• Accueil
  • > Archives pour le Samedi 27 octobre 2012

Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 27 octobre 2012

Explosion du nombre de chômeurs: 46 900 de plus en septembre

Le nombre de demandeurs d’emploi a bondi de 1,6% au mois de septembre, selon les derniers chiffres de Pôle Emploi publiés mercredi en fin de journée. Le mois dernier a vu l’inscription de 46 900 demandeurs d’emploi supplémentaires.

Explosion du nombre de chômeurs: 46 900 de plus en septembre

Les derniers chiffres du chômage sont exécrables: au mois de septembre, Pôle Emploi a vu affluer 46 900 demandeurs d’emploi supplémentaires.

Le nombre de chômeurs a bondi de 1,6% au cours du seul mois dernier, soit la plus forte envolée enregistrée depuis avril 2009.
« Une forte hausse », mais « comme il était prévisible », commente le ministère du Travail dans un communiqué publié mercredi en fin de journée.

A ce tableau noir, les jeunes de moins de 25 ans et les plus de 50 ans apparaissent une fois de plus comme les plus durement touchés (respectivement +2,2% et +2,3% sur le mois de septembre).
Le nombre de demandeurs d’emploi connaît ainsi sa 17e hausse mensuelle consécutive.

Sur un an, la progression atteint 10,1% et à la fin du mois de septembre, la France comptait 3,057 millions de chômeurs en métropole, un niveau jamais atteint depuis mars 1999.

En comptabilisant les inscrits avec activité réduite, Pôle Emploi enregistre 4,515 millions de personnes à la recherche d’un emploi en France métropolitaine.

Inverser la courbe en 2013

Selon le ministère du Travail, « la hausse du nombre de chômeurs en France est continue depuis 2008 et particulièrement marquée depuis un an et demi. L’objectif d’enrayer d’ici fin 2013 cette hausse, et d’inverser ainsi la courbe du chômage sera atteint ».

Le communiqué ministériel se veut rassurant, et précise que « dès le début novembre, les premiers emplois d’avenir seront signés pour répondre a la situation des jeunes sans emploi et sans formation. 

L’objectif ambitieux de 100 000 emplois pour 2013 sera atteint (…). De leur côté, les partenaires sociaux viennent de démontrer leur pleine implication dans cette bataille pour l’emploi en parvenant très rapidement à un accord sur le contrat de génération. (…) L’objectif [est] de 500 000 embauches de jeunes en CDI au cours des prochaines années et le maintien dans l’emploi de 500 000 salariés plus âgés ».

http://www.rmc.fr/editorial/312774/explosion-du-nombre-de-chomeurs-46-900-de-plus-en-septembre/

Publié dans Y'en a marre du chômage | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des hausses des impôts

Posté par ippolito le 27 octobre 2012

La rentrée fiscale s’annonce chaude pour les contribuables
  
Trente trois. Ce n’est pas la température qu’affiche le thermomètre mais le nombre de milliards d’euros que le gouvernement va devoir trouver pour boucler le budget 2013 en ramenant le déficit public à 3% contre 4,5% cette année.

Pour trouver cette somme, le gouvernement devra alterner entre réduction de dépenses et hausse de la fiscalité. Tout laisse à craindre que la seconde option l’emporte largement.

L’ensemble des prélèvements devrait être concerné.

L’impôt sur le revenu, d’abord, avec la création annoncée d’une tranche à 45% pour les revenus supérieurs à 150.000 euros par part. 

Promesse de François Hollande à ses électeurs, la création d’une super tranche à 75% est également attendue pour les revenus dépassant 1 million d’euros, ce qui risque d’accélérer le nombre d’expatriations fiscales, vers la Suisse, la Belgique ou le Royaume-Uni qui a publiquement invité les français fortunés à traverser la Manche.

Parmi les autres thèmes de réjouissance, les contribuables doivent s’attendre à un plafonnement du quotient familial et à un nouveau tour de vis sur les revenus du capital et du travail. L’avantage tiré des niches fiscales pourrait être plafonné à 10.000 euros alors que l’imposition de la plus-value réalisée lors de la vente de la résidence principale est à nouveau évoquée.

