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Y’en a marre de Sarkozy

Posté par ippolito le 12 juin 2012

Quand Sarkozy joue au train, c’est la SNCF qui rince et son budget qui trinque !

« Le train, c’est la France ! » s’est enflammé Sarkozy, lors de l’inauguration de la ligne à grande vitesse Dijon-Belfort, le 8 septembre. Il aurait aussi pu ajouter :

« Oui, mais pour son président, c’est l’avion et la bagnole. » Car, avant cette déclaration d’amour au chemin de fer, le chef de l’Etat avait emprunté son Falcon 7X pour se rendre à Dijon (263 km à vol d’oiseau). 

Une fois sur le tarmac de la base 102 de Longvic, il s’est engouffré dans sa voiture blindée, arrivée par la route, et indispensable pour parcourir les 18 km qui le séparaient de la gare de Genlis.

Sur le parcours, tous les services de l’Etat étaient mobilisés depuis plusieurs jours. Les banderoles de protestation contre les fermetures de classes, à Magny-Tille, avaient été décrochées des Abribus pour ne pas blesser l’âme sensible du Président, et des barrières métalliques installées un peu partout. Le souterrain de la gare, qui d’ordinaire empeste l’urine, avait été désinfecté et fleurait bon la parfumerie chic.

Train d’enfer.

Dans la rame présidentielle de sept voitures, se pressaient Kosciusko-Morizet, Mariani, Sauvadet, Joyandet (naguère expert en trafic aérien), et une brochette de caciques locaux, avec Guillaume Pepy, patron de la SNCF, en monsieur Loyal. 

Sarkozy a fait un premier arrêt de vingt-cinq minutes à la nouvelle gare TGV d’Auxon, près de Besançon. Un rapide discours, un petit coup de ciseaux dans un ruban, et hop ! en voiture, tout le monde, pour le clou de la journée :

les 30 ans du TGV et l’inauguration, à Belfort, de ce début de nouvelle ligne à grande vitesse, un tronçon de 140 km. Le premier train ne quittera cette gare que le 11 décembre, mais le Président souhaitait faire cette petite sortie maintenant.

 Sur chacun des 160 ponts que compte le parcours, deux pandores avaient pris place, chargés de veiller à la sécurité du train présidentiel. Compte tenu des centaines de policiers que mobilise déjà le moindre battement de cils du chef de l’Etat, des brigades motorisées ont été appelées en renfort, et des réservistes de la gendarmerie réquisitionnés à prix d’or.

A Belfort, la SNCF a vu les choses en grand. Sous la houlette de l’agence DDB Live, spécialisée dans l’«événementiel » et vainqueur de l’appel d’offres, une centaine d’ouvriers se sont activés jour et nuit durant une semaine.

 Un boogie de sept tonnes a été acheminé depuis Le Creusot par convoi spécial et une grue louée pour le déposer, depuis la route, sur le quai. Il s’agit de montrer au Président le savoir-faire d’Alstom. Tous les ouvriers sont rassemblés, en bleu de travail. Une occasion à ne pas rater. Sarkozy s’agace : « Où est mon photographe ? »

Un autre TGV a été amené là en surplomb, juste pour la déco. Pour que chacun puisse apercevoir cette merveille technologique, ordre a été donné aux petites mains d’abattre un mur de cinq mètres de hauteur. 

Sur l’estrade, dans le hall de la gare transformée en salon VIP, 11 enceintes ont été installées pour amplifier la forte parole présidentielle, 17 spots pour illuminer sa pensée, 15 écrans plats pour magnifier son image. Les 2 300 invités de cette petite sauterie se disputent les 1 750 sièges.

Classe cocktail

Côté réception, deux tentes dites « de cocktail » sont semées d’arbres en pot et équipées de 14 écrans plats Panasonic ou Samsung permettant aux morfales de suivre le discours. Pour régaler, c’est Kieffer, un des tout meilleurs traiteurs de Strasbourg qui a été choisi. On s’arrache ses petits cakes au saumon sauce morille, ses poissons, ses viandes tendres, ses petits-fours. Champagne, bons pinards à volonté…

Prix par tête de pipe : entre 80 et 100 euros. Les journalistes ont leur salle de presse. Ecrans plats encore, clim en prime. Pour les claustrophobes, une terrasse a été aménagée au-dehors. Bordée de buissons de bambous, elle propose 26 tables de rotin tressé, à la lumière des lampadaires allumés en plein jour.

