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Y’en a marre des campagnes publicitaires de l’ état

Posté par ippolito le 19 juin 2012

Trois ans après la croisière de Sarkozy sur le yacht, l’Etat a payé 28 millions d’euros de contrat pub au groupe Bolloré

Trois ans après la croisière de Nicolas Sarkozy, le yacht de Bolloré rapporte toujours. Souvenez-vous, c’était en 2007. Quelques jours après sa victoire a l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy décidait de se mettre au vert pour réfléchir et se préparer a la fonction présidentielle.

 A l’origine, il devait se retirer dans un monastère ou en Corse. C’est finalement le yacht de Bolloré qui fut choisi, l’industriel offrant gracieusement une croisière au tout nouveau président. Ça pouvait toujours servir…

Et c’est le cas ! Selon Le Canard enchainé du 5 janvier, l’année 2010 a encore été très bonne pour le groupe Bolloré : trois des principales campagnes publicitaires de l’Etat ont été attribuées au groupe de Vincent Bolloré.

Et l’hebdomadaire de les lister : « la joyeuse opération de propagande en faveur de la reforme des retraites a été facturée presque 11 millions par Havas, société que l’industriel breton contrôle, et par Aegis, dont il détient 29,9%. 

C’est toujours le même bienfaiteur du Président qui, grâce aux équipes de Séguéla, a conçu l’étourdissante campagne destinée à promouvoir l’activité physique des citoyens urbains.

 Soit 10,5 millions pour des panneaux publicitaires temporaires, installés a la sortie des bistrots dans une dizaine de villes. Sous le slogan « Bouger, c’est facile », ils encouragent chacun à se rendre à la poste, à la gare, à l’hôpital à pied ou à vélo. 

C’est encore à cet inévitable Bolloré que les (jeunes) Français en manque de sensations fortes doivent la virile promotion en faveur de l’armée de terre. Dans des clips plus vrais que nature, le téléspectateur est invité à rejoindre nos vaillants soldats aux quatre coins du monde. Montant du paquetage : 6,4 millions, avec la promesse de devenir soi-même ».

Ces trois contrats passés avec l’Etat ont donc rapporté 27,9 millions d’euros au groupe Bolloré. Certes, rien n’indique que ces contrats n’auraient pas été signés sans l’escapade de Sarkozy. Mais la croisière et les liens d’amitié entre Sarkozy et Bolloré n’ont certainement pas été un handicap…

Source : Le Canard enchaîné n°4706,

http://www.politique.net/2011011801-yacht-de-bollore-28-millions-d-euros.htm

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Y’en a marre des salaires des grands patrons

Posté par ippolito le 19 juin 2012

Entreprises publiques : le salaire pas plafonné pour tout le monde

 Le gouvernement a tenu la promesse de Hollande qui voulait imposer aux dirigeants des entreprises publiques un écart maximal de rémunérations de 1 à 20. Mais, comme souvent, le diable est dans les détails.

Pierre Moscovici a expliqué ce mercredi après le conseil des ministres la décision du gouvernement sur la rémunération des chefs d’entreprises des entreprises publiques. 

C’était la mesure n°26 des 60 engagements pris par le candidat François Hollande : « J’imposerai aux dirigeants des entreprises publiques un écart maximal de rémunérations de 1 à 20″. 

Elle s’est traduite par un décret présenté par le ministre de l’Economie Pierre Moscovici ce mercredi 13 juin, qui a fixé le salaire maximum des mandataires sociaux d’entreprises publiques à 450.000 euros annuels.

A priori, donc, promesse tenue. Pourtant, certains pourraient argumenter qu’elle n’est pas respectée à la lettre. Car autant la rédaction de la mesure était simple, autant l’application du décret se révèle complexe. Le diable, évidemment, se cache dans les détails.

Seuls les mandataires sociaux ne sont concernés

« J’imposerai aux dirigeants… » dit le début de la phrase. Telle que rédigée, et pour être conforme à son souci d’équité, on en déduisait qu’il s’agissait de couper toutes les têtes qui dépassent ce fameux rapport de 1 à 20. 

Les PDG bien sûr, mais aussi, s’ils se trouvent aussi bien voire mieux payés, les membres de leur état-major, les directeurs de branches ou de régions, les patrons de filiales, etc. Sauf qu’il est vite apparu que ça créerait un pataquès juridique. Car seuls les mandataires sociaux – c’est à dire le plus souvent les PDG, et parfois, leur n°2- n’ont pas de contrat de travail.

Les autres dirigeants, eux, sont salariés et donc de ce fait dotés d’un contrat de travail. Or, explique Sabine Mougenot, avocate spécialisée en droit du travail, « la modification unilatérale des contrats de travail ne peut se faire sans l’acceptation du salarié. Sinon, cela s’assimile à un licenciement, ouvrant droit à indemnités. » C’est sûr que cela aurait fait désordre.

 Du coup, seul le patron est obligé de passer sous la toise, les autres sont tranquilles… Le bémol est de taille car, dans certaines entreprises, comme à EDF par exemple, plusieurs dizaines de top managers dépassent le seuil fatidique.

