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Y’en a marre des banques et des scandales financiers

Posté par ippolito le 13 août 2012

Ces « banksters » qui ont ruiné l’image de la finance

Depuis l’éclatement de l’affaire Kerviel en 2008, les scandales se sont multipliés dans le secteur bancaire. Challenges revient sur les 15 affaires qui ont ébranlé la planète finance.

Aide à l’évasion fiscale, blanchiment d’argent, escroquerie et fraudes en tout genre. La liste des errements des établissements financiers depuis le début de la crise s’allonge chaque jour un peu plus. Le récent scandale du Libor n’est que le dernier épisode en date des turpitudes de ceux que les anglo-saxons surnomment les « banksters ». Challenges.fr revient sur les plus grosses affaires qui, ces quatre dernières années, ont non seulement terni la réputation de la finance mais mis à mal les fondements de l’économie mondiale.

Pour le quotidien Les Echos, la crise financière dans laquelle le monde est toujours englué  a débuté très exactement le jeudi 9 août 2007. Une date qui, explique Richard Hiaut, « restera dans la mémoire collective comme la journée où les banques centrales internationales sont entrées dans la danse pour calmer l’inquiétude des marchés face à ce qui allait devenir la crise des « subprimes ». 

Mais il faut attendre plusieurs mois pour qu’éclate le premier véritable scandale.  Le 24 janvier 2008, la Société générale se dit victime d’une fraude de grande ampleur. L’un de ses traders aurait caché à sa hiérarchie d’importantes positions sur des produits dérivés risqués. Bilan : 4,9 milliards d’euros de pertes. Du jamais vu en France. C’est le début de l’affaire Kerviel.

La mise en cause dans l’opinion publique des banquiers ne fait que commencer. Tous les pays sont concernés, même si les dossiers s’accumulent autour des deux principaux centres financiers au monde : New York et la City de Londres. De la Barclays à Goldman Sachs, en passant par UBS, HSBC ou encore Dexia, nombre de géants de la finance sont impliqués.

Découvrez en images notre diaporama sur les 15 plus gros scandales financiers depuis le début de la crise.

http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20120810.CHA9577/ces-banksters-qui-ont-ruine-l-image-de-la-finance.html

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Y’en a marre du prix de l’essence

Posté par ippolito le 13 août 2012

 Promis par le candidat Hollande, le blocage du prix des carburants est à l’étude pour la fin du mois de septembre. Mais pour le gouvernement, la cote d’alerte n’est pas encore atteinte.

L’essence monte, le gouvernement temporise. Depuis fin juin,après seulement deux mois de détente, les prix des carburants sont repartis à la hausse. Sous l’effet conjoint de l’augmentation du cours du brent et de l’affaiblissement de l’euro face au dollar, le gazole et le super ont retrouvé leur niveau d’avant l’installation de François Hollande à l’Elysée.

 Le 3 août, l’automobiliste a déboursé en moyenne 1,406 euro par litre de gazole et 1,570 pour du SP95. Selon nos informations, pour l’exécutif, la cote d’alerte n’est toutefois pas encore atteinte : le prix du gazole, carburant préféré des Français avec 80% des ventes, reste en deçà du pic de mi-mars (1,4584 euro) qui avait justifié la promesse du candidat Hollande de «bloquer les prix à la pompe pendant trois mois» en cas d’élection.

 La tendance n’en est pas moins préoccupante : en cette période de flux estivaux, les prix à la pompe se hissent vite au rang de préoccupation nationale. Tenu par la parole du désormais chef de l’Etat, le ministre de l’Economie se garde de l’ignorer : par trois fois déjà depuis fin juillet, Pierre Moscovici s’est dit «extrêmement attentif» à l’évolution quotidienne des prix des carburants et a réaffirmé «n’exclure aujourd’hui aucune possibilité d’actions». L’ennui, c’est que cette «vigilance» manque de calendrier.

 Rodé à la rhétorique sarkozyste, l’ex-ministre UMP Laurent Wauquiez a aussitôt porté le fer : «Il faut qu’il y ait une action tout de suite, a-t-il protesté hier. On ne peut pas avoir deux poids deux mesures où, quand il s’agit de faire la poche des Français, ils agissent tout de suite et quand il s’agirait de les protéger, on repousse.»