Interrogée par « Le Canard » sur le montant des festivités, estimé à quelques centaines de milliers d’euros, la SNCF a répondu qu’elle ne s’exprimait jamais sur les coûts. Explication pédagogique : « Les prix, c’est toujours hors de proportion par rapport à l’entendement des gens. » C’est à ce point là ?

Quant au Président, sitôt son discours terminé, il a filé. Voiture pour les 41 km qui séparent Belfort de Luxeuil, et re-Falcon7X (7 800 euros l’heure de vol) jusqu’à Paris. Arrivée alors que s’achevait le débat à l’Assemblée nationale sur le plan d’austérité…

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2011/09/15/quand-sarkozy-joue-au-train-c’est-la-sncf-qui-rince-et-son-budget-qui-trinque/

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Y’en a marre des inégalités

Posté par ippolito le 12 juin 2012

Salaires, carrières, retraites : les inégalités persistent

L’Insee a publié en mars des données qui témoignent de la lenteur des progrès en termes d’égalité professionnelle, malgré l’empilement des lois.

Les femmes travaillent de plus en plus et montent en qualification…

Le taux d’activité des femmes de quinze à soixante-quatre ans est passé de 59 % en 1990 à 66 % en 2010, contre 75 % pour les hommes, un taux qui a stagné sur la même période. Les femmes restent plus exposées au chômage, mais l’écart en la matière « diminue nettement ». 

C’est le fruit de leur montée en qualification, la part de femmes parmi les cadres progressant continuellement. Le rattrapage va se poursuivre : 56 % des étudiants du supérieur sont des femmes. 

Toutefois, l’Insee constate un clivage du marché du travail selon le sexe et, depuis vingt ans, « la mixité ne progresse que lentement, surtout dans les métiers moins qualifiés ». Dans l’agriculture ou l’industrie, la part des femmes a même reculé.

… mais elles gagnent toujours 25 % de moins que les hommes

En 2009, le revenu salarial des femmes était inférieur de 25 % à celui des hommes (29 % dans le privé, 19 % dans le public). Et les progrès sont très lents : cet écart n’a reculé que de 4 points en vingt ans. A ce rythme, l’égalité salariale sera atteinte en… 2137. L’écart ne doit toutefois pas être lu uniquement en brut. Une partie s’explique par la part plus importante de femmes à temps partiel.

 En gommant cet effet, les écarts de salaire horaire sont de 20 % dans le privé et de 15 % dans le public, précise l’Insee. Une autre partie de l’écart est due à la place prépondérante des femmes dans des secteurs moins rémunérateurs (social, santé, enseignement, etc.) et à leur moindre accès aux postes à forte responsabilité. 

Au final, la part de discrimination salariale pure, toutes choses égales par ailleurs, est difficile à évaluer mais traditionnellement estimée autour de 10 % à 15 %.

82 % des temps partiels sont occupés par des femmes

En 2010, une femme salariée sur trois (31 %) travaille à temps partiel, contre 7 % des hommes. Résultat, 82 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes, un taux quasi inchangé depuis le début des années 1980, et on estime qu’un tiers de ces temps partiels sont « subis ».

Le plafond de verre reste solide

La féminisation des postes de cadre est en augmentation dans tous les secteurs, mais, en 2008, elles occupaient toujours un peu moins d’un tiers des postes d’encadrement dans les entreprises du secteur privé et semi-public. Les femmes sont encore plus sous-représentées parmi les dirigeants d’entreprise (17,1 %). 

Cette proportion stagne et varie selon le secteur d’activité, de 7,2 % dans la construction à 21,3 % dans le commerce. Et elle diminue avec l’augmentation de la taille et du chiffre d’affaires des entreprises. Les femmes représentent 59,1 % des emplois des trois fonctions publiques, mais occupent 27,6 % des 4.500 postes les plus élevés.

Retraites : le système réduit les écarts de niveau de vie

Reflet des inégalités de carrière, les pensions de retraite des femmes (833 euros) sont plus faibles que celles des hommes (1.743 euros), même si cet écart tend à se réduire, sous l’effet des dispositifs de redistribution (majoration de durée d’assurance pour les mères) et du taux d’activité en hausse.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202103577962-salaires-carrieres-retraites-les-inegalites-persistent-331698.php

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Y’en a marre des augmentations du gaz

Posté par ippolito le 12 juin 2012

Le prix du gaz risque encore d’augmenter cet été

Le gouvernement doit trancher avant le 1er juillet. Les tarifs seront ensuite un thème central du débat sur l’énergie qui s’ouvre à l’automne.

