Y’en a marre du train de vie du conseil régional

Posté par ippolito le 31 août 2012

Le conseil régional d’Ile-de-France a dépensé 150 000 euros pour un voyage de 4 jours aux JO de Londres

Le Canard enchaîné · 27 août 2012 à 20:10 ·  

Voilà une information qui s’est perdue dans la torpeur de l’été. Selon Le Canard enchaîné, le conseil régional d’Ile-de-France, présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon, a envoyé une délégation aux Jeux Olympiques de Londres. Officiellement, cinq élus étaient du voyage : Jean-Paul Huchon mais aussi des élus verts, du Front de gauche, du Parti radical de gauche et de l’UMP. 

Combien a coûté ce voyage de quatre jours ? « 4900 euros par personne pour le voyage en TGV, l’hôtel et les billets d’entrée sur le site olympique », indique Le Canard. Soit 24 500 euros l’escapade. 

Sauf que la dépense a été beaucoup plus élevée car le comité régional du tourisme, organisme financé par la région (26 millions d’euros de subventions en 2012), a envoyé une deuxième délégation composée de sept élus du conseil régional ainsi que des élus locaux, des fonctionnaires et des professionnels du tourisme francilien. 

D’après Le Canard enchaîné, les deux délégations comprenaient « une trentaine de personne pour une dépense de 150 000 euros ».

150 000 euros ? Manifestement, le séjour à Londres était agréable. « Histoire de fêter dignement leur villégiature londonienne de quatre jours, les élus et leurs accompagnateurs se sont retrouvés, le 8 août, au restaurant londonien du prestigieux hôtel Connaught, tenu par la chef étoilée Hélène Darroze », raconte Le Canard. Des personnalités et une quarantaine de journalistes étaient également invités à ce dîner filmé en partie par Leparisien.fr. C’est le comité régional du tourisme qui a réglé l’addition de 17 000 euros (pour 120 couverts).

Pourquoi le conseil régional d’Ile-de-France a-t-il envoyé deux délégations aux JO ? Dans l’interview accordée au Parisien.fr, Jean-Paul Huchon espère que Paris organisera les Jeux Olympiques… de 2024. Est-ce un objectif suffisant pour justifier de pareilles dépenses aujourd’hui ? 

Visiblement non, car l’entourage de Jean-Paul Huchon a apporté une autre explication au Canard enchaîné : ce voyage s’inscrivait dans le cadre d’une « opération promotionnelle destinée à vendre la destination Ile-de-France ». Sans rire. D’ailleurs, les ingrédients du fameux dîner « provenaient des campagnes franciliennes ». Effectivement, ça change tout…

Avec une telle mauvaise foi et une note aussi salée, le conseil régional d’Ile-de-France aurait presque mérité une médaille.

*** Source
- « Agapes olympiques », Le Canard enchaîné n°4790, 14/08/2012

http://www.politique.net/2012082701-conseil-regional-ile-de-france-voyage-londres.htm

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Y’en a marre des plans sociaux

Posté par ippolito le 31 août 2012

Plans sociaux : la rentrée de tous les dangers

Conjoncture dégradée, gouvernement courroucé, syndicats remontés. Les négociations sur les programmes de suppressions de postes s’annoncent délicates pour les entreprises. Et la préparation des plans à venir plus encore.

Et maintenant, Carrefour. Le distributeur présentera mercredi le premier d’une série de plans de départs volontaires. Pas plus de 600, pour débuter. À peine suspendu durant la trêve estivale, le bal des restructurations reprend, avec toujours plus de participants. Certains n’ont jamais quitté la piste, comme PSA ou Air France, qui ont engagé en juillet une négociation sur des baisses d’effectifs massives. D’autres se pressent en coulisses, de SFR à Sanofi.

Août a certes été épargné par sa crise financière rituelle, mais les carnets de commandes des entreprises continuent à fondre. L’automobile, le bâtiment et l’agroalimentaire sont mal en point. «Dans certaines entreprises, les DRH aimeraient prendre plus de temps pour sensibiliser leurs troupes avant d’annoncer un plan social, mais les directions générales sont pressées», témoigne Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail.

