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Y’en a marre du cumul des mandats

Posté par ippolito le 14 juin 2012

83% des députés ont un mandat local

La France est championne d’Europe en matière de cumul ! 83% des députés français détiennent un mandat local.

En 1997, Bernard Chantebout, professeur de droit public, qualifiait cette situation de « plaie ouverte du régime » en faisant référence à l’absentéisme qui touche l’Assemblée. A titre de comparaison, le Royaume-Uni ne compte que 3% de cumulards, l’Italie 7%, l’Espagne 20%, l’Allemagne 24% et la Suède avec 35% se classe derrière la France. 

Avec François Hollande, les députés devront choisir entre leur siège à l’Assemblée nationale et leur mandat local.

http://www.lecri.fr/2012/06/12/83-des-deputes-ont-un-mandat-local/33318

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Y’en a marre des escortes qui ne respectent pas le code de la route

Posté par ippolito le 14 juin 2012

« L’exemplarité » de Hollande mise à mal par un excès de vitesse

Le déplacement en voiture du chef de l’État, mercredi en Normandie, a été suivi de très près par une équipe de la chaîne BFMTV. Une initiative qui n’a pas été vaine : 

celle-ci a ainsi rapporté de nombreux dépassements de vitesse, le convoi de François Hollande roulant sur l’autoroute à plus de 180 km/h. Un couac pour celui qui se veut un président « exemplaire » et « normal ».

Le convoi de François Hollande flashé… par une moto de BFMTV. Une équipe de la chaîne d’information a suivi mercredi le déplacement du président de la République en Normandie, où il s’était rendu pour commémorer le Débarquement des alliés.

 Reportage à l’appui, le journaliste fait état de dépassements de vitesse « pendant de nombreux kilomètres » pour se rendre à Caen. Les voitures auraient ainsi roulé à 140 km/h dans un tunnel limité à 70km/h, et à 180 km/h sur l’autoroute.

Un petit couac donc pour celui qui se veut un président « normal » et qui prône « l’exemplarité ». Interrogé à son arrivée en Normandie par le journaliste de BFMTV, François Hollande a justifié le choix de la voiture pour son déplacement. « Il valait mieux parce qu’il y a un gros problème avec le train ici, je ne vous parle pas de l’avion qui ne correspond pas à mon mode de déplacement », a-t-il indiqué, alors qu’il avait déjà évité ce moyen de transport lors d’un précédent voyage à Bruxelles. « Pas d’excès de vitesse? », lui demande-t-on alors. « Pas d’excès de vitesse, je ne crois pas. Cela a été signalé? », a répondu le chef de l’État.

Également interrogée par BFMTV, la présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon, n’a pas jugé « particulièrement scandaleux » cette infraction au Code de la route, « parce qu’il y a des motards pour assurer la protection de ceux qu’ils accompagnent, et celle des usagers qui vont être rencontrés par le cortège officiel », explique-t-elle.

  »Mais François Hollande a demandé aux membres du gouvernement le strict respect du Code de la route », a-t-elle précisé. Avant de conclure : « Nous aimerions que les escortes qui ne respectent pas les vitesses habituelles restent exceptionnelles. Le devoir d’exemplarité avant tout ».

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-exemplarite-de-Hollande-mise-a-mal-par-un-exces-de-vitesse-517324/?from=headlines

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Y’en a marre des magouilles de Sarkozy

Posté par ippolito le 14 juin 2012

Comment la justice pourrait traiter la piste libyenne

Réapparus à la faveur de la publication par Mediapart, le 28 avril, d’une note attribuée à un ex-dignitaire libyen, les soupçons portant sur un possible financement de la campagne électorale 2007 de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi pourraient contribuer à nourrir la procédure du juge Renaud Van Ruymbeke, chargé d’instruire le volet financier de l’affaire de Karachi.

Lire l’enquête « Sarkozy et Kadhafi, les mystères d’une liaison dangereuse »

En fait, l’enquête du magistrat inclut déjà des éléments portant sur ces faits éventuels, dont il peut considérer qu’ils entrent juridiquement dans sa saisine depuis le 5 avril, date à laquelle le parquet de Paris lui a délivré un réquisitoire supplétif pour « abus de biens sociaux et blanchiment aggravé par l’habitude, de 1993 à nos jours », qui vise explicitement Ziad Takieddine. L’homme d’affaires joua durant de longues années l’intermédiaire entre le régime libyen et l’entourage de M. Sarkozy, ministre de l’intérieur puis président.

