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Y’en a marre de nos élus

Posté par ippolito le 11 septembre 2012

Le gros salaire du maire de Vannes

Le gros salaire du maire de Vannes. Le maire de Vannes, David Robo, est vivement critiqué pour avoir augmenté lui même son salaire.

David Robo, maire de Vannes depuis 2 mois, a augmenté de 48% son indemnité de fonction lors du conseil municipal de Vannes du 6 avril.

Les élus de Vannes ont alors vivement critiqué cette augmentation des indemnités de maire, comparant l’action du maire de Vannes à celle de Nicolas Sarkozy qui avait doublé son salaire une fois nommé Président de la République. Dans le même temps, les tarifs municipaux ont augmenté de 9% à Vannes ces 3 dernières années.

Selon David Robo, au centre de la polémique, il ne toucherait “que”  7 177euros bruts et 6 434,92 euros nets. Après ponction des impôts, le maire de Vannes déclare toucher 5 200 €.

David Robo a en fait décidé de percevoir la totalité de son indemnité. Son prédécesseur à la mairie de Vannes, François Goulard, avait une indemnité moindre car il atteignait le plafond de revenus autorisé pour les élu du fait de sa fonction de parlementaire.

Pour se justifier, David Robo précise qu’il a quitté son emploi au conseil général alors que des élus gardent souvent un emploi à temps partiel. Il se justifie également en expliquant qu’il n’a pas de voiture de fonction, et paie de sa poche son essence et toutes ses notes de restaurant.

source: letelegramme.com

http://www.observatoiredessubventions.com/2011/le-gros-salaire-du-maire-de-vannes/

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Y’en a marre du prix des carburants

Posté par ippolito le 11 septembre 2012

La baisse du prix des carburants jugée insuffisante
 
 Selon l’association « 40 millions d’automobilistes », le prix des carburants n’a baissé que de 3,1 à 3,6 centimes par litre alors que le gouvernement avait annoncé une diminution de 6 centimes. 

Le prix des carburants n’a baissé que de 3,1 à 3,6 centimes par litre alors que le gouvernement avait annoncé une diminution de 6 centimes, déplore vendredi « 40 millions d’automobilistes ».

L’association, qui dénonce « une fausse baisse des prix », estime que « l’effort partagé » annoncé par le gouvernement ne repose que sur l’Etat et que « les professionnels ne jouent pas le jeu ».

« 3,4 centimes de moyenne sur le SP98, 3,6 centimes sur le gazole et surtout 3,1 centimes sur le SP 95, voici donc la moyenne générale constatée sur les premiers jours de baisse des prix », écrit-elle sur son site internet.

« Si l’on retranche à ces chiffres les 3 centimes consentis par le gouvernement, l’effort des industriels du secteur est largement inférieur à 1 centime, ce qui laisse un goût amer aux automobilistes pour qui une baisse de 6 centimes n’apparaissait déjà que symbolique », ajoute-t-elle.

L’association revendique plus de 320.000 adhérents.

Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a annoncé mardi une baisse de six centimes du prix des carburants pendant trois mois, précisant que l’effort serait partagé à parts égales entre l’Etat et les entreprises.

Total a annoncé une baisse de ses prix de 2 centimes par litre et de 3 centimes sur les autoroutes, comme d’autres pétroliers.

Mais certaines stations-service dont les marges sont trop restreintes semblent se contenter d’appliquer la baisse de taxe de 3 centimes décidée par l’Etat.

Pour Daniel Quéro, président de « 40 millions d’automobilistes », il faut « repenser le mode de taxation pour obtenir une fiscalité plus légère sur les automobilistes ».

« Le mode de fiscalité a vécu et il est temps de le réformer, il ne répond plus à la réalité de flambée des prix des matières premières de notre époque », écrit-il.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/la-baisse-du-prix-des-carburants-jugee-insuffisante-752442

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Y’en a marre de la pauvreté

Posté par ippolito le 11 septembre 2012

Le niveau de vie recule en France… sauf pour les plus aisés

Une enquête édifiante de l’Insee montre la progression des inégalités entre Français. Il y avait, en 2010, 8,6 millions de pauvres dans notre pays, dont 2,7 millions d’enfants.

S’il ne faut retenir qu’un chiffre de l’enquête édifiante de l’Insee publié vendredi 7 septembre, c’est celui-ci: 19.270 euros. Soit le niveau de vie* médian d’un Français en 2010, quel qu’il soit (salarié, indépendant, chômeur, retraité, inactif, enfant…). En clair, il y a deux ans, la moitié de la population avait un revenu disponible inférieur à 1.610 euros par mois, quand l’autre moitié dépassait cette barre. Pour la première fois depuis 2004, on constate un recul sur un an de 0,5%, en tenant compte de l’inflation.

Autrement dit, le niveau de vie des Français a baissé de 2009 à 2010. Toutefois, derrière ce constat déprimant, les situations sont très différentes selon les catégories de population, comme le montre sans équivoque le graphique ci-dessous. 

