011

2. Sylvia Bassot, députée UMP de la 3ème circonscription de l’Orne, 0 semaine d’activité en 2011

3. Arnaud Montebourg, député SRC de la 6ème circonscription de Saône-et-Loire, 1 semaine d’activité en 2011

4. Michel Buillard, député UMP4 de la 1ère circonscription de la Polynésie Française, 2 semaines d’activité en 2011

5. Éric Jalton, député SRC de la 1ère circonscription de Guadeloupe, 3 semaines d’activité en 2011

6. Jean-Louis Idiart, député SRC de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne, 3 semaines d’activité en 2011

7. Jean-François Copé, député UMP de la 6ème circonscription de Seine-et-Marne, 3 semaines d’activité en 2011

8. François Lamy, député SRC de la 6ème circonscription de l’Essonne, 4 semaines d’activité en 2011

9. Bruno Sandras, député UMP de la 2ème circonscription de la Polynésie Française, 5 semaines d’activité en 2011

10. Jean-Yves Besselat, député UMP de la 7ème circonscription de Seine-Maritime, 5 semaines d’activité en 2011

Et aussi, parmi les plus connus…

- Joëlle Ceccaldi-Raynaud, députée UMP de la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine, 8 semaines d’activité en 2011

- Patrick Balkany, député UMP de la 5ème circonscription des Hauts-de-Seine, 8 semaines d’activité en 2011

- François Hollande, député SRC de la 1ère circonscription de Corrèze, 10 semaines d’activité en 2011

- Yves Jego, député UMP de la 3ème circonscription de Seine-et-Marne, 13 semaines d’activité en 2011

- Jack Lang, député SRC de la 6ème circonscription du Pas-de-Calais, 15 semaines d’activité en 2011

- Nicolas Dupont-Aignan, député NI de la 8ème circonscription de l’Essonne, 15 semaines d’activité en 2011

- Christiane Taubira, députée SRC de la 1ère circonscription de Guyane, 17 semaines d’activité en 2011

- André Santini, député NC de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine, 17 semaines d’activité en 2011

- Hervé Morin, député NC de la 3ème circonscription de l’Eure, 17 semaines d’activité en 2011

- Laurent Fabius, député SRC de la 4ème circonscription de Seine-Maritime, 17 semaines d’activité en 2011

- Manuel Valls, député SRC de la 1ère circonscription de l’Essonne, 18 semaines d’activité en 2011

C’est fou, il y en a deux qui n’ont jamais rien foutu ! Dans n’importe qu’elle entreprise normale, la moitié de ces profiteurs seraient licenciés !!!

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2012/01/09/le-top-des-deputes-les-moins-actifs-a-lassemblee-nationale/

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Y’en a marre des abus de CDD

Posté par ippolito le 9 juin 2012

La Poste encore condamnée pour abus de CDD

Après avoir passé cumulé plus de 250 CDD illégaux pendant 20 ans, une salariée de la Poste à Saint Malo a obtenu réparation devant les Prud’hommes. Son employeur est condamné à lui reverser 47 000 euros d’indemnités.  

Une postière de Combourg vient de faire plier la Poste ! Pour lui avoir fait cumuler plus de 250 CDD illégaux sur une période de 20 ans, l’entreprise a été condamnée à lui verser 47 000 euros d’indemnités. Les Prud’hommes de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) ont établi jeudi que cette postière-guichetière de 45 ans avait bel et bien été employée de manière illégale et abusive. 

Son CV en dit long : de 1985 à décembre 1996, la quadragénaire cumule 250 contrats. A partir de 1996, elle signe un CDI à temps partiel de 24 heures par semaine. Elle ne sera embauchée à temps complet qu’à partir de 2005. La Poste peut encore faire appel.

Visiblement coutumière des abus de CDD, l’entreprise publique a déjà été plusieurs fois condamnée par les Prud’hommes et indemnisé un paquet d’employés. L’année dernière, en février, une ancienne salariée de Gironde a touché 56 125 euros de dommages et intérêts pour avoir cumulé 250 CDD en 23 ans de carrière. 

En novembre 2010, les prud’hommes de Tulle (Corrèze) ont accordé 36 500 euros à un facteur, qui avait vingt-deux ans de CDD derrière lui. En 2008, une factrice de Cordes avait obtenu 66 000 euros de réparation après 230 CDD. Les prud’hommes d’Albi avaient aussi condamné la Poste pour deux salariés qui avaient enchaîné 247 et 574 CDD.  

http://www.leparisien.fr/economie/la-poste-encore-condamnee-pour-abus-de-cdd-07-06-2012-2037345.php

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Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 9 juin 2012

Le taux de chômage atteint 10 % de la population active

Ce sont les actifs de 25 à 49 ans qui voient leur taux de chômage progresser le plus. 

 Selon l’Insee, le taux de chômage s’est fortement accru au début de l’année. Il atteint un record de 15 ans en métropole, avec 2,75 millions de personnes sans emploi. Michel Sapin promet des renforts à Pôle emploi.

