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Y’en a marre de la hausse des impôts

Posté par ippolito le 28 août 2012

Impôt sur le revenu 2012 : hausse mécanique pour les ménages !
 
Réforme oubliée et votée sous Fillon que le collectif budgétaire s’est bien gardé de « détricoter » : La non indexation sur l’inflation des seuils de l’impôt sur le revenu. Ou comment faire payer un peu plus à tout le monde, et trouver jusqu’à 200.000 nouveaux assujettis à l’impôt sur le revenu.

L’addition : 3,5 % de hausse moyenne de l’IR pour 2012
Traditionnellement, les barèmes fixant les seuils d’imposition des revenus sont indexés sur l’inflation. Le plan dit « de rigueur » voté en novembre dernier comportait une mesure de gel de ses barèmes au niveau 2011 pour 2012 et 2013. Mécaniquement, les impôts augmentent donc pour toutes les personnes dont les augmentations de salaires auront suivi l’inflation (2,5 %).

Une partie des ménage exonérés (rappelons qu’un peu plus de 50 % des ménages le sont) l’année dernière risque même de devoir payer l’impôt sur le revenu cette année si leur salaire a légèrement progressé. Plus de 100.000 personnes auront la surprise de verser un chèque au Trésor Public, jusqu’à 200.000 selon les estimations du principal syndicat de Bercy (Solidaires Finances Publiques).

Tout le monde sera perdant

Salariés : au moment de négocier vos primes ou augmentations de salaires, réfléchissez bien : vous risquez d’en voir une grosse partie absorbée par l’impôt sur le revenu l’année prochaine. Et pour ceux dont le salaire n’augmente pas, et bien l’inflation se tâchera de diminuer votre pouvoir d’achat. L’impôt sur le revenu, c’est comme le casino, on est certain de perdre. Bercy raffle donc  la mise et recevra 1,7 milliards d’euros de plus cette année.

http://www.lecri.fr/2012/08/24/impot-sur-le-revenu-2012-hausse-mecanique-pour-les-menages/35336

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Y’en a marre de la hausse des prix du carburant

Posté par ippolito le 28 août 2012

Essence : la hausse fait aussi des heureux

Groupes pétroliers, transports en commun, commerce de proximité… Quand la flambée des prix des carburants fait râler les automobilistes, certains réalisent de bonnes affaires.

Mobilisation générale ! Comme à chaque flambée des cours du pétrole, les prix à la pompe deviennent une grande cause nationale, sur laquelle le gouvernement se voit pressé de travailler. 

Mais, comme tout le monde ne peut pas être perdant en même temps, cette situation fait aussi des heureux : pour plusieurs secteurs et institutions, elle est source de revenus supplémentaires. Passage en revue des ravis de la hausse. 

 Les groupes pétroliers

Si le prix de l’essence augmente, c’est que les cours du pétrole sont toujours orientés à la hausse. Les premiers bénéficiaires de la flambée actuelle sont donc les groupe pétroliers : Shell, BP, Exxon, ou encore le français Total (photo Reuters), ont déjà vu leurs bénéfices bondir en 2011, année pendant laquelle le baril de Brent s’est presque constamment maintenu au-dessus de 100 dollars. Total, dont le résultat net a augmenté de 11% en 2011, a lui-même attribué ce bon résultat au «maintien de tension sur l’offre pétrolière mondiale». Le record de bénéfice de 2008 reste encore à battre cependant. Cette année-là, le baril avait atteint un sommet à 147 dollars.

 L’Etat

Une «diminution modeste et provisoire» des taxes sur les carburants : c’est tout ce qu’a promis le gouvernement pour soulager le portefeuille des automobilistes. Car il s’agit de ne pas dégonfler celui de l’Etat. Plus de 60% du prix de l’essence correspond en effet à deux taxes : l’une, la taxe intérieure sur les produits énergétiques, est fixe. L’autre, la TVA (à 19,6%) évolue selon le prix du pétrole : plus il est haut, plus elle rapporte. En 2011, elle a amené 10,7 milliards d’euros dans les caisses publiques, selon le rapport des Douanes. (Photo AFP)

Les transports en commun

Quand rouler en voiture devient trop cher, nombre d’automobilistes deviennent usagers des transports en commun. C’est en tout cas ce que constate l’Union des transports publics et ferroviaires. «Le lien a été clairement établi par le passé, assure le délégué général de l’organisation, Bruno Gazeau. Une hausse durable du prix de l’essence amène plus de passagers dans les transports en commun, d’abord sur les distances longues, desservies par les TER et RER, puis, plus progressivement, sur les trajets courts – métro, bus, tramway.» (Photo Reuters)