Les entreprises ne seront pas non plus épargnées, notamment avec une hausse de l’impôt sur les sociétés.

http://www.lecri.fr/2012/08/20/la-rentree-fiscale-s’annonce-chaude-pour-les-contribuables/35212

Publié dans Y'en a marre de François Hollande, Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de la hausse de la taxe sur les retraites

Posté par ippolito le 27 octobre 2012

Hausse de la taxe sur les retraites
 
Le taux de la taxe sur les retraites va passer à 0,3% au 1er avril 2013, au lieu de 0,15% comme prévu initialement.

La taxe sur les retraites augmentera donc au 1er avril et passera à 0,3%. Cependant, cette taxe sur les retraites ne sera pas payée par près 2,5 millions de retraités aux revenus modestes qui seront exclus de cette taxe. Au total, la nouvelle taxe sur les revenus des retraités concernera 7,5 millions de retraités imposables.

Le projet de loi de finance pour la Sécurité sociale prévoyait initialement un taux de 0,15% pour 2013, puis de 0,3% pour 2014 pour la nouvelle taxe sur les retraites. Le gouvernement a finalement décider de taxer les retraités plein pot dès 2013.

Qui ne paiera pas la taxe sur les retraites ?

Les retraités imposables, mais dont l’impôt n’est pas recouvré car il est inférieur à 61 euros, seront exemptés de la nouvelle taxe sur les revenus des retraités.

source: les Echos

http://www.impots-economie.com/hausse-de-la-taxe-sur-les-retraites/

Publié dans Y'en a marre de François Hollande, Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat, Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre d’ être taxer

Posté par ippolito le 27 octobre 2012

Compétitivité : les propositions chocs de Gallois

  L’ancien patron d’EADS prône 30 milliards de baisse des charges, financés notamment par une hausse de CSG et une réduction de dépenses publiques.

Un choc de 30 milliards d’euros. Voilà, selon plusieurs sources, ce que Louis Gallois entend inscrire noir sur blanc dans le rapport sur la relance de la compétitivité qu’il doit remettre à François Hollande le 5 novembre. «Il fera la proposition d’un choc de compétitivité sur deux ou trois ans de 30 milliards, dont 20 en baisse de cotisations patronales et 10 en baisse de cotisations salariales», assure un proche de l’ex-président d’EADS récemment nommé commissaire général à l’investissement.

 Les réductions de charges concerneraient les salaires jusqu’à 3,5 smics, soit un niveau bien supérieur à celui (2,6 smics) que Nicolas Sarkozy avait prévu lors du vote de loi sur la TVA sociale au printemps.

Pour compenser cette baisse massive et inédite de cotisations, l’ex-capitaine d’industrie proposerait de financer son «choc de compétitivité» de plusieurs manières. D’abord, par «une réduction massive des dépenses publiques», bien plus importante que celle de 10 milliards envisagée dans le projet de loi de finances actuellement discuté au Parlement et que Laurence Parisot a qualifiée lundi, dans Le Figaro, de «trompe-l’œil». 

Ensuite, par une hausse modérée de la CSG et de la TVA pour «pouvoir être supportée par les ménages» compte tenu des forts prélèvements qu’ils subiront en 2013. Et enfin, par une nouvelle fiscalité écologique sur le diesel, ce qui ne devrait pas faciliter les affaires du constructeur automobile PSA.

Louis Gallois – qui a confié à ses proches qu’il se heurtait à un «lobbying fort et puissant des économistes keynésiens», notamment à Bercy – entend également donner «une connotation sociale à son rapport». Et proposer deux mesures pour s’assurer du soutien des syndicats, pour l’heure peu réceptifs à un transfert de cotisations, de surcroît patronales. 

L’ex-patron d’EADS suggérerait tout d’abord que les représentants des salariés aient une voix délibérative dans les conseils d’administration des entreprises, une vieille revendication syndicale à laquelle s’oppose le patronat.

