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Y’en a marre des DRAC et du ministère de la culture

Posté par ippolito le 4 novembre 2012

Combien coûtent les DRAC ?

Les DRAC (directions régionales des affaires culturelles) constituent, depuis 1977, le bras armé de l’État en province. Combien coûtent les DRAC ?

Les missions des DRAC ? Faire incuber la politique culturelle du ministère en région, c’est-à-dire militer en faveur de la démocratisation de la culture et de la diversité culturelle.

Ce rouleau compresseur idéologique décentralisé pèse son poids : en 2012, les DRAC ont été dotées d’un budget de 814 millions d’euros (+ 0,6 % par rapport à 2011). L’action des DRAC fait l’objet de critiques acerbes. Si leur activité de conservation du patrimoine est bien perçue, la volonté de soutenir l’art contemporain en agace plus d’un.

Promotion des artistes en cour, subventions, les commandes publiques sont le plus souvent réservées aux âmes méritantes, adoubées par le ministère de la Culture (voir Le ministère de la Culture épinglé pour ses gaspillages ). Des collections que personne ne va voir.

 “Cet art subventionné a abouti à la création de collections d’un goût discutable que personne ou presque ne va voir, alors que l’état devrait se borner à la conservation du patrimoine… “, estime Marc Fumaroli, Académicien, professeur au Collège de France. 

C’est aux Fonds Régionaux pour l’Art Contemporain ( FRAC), créés par Jack Lang, qu’il revient de réaliser les emplettes. Récemment, le Sénat a reproché aux FRAC leur “étanchéité”. Tout en épinglant, une « politique d’acquisition (…) pas toujours très transparente et (…) parfois menée plus au service des directeurs que de l’art ». Difficile d’être plus clair.

source: Dossiers du Contribuable n°8 « Les folies de la culture bobo », 

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/combien-coutent-les-drac/

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Y’en a marre des prévisions du gouvernement

Posté par ippolito le 4 novembre 2012

Le FMI ne croit pas à un déficit à 3% du PIB en 2013

Le FMI prévoit désormais pour la France une croissance de 0,1% cette année et de 0,4% seulement en 2013, alors que le gouvernement Ayrault attend un chiffre de 0,3% pour 2012 et qu’il a élaboré son projet de budget 2013 sur une hypothèse de croissance 

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit pour l’an prochain une croissance limitée à 0,4% en France, un chiffre inférieur de moitié à l’objectif affiché par Paris, et l’organisation est tout aussi pessimiste pour le déficit budgétaire et la dette publique.

Le FMI a revu à la baisse la plupart de ses prévisions pour les grandes économies de la planète dans ses « Perspectives économiques mondiales » publiées à l’occasion de son assemblée générale à Tokyo.

Il ne prévoit en particulier plus que 0,4% de croissance l’année prochaine dans la zone euro après une contraction de 0,3% cette année.
Pour la France, le Fonds prévoit désormais une croissance de 0,1% cette année et de 0,4% seulement en 2013, alors que le gouvernement Ayrault attend un chiffre de 0,3% pour 2012 et qu’il a élaboré son projet de budget 2013 sur une hypothèse de croissance de 0,8%.

Conséquence logique de la révision à la baisse des prévisions du FMI, l’organisation dirigée par Christine Lagarde s’attend à ce que Paris soit incapable de tenir ses engagements en matière de réduction du déficit public, et notamment celui de contenir le déficit à 3% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain.

Elle table en effet sur un déficit de 4,7% cette année, contre 4,5% prévu par Paris, et de 3,5% l’an prochain.

Cette maîtrise imparfaite des déficits aura évidemment un impact direct sur la dette publique, désormais attendue par le Fonds à 92,1% du PIB en 2013, soit 0,8 point au-dessus de la prévision de la loi de programmation des finances publiques.

Quant au chômage, il atteindrait 10,5% de la population active en 2013 après 10,1% en 2012.

Le rapport du Fonds note en outre que les autorités françaises n’ont pas encore précisé les mesures spécifiques censées leur permettre de réduire le déficit de deux points de pourcentage en deux ans.
Il laisse toutefois la porte entrouverte à un ajustement des objectifs au cas où la conjoncture devrait encore se dégrader. 

« Si la croissance devait tomber nettement en dessous des prévisions des perspectives économiques mondiales actuelles, les pays disposant d’une marge de manoeuvre devraient adoucir l’ajustement prévu pour 2013 et au-delà », explique-t-il en citant entre autres la France et le Royaume-Uni parmi les Etats concernés.

Le FMI souligne enfin la pertinence du débat en cours en France sur la compétitivité du travail.

« Parmi les grandes économies de la zone euro, des politiques qui se traduiraient par une hausse de la demande intérieure en Allemagne et par une hausse de compétitivité en France, en Italie et en Espagne seraient profitables », estime le rapport.