Les législatives occultent encore le dossier sensible des prix du gaz, mais cela ne devrait pas durer très longtemps. Le 1er juillet au plus tard, le gouvernement devra en effet fixer les tarifs réglementés de cette énergie, en vertu du système de révision trimestrielle qui prévaut depuis plusieurs années.

Après le second tour de scrutin, et si bien sûr la gauche en sort majoritaire, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Nicole Bricq, disposera de deux semaines à peine pour se prononcer. Il s’agira de la première décision de poids pour celle qui est désormais en charge de la gestion tarifaire de l’énergie.

En l’état, la loi impose que les coûts d’approvisionnement de GDF Suez soient intégralement répercutés dans les prix au consommateur. Mais le gouvernement Fillon avait récemment choisi de passer outre. Au 1er janvier, les tarifs ont été réévalués de 4,4 %, quand ils auraient dû bondir de 10 %.

Au 1er avril, ils ont été carrément gelés. Ces décisions, justifiées au nom du pouvoir d’achat des ménages, ont d’ailleurs amené GDF Suez à engager une procé dure, toujours en cours, devant le Conseil d’État.

Tarif en fonction de la consommation

Pour le 1er juillet prochain, l’application de la formule devrait conduire à une hausse pouvant aller jusqu’à 5%. Certes, les cours du pétrole, sur lesquels sont indexés les prix du gaz, sont en net repli, mais ce recul ne s’est accéléré qu’à la toute fin de la période de référence (en l’occurrence du 1er décembre au 31 mai) du calcul des tarifs. En outre, la révision du 1er juillet recouvre traditionnellement – mais il faut que le ministre en charge le confirme par arrêté – la part du tarif de distribution dans le tarif réglementé. Pour 2012, cette part augmente de 2%.

«Certes, le gouvernement peut une nouvelle fois opter pour un gel, mais il est toujours plus facile de faire passer une hausse avant l’été qu’à la rentrée ou pendant l’hiver, la saison de chauffe par excellence», commente un spécialiste du secteur.

L’échéance du 1er juillet ne sera en fait qu’un avant-goût des débats qui s’annoncent dans le domaine de l’énergie. Avant l’été, Nicole Bricq pourrait en effet réunir les principaux acteurs du secteur dans la perspective du grand débat national sur l’énergie qui s’ouvrira à l’automne. Cette concertation vise à élaborer les contours d’une loi de programmation prévue pour le printemps de 2013.

Les thèmes de réflexion sont nombreux: diminution de la part du nucléaire, soutien aux énergies renouvelables, généralisation ou non du compteur électrique «intelligent»… Mais, à nouveau, la question des tarifs sera centrale. Pendant la campagne présidentielle, François Hollande s’est prononcé pour l’adoption d’une tarification progressive du gaz et de l’électricité, en fonction de la consommation.

http://www.lefigaro.fr/conso/2012/06/10/05007-20120610ARTFIG00145-le-prix-du-gaz-risque-encore-d-augmenter-cet-ete.php

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Y’en a marre des nouvelles mesures pour la retraite

Posté par ippolito le 12 juin 2012

Retraite, ce qui a changé au 1er janvier

Départ retardé, plafonnement des avantages familiaux… Des mesures passées plus ou moins inaperçues et qui bouleversent la donne.

Avant même que l’élection présidentielle ne vienne bouleverser une nouvelle fois la donne, les conditions de départ à la retraite ont été durcies. Revue de détail des mesures entrées en vigueur le 1er janvier 2012.

Majorations de famille

Les montants complémentaires de pension qu’accordent les régimes complémentaires Agirc et Arrco aux personnes ayant élevé trois enfants et plus ont été considérablement plafonnés. Ils ne peuvent plus dépasser 920 euros par an là où, pour les cadres, ils pouvaient atteindre 3 000, 5 000, voire 11 000 euros annuels.

La mesure décidée – plus que discrètement – le 18 mars 2011 par les partenaires sociaux s’applique uniquement aux salariés nés après le 1er août 1951. Ceux qui sont nés avant conservent le bénéfice du régime antérieur. 

Ce manque à gagner a amené la CFE-CGC et l’Union des familles en Europe à demander aux tribunaux l’annulation de la décision, au motif qu’elle était contraire à la loi qui stipule que les changements doivent s’opérer progressivement et ne pas léser brutalement les salariés.