PSA n’a ainsi pas craint d’essuyer les plâtres face au nouveau gouvernement au lendemain de la présidentielle. La réponse de François Hollande a été claire: «L’État ne laissera pas faire», a-t-il martelé le 14 juillet, en contre-pied du célèbre «l’État ne peut pas tout» énoncé par Lionel Jospin en 1999 lors des rationalisations chez Michelin.

Cette posture va-t-en-guerre du chef de l’État avait certes été celle de Nicolas Sarkozy à Gandrange. Mais le volontarisme version 2012 s’est accompagné d’une violente stigmatisation de PSA et de son PDG. Quand Air France, dont l’État détient 15 %, ne suscitait aucune réaction avec son plan de 5 122 départs, le constructeur a été accusé de «dissimulation» par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et de «mensonges» par le président.

Un climat délétère peu propice au dialogue s’est alors installé. Avec de tels soutiens, les syndicats locaux se sentent en position de force. À Aulnay (PSA), Florange (ArcelorMittal) ou sur les sites mis en vente par le géant minier Rio Tinto, des experts craignent l’explosion. Dans ce contexte, les directions préfèrent, si possible, fractionner leurs plans de départs, comme chez Carrefour ou dans certaines banques, pour éviter d’afficher des réductions trop massives. Une façon d’atténuer les réactions politiques, syndicales et médiatiques.

«La France désavantagée»
Les déclarations de la nouvelle équipe au pouvoir ont semé une telle inquiétude chez les dirigeants que certains n’ont pas craint d’y répondre. Alors qu’Arnaud Montebourg planche sur un dispositif juridique interdisant aux groupes de fermer des usines viables, Paul Polman, le PDG d’Unilever, confronté à un bras de fer autour de son ancienne usine Fralib, est sorti de la réserve à laquelle s’astreignent, en public, les grands patrons. «Pour qu’une société reste vivante et crée de l’emploi, elle doit pouvoir fermer des usines non compétitives», a-t-il prévenu dans une interview au Figaro . «Les entreprises étrangères pourraient désavantager la France dans leurs investissements futurs», craint Raymond Soubie, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy.

«Ce qui a fait le plus mal aux chefs d’entreprise, c’est qu’ils n’ont pas trouvé auprès du ministre des Finances l’écoute qu’ils recevaient d’habitude dans les gouvernements de gauche auprès d’un Delors ou d’un Strauss-Kahn», analyse un DRH du CAC 40. Selon lui, Michel Sapin, ministre du Travail et ancien locataire de Bercy, a tenté de jouer l’apaisement en multipliant les contacts cet été avec les dirigeants d’entreprises.

La reprise des négociations pour créer des contrats de sauvegarde, permettant de sauver des emplois en contrepartie de chômage partiel et de baisses de salaires, est vue comme la seule voie efficace. D’autant que le plus dur est à venir: «Dans six mois, on ne parlera plus de plans de départs volontaires, mais de plans sociaux secs, quand la crise touchera des entreprises qui n’auront pas les moyens de payer deux ans d’indemnités à leurs salariés», prédit Jean-François Colin, consultant en ressources humaines.

• Air France: les hôtesses de l’air font de la résistance

Très lourd, le plan présenté fin juin a suscité peu de protestations gouvernementales. L’État actionnaire (15%) a seulement exigé l’absence de départs contraints: 1712 des postes supprimés le seront suite à des départs naturels non remplacés. Le plan de départs volontaires, réservé au personnel au sol (3022 suppressions), sera ouvert en novembre. Pour les pilotes (594 suppressions), des incitations financières, équivalant à cinq ou six mois de salaire, seront proposées à ceux qui accepteront d’aller voler trois ans chez Transavia, la filiale low-cost. Des mises à dispo sition de pilotes auprès de compagnies chinoises sont aussi à l’étude. La direction d’Air France a réussi à obtenir l’aval d’une majorité de syndicats pour les personnels au sol et les pilotes. En revanche, hôtesses et stewards (1506 suppressions envisagées) font de la résistance. Ils disposent d’un sursis jusqu’en avril, échéance des accords en vigueur.