Marc Angrand pour le service français, édité par Yves Clarisse

http://www.rmc.fr/editorial/307712/le-fmi-ne-croit-pas-a-un-deficit-a-3pour-cent-du-pib-en-2013/

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Y’en a marre du budget 2013

Posté par ippolito le 4 novembre 2012

Le budget français de 2013 ou comment tuer la croissance…

Quelle ironie : le candidat qui faisait campagne pour la croissance contre l’austérité s’apprête aujourd’hui, en tant que Président, à infliger aux Français un choc fiscal historique et ainsi tuer le peu de croissance française qui restait.

Le budget de rigueur 2013 dévoilé vendredi constitue « l’effort le plus important depuis 30 ans », selon… M. Hollande lui-même. Dans la droite ligne de son prédécesseur et de la défense de la « règle d’or », le président socialiste a l’intention de réduire le déficit à 3% l’an prochain (contre 4,5% en 2012) afin de ne pas être « dans la main des marchés ».

Bien sûr, les investisseurs de marché peuvent être satisfaits de cet apparent sérieux du président socialiste. Bien sûr, l’Allemagne peut être soulagée de voir que « Flamby » est finalement revenu à la « réalité » de la nécessité de la lutte contre les déficits, après ses invectives électorales.

Sauf que la réduction des déficits n’est pas la clé du problème de la France en soi : c’est la façon dont le gouvernement y parvient qui compte. Ainsi, derrière la rhétorique d’un budget « courageux et responsable », ou encore « de conquête », la réalité est que ce budget est essentiellement basé sur des augmentations d’impôts (24 milliards €) – et non des réductions de dépenses (10 milliards ?). 

Dans un pays où la dépense publique représente plus de 56% du PIB et la dette publique explose à présent près de 90% du PIB, un gouvernement « responsable » aurait lancé un effort sérieux de réformes visant à réduire le niveau des dépenses publiques.

Ainsi, la pression fiscale totale passera de 44,9 à 46,3% du PIB tandis que les dépenses publiques seront « stabilisées » à 56,3% du PIB. Les recettes de l’impôt sur le revenu devraient augmenter de 25% (de 59 milliards à 73 milliards). 

Une nouvelle tranche d’imposition à 45% est créée au dessus de 150.000 €, avec bien sûr toujours le fameux taux de 75% pour les revenus (du travail seulement) au-dessus de 1 million. 

Cette progressivité plus agressive n’est pas une bonne recette pour les incitations à investir et à créer. Le statut de l’auto-entrepreneur sera rogné. La nouvelle fiscalité sur les plus values de revente de parts d’entreprise sera une puissance incitation pour les entrepreneurs à ne plus lancer de projets d’entreprise.

 Les entrepreneurs se rebellent d’ailleurs avec un nouveau collectif qui proteste contre cette fiscalité anti-croissance : « les Pigeons » (http://defensepigeons.org). Les recettes de l’impôt sur les sociétés devrait augmenter de 30% à 52 milliards (en particulier du fait du rabotage des déductions fiscales des grandes entreprises sur charges d’intérêt).

On voit difficilement comment les problèmes de chômage élevé (qui a récemment atteint 10%) et de manque de compétitivité dû au coût du travail seront résolus par une telle politique (surtout après que le gouvernement l’été dernier a choisi de réduire l’âge de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans et augmenté le salaire minimum national).

Aujourd’hui, le gouvernement maintient que la plupart de l’effort fiscal sera supporté par les ménages riches et les grandes entreprises. Mais, premièrement, derrière la rhétorique de « lutte des classes », l’on sait bien que de frapper les riches revient, en fin de compte, à frapper les pauvres – parce que les riches investissent moins ou partent. 

Ensuite, il s’avère en outre que, d’après un syndicat des impôts, 16 millions de foyers fiscaux (sur 36 millions) seront touchés par une augmentation d’impôts, étant donné le gel du barème de l’impôt. Le plafond du quotient familial est réduit de 2.300 à 2.000 €, ce qui nuira aux familles de la classe moyenne qui paient l’impôt sur le revenu. 

La nouvelle taxation des dividendes et de l’épargne va pénaliser les épargnants pauvres et moyennes de classe. Une mesure prise cet été par le gouvernement a déjà réduit le pouvoir d’achat des « travailleurs » : la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires.

La masse salariale de l’État est « gelée » à 80 milliards – et non pas réduite. Même la réduction du budget d’un Ministère aussi peu prioritaire que celui de de la Culture est risible (de 2,54  à 2,43 milliards d’euros – soit à peine 110 millions … de différence). Effectivement, 12 300 emplois seront supprimés dans les différents ministères.

 Mais 11 000 nouveaux emplois publics seront créés (en plus des 6 800 déjà créés cet été). La règle du non-remplacement des fonctionnaires partant à la retraite mise en place par M. Sarkozy a été supprimée. 

Même quand il est affirmé que les programmes publics seront réduits (mais Jean-Marc Ayrault n’en a pas mentionné un seul au cours d’une émission TV jeudi soir), il est difficile de voir où seront trouvés les 10 milliards.

Une étude récente du NBER* par Alberto Alesina, Carlo Favero et Francesco Giavazzi constate que les ajustements budgétaires axés sur les dépenses sont « associés à des récessions mineures et de courte durée, et dans de nombreux cas pas de récession du tout » tandis que « les ajustements fondés sur l’impôt » sont associés à « une récession profonde et prolongée ». 