 

Dans le langage Insee, les déciles D1 à D9 sont des seuils de niveau de vie qui partagent la population française en dix sous-populations d’effectifs égaux: sous D1 se retrouvent ainsi les premiers 10% des Français sur l’échelle des niveaux de vie; sous D2 les premiers 20%; sous D3 les premiers 30% et ainsi de suite, jusqu’à D9, au-dessus duquel émargent les 10% de Français les plus aisés.

Le niveau de vie des plus riches augmente de 1,3%

Sur le graphique, on observe que la baisse du niveau de vie en 2010 a été la plus brutale pour les Français les moins privilégiés, représentés par les déciles D1 et D3. La diminution est beaucoup plus faible pour le décile D9, qui correspond à l’ensemble de la population du pays à l’exception des 10% les plus fortunés.

« La baisse est (…) plus forte dans le bas de la distribution (entre -1,3% et -1,6% pour les trois premiers déciles) que dans le haut (-0,3% pour le 9ème décile et une quasi-stabilité pour les trois précédents) », traduit l’Insee, relevant au passage que, pour la première fois depuis 2004, le niveau de vie des déciles dépassant le niveau médian (19.270 euros) baissent, comme les déciles inférieurs.

Les seuls à échapper à cette tendance générale sont les plus aisés. Le graphique s’intéresse aux 5% les plus favorisés, représentés par le vingtile C95. Ces foyers ont vu leur niveau de vie augmenter en 2010, de 1,3%, après une quasi-stagnation l’année précédente (+0,2%). Un résultat qui confirme une évolution ancienne: depuis 1996, le niveau de vie des 10% des personnes les plus favorisées a augmenté plus vite (+2,1%) que l’ensemble de la population (+1,4%).

Le dynamisme des hauts salaires et les bienfaits du patrimoine

Comment expliquer que que 90% de la population vit moins bien en 2010 que l’année précédente tandis que 10% vit mieux? « Les évolutions de salaires expliquent en partie la hausse des inégalités », répond l’Insee. Les hausses de rémunérations ont été beaucoup plus dynamiques pour les cadres que dans le bas de l’échelle, affectée par la faible revalorisation du Smic en 2010.

De plus, les revenus du patrimoine profitent à plein aux Français les plus aisés, pour qui ils représentent 26% du revenu disponible contre 7% dans le reste de la population. Or le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été plutôt favorable aux hauts patrimoines. Ce qui explique l’élévation du niveau de vie des plus riches. A cet égard on peut s’interroger, comme l’économiste Thomas Piketty sur Rue89, sur la volonté présumée de François Hollande de faire porter la fameuse taxe à 75% sur les revenus du travail des plus riches, et non sur leurs revenus du capital…

La hausse de la pauvreté touche surtout les enfants

Cette progression des inégalités –l’indice Gini qui la mesure est passé de 0,290 à 0,299– semble d’autant plus injuste qu’elle s’inscrit dans un contexte général de hausse de la pauvreté. Selon l’Insee, le nombre de personnes pauvres** est passé en 2010 à 8,6 millions, contre 8,2 en 2009. Soit 14,1% de la population française (+0,6 point sur un an). Le taux de pauvreté atteint ainsi son plus haut niveau depuis 1997. Et nul doute que la récession de la zone euro en 2012, et les plans sociaux qui s’enchaînent depuis quelques mois, n’ont pas contribué à arranger la situation. Aujourd’hui, la barre des 9 millions de pauvres est sans doute franchie.

L’Insee relève que la hausse de la pauvreté touche en premier lieu les retraités, les adultes inactifs qui ne sont ni étudiants ni retraités et, surtout, les enfants, qui contribuent à cet accroissement pour les deux tiers. Les moins de 18 ans pauvres étaient 2,4 millions en 2009. Un an plus tard, ils sont 2,7 millions.

Pour l’Insee, l’explication principale de ce phénomène tient à ce que les revenus d’activité des adultes sont en moyenne plus faibles dans les familles nombreuses. Ce qui réduit le budget pour chaque enfant. Mais des décisions politiques ont également eu un effet dévastateur: en 2010 n’ont été reconduites ni la prime de 150 euros aux bénéficiaires de l’allocation de rentrée scolaire ni la « prime de solidarité active » aux bénéficiaires du revenu minimum d’insertion, qui avaient toutes deux versées en 2009. Enfin, cette année-là, les prestations familiales n’ont pas été revalorisées.

 

*Le niveau de vie est un indicateur individuel, calculé par l’Insee en divisant le revenu disponible du ménage par le nombre de personnes qui le composent (unités de consommation). Le revenu disponible est la somme des revenus du ménage (salaires, indemnités, prestations sociales, pensions, revenus financiers…), retranchés des impôts qu’il a à payer (impôt sur le revenu, CSG, CRDS, taxe d’habitation…)

**Par convention, une personne est considérée comme pauvre quand son niveau de vie n’atteint pas 60% du niveau de vie médian, soit 964 euros en 2010.