» Les hôtesses et stewards rejettent le plan

• PSA Peugeot Citroën: retours de congé d’été sous haute tension

Attendue depuis deux ans, retardée pour cause d’élection, l’annonce de la fermeture de l’usine d’Aulnay (3000 personnes) le 12 juillet a provoqué chez le président de la République et son ministre du Redressement productif une série 
de déclarations parfois jugées excessives. Le gouvernement a été surpris par l’ampleur du plan, avec 1400 suppressions de postes à l’usine de Rennes, où les reclassements seront délicats. Très encadré, le dialogue social est suspendu à la remise du rapport commandé par le CCE au cabinet Secafi Alpha, prévue 
le 15 octobre. D’ici là, le 11 septembre, l’expert mandaté par Bercy rendra son rapport sur la situation de PSA. Le plus dur sera de «gérer» les syndicats d’Aulnay, très combatifs. Le redémarrage de l’usine cette semaine, après la fermeture du mois d’août, risque ainsi de se faire sous haute tension.

» Les relations entre l’État et PSA s’apaisent

• Technicolor: l’usine d’Angers lutte pour sa survie

Le 6 septembre, le tribunal de commerce de Nanterre examinera les projets de reprise du site Technicolor d’Angers (décodeurs numériques), en redressement judiciaire depuis le 1er juin. Technicolor s’estime victime de la suppression des droits de douane de 14 % par la Communauté européenne et assure que son dernier site de fabrication en Europe lui a coûté 100 millions d’euros depuis 2005 et perd 800.000 euros par mois. Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’Économie numérique, s’est emparée du dossier. Plusieurs réunions avec Technicolor ont été organisées afin de tenter de trouver une solution qui permette de préserver les emplois français. Problème: l’usine n’aura plus de commandes à partir de mi-septembre. Le risque d’une liquidation judiciaire, qui se traduirait par la perte d’emplois des 351 salariés actuels, est loin d’être exclu.

• ArcelorMittal: Arnaud Montebourg en tournée européenne

L’avenir de Florange va vite revenir sur le devant de la scène politique et sociale. 
Ses hauts-fourneaux (500 des 2700 salariés du site) ne seront pas remis en activité d’ici à fin 2012. Le seront-ils début 2013? La décision sera sans doute prise en novembre, alors que la demande d’acier en Europe reste atone. Après avoir rencontré ses homologues belge et luxembourgeois, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, se rendra en septembre en Espagne et en Allemagne pour obtenir une position commune vis-à-vis d’ArcelorMittal. Le 27 juillet, il a reçu un rapport assurant que le site de Florange est viable pour peu que le groupe sidérurgique investisse 400 à 500 millions d’euros. L’intersyndicale de Florange s’est dite «satisfaite» de cette analyse. Reste au gouvernement à convaincre Lakshmi Mittal. Pour cela, il faut le rencontrer…

» ArcelorMittal-Montebourg: un bras de fer à 500 millions

• SFR: Free entraîne les opérateurs télécoms dans une spirale infernale

L’arrivée de Free Mobile contraint les opérateurs télécoms à réduire 
leurs coûts pour s’adapter à la baisse des prix. Début juillet, Bouygues Telecom a annoncé un plan de départs volontaires portant sur 556 postes. SFR, de son côté, a annoncé une réorganisation avec un plan de départs volontaires, qui doit être présenté en novembre. Chez France Télécom, qui compte 60% de fonctionnaires en France, il n’y aura pas de plan. Mais le groupe va enregistrer 30.000 départs en retraite d’ici à 2020 et n’a pas indiqué à quelle hauteur ils seront remplacés. Par ailleurs, les opérateurs mettent la pression sur leurs fournisseurs, équipementiers, distributeurs, centres d’appels, consultants… Selon l’économiste Bruno Deffains, plus de 50.000 emplois pourraient être menacés dans la filière dans les années à venir. Arnaud Montebourg, qui a reçu les syndicats et les patrons des opérateurs mi-juillet, s’est saisi du dossier.