Et pour les cadres dirigeants nouvellement embauchés ? 

Mais, est ce que, au moins, pour les nouvelles embauches de super-cadres, le salaire maximum proposé ne pourra pas dépasser les 450.000 euros ? « L’Etat n’interviendra pas dans la politique salariale des entreprises » répond Moscovici. 

Cependant, les PDG seront « invités » à appliquer des « mesures de modération salariale similaires » pour leurs collaborateurs… et le salaire de chacun devra être approuvé par le ministre de l’Economie, « en tenant compte des spécificités de chaque entreprise afin de garder une hiérarchie, d’éviter que ces rémunérations ne convergent toutes vers le plafond « .

« …des entreprises publiques… » dit le milieu de la phrase. C’est-à-dire lesquelles ? « L’Etat imposera ce principe dans les entreprises où il détient plus de 50% du capital » a expliqué Moscovici. Soit une cinquantaine de boîtes auxquelles s’ajoutent une vingtaine de leurs filiales les plus importantes (ce qui n’est pas sans incidence : 

à la SNCF par exemple, les patrons des filiales Keolis et Geodis sont mieux payés que Guillaume Pepy). En tête de liste : EDF, Areva, La Poste, ADP, la SNCF, la RATP, la Française des Jeux. La Caisse des dépôts, avec ses filiales, est aussi dans le viseur.

Les administrateurs représentant l’Etat priés de faire valoir leur vue

« La même règle sera proposée par l’Etat partout où il est actionnaire » a poursuivi Moscovici. Les administrateurs représentant l’Etat chez GDF Suez (37% appartenant à l’Etat), Safran (32%), Thales (27%), France Télécom (27%), Air France (15,5%), Renault (15%), EADS (15%), auront donc pour mission de faire valoir leurs vues sur l’échelle des rémunérations pour convaincre le conseil d’administration.

 Ce n’est pas forcément gagné si l’on se souvient des difficultés passées de l’Etat à se faire entendre dans la saga des retraites chapeaux et parachutes dorés des dirigeants de Dexia (qu’il détient à 23,5%), plus grosse faillite bancaire française.

Mais Pierre Moscovici s’assure confiant : « cette exemplarité dans le public va provoquer un assainissement sur la question des rémunérations dans le privé ». De fait, dernièrement, le ministre peut se targuer d’avoir réussi à entraîner, en Assemblée générale, une majorité d’actionnaires dans son refus d’accorder une clause de non concurrence de 400.000 euros à Pierre-Henri Gourgeon, en partance d’Air France, et un parachute doré de 3 millions à Jean-Paul Herteman, PDG de Safran. « Quand l’Etat se prononce de manière ferme et forte, il peut emporter la décision ».

Un plafond qui comprend tous les éléments de la rémunération

« …un écart maximal de rémunérations de 1 à 20″ : dit la fin de la phrase. C’est là que l’interprétation du dogme peut être plus ou moins stricte. Le gouvernement a choisi d’être plutôt sévère, par le haut, sur le périmètre de la rémunération puisqu’il comprend à peu près tout : salaire brut, part variable, épargne salariale et jetons de présence. 

Et une loi est déjà prévue à l’automne pour encadrer plus rigoureusement, dans le public comme dans le privé, tous les éléments de rémunération différée : stock-options, actions gratuites, clauses de non concurrence, parachutes dorés, retraites chapeaux…

En revanche, le décret est plutôt généreux, par le bas, sur le calcul des plus petits salaires, et donc de l’écart. Plutôt que de débusquer Le plus bas salaire dans chaque société (qui a forcément une femme de ménage ou un veilleur de nuit au Smic quelque part), Bercy a choisi de prendre pour base la moyenne des 10 % des plus bas salaires dans l’ensemble des quatorze principales entreprises publiques « pour éviter que les disparités de structures salariales faussent le calcul ».

Du coup, à l’issue de ce calcul, est sorti de la boîte noire le chiffre d’un maximum de 450.000 euros… soit 28 fois le Smic. Un montant que Moscovici juge le montant maximal « pas du tout dissuasif, juste décent ».

Proglio va diviser son salaire par trois

En tout cas, l’effet de ciseau est, pour certains, sévère. Le salaire de Henri Proglio (EDF), qui émarge à 1,6 million, sera divisé par plus de trois ! Luc Oursel, chez Areva (679000 euros), Jean-Paul Bailly à La Poste (636000 euros) et Philippe Wahl à la Banque postale (830.000 euros), Pierre Graff chez ADP (553.000 euros) vont aussi devoir se serrer la ceinture dès… 2013 car, pour cette année, les rémunérations ont déjà été entérinées en conseil d’administration.

http://www.challenges.fr/economie/20120613.CHA7434/entreprises-publiques-le-salaire-pas-plafonne-pour-tout-le-monde.html

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Y’en a marre J2M

Posté par ippolito le 19 juin 2012

Le controversé cadeau de mariage à Messier

En marge du mariage dispendieux de Jean-Marie Messier avec Christel Delaval, auquel Eric Besson était invité, Jean-Marie Messier a obtenu de Véolia une mission de 2,5 millions d’euros d’honoraires contestée pour s’occuper de la vente de Veolia Transport-Transdev.