Un rapport «prêt»

Il prônerait enfin de lancer une «méga-négociation» associant les questions de «compétitivité coût» et «hors coût» de son rapport, avec la réforme du marché du travail que les partenaires sociaux discutent depuis début octobre. «L’idée d’un compromis historique sur ces deux sujets avant la fin de l’année lui plaîtbien», confirme l’un de ses proches. De là à dire que Louis Gallois imagine, pour son rapport, un destin à la «Rueff-Armand» qui, dans les années 1960, avait balisé la stratégie économique du pays de la décennie à venir…

Le rapport de Louis Gallois –  qui a beaucoup consulté pour peaufiner ses propositions, et notamment le camp patronal (Medef, UIMM…), dont il est issu – est en tout cas «prêt» depuis quelque temps. S’il ne l’a pas rendu public, c’est à la demande de l’Élysée, qui ne voulait pas avoir à gérer de front le projet de budget 2013, compliqué par une majorité parlementaire rebelle, et une séquence particulièrement sensible sur la compétitivité. Une réunion intermininistérielle est programmée lundi midi sur le sujet.

Quoi qu’il en soit, plus les jours passent et plus Louis Gallois s’attend à ce que les conclusions que l’on tirera de son rapport soient édulcorées. D’abord présentées comme essentielles au débat, elles viennent d’être reléguées au rang de simple contribution n’engageant que son auteur par François Hollande lui-même. Si même le président de la République le dit…

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/19/20002-20121019ARTFIG00716-competitivite-les-propositions-chocs-de-gallois.php

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat, Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de l’augmentation des prix pour se soigner

Posté par ippolito le 27 octobre 2012

Santé : pourquoi votre facture s’envole… et comment la réduire

Spécialistes hors de prix, médicaments toujours plus chers, factures hospitalières à rallonge… Au pays de la Sécu, bien se soigner devient un luxe. Vingt pages pour comprendre et tenter de limiter les frais.
Elle a beau être compréhensive, cette fonctionnaire hospitalière commence à en avoir ras la calculette. 

Postée à la caisse de l’hôpital Avicenne de Bobigny, dans le 93, elle se fait régulièrement insulter par les patients lorsqu’elle leur dévoile le montant de leur note. Sans compter tous les mauvais payeurs qui reviennent hurler à son guichet parce que le Trésor public a saisi leur salaire… «Les factures ont tellement augmenté ces dernières années», soupire la jeune femme.

 Au point que, dans ce département déshérité, de plus en plus de malades renoncent désormais carrément à se faire soigner. «Quand on leur annonce ce qu’ils auront à payer, ils se sauvent en courant et on ne les revoit plus.»

Et dire que la plupart des experts internationaux consi dèrent notre système de santé comme le meilleur du monde ! Certes, sur le papier, il offre encore aux Français une excellente qualité de service et une solidarité quasi inégalée. 

En additionnant les remboursements de la Sécu et des complémentaires – d’après l’Irdes, 94% des Français en possèdent une contre 69% en 1980, grâce notamment à la création de la CMU complémentaire – plus de 90% de la facture moyenne est prise en charge. 

Mais derrière cette avenante façade statistique, notre organisation des soins est bel et bien en train de se fissurer. Un chiffre suffit à en prendre la mesure : selon le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie, le «reste à charge» pour les familles a explosé d’environ 20% hors inflation depuis 2004.

Pour les 4 millions de personnes qui ne possèdent pas de couverture complémentaire, le surcoût est devenu insupportable. «Et les classes moyennes elles-mêmes commencent à avoir des difficultés pour payer», déplore Didier Tabuteau, responsable de la chaire Santé à Sciences po.

Le dernier baromètre Cercle Santé-Europ Assistance confirme que ce ne sont pas des paroles en l’air. Près d’un quart des personnes interrogées avouent avoir renoncé à des soins en 2010 pour des raisons financières, deux fois plus que l’année précédente. 

C’est la plus forte augmentation en Europe, après celle de la Pologne ! Toujours selon ce sondage, la proportion de «mal-soignés» est désormais quasi identique à celle des Etats-Unis (24%). Et les conséquences sont parfois désastreuses. 

«Comme les patients retardent au maximum le moment de consulter, on voit arriver des diabétiques dans un état grave et de plus en plus de tuberculoses et de cancers avancés», déplore Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne.

Pourquoi une telle dérive ? D’abord parce que le prix des soins flambe comme jamais. Certes, une partie de la hausse se justifie par le coût toujours plus lourd des nouvelles techniques et des traitements de pointe. Mais l’inflation des factures médicales tient aussi, et pour beaucoup, au sans-gêne de nombreux professionnels. A commencer par certains pharmaciens, comme le démontre notre enquête.