» Télécoms: les syndicats reçus par Pellerin et Montebourg

• Fralib: le retour de bâton des promesses de campagne

Le dossier réunit tous les ingrédients d’un cocktail explosif. D’abord Unilever, une multinationale rentable qui a fermé une usine de thé qui ne perdait pas d’argent 
à cause de surcapacités en Europe. Inflexible, elle refuse de céder la marque Eléphant, avec la loi de son côté. Ensuite, le président Hollande, qui, pendant la campagne électorale, a soutenu les salariés, évoquant une nouvelle loi qui leur permettrait de racheter Eléphant pour un euro afin de relancer une activité 
de thé en coopérative. Pour continuer, des syndicats bouillants, qui occupent depuis des mois l’usine, tout juste rachetée par la communauté urbaine, avec ses machines. Et enfin un entrepreneur qui propose de produire des chips sur le site avec le soutien de distributeurs, mais pas des syndicats. Vendredi, ces derniers seront reçus à l’Élysée. Pour une opération déminage?

» Unilever cède l’usine Fralib

• Sanofi: très rentable, le labo est une cible de choix pour Bercy

«Nous avons suffisamment d’entreprises en grave difficulté pour ne pas tolérer que des entreprises qui font des milliards de profits détruisent de l’emploi.» Arnaud Montebourg est vent debout contre le projet de réorganisation des activités de recherche, production de vaccins et des fonctions support de Sanofi. Il argue que le groupe pharmaceutique, engagé dans un plan de réduction de coûts de 2 milliards d’euros, a affiché 5,7 milliards de bénéfice net en 2011. Le 2 juillet, le ministre a demandé au DG de Sanofi de ne pas évoquer ce projet devant les syndicats. Oukase non respecté, même si le nombre de suppressions de postes, estimé entre 1200 et 2500 par les syndicats, n’a pas été dévoilé. Les salariés du site de Toulouse (640 personnes), visé par cette restructuration comme celui de Montpellier, animent des «jeudi de la colère». La direction, qui s’est engagée à Bercy sur l’absence de licenciements secs, attend septembre pour préciser ses intentions.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2012/08/27/09005-20120827ARTFIG00402-plans-sociaux-la-rentree-de-tous-les-dangers.php

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Y’en a marre de la hausse du cout de la scolarité

Posté par ippolito le 31 août 2012

Le coût de la scolarité en forte hausse pour la rentrée

L’enquête annuelle de la Confédération syndicale des familles (CSF) indique que la hausse moyenne du coût de la scolarité est de 6,88%.

La hausse du coût de la rentrée scolaire est de 6,88% selon la CSF 

Le coût de la scolarité grimpe en moyenne de 6,88% selon l’enquête annuelle de la Confédération syndicale des familles (CSF) publiée mardi 28 août, qui prend en compte les dépenses de la rentrée mais aussi celles réalisées tout au long de l’année.

Cette hausse est générée notamment par un coût plus important de l’équipement demandé pour les filières professionnelles techniques et industrielles, explique la CSF.

Les fournitures en plastique ne sont pas en reste: +30% pour la colle, +15% pour le taille-crayon ou +23% pour le ruban adhésif, « le coût des matières plastiques ayant subi une hausse considérable », tandis que le poste papeterie recule.

Les frais annexes comme l’assurance, la coopérative pour des projets scolaires ou encore les photos, grimpent eux de 22%.

La maternelle en forte hausse

Pour un élève de maternelle, le coût de la scolarité bondit de 19,11% à 50,60 euros. En CP, il augmente plus modérément, de 1,85%, mais atteint 124,88 euros, tandis qu’en 6ème, il recule de 2,50% à 348,05 euros, calcule la CSF.