 Les énergies renouvelables

Eolienne, solaire, marine… A long terme, les énergies «propres» semblent promises à prendre le relais du pétrole. La hausse du prix de l’essence peut-elle accélérer le processus ? Président du Syndicat des énergies renouvelables, qui regroupent les industries du secteur, Jean-Louis Bal se frotte les mains : «Il y a d’abord un effet psychologique : cela rappelle que le prix du pétrole est condamné à augmenter. C’est inéluctable. Mais pour notre marché, c’est une bonne chose. Le prix de l’essence ne joue pas vraiment, car il y a peu d’énergies de substitution pour les transports. En revanche, à chaque hausse durable du prix du baril, les ventes d’appareils de chauffage à énergie renouvelable – principalement le bois – augmentent.» (Photo AFP)

 Le commerce de proximité

Le prix de l’essence augmentant, les centres commerciaux de périphérie, accessibles seulement en voiture, perdent de leur attrait. «Les gens essayent de rouler le moins possible, donc la fréquentation est plutôt en baisse, reconnaît-on du côté d’une grande chaîne de distribution. Cela renforce l’attrait de la proximité.» Un effet également relevé dans le Parisien par Serge Papin, président du groupement Système U. Aucune des enseignes ou associations représentatives du commerce de proximité n’a donné suite aux sollicitations de Libération. 

http://www.liberation.fr/economie/2012/08/21/essence-la-hausse-fait-aussi-des-heureux_840941

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Y’en a marre de la fin des heures sup

Posté par ippolito le 28 août 2012

La grogne monte avec la fin des heures Sup

Depuis le début du mois, le travail au-delà de 35 heures est de nouveau soumis à l’impôt : 8,6 millions de salariés perdront en moyenne 432 euros par an.

C’est la fin d’un symbole, celui des heures supplémentaires défiscalisées et du « travailler plus pour gagner plus » cher à Nicolas Sarkozy. Depuis le début du mois, toute heure travaillée au-delà de 35 heures est de nouveau soumise à l’impôt.

 À partir du 1er septembre, les charges salariales, ainsi que les charges patronales pour les entreprises de plus de 20 salariés, seront aussi rétablies. L’objectif du gouvernement : faire rentrer entre 4 et 5 milliards d’euros dans les caisses de l’État en année pleine. Et favoriser la création d’emplois, chiffrée à 18.000 par l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Le tertiaire, le secteur le plus touché

Pour les 8,6 millions de salariés concernés, l’avantage fiscal et social représentait un gain moyen de 432 euros par an et par ménage, selon la direction du Trésor. 

L’inquiétude commence à monter, au risque de transformer la suppression de cette mesure en épine dans le pied du gouvernement. À la tête d’une entreprise de nettoyage basée à Nancy (Meurthe-et-Moselle), William Carulla emploie une soixantaine de personnes. Il prévient : 

« Ceux qui voudront effectuer des heures supplémentaires ne le pourront plus, car cela nous reviendra trop cher. Nos marges dans le nettoyage, assez faibles, ne le permettent pas. Nos salariés gagneront moins. » Il redoute aussi que la baisse du pouvoir d’achat n’ait des retombées négatives sur ses affaires. « Un ménage parmi nos clients a chiffré sa perte de salaire à 140 euros par mois. C’est ça en moins pour la consommation! »

Le secteur des services est parmi le plus concerné avec ceux de la construction, du transport, du commerce, de l’hébergement et de la restauration. À eux seuls, ils cumulaient au premier trimestre 116 millions d’heures supplémentaires sur 177 millions au total, selon l’Acoss, la caisse nationale des Urssaf. 

À Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), le transporteur Heppner a sorti la calculette : un document interne estime que la fin des heures sup défiscalisées représentera pour l’entreprise un surcoût de 25 à 27 euros par mois pour un salaire de 1.582 euros. « Ce qui n’est pas négligeable. »

Le travail au noir favorisé?

Dans le secteur du bâtiment, on s’interroge sur la « remise en cause d’un dispositif qui fonctionnait ». « C’est une mauvaise surprise pour les salariés, cela représente pour eux 5 à 10% en moins chaque mois », souligne Didier Ridoret, président de la Fédération française du bâtiment. « Il n’y a, en contrepartie, aucune confirmation sur des créations d’emplois. Nous craignons même que cela ne favorise le travail au noir… » 

Les effets de la mesure divisent même parmi les syndicalistes. Alors que toutes les centrales soutenaient la suppression, la base est moins unanime. Le secrétaire général adjoint FO du Gard, Pierre Carbonell, regrette qu’un « avantage » donné aux salariés disparaisse. « Les heures supplémentaires ne sont pas responsables de la hausse drastique du chômage. Ce n’est pas parce qu’un employé fait quelques heures en moins chaque mois que cela va donner du travail à un autre… »

http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/La-grogne-monte-avec-la-fin-des-heures-sup-544596

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