Il est grand temps que la France rationalise son administration (par suppression de couche dans son « mille-feuilles ») et réduise ses dépenses publiques. M. Sarkozy était sans doute un grand dépensier faisant exploser la dette publique d’environ 30% (ce qui affaiblit les critiques de l’opposition aujourd’hui), mais l’effort de rationalisation des dépenses publiques avec la Revue générale des Politiques Publiques était un bon début. M. Hollande l’a écarté.

Enfin, notons l’habituelle l’hypothèse optimiste quant à la croissance l’année prochaine : 0,8% alors que les économistes prévoient 0,3%. 0,1% signifie tout de même à 1 milliard. Comme il est évident que le choc fiscal étouffera l’économie, les prévisions de croissance du gouvernement de 2% pour les prochaines années sont un gag.

Après près de quarante ans de budgets en déficit, le fait que la France se soit enfin tournée vers la responsabilité budgétaire a pu paraître comme une bonne nouvelle.

 Mais c’est le type de chemin vers la responsabilité financière qui importe, et, malheureusement, M. Hollande a choisi « l’austérité avec plus d’impôts et pas de réforme ». La France étant un acteur incontournable dans la crise actuelle de l’Euro, ce budget éminemment pro-récessif, s’il est voté, ne pourrait-il signifier la fin proche de l’Euro ?

* “The output effect of fiscal consolidations”, NBER Working paper No. 18336.

Emmanuel Martin est analyste sur www.UnMondeLibre.org.

http://www.unmondelibre.org/content/le-budget-français-de-2013-ou-comment-tuer-la-croissance…

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Y’en a marre de l’augmentation de la dette publique

Posté par ippolito le 4 novembre 2012

La dette publique française s’enfonce dans le rouge au 2e trimestre

Pierre Moscovici, patron de Bercy, maintient l’engagement du gouvernement de réduire le déficit public de 4,5% du produit intérieur brut (PIB) cette année à 3% l’an prochain. 

Alors que le projet de budget 2013, marqué par un effort inédit de 30 milliards d’euros, est présenté ce vendredi en Conseil des ministres, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) annonce que la dette publique de la France a augmenté de 43,2 milliards d’euros au cours du deuxième trimestre. 

Fin juin, la dette globale s’établissait à 1 832,6 milliards d’euros, soit 91% du produit intérieur brut (PIB). C’est un peu plus que ce qui était anticipé (90,6%). 

Des chiffres qui n’empêchent pas ce matin Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, de maintenir l’engagement du gouvernement de réduire le déficit public de 4,5% du produit intérieur brut (PIB) cette année à 3% l’an prochain.

«Les 3% ne sortent pas de n’importe où, les 3% c’est ce qui permet d’inverser la courbe de la dette en 2014 et je veux être le ministre du désendettement», a-t-il affirmé sur Europe 1. Tout comme l’a fait la veille au soir le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

Selon le quotidien Les Echos, grâce à des taux d’intérêt très bas, la charge de la dette devrait rester «contenue». Les objectifs ne s’annoncent pas pour autant facilement réalisables.

La croissance stagne

La tâche s’annonce d’autant plus rude pour le gouvernement que ce dernier doit faire face à une croissance en berne. Au deuxième trimestre, la croissance a été nulle par rapport au précédent, indique l’Insee. La France connaît ainsi son troisième trimestre consécutif de stagnation du PIB. 

Si cette tendance se poursuivait, l’acquis de croissance, c’est-à-dire le résultat d’ores et déjà obtenu pour l’année 2012, serait de 0,2 %. La croissance devra donc augmenter au troisième trimestre si le gouvernement  veut atteindre son objectif, fixé à 0,3% sur l’ensemble de l’année, soit la même prévision que le Fonds monétaire international (FMI).

Le pouvoir d’achat en hausse

La véritable nouveauté pour ce deuxième trimestre réside dans le pouvoir d’achat individuel des Français, reparti à la hausse. Il augmente de 0,2% après plusieurs trimestres de régression (-0,1% au premier trimestre 2012, -0,4% aux troisième et quatrième trimestres 2011). 

L’Insee a dans le même temps constaté un ralentissement des revenus salariaux (+0,4%, après +0,7%), en particulier au niveau du salaire moyen par tête, tandis que les prestations sociales ont enregistré la même hausse qu’au premier trimestre (+0,9%) «portées notamment par les retraites».

Les ménages ont par ailleurs davantage épargné pour la première fois depuis un an, faisant passer le taux d’épargne à 16,4%, contre 16% au premier trimestre. Les prix à la consommation ont également «sensiblement» décéléré (+0,2% après +0,7%) en raison de la baisse des prix des produits pétroliers au printemps. Mais la hausse du prix du gaz, publiée ce vendredi au Journal officiel et effective dès samedi pourrait inverser cette tendance…

http://www.leparisien.fr/economie/la-dette-publique-francaise-s-enfonce-dans-le-rouge-au-2e-trimestre-28-09-2012-2185723.php

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