Ce coût s’élève à 580,48 euros (+0,19%) pour un élève de seconde générale, à 947,92 euros (+14,33%) en seconde technologie industrielle ou encore à 831,03 euros (+14,50%) en seconde bac pro industriel.

« Les familles qui subissent le plus le coût de la rentrée sont celles à petits revenus et celles dont les enfants sont en filières professionnelles », souligne la CSF.

Familles de France parle de hausse « modérée »

Selon l’association Familles de France (FDF), le coût de la rentrée scolaire pour un élève entrant en 6ème est de 192,82 euros en 2012, une hausse « modérée » globale de 2,9% par rapport à 2011, marquée par une baisse des prix dans les hypermarchés. La hausse est de 18% dans les magasins spécialisés et de 4,08% dans les supermarchés. En revanche, les hypermarchés font « figure d’exception » en affichant un recul de 4,8% par rapport à la rentrée 2011, poursuit Famille de France dans son enquête sur la rentrée 2012.

(Avec AFP)

http://www.challenges.fr/economie/20120828.CHA9843/le-cout-de-la-scolarite-en-forte-hausse-pour-la-rentree.html

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Y’en a marre des gaspillages de l’argent public

Posté par ippolito le 30 août 2012

Prison d’Argentan : 2 millions d’euros pour installer des écuries et un manège à chevaux pour les détenus

Le syndicat des personnels pénitentiaires UFAP dénonce la gabegie financière au centre de détention d’Argentan.

L’implantation d’une « cuisine centrale » au centre de détention d’Argentan, a finalement coûté plus de 3 fois le prix initialement prévu… soit plus d’1 million d’euros.

« Une dépense ubuesque », selon le syndicat Ufap (personnel pénitentiaire) qui dénonce également les presque 2 autres millions d’euros prévus pour installer des écuries et un manège à chevaux, pour la formation de quelques détenus. Alors qu’au quotidien, les personnels manquent de moyens.

Source : Tendance Ouest, Merci à Marine

http://www.defrancisation.com/prison-dargentan-2-millions-deuros-pour-installer-des-ecuries-et-un-manege-a-chevaux-pour-les-detenus/

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Y’en a marre de l Afghanistan

Posté par ippolito le 30 août 2012

La France fournira 230 millions d’euros d’aide à l’Afghanistan d’ici 2016
 
Le chef de la diplomatie française a participé à Tokyo à une réunion des représentants de plus de 80 états soutenant ce pays ruiné par les conflits depuis 30 ans, et au centre des attentions depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

La France va fournir 230 millions d’euros d’aide au développement à l’Afghanistan entre 2012 et 2016, afin d’aider ce pays ravagé par la guerre à faire sa transition vers une « économie de paix », a annoncé dimanche le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Le chef de la diplomatie française a participé à Tokyo à une réunion des représentants de plus de 80 états soutenant ce pays ruiné par les conflits depuis 30 ans, et au centre des attentions depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

« Les buts que nous nous étions fixés au départ ont été atteints, à savoir aller chercher Ben Laden et faire en sorte que les Afghans eux-mêmes gèrent leur pays », a souligné le ministre, ajoutant que la priorité était désormais d’aider ce pays à « passer d’une économie de guerre à une économie de paix ».

A cette fin, la France va sensiblement élever le montant de son aide au développement pour l’Afghanistan: 230 millions d’euros seront versés sur cinq années à partir de 2012, contre 240 millions d’euros fournis au total lors des dix dernières années.

Ce plan quinquennal entre dans le cadre d’un traité d’amitié franco-afghan portant sur 20 ans, signé du temps de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, et que la nouvelle majorité socialiste compte faire ratifier par les deux chambres du Parlement au cours du mois de juillet.

« Notre aide est conditionnée: il faut qu’il y ait des élections démocratiques, que la lutte contre la corruption soit plus efficace, que les droits de l’Homme et en particulier ceux de la femme soient respectés », a prévenu M. Fabius.