L’intégralité de l’enquête de l’Insee est disponible sur son site internet.

http://www.challenges.fr/economie/20120907.CHA0561/en-france-la-pauvrete-augmente-et-le-niveau-de-vie-recule-sauf-pour-les-plus-aises-insee.html

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Y’en a marre de monsieur Hollande

Posté par ippolito le 11 septembre 2012

Gel du barème, heures supplémentaires : les amnésies de François Hollande

A la peine dans les sondages, François Hollande a profité d’une intervention sur TF1, dimanche 9 septembre, pour annoncer plusieurs arbitrages importants de son début de quinquennat, et notamment 30 milliards d’euros d’efforts supplémentaires pour 2013. Pour autant, l’intervention présidentielle n’a pas été exemptes de petites inexactitudes et autres oublis opportuns. Nous en avons relevé deux :

1/ Heures supplémentaires défiscalisées dans les PME : pour les patrons, pas pour les salariés

François Hollande n’en avait pas fait mystère : la gauche, revenue aux affaires, tirerait un trait sur la loi TEPA – pour travail, emploi et pouvoir d’achat –, autrement appelée paquet fiscal. Promesse tenue, la session estivale du Parlement ayant été en partie consacrée à détricoter les mesures encore en place. Parmi elles, la défiscalisation des heures supplémentaires, brandies par le président et le candidat Sarkozy comme le symbole du « travailler plus pour gagner plus ».

>> Lire : Heures supplémentaires : comment s’y retrouver

Lors de son intervention, le chef de l’Etat a justifié l’abandon de cette mesure, tout en assurant qu’elle resterait en vigueur pour les entreprises de moins de 20 salariés.

Ce qu’il a dit :   »Quand il y a 3 millions de chômeurs, comment admettre que leur heure de travail coûte plus chère qu’une heure supplémentaire ? Les exonérations de cotisations sociales pour les heures supplémentaires demeureront dans les entreprises de moins de 20 salariés ». 

Pourquoi c’est partiellement faux : Le collectif budgétaire – ou loi de finance rectificative – adopté par l’Assemblée nationale nouvellement élue et le Sénat a bien mis fin aux heures supplémentaires adoptées par la majorité de Nicolas Sarkozy, dès son élection.

En revanche, le chef de l’Etat omet un point important quand il assure que les « exonérations demeureront dans les entreprises de moins de vingt salariés ». Il est écrit dans la loi de finance que, dans de telles structures, « toute heure supplémentaire effectuée par les salariés mentionnés (…)  ouvre droit à une déduction forfaitaire des cotisations patronales ». Dans certaines conditions, il peut y avoir exonération de charges patronales, mais en aucun cas la part payée par le salarié n’est concernée.

2/ Gel du barème : Le candidat Hollande avait promis de revenir sur cette mesure qu’il jugeait « la plus injuste »

 Ce qu’il a dit : François Hollande a commis un léger oubli, durant son intervention : le chef de l’Etat a évoqué sa volonté de maintenir, en 2013, le gel du barème de l’impôt sur le revenu. “c’est l’effort pour tous”, assume le chef de l’Etat, qui a promis « un système de décote » pour les deux tranches les plus basses, afin de ne pas pénaliser les plus modestes.

Ce qu’il n’a pas dit : Le gel du barème, inauguré en 2011 par François Fillon, consiste à maintenir au même niveau les montants déterminant les tranches de l’impôt sur le revenu. Un contribuable est redevable d’un taux d’imposition qui dépend de ces tranches : Il n’est pas imposé jusqu’à 5963 € (1e tranche), puis à 5,5% sur ses revenus entre 5963 € et 11 896 € (2e tranche) ; de 11 896 € à 25 000 € (3e tranche), le taux passe à 14%, et ainsi de suite. Seule la part de revenu incluse dans chaque tranche (et déduction faite du quotient familial) est concernée.

> Lire : Gel du barème, une hausse d’impôts déguisée

Normalement, les sommes qui marquent les limites de tranches sont augmentées chaque année du montant de l’inflation. Objectif : que les salariés dont la rémunération a été revalorisée en fonction de la hausse des prix n’aient pas à payer d’impôt supplémentaire. Avec le gel du barème, ces bornes restent les mêmes. Un salarié revalorisé du montant de l’inflation risque ainsi de voir une partie de ses revenus passer sur la tranche supérieure, et donc de payer plus d’impôts. Celui qui n’a pas été augmenté, lui, payera autant, alors que son pouvoir d’achat a diminué. De fait, ce gel va rapporter à l’Etat 1,58 milliard d’euros supplémentaires de rentrées fiscales en 2012 et le double en 2013.

Or, comme l’a rappelé le site d’Europe1 LeLab.fr, le candidat Hollande avait promis qu’il reviendrait là-dessus. Dans un entretien à L’Express, il expliquait, en avril : “nous reviendrons” [sur] la non-indexation du barème de l’impôt sur le revenu en 2013 [...] C’est ce qu’il y a de plus injuste”.

Le chef de l’Etat a toutefois précisé qu’un système de décote viendrait compenser, pour les deux premières tranches, donc les ménages les plus modestes, ce gel du barème.

Jonathan Parienté et Samuel Laurent

http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2012/09/10/gel-du-bareme-heures-supplementaires-les-amnesies-de-francois-hollande/

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