Entre 1 et 4 mois de plus

Le relèvement de l’âge légal décidé par le gouvernement en octobre pour tous les salariés nés entre 1952 et 1955 s’applique depuis le début de l’année. Désormais, les personnes nées en 1952 ne pourront partir à la retraite, si elles totalisent les 164 trimestres requis pour avoir un taux plein (voir tableau), qu’à 60 ans et 9 mois, au lieu de 60 ans et 8 mois. 

Pour celles nées en 1953, 61 ans et 2 mois, au lieu de 61 ans. Pour celles nées en 1954, 61 ans et 7 mois, au lieu de 61 ans et 5 mois, et, pour les salariés nés en 1955, 62 ans, au lieu de 61 ans et 8 mois. En revanche, pas de changement pour celles nées en 1956 et suivant, l’âge légal reste à 62 ans.

Conséquence : les Français concernés travailleront plus longtemps, mais ils percevront également un montant de retraite supérieur. « Le passage de 60 à 62 ans générera une hausse de 5 à 17 % des pensions selon les niveaux de salaire. Et ces quatre mois supplémentaires, une nouvelle augmentation de 1 à 3 % », estime Emmanuel Grimaud, président fondateur de Maximis Retraite.

Hausse des trimestres requis pour bénéficier d’une pension à taux plein 

Depuis le 1er janvier s’applique le relèvement voté dans le cadre de la loi Fillon de 2003 : 165 pour ceux nés en 1953 et 1954, 166 trimestres ensuite. Résultat : les Français qui décideront de partir avant 65 ans sans avoir le nombre de trimestres exigés percevront une pension amoindrie.

  »Mais attendre 65, voire 67 ans, n’est pas forcément la panacée, en particulier pour les personnes qui ont peu travaillé », commente Emmanuel Grimaud. Et d’expliquer : « La moitié des Français qui liquident à 65 ans n’ont pas travaillé plus de vingt ans (expatriation, mère au foyer…). Mieux vaut pour eux liquider avant 65 ans même avec une décote de 20 %. Ils percevront leur retraite quatre années de plus (entre 61 et 65 ans) et ne seront perdants qu’après 85 ans. »

En revanche, les salariés qui ont travaillé jusqu’à 58 ans et qui sont aujourd’hui au chômage doivent rester au chômage, leurs droits à indemnisation étant maintenus jusqu’à ce qu’ils aient le nombre de trimestres requis pour percevoir une pension à taux plein. « La décision relève du cas par cas », conseille Emmanuel Grimaud.

Retraite anticipée des fonctionnaires 

Les agents de l’État qui ont eu trois enfants, qui se sont interrompus pour chacun d’eux au moins deux ans et qui ont exercé leur activité pendant quinze ans pouvaient jusqu’alors partir à la retraite à tout moment. Désormais, ceux qui, au 1er janvier, cumulaient ces conditions peuvent s’arrêter. Mais plus les autres !

Pension de réversion

Quelques mesures favorables dans cet océan de mauvaises nouvelles. Pour pouvoir bénéficier de la pension de réversion de son époux(se) décédé(e) sans condition d’âge, il fallait jusqu’alors avoir à sa charge un enfant de moins de 21 ans ; désormais, il suffit que l’enfant ait moins de 25 ans.

Intégration des indemnités maternité 

Autre bonne nouvelle. Jusqu’alors, le congé maternité ne pénalisait pas la salariée en termes de validation de trimestres, mais les indemnités versées par le régime général n’entraient pas dans le calcul du salaire annuel de référence, ce qui pouvait se révéler défavorable dans le calcul de la pension.

Désormais, les indemnités versées à compter du 1er janvier le seront pour 125 % de leur montant. Mais pas les indemnités versées les années passées.

Rachat de trimestres

Troisième mesure favorable. Le délai pour se faire rembourser des trimestres rachetés avant la réforme est reporté au 13 novembre 2013. « Compte tenu des incertitudes liées à la présidentielle, mieux vaut attendre pour demander le remboursement. 

Si le nouveau gouvernement change la donne, on pourrait de nouveau en avoir besoin. Or, il serait plus coûteux de les racheter alors », suggère Emmanuel Grimaud, qui recommande de faire un bilan retraite. 

« Ce qui est compliqué, ce n’est pas de faire l’historique de sa vie professionnelle, mais de prendre les bonnes décisions en matière de rachat, de cumul emploi-retraite, par exemple. » Et ce dernier de souligner qu’il a fait gagner de l’argent à 98 % de ses clients.

http://www.lepoint.fr/dossiers/immobilier/special-placements/retraite-ce-qui-a-change-au-1er-janvier-23-02-2012-1435806_135.php

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