« Chaque année, au moment où nous accorderons notre aide, ces conditions seront contrôlées par le Parlement français » qui donnera ou non son feu vert, a-t-il précisé.

Le ministre a ajouté que cette coopération porterait notamment « sur l’économie, l’agriculture, la recherche et la santé ».

Dans le domaine sanitaire, il a mis en exergue le succès de l’Institut médical français pour la mère et l’enfant de Kaboul, un hôpital soutenu par la France qui a déjà soigné 100.000 Afghans.

« Nous ouvrirons de nouveaux services en santé maternelle néo-natale, nous développerons la télémédecine et transformerons l’hôpital en Centre hospitalier universitaire qui formera des personnels pour tout l’Afghanistan et sa région », a détaillé M. Fabius.

« Cela fait maintenant dix ans que nous sommes présents en Afghanistan » où Oussama Ben Laden et des militants d’Al-Qaïda avaient trouvé refuge jusqu’à la chute du régime des talibans, précipitée par une intervention militaire internationale sous l’égide des Etats-Unis.

Conformément à l’engagement de François Hollande pendant la campagne présidentielle, les 2.000 soldats français directement engagés dans les combats contre l’insurrection talibane auront quitté le pays d’ici à la fin 2012, quelque 1.500 militaires français restant encore pour des tâches logistiques et de formation de l’armée afghane, a rappelé en substance M. Fabius.

http://www.lepoint.fr/societe/la-france-fournira-230-millions-d-euros-d-aide-a-l-afghanistan-d-ici-2016-08-07-2012-1482527_23.php

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Y’ en a marre du cumul des mandats

Posté par ippolito le 30 août 2012

Cumul : Rebsamen veut rester maire et sénateur

  François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, souhaite que les sénateurs puissent continuer à cumuler des mandats, alors que l’interdiction de ce cumul est un des engagements de François Hollande. 

François Rebsamen souhaite que les sénateurs puissent continuer à cumuler leur mandat de parlementaire avec un poste dans un exécutif local, alors que l’interdiction d’un tel cumul est un des engagements de François Hollande. Il se trouve également en opposition avec Martine Aubry qui plaide pour le non cumul des mandats au PS. Interrogé mardi sur RMC, le sénateur-maire de Dijon a tranché : «Pas pour moi. 

J’ai pris un engagement devant les électeurs, j’ai été élu pour six ans, jusqu’en 2014 je serai sénateur et maire».

«C’est une chambre qui est représentante des collectivités locales, on n’est pas élus par l’ensemble des Français comme les députés, a argumenté l’élu de Dijon et président du groupe PS au Sénat. On est élus par des grands électeurs. 

Les grands électeurs, ce sont des élus». Et d’expliquer: «Dans mon département (la Côte-d’or), il y a 707 maires. Quand vous n’êtes pas maire, vous n’êtes pas un des leurs». Et il ajoute: «Ca va être fait, mais je plaide pour qu’il y ait une situation particulière faite pour le Sénat».

Contre l’avis du PS également

Vendredi, à l’université d’été de La Rochelle, Martine Aubry, patronne du PS, avait exhorté les élus à se conformer à la règle de non-cumul – parlementaire et membre d’un exécutif local – leur rappelant qu’il leur restait «un mois» pour le faire.

En 2010 en effet, une telle règle avait été votée par les militants PS obligeant tout parlementaire à quitter tout mandat d’exécutif local dans les trois mois suivant son élection. Les sénateurs avaient obtenu un sursis jusqu’à l’automne 2012. 

Mardi soir, le bureau national du PS doit réaffirmer ce principe de non-cumul. Dans le 48ème de ses 60 engagements lors de la campagne électorale, le candidat Hollande déclarait d’ailleurs : «Je ferai voter une loi sur le non-cumul des mandats».

http://www.leparisien.fr/politique/cumul-rebsamen-veut-rester-maire-et-senateur-28-08-2012-2140411.php

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