La hausse était attendue, mais elle fait l’effet d’une douche glacée et tombe au plus mal pour le nouvel exécutif. Le taux de chômage en France entière (DOM compris) a progressé de 0,2 point au premier trimestre 2012 pour atteindre la barre symbolique de 10% de la population active, un record depuis la fin de 1999. 

Pis, sur la seule métropole, la hausse représente 0,3 point, pour se monter à 9,6 %. Selon ce dernier indicateur communiqué par l’Insee (susceptible d’être révisé dans les mois à venir à la hausse ou à la baisse), le nombre de chômeurs en France métropolitaine, au sens du BIT, touche désormais 2,75 millions de personnes. Il faut remonter quinze ans en arrière, précisément au deuxième trimestre 1997, pour retrouver un tel nombre de sans-emploi dans l’Hexagone.

La situation se dégrade plus pour les hommes que les femmes
Une fois n’est pas coutume, ce sont les actifs de 25 à 49 ans qui voient leur taux de chômage progresser le plus (+0,3 point) sur trois mois et un an, donnant un répit (passager) aux jeunes de 15 à 24 ans et aux seniors de plus de 50 ans. 

Dans le détail, ce sont les hommes et surtout les jeunes hommes qui ont le plus souffert au début de l’année (+0,5 point sur trois mois et +1 point sur un an toute classe d’âge; +0,7 point sur trois mois et +1,6 point sur un an pour les seuls 15-24 ans). Les femmes et particulièrement les jeunes femmes s’en tirent mieux, notamment sur douze mois, avec un taux de chômage en léger repli (respectivement -0,2 et -2,4 points).

Autre indicateur inquiétant: le nombre de personnes en emploi a également reculé de 0,1 point sur trois mois et un an. Là encore, le reflux concerne principalement les hommes (-0,1 point sur trois mois et le double sur douze mois) et les jeunes (-0,1 point sur trois mois et -0,6 sur un an). 

Seule bonne nouvelle, le taux d’emploi des seniors de plus de 55 ans continue quant à lui sa lente mais continue remontée (+3 points en un an) entamée en 2004: la hausse représente désormais plus de 8 points en huit ans.

Renforcer les moyens de Pôle emploi «sans attendre 2013»

Pour faire face à l’urgence de la montée du chômage (sur lequel la multiplication actuelle des plans sociaux ne devrait avoir qu’un impact marginal), le gouvernement entend renforcer «sans attendre 2013» les moyens de Pôle emploi. «Le service public de l’emploi, qui est sous grande tension, ne peut fonctionner et faire face sans moyens supplémentaires», avoue ce matin Michel Sapin dans un entretien au quotidien Les Échos.

 Le ministre du Travail indique notamment avoir fait des propositions au premier ministre Jean-Marc Ayrault pour doper au second semestre le volume des contrats aidés, dont les deux tiers budgétés pour l’ensemble de l’année ont été consommés au seul premier semestre. «Si rien n’est fait, il y en aura moitié moins au second, soit 112.000 de moins, note-t-il. Ce serait extrêmement dommageable à l’heure où tous les moyens disponibles doivent être mobilisés contre le chômage.»

http://www.lefigaro.fr/emploi/2012/06/07/09005-20120607ARTFIG00432-le-taux-de-chomage-atteint-10-de-la-population-active.php

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Y’en a marre des financements des partis politiques

Posté par ippolito le 9 juin 2012

Le financement public des partis, l’autre enjeu des législatives

Les 10 et 17 juin, les Français vont choisir les 577 députés qui les représenteront pendant 5 ans à l’Assemblée. Les partis espèrent bien sûr avoir un groupe parlementaire, mais l’enjeu est également financier : 

le montant du financement public qu’ils recevront jusqu’au prochain scrutin législatif dépend en effet de ces résultats. Pour LeJDD.fr, Pascal Jan, vice-président du Cercle des constitutionnalistes et spécialiste des finances publiques décrypte la situation des différents partis.

6 611 candidats, dont 2 646 femmes, se présentent au premier tour des élections législatives, alors que 577 sièges de députés sont à pourvoir. Chaque circonscription compte donc, en moyenne, 11 candidats. 

Lors des précédentes élections législatives en 2007, le ministère de l’intérieur avait enregistré 7 639 candidatures soit une moyenne de 13 candidats par circonscription. L’attribution des deniers publics, qui représentent la première source de financement des partis politiques, est régie par la loi « relative à la transparence de la vie politique » de 1988, complétée en 2003 par une ordonnance. Le texte prévoit que chaque parti ayant atteint le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions reçoive 1,68 euros par an et par voix sur cinq ans. 

Cette somme peut être diminuée si le parti ne respecte pas la parité. La « seconde fraction » est destinée uniquement aux partis qui ont des élus : chaque parlementaire rapportant 42.228,35 euros par an à sa formation.