Peu soucieux de laisser le champ libre à l’opposition sur cette problématique populaire, mais conscient de la faiblesse de ses marges de manœuvre budgétaire, le ministre de l’Economie vient de confier à l’inspection générale des finances et au Conseil général des mines le soin d’examiner, d’ici fin août, la formation des prix dans la filière et d’évaluer le coût pour l’Etat d’une stabisation des prix à la pompe. 

«Nous devons en savoir plus pour agir de façon éclairée, explique Pierre Moscovici à Libération. Si le mouvement s’avère structurel et durable, nous agirons en bloquant les prix ou par une réforme fiscale appropriée» Quoi qu’il en soit, le passage à l’acte attendra septembre.

Que peut faire le gouvernement ?

Au terme de l’article L410-2 du code du commerce qui l’autorise à prendre «des mesures temporaires motivées par une situation de crise», l’Etat peut geler le prix de l’essence à sa guise. Après consultation du Conseil national de la consommation et de l’Autorité de la concurrence – le prix des carburants restant librement déterminé par le jeu du marché -, un simple décret en Conseil d’Etat rendrait ce gel effectif, pour une durée maximum de six mois. En 1990, en pleine guerre du Golfe, le gouvernement Bérégovoy avait ainsi bloqué les prix pendant cinq semaines.

Mais en cas de poursuite de la hausse, l’Etat enregistrerait un manque à gagner : les prix à la pompe bloqués, les produits des taxes de l’Etat le seraient aussi. L’essentiel du gel serait amorti par les distributeurs (pétroliers, grandes surfaces ou pompistes indépendants) qui verraient alors leur marge fondre. Ce qui pourrait devenir intenable.

Le blocage des prix est-il la panacée ?

Pour contrer une hausse durable des prix, le gouvernement planche sur une autre solution : réformer la TICPE (ex-TIPP, la principale taxe s’appliquant sur la vente de carburant en France). A l’exemple de ce qu’avait mis en place le gouvernement Jospin de 2000 à 2002, cette taxe pourrait être indexée, non plus sur les volumes (0,6069 euro pour 1 litre de sans plomb au 1er janvier), mais sur le prix du baril. L’idée serait que la taxe baisse quand les prix du pétrole montent de façon à annuler la hausse du prix final.

Cependant, pour que le système fonctionne et que le manque à gagner de l’Etat ne soit pas trop important, les périodes de hausse doivent être compensées par des périodes de baisse. Ce qui n’est pas le cas dans la conjoncture actuelle. Avec sa TIPP flottante, le gouvernement Jospin avait renoncé à 2,7 milliards d’euros, pour un gain à la pompe de seulement 1,50 centime par litre, selon un rapport de la Cour des Comptes. De quoi faire réfléchir le gouvernement Hollande.

Par NATHALIE RAULIN, GABRIEL SIMÉON

 http://www.liberation.fr/economie/2012/08/08/prix-a-la-pompe-bercy-sur-la-reserve_838664

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Y’en a marre des taxes

Posté par ippolito le 13 août 2012

Hausse de la CSG ou de la TVA, qui dit mieux?

Le gouvernement semble avoir jeté son dévolu sur une hausse de la CSG dans le but de compenser une baisse des cotisations sociales. Mais il rejette fermement le projet soutenu à l’époque par Nicolas Sarkozy d’augmenter la TVA. Pourquoi cette option et pas l’autre? 

La piste semble un peu plus qu’à l’étude, même si Jean-Marc Ayrault n’en a pas fait mention mardi en fin d’après-midi, en clôturant la grande conférence sociale. Le soir, sur France 3, il a enfin évoqué la possible hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) pour financer la protection sociale (vieillesse, famille, chômage, santé et invalidité).

 Un projet de loi devrait même être présenté courant 2013 : il devra à la fois tenir compte de la « compétitivité des entreprises » et aussi des moyens de « garantir notre système (de protection sociale) dans la justice », a-t-il cadré. L’idée étant d’augmenter la CSG pour financer la protection sociale et de diminuer en contrepartie les cotisations sociales payées par les entrepreneurs.

Résultat : le coût du travail baisserait et la compétitivité des entreprises françaises augmenterait sur le marché international. Peu ou prou les mêmes arguments avancés par le précédent gouvernement pour augmenter la TVA afin de transférer une partie de ses revenus vers les prestations sociales, toujours pour compenser une baisse des cotisations sociales. Alors pourquoi réfléchir à une augmentation de la CSG et pas de la TVA, comme Jean-Marc Ayrault s’y est engagé? Comparatif entre les deux projets.