Jean-Marie Messier, s’est marié le 18 mai, au large de Miami, avec Christel Delaval, l’ex de Didier Schuller, Schuller des affaires HLM des Hauts de Seine et Schuller-Maréchal. L’ex-patron de Vivendi avait convié une quarantaine de ses proches amis, dont Eric Besson, comme l’a révélé Paris Match. 

La deuxième partie des noces est prévue à Paris, les 15 et 16 juin prochains, et doit se terminer chez Ledoyen, où se retrouvera cette fois le tout-Paris… Bref, Messier l’ex-patron des années folles de Vivendi, n’est toujours pas regardant sur les dépenses. 

Il aurait tort de se priver ! N’a-t-il pas obtenu 2,5 millions d’euros d’honoraires pour s’occuper de la vente de Veolia Transport-Transdev ? Une vente pour laquelle sa banque d’affaires (Messier Maris & Associés) ne semble pas jouer un grand rôle, puisque les acheteurs ont fait acte de candidature directement auprès de Veolia Environnement, tel le fonds Cube, ou de la CDC. 

D’ailleurs, le département juridique de Veolia avait estimé à 900 000 euros le coût du « travail » de Messier. Et, lors du dernier Conseil d’administration de Veolia, le 15 mars dernier, plusieurs administrateurs ont manifesté leurs réticences, l’un d’entre eux ajoutant que « ce contrat était une faute ». 

Mais Antoine Frérot, « travaillé » par un lobbyiste téléguidé par Messier, est passé outre et a signé pour les 2,5 millions réclamés par Jean-Marie. Elle est pas belle la vie ?

http://www.marianne2.fr/Le-controverse-cadeau-de-mariage-a-Messier_a219598.html

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Y’en a marre d’Eric Woerth

Posté par ippolito le 19 juin 2012

Eric Woerth aurait bien bradé l’hippodrome de Compiègne

Selon un rapport d’experts dont Mediapart révèle les conclusions samedi 21 janvier, Eric Woerth aurait bien bradé le terrain de l’hippodrome de Compiègne quand il était encore ministre du budget, en mars 2010. 

Les experts désignés par la Cour de justice de la République (CJR) début 2011 estiment que les 57 hectares de terrains valaient entre 8 et 10 millions d’euros quand ils ont été vendus pour 2,5 millions d’euros à la Société des courses de Compiègne

Les trois experts (un géomètre, un spécialiste des questions forestières et un expert en évaluation de biens immobiliers) « critiquent également la cession de gré à gré des terrains, qui a empêché toute mise en concurrence », écrit Mediapart.

« Cette présentation est tendancieuse », a réagi Me Jean-Yves Le Borgne, avocat de Woerth. Selon lui, « le rapport confirme l’évaluation de l’administration concernant la valeur du terrain, entre 2,5 et 2,7 millions d’euros ». 

Les experts « ont établi par ailleurs, qu’avec les bâtiments édifiés, les terrains ont une valeur trois fois supérieure », a-t-il ajouté, en expliquant le différentiel entre la valeur totale et le prix de vente par le fait que c’est la Société des courses qui avait payé la construction des bâtiments. « On n’allait pas faire payer deux fois l’acquéreur », a fait valoir l’avocat. Pour lui « l’évaluation » de l’administration « correspond à l’expertise ».

AVERTI DE LA SOUS-ÉVALUATION

Eric Woerth, qui a été entendu en mai 2011 par la Cour de justice de la République dans le cadre d’une enquête pour « prise illégale d’intérêts », a toujours nié avoir bradé ces terrains. Pourtant, selon l’hebdomadaire le Canard enchaîné en juillet 2011, des documents saisis lors d’une perquisition au ministère des finances indiquent qu’Eric Woerth aurait été alerté des risques que comportaient la vente de l’hippodrome de Compiègne.

L’ancien ministre du budget nie également avoir eu connaissance d’une autre estimation, ce que le Canard enchaîné a là encore réfuté, documents à l’appui, en août. Des notes datant de juillet 2009 et mars 2010, rédigées par des fonctionnaires de France Domaine, qui dépend du ministère du budget, précisent notamment que « la valeur réelle de ces terrains est au moins dix fois supérieure à l’estimation ». Eric Woerth aurait tranché sur le prix de la vente après d’intenses tractations au sein du ministère.

Une  lettre du directeur de cabinet de M. Woerth justifie la vente à Antoine Gilibert, président de la Société des courses de Compiègne (SCC), en expliquant que son annulation « provoquerait une forte réaction du sénateur-maire de Compiègne, qui soutient le projet ». En l’occurence, il s’agit de Philippe Marini (UMP), dont Eric Woerth a dit qu’il n’était « jamais intervenu » auprès de ses services.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/21/eric-woerth-aurait-bien-brade-l-hippodrome-de-compiegne_1632853_1471069.html

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