Les juges se sont fait transmettre la procédure douanière déclenchée début mars 2011, lorsque M. Takieddine fut intercepté au Bourget porteur d’une somme de 1,5 million d’euros, alors qu’il revenait de Tripoli où il avait escorté deux journalistes du Journal du Dimanche désireux d’interviewer M. Kadhafi.

FINANCEMENTS SUSPECTS

M. Takieddine est au coeur de la controverse sur la note publiée par Mediapart. Datée du 10 décembre 2006, elle aurait été rédigée à la suite d’une réunion organisée le 6 octobre 2006 et associant côté libyen Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi, et Bachir Saleh, son directeur de cabinet, et pour la France Brice Hortefeux, alors ministre aux collectivités locales et M. Takieddine. Ce dernier, tout en qualifiant le document de « crédible « , nie avoir participé à cette entrevue, de même qu’il conteste avoir versé des fonds à M. Sarkozy.

Lors d’une audition réalisée à sa demande, le 2 avril, M. Takieddine, qui souhaite manifestement régler ses comptes avec les sarkozystes – et tout particulièrement Claude Guéant – qui l’ont lâché, a spontanément entraîné le juge sur la piste libyenne. 

S’il n’a pas évoqué de financements suspects, ses déclarations ne manquent pas de sous-entendus. « J’avais eu affaire à M. Guéant en 2005, quand il était revenu à l’intérieur, a-t-il assuré. Je lui avais organisé trois visites en Libye dont une ou deux avec M. Hortefeux. Je leur ai fait rencontrer Abdallah Senoussi (…). Je leur ai également fait rencontrer M. Kadhafi. »

Et M. Takieddine de préciser : « J’avais de très bonnes relations avec le colonel Kadhafi. Je lui avais suggéré, en octobre-novembre 2006, un geste envers la France qui pourrait montrer une nouvelle image de la Libye. M. Kadhafi m’a dit que oui sous conditions. 

Lors d’une visite de M. Guéant en Libye à la même époque, je lui ai suggéré d’insister auprès du colonel Kadhafi sur la libération des infirmières bulgares. » Ce qui fut fait, peu après l’élection de M. Sarkozy, le 24 juillet 2007. « En Libye, je suis resté en contact avec Guéant jusqu’au début de la guerre sur des points ponctuels « , a-t-il conclu .

Parallèlement aux investigations de M. Van Ruymbeke, la police judiciaire enquête aussi, à sa façon, sur la piste libyenne. La PJ a été chargée, le 30 avril, par le parquet de Paris d’enquêter suite à la plainte déposée par M. Sarkozy contre Mediapart pour « faux et usage de faux » et « publication de fausses nouvelles ». 

Le chef de l’Etat, qui assure que le site a publié un document truqué, procède comme dans l’affaire Clearstream. Il avait déposé plainte pour « dénonciation calomnieuse » après avoir été accusé de posséder des avoirs à l’étranger dans le cadre d’une procédure instruite par… M. Van Ruymbeke.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/05/08/comment-la-justice-pourrait-traiter-la-piste-libyenne_1697884_3224.html

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Y’en a marre des délocalisations

Posté par ippolito le 14 juin 2012

Honeywell : délocalisation déguisée

Un document que s’est procuré «Libération» révèle que l’arrêt de l’usine de Condé-sur-Noireau aurait été décidé pour transférer la fabrique de plaquettes de freins en Roumanie.

Les mois passent, mais la mobilisation des salariés de l’usine Honeywell de Condé-sur-Noireau, dans le Calvados, ne faiblit pas. Depuis bientôt deux ans, ils se battent contre la fermeture du site prévue pour juin 2013. Et ils en appellent aujourd’hui à Arnaud Montebourg, le nouveau ministre du Redressement productif, qui était venu les soutenir pendant la campagne présidentielle. 

Or, voilà qu’un document confidentiel, découvert sur l’intranet du groupe américain et que Libération s’est procuré, conforte leur conviction : la fin de leur usine de plaquettes de freins, qui emploie 323 personnes, serait directement liée à la construction d’une nouvelle implantation en Roumanie où l’activité serait transférée… ce dont s’est toujours défendue la direction.