La CSG touche tous les revenus

La contribution sociale généralisée, créée en 1990 par Michel Rocard, est prélevée à la source sur différents types de revenus. Mi-cotisation sociale, mi-impôt, cette taxe ne concerne pas les seuls salaires, puisqu’elle est aussi appliquée aux allocations perçues pendant le chômage, aux retraites, mais aussi aux revenus du patrimoine, du placement et même du jeu. 

En, somme, la CSG a une « assiette large ». « La CSG est un impôt largement plus juste que la TVA que nous venons d’annuler (…) car ce ne sont pas seulement les salariés qui paient, ce sont l’ensemble des revenus de toute nature et en particulier les revenus du capital », a expliqué Michel Sapin, mercredi sur France Inter.

Tout le monde paie la TVA

A l’inverse, la TVA ne s’applique qu’aux produits de consommation et aux services. Mais, du coup, tout le monde paie cette taxe, à partir du moment où il consomme (les taux changent en fonction du type de produits achetés).

 En promouvant son projet d’une hausse de cet impôt, l’UMP expliquait justement que cette augmentation était juste, puisque tout le monde bénéficie des prestations sociales, et pas les seuls salariés. Résultat, l’Etat a récolté en 2011 plus de 140 milliards d’euros de TVA (près de trois fois le montant de l’impôt sur le revenu), quand la CSG n’a rapporté « que » 87,4 milliards d’euros.

La CSG varie selon les types de revenus

Le taux de la TVA varie en fonction du type de produits achetés (5,5%, 7% ou 19,6%). La CSG varie en fonction du type de revenus perçus : 7,5% pour les revenus d’activité (les salaires notamment); 6,2% pour les revenus du chômage; 6,6% pour les retraités;  8,2% pour les revenus du patrimoine et de placement ou encore 9,5% pour les revenus des jeux. Par ailleurs, un taux de 3,8% s’applique pour les personnes dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 9.876 euros par an. 

Les plus faibles revenus, et certaines aides sociales (RSA, allocation parent isolé…) bénéficient d’une exonération totale. La CSG est donc plus « progressive » que la TVA et taxe plus les revenus du patrimoine et du placement financier. Exactement l’argument utilisé par le gouvernement pour défendre cette hypothèse d’une hausse de la CSG.

 A l’inverse, la TVA est plus « injuste » car son taux ne peut pas varier en fonction des revenus des personnes imposées : « Les 10% des ménages les moins riches transmettent 11,5% de leurs revenus à l’Etat par la TVA, car ils le consomment entièrement. Pour les 10% les plus riches, cette part est de 5,2% », indiquait, au moment du débat sur la TVA sociale, Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), sur le site de TF1.

La hausse de la CSG va faire baisser le pouvoir d’achat

Payée par les salariés (et ceux qui reçoivent des revenus du patrimoine et du jeu) et prélevée à la source, la hausse de la CSG se traduirait logiquement par une perte de salaire. Le seul bénéfice de la réforme reviendrait aux employeurs qui, avec la baisse des charges induite, verraient le coût du travail baisser.

 Mais, et c’est l’avantage de ce projet, comme la CSG a une assiette large, la moindre hausse engendre des revenus importants. Une hausse de un point de la CSG ferait gagner plus de 10 milliards d’euros par an à l’Etat. Soit ce que le gouvernement Fillon voulait récupérer avec la hausse de 2 points de TVA. Selon le Canard enchaîné de mercredi, Jean-Marc Ayrault et ses ministres prévoient une hausse de 2 à 4 points de la CSG, en fonction de la croissance.

La TVA s’applique sur les produits importés

La « TVA sociale » était aussi appelée « TVA anti-délocalisation ». En effet, pour ses promoteurs de droite, le projet de hausse de la taxe s’appliquait aussi aux produits importés en France, puisque la TVA s’applique à tous les prix. En somme, les entreprises étrangères auraient aussi contribué au financement de la protection sociale. En outre, en faisant baisser le coût du travail, ce projet aurait créé 100.000 emplois selon le gouvernement Fillon. A gauche, comme aussi à droite, l’estimation était contestée.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Decryptage-hausse-de-la-CSG-ou-de-la-TVA-qui-dit-mieux-528505

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