Les médecins spécialistes inscrits en secteur 2 – 70% des gynécologues et 85% des chirurgiens – n’y vont pas non plus avec le dos de la spatule.

 Au total, leurs dépassements d’honoraires ont atteint l’an dernier 2 milliards d’euros, deux fois plus qu’il y a vingt ans ! Sans doute beaucoup de praticiens continuent-ils de fixer leur note avec «tact et mesure» comme l’impose la déontologie, en particulier dans les régions les moins prospères.

 Mais, au cœur des beaux quartiers, il est désormais presque impossible de décrocher une consultation de dermato ou d’ophtalmo à moins de 80 euros. «Les médecins adaptent leurs honoraires aux revenus de leur région», résume Gilbert Wilhelm, à la tête du courtier en ligne Mutuelle.com. 

Selon ses calculs, les tarifs des soins courants, hors hospitalisation, varient ainsi de 1 à 1,8 d’un département à l’autre, et même du simple au double pour les dentistes et les orthodontistes.

Passe encore si ces factures à géométrie variable reflétaient la qualité des soins. Mais ce n’est nullement le cas, comme le prouve notre classement exclusif des meilleurs établissements privés. «On peut très bien se faire opérer à bon compte dans une excellente clinique avec des techniques de pointe et se ruiner dans un établissement de second rang», prévient Frédéric Cosnard, du réseau de soins Santéclair.

La pilule est d’autant plus amère pour les patients qu’en moyenne les deux tiers des dépassements restent à leur charge, après intervention des complémentaires. Pour tenter de limiter la dérive, un syndicat de chirurgiens, d’anesthésistes et d’obstétriciens libéraux (le Bloc) vient d’ailleurs de lancer l’idée de plafonner les honoraires, en échange de leur prise en charge intégrale par les assureurs. Ce serait en effet la moindre des choses.

Mais les cliniques ne sont pas les seules à assaisonner les patients. Personne n’en parle, mais les hôpitaux, eux aussi, ont fait valser leurs tarifs plus que de raison. Ceux de l’AP-HP, par exemple, qui regroupe une quarantaine d’établissements publics en région parisienne, ont explosé de plus de 60% depuis 2003.

 «On pensait que les pouvoirs publics et les assureurs réagiraient face à cette envolée, mais tout le monde a fermé les yeux», reconnaît-on à la Fédération hospitalière de France (FHF), qui représente les hôpitaux publics. Peut-être parce que l’assurance-maladie prend en charge la totalité des frais d’hospitalisation dès lors qu’un acte à plus de 120 euros est pratiqué. 

Mais, lorsque ce n’est pas le cas, ce qui arrive souvent, et que l’on n’est pas soi-même couvert à 100% au titre d’une affection de longue durée (ALD), la couverture de la Sécu ne dépasse pas 80%. Gare alors à ceux qui n’ont pas une bonne mutuelle, car les additions grimpent vite.

Cette jeune femme récemment hospitalisée deux jours dans un service d’urgence parisien en sait quelque chose. A sa sortie, on lui a réclamé 1 000 euros ! «Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’une erreur», témoigne-t-elle. Mais non : une journée en réanimation coûtant 2 500 euros à l’AP-HP, le «reste à charge» quotidien pour le malade (20% de la facture) atteint bel et bien 500 euros. 

On peut, de même, rester deux jours en observation dans un service de chirurgie parisien pour une suspicion d’appendicite qui ne sera pas confirmée, ou dans une maternité de l’AP-HP avant son sixième mois de grossesse, et se retrouver avec 600 euros à régler. 

Pas étonnant que les taux d’impayés dépassent aujourd’hui les 10% dans les quartiers défavorisés de la région parisienne. «Le ticket modérateur à l’hôpital est un scandale car il génère d’énormes inéga lités dans l’accès aux soins !», s’emporte Didier Tabuteau.

Et la situation ne risque pas de s’améliorer, car la Sécu, dont le déficit pourrait atteindre 12 milliards d’euros cette année, ne cesse de réduire ses remboursements. Depuis 2003, elle a annoncé quasiment chaque année un train de mesures. 