Mais la note en anglais, sobrement intitulée «Projet Condé», semble confirmer les soupçons des syndicats. Le texte énumère les objectifs et évoque la stratégie de la société. Il y est notamment question de «réduire l’empreinte» du groupe en Europe occidentale, «conjointement» avec le projet d’usine en Roumanie.

 Et d’«accroître sa compétitivité» sur le marché des matériaux de frictions (les plaquettes de freins fabriquées notamment à Condé) en «transférant la production» dans une «RE» (région émergente). 

Le document évoque également pour la fermeture de l’usine de Condé, une «opportunité unique» créée par le contexte économique du secteur automobile et l’augmentation des coûts de production. Autant de mentions qui apparaissent comme une volonté explicite de délocalisation…

Nullité. Une notion que réfute catégoriquement le directeur des relations sociales du site, François Serizay. «Il n’y a ni transfert d’équipements ni transfert de technologies, observe-t-il. Il s’agit de deux projets menés en parallèle mais distincts. Même si le projet roumain n’existait pas, nous aurions été amenés à revoir l’avenir du site de Condé.»

Selon François Serizay, la stratégie du groupe découle d’abord d’un état de fait : les pertes «récurrentes et accentuées» depuis cinq ans de la division «matériaux de friction» (trois sites en Europe), évaluées à 150 millions de dollars (119 millions d’euros). 

«A partir de ce constat, nous avons adopté une stratégie sur deux axes, précise-t-il. E xploiter les marchés en développement, nous rapprocher des clients potentiels et diminuer les foyers de pertes.» Les produits fabriqués à Condé-sur-Noireau seraient également «en fin de vie», explique la direction, faisant appel à des technologies obsolètes alors que l’usine roumaine aura pour tâche de «développer de nouveaux produits, pour de nouveaux clients avec des technologies nouvelles».

Les représentants des salariés, qui dénoncent depuis octobre 2011 des «licenciements boursiers», ont une interprétation différente. Et le comité d’entreprise a décidé de porter l’affaire en justice afin d’obtenir la nullité du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), invoquant l’absence de loyauté et de sincérité du groupe Honeywell. 

«Nous y réfléchissions depuis longtemps, car depuis l’annonce de la fermeture et malgré toutes les démarches et les propositions des élus, du préfet, Honeywell n’a rien voulu entendre, précise un représentant du personnel. La découverte du document intranet a été la goutte de trop. On ne peut pas accepter la fermeture du site dans le cadre d’une délocalisation.»

«Scandaleuse». Depuis l’annonce de la fermeture, le 19 octobre 2011 – alors qu’était dévoilé le même jour le projet de nouvelle usine en Roumanie -, la direction semble jouer la montre. Aucune alternative n’était «réaliste et crédible», se défend François Serizay. 

Les salariés accusent le groupe américain de n’avoir rien fait pour moderniser le site, malgré des moyens importants (plus de 2 milliards de dollars de bénéfices en 2011). Selon les responsables syndicaux, la firme aurait au contraire cessé tout investissement à Condé-sur-Noireau pour aggraver ses pertes et justifier ensuite une fermeture…

Les salariés ont une autre raison de juger «scandaleuse» une telle décision. Comme dans d’autres usines à Condé-sur-Noireau, grosse bourgade spécialisée dans la sous-traitance automobile, l’amiante, qui était un des principaux composants des plaquettes de freins jusqu’en 1997, a été très présente sur le site Honeywell. Et les salariés et leurs familles redoutent qu’aux licenciements ne s’ajoutent des problèmes de santé.

Pour l’heure, une nouvelle action en justice va être engagée en référé par le CE de l’usine Honeywell. Son but : obtenir de la direction les documents que réclame depuis plusieurs mois le cabinet d’analyse Syndex mandaté pour produire sa propre expertise sur l’état et les options stratégiques de l’entreprise. Documents qui pourraient, selon les syndicats, mettre en évidence une décision de fermeture prise bien avant son annonce officielle.

http://www.liberation.fr/economie/2012/05/28/honeywell-delocalisation-deguisee_822000

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