Pour Pascal Jan, « la loi est équilibrée ». « Elle assure un financement public aux principales formations représentées au Parlement. Sans étouffer les formations politiques naissantes ou d’audience limitée mais relativement structurées et présentent sur une partie conséquente du territoire, estime le juriste. 

Avant d’ajouter : « Et surtout la loi élimine les partis marginaux absolument pas représentatifs ». Pourtant, de l’Alliance royale au Parti pirate, en passant par l’UMP et le PS, petits ou grands, les 44 partis recensés par le ministère de l’Intérieur ont intérêt à présenter un maximum de candidats.

UMP : limiter les frais

En 2007, l’UMP avait placé 313 députés à l’Assemblée recevant plus de 30 millions d’euros par an durant la législature. Cette année, la situation est moins favorable. Et le parti va devoir éponger les dépenses de la campagne présidentielle, soit près de 22 millions d’euros, dont seuls 47,5% seront remboursés. 

« Pour l’ancien parti présidentiel il s’agit clairement de maintenir un financement de ses activités dans des proportions comparables à la précédente législature », analyse Pascal Jan. D’autant que le parti doit organiser un grand congrès à l’automne.

PS : arriver en tête

La situation du parti du nouveau président de la République est, au contraire, plus favorable qu’en 2007 où seulement 186 députés socialistes siégeaient à l’Assemblée. Pour les cinq prochaines années, le PS espère donc recevoir des subventions largement supérieures aux 23 millions d’euros qu’il recevait annuellement depuis 2007.

FN : sortir du rouge

Avec 4,3% des suffrages, les élections de 2007 ont été calamiteuses pour le Front National. Le parti a dû emprunter et vendre le « paquebot », son siège historique. Cette année la donne est différente : Marine Le Pen a obtenu un bon score à l’élection présidentielle (17,9%), et le FN, qui a présenté des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions, espère toucher plus de 7 millions d’euros annuels. 

« Pour les partis en situation financière délicate, comme le FN, mais pour les Verts également, cette élection peut être une solution à l’assainissement de leurs comptes financiers, estime Pascal Jan. C’est une bouée de sauvetage mais toutes les formations politiques sont en situation d’égalité ».

Le centre : entre stratégie et recomposition

François Bayrou a dénoncé cette « loi mystérieuse » qui permet le financement de « pseudo-partis » et qui explique la « multiplication » des candidats. La loi profite pourtant au MoDem qui a encaissé 2,63 millions d’euros en 2011 grâce au 1,9 million de voix que ses 561 candidats ont totalisé en 2007 (pour seulement 3 députés).

Quant au Parti Radical, en 2007 il avait fait campagne avec l’UMP qui lui reversait 1 million d’euros par an. Mais au printemps 2011, le parti présidentiel a suspendu le versement de sa subvention pour peser sur les velléités d’indépendance du parti centriste. 

Cette année l’objectif du parti de Jean-Louis Borloo est donc de s’affranchir de la dépendance à l’UMP. La plupart de ses 89 candidats se présentent sous le nom d’une association de financement, « l’Union radicale du centre, des indépendants et des démocrates » (Urcid).

Enfin Cap21 et le Mouvement écologiste indépendant (MEI) ont passé un accord pour présenter « 120 à 150 candidatures ». En 2011, le MEI a touché 117.390 euros, sur la base des 77.253 voix qu’il avait obtenu aux législatives de 2007, alors que la formation de Corinne Lepage, qui avait conclu un accord avec le MoDem, n’avait pas jusqu’alors accès à cette source de financement public.

EELV : situation critique
Pour la deuxième fois consécutive, le parti n’a pas atteint le seuil des 5% ouvrant la voie au remboursement des dépenses de la campagne présidentielle. Si la situation financière est critique, EELV devrait néanmoins profiter de l’accord conclu en novembre avec le PS pour obtenir une vingtaine de députés, contre seulement quatre actuellement.

Les petits partis : accéder à la cagnotte

Les petits partis, qui fonctionnent encore sans argent public, avancent les fonds pour tenter d’accéder à la cagnotte. Christine Boutin présente 115 candidats sous l’étiquette du Parti chrétien démocrate (PCD), en espérant disposer d’au moins « 100.000 euros » annuels par la suite. 

« Chacun autofinance sa campagne, à hauteur de ses moyens », précise l’ex-candidat à l’Elysée Nicolas Dupont-Aignan, qui a présenté 300 candidats, notamment dans les 175 circonscriptions où il a fait plus de 2% en avril. 

« Si on avait 50 candidats qui font 1% des voix, ça nous ferait 50 à 100.000 euros par an, sans tenir compte de la règle de parité », espère le co-président du Parti des pirates, Maxime Rouquet, dont le parti fait pour l’instant campagne sur Internet. « Nous expliquons qu’en votant au premier tour pour nous, chaque voix peut nous rapporter huit euros sur cinq ans ».

http://www.lejdd.fr/Politique/Elections-legislatives-2012/Actualite/Le-financement-public-des-partis-l-autre-enjeu-des-legislatives-517453/?from=headlines

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