Près d’un millier de médicaments ont été déremboursés ; des franchises médicales ont été créées sur les boîtes de médicaments prescrites (0,50 euro), les prestations paramédicales (0,50 euro), les transports sanitaires (2 euros) et tous les actes d’un montant supérieur à 91 euros ; le forfait hospitalier est progressivement passé de 13 à 18 euros.

Et la Sécu vient encore d’en rajouter avec la diminution du taux de remboursement de 1 200 médicaments supplémentaires, la fin du paiement systématique des frais de transports pour les patients en ALD, et le relèvement de 91 à 120 euros du seuil déclenchant une prise en charge à 100%.

Bien qu’elles n’aient l’air de rien, certaines de ces mesures peuvent s’avérer terribles pour les patients dépourvus de mutuelle. C’est le cas par exemple de la remontée du forfait hospitalier à 18 euros par jour. «De plus en plus de malades nous demandent de payer en plusieurs fois», témoigne-t-on dans un établissement parisien. 

Autre exemple : les Français, qui ne déboursaient rien pour une fibroscopie (elle était entièrement prise en charge car d’un montant supérieur à 91 euros), devront désormais régler 20% de la note. Soit une vingtaine d’euros pour l’examen proprement dit, et plusieurs centaines pour la nuit éventuelle d’hospitalisation. 

Au CHU de Lille, l’affaire revient ainsi à 370,80 euros. Mais ça, le ministère se garde bien de le préciser… «On ne l’a pas encore perçu, mais la baisse des remboursements à l’hôpital est bien plus rapide encore que celle des soins de ville !», s’alarme Etienne Caniard, le patron de la Mutualité française.

Certes, plaideront les défenseurs du système, le taux de couverture global de la Sécu n’a guère cédé de terrain : il a glissé de 77,1 à 75,5% entre 2004 et 2009. Mais cette moyenne est tirée vers le haut par l’explosion du nombre d’assurés pris en charge à 100% – on compte aujourd’hui 9 millions d’ALD. Pour les autres, le taux de remboursement des soins de ville dépasse à peine 55% !

Comme si cela ne suffisait pas, les Français ont dû aussi avaler une hausse des cotisations de leurs mutuelles. En dix ans, elles se sont envolées de près de 40% et devraient encore gonfler d’environ 10% cette année. «Les pouvoirs publics sont en train de fermer la porte de la couverture complémentaire à de plus en plus de familles», se désole Etienne Caniard. 

De fait, près de 3 millions d’assurés ont changé de contrat en 2010 pour des raisons financières. Faudra-t-il attendre que l’espérance de vie régresse, comme aux Etats-Unis, pour que les politiques réagissent ?

Sandrine Trouvelot

La folle hausse des tarifs de l’hôpital public

Le ministère de la Santé se garde bien de le clamer, et on comprend pourquoi : depuis quelques années, les hôpitaux publics ont littéralement fait flamber leurs factures. Les documents que nous nous sommes procurés dans un CHU parisien le démontrent mieux que tous les discours. 

Entre 2003 et 2010, les tarifs de l’AP-HP ont été réajustés en moyenne de… 60%. Et ils sont loin d’être les seuls. Il faut dire que, depuis la mise en place de la nouvelle tarification à l’activité (la fameuse T2A), le gouvernement a ordonné aux hôpitaux de revenir à l’équilibre financier d’ici 2012. 

Tailler dans les dépenses et les effectifs ne suffisant pas, les directions n’ont pas hésité à faire valser leurs tarifs chacun de leur côté avec l’aval des pouvoirs publics. Résultat : le prix maximal pour une journée atteint par exemple 2 553 euros à Paris, contre 4 621 au CHU de Lille. 

«Bizarrement, personne ne semble s’en étonner…», reconnaît-on à la Fédération hospitalière de France. Les malades, eux, en sont quittes pour payer : contrairement à ce qu’on pense souvent, la Sécu ne rembourse en effet, dans de nombreux cas, que 80% des sommes pdues, souvent très importantes.

http://www.capital.fr/enquetes/dossiers/sante-pourquoi-votre-facture-s-envole-et-comment-la-reduire-607658

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN