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Y’en a marre de l’endettement de nos villes

Posté par ippolito le 9 novembre 2012

GAGE – Levallois-Perret, au top des villes les plus endettées de France

S’appuyant sur les chiffres du ministère de l’économie, le Journal du Net a entrepris de classer toutes les communes françaises de plus de 20 000 habitants en fonction de leur niveau d’endettement rapporté au nombre de résidents, l’ensemble des données étant également répertorié dans différents tableaux donnant un aperçu de leur évolution sur dix ans.

 Résultat : c’est la ville de Levallois-Perret qui remporte le record de dette par habitant avec 11 484 euros. Elle arrive également au troisième rang en ce qui concerne sa dette totale (plus de 728 millions d’euros), après Paris, qui affiche la dette la plus lourde (plus de 2 milliards d’euros) et Marseille (1,8 milliard d’euros).

En 2011, une enquête de Libération se penchait sur la gestion de cette ville des Hauts-de-Seine, dirigée depuis plus de dix ans par le maire UMP Patrick Balkany : « à Levallois-Perret, les habitants sont aux petits soins. Voyages scolaires à l’étranger […] à des prix défiant toute concurrence, prise en charge sportive et culturelle des enfants après la classe [...], fêtes municipales fastueuses, saupoudrage d’associations para-municipales en tous genres et pour tous âges, équipements municipaux dignes d’une capitale : centre aquatique de haut standing avec solarium, spa et ‘salles de cardio-training’, conservatoire de musique à la façade de verre [...], médiathèque de 2 000 m2 à l’architecture style Eiffel avec salle de cinéma en sous-sol. »

Derrière Levallois-Perret suivent les villes de Cannes – dont la dette par habitant a presque doublé depuis 2000 –, Saint-Ouen, Bussy-Saint-Georges et Bagnolet – deuxième commune de Seine-Saint-Denis à figurer parmi les cinq premières places du classement, relève le JDN.

Du côté de l’évolution de cet endettement entre 2000 et 2011, si la ville de Cergy, par exemple, est encore loin de la tête du classement, elle s’illustre par contre par l’explosion de sa dette par habitant : +35 300 % en dix ans. Figurent aussi en bonne place les villes d’Istres (+10 900 %), de Malakoff (+577 %), de Saint-Mandé (+413 %) et de Courbevoie (+344 %), puis, juste derrière ce top 5, celle d’Evry, dirigée par Manuel Valls jusqu’à sa prise de fonctions au ministère de l’intérieur. Au total, la dette cumulée des quelque « 36 000″ communes françaises s’est finalement envolée de 15 % depuis l’an 2000.

Classement des villes les plus endettées par habitant en 2011. (Journal du net)

 http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/10/30/gage-levallois-perret-au-top-des-villes-les-plus-endettees-de-france/

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Y’en a marre de la candidature de la Turquie

Posté par ippolito le 9 novembre 2012

La candidature de la Turquie va coûter 165 millions d’euros aux contribuables français en 2013
 
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013, le député sans étiquette de Vendée Véronique Besse a déposé un amendement pour mettre fin aux crédits attribués à la Turquie dans le cadre de sa candidature à l’Union européenne.

« La candidature de la Turquie va coûter 165 millions d’euros aux contribuables français en 2013 », noteVéronique Besse. « Compte tenu du contexte économique actuel, la France n’en a pas les moyens. »

« Dans un rapport publié en 2010, la Cour des comptes européenne a dénoncé la gestion calamiteuse des milliards de subvention versés par Bruxelles à la Turquie depuis 2001 », rappelle Véronique Besse

Pour le député de Vendée, « la Turquie n’est pas en Europe et les Français, majoritairement hostiles à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, ont le droit d’être informés de cette gabegie que le Gouvernement les oblige à financer ».

http://www.lecri.fr/2012/11/05/la-candidature-de-la-turquie-va-couter-165-millions-d’euros-aux-contribuables-francais-en-2013/37021

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Y’en a marre de la gestion financière du velib

Posté par ippolito le 9 novembre 2012

La Chambre régionale des comptes vient de rendre un rapport sur la gestion calamiteuse du service Vélib’ par la ville de Paris.

Ce rapport de la Chambre régionale des comptes sur le Vélib’ est accablant pour la ville de Paris: aucun contrôle des chiffres fournis par JCDecaux, révisions du contrat Vélib’ au désavantage de la ville ( voir Les aides pour Vélib’), gestion calamiteuse…

D’après le rapport de la Chambre régionale des comptes, les indicateurs de qualité mis en place pour évaluer le service Vélib’ sont peu satisfaisants: les défaillances techniques (crevaisons, bris de chaîne, cadres voilés) ne sont ni comptabilisées ni sanctionnées par la ville de Paris alors qu’elle mettent en danger les utilisateurs de Vélib’. La ville de Paris a même révisé ses exigences de qualité à baisse ( voir Les aides pour Vélib’) afin de faciliter le versement de l’intéressement à JCDecaux.

Pire, JCDecaux n’a pas respecté ses obligations de maintenance et de régulation: 85% des moyens de régulation de JCDecaux ont été alloués  aux 14ème, 18ème, 19ème et 20ème arrondissements, entraînant un service bancal ou inexistant dans les autres arrondissements et un taux d’insatisfaction des usagers de 74 % .

Mais le rapport de la Chambre régionale des comptes s’attarde surtout sur la scandaleuse gestion financière de Vélib.

En effet, JCDecaux encaisse irrégulièrement des recettes destinées à la ville de Paris et les verse avec retard ( dans une logique bien connue des grandes entreprises pour faire fructifier l’argent).

De plus, la ville de Paris n’a jamais vérifié les livres comptables de JCDecaux, qui peut donc faire ce qu’il veut dans le dos de la ville, sans avoir de comptes à rendre à personne.

Selon la Chambre régionale des comptes, les hausses de tarifs de Vélib ( voir Hausse du prix du Vélib), dues en partie à l’extension du service en banlieue, ne sont pas justifiées.

La ville de Paris a même renoncé aux pénalités prévues pour non-déploiement du parc de vélos. Seuls 18210 vélos ont été déployés alors que JCDecaux s’était engagé à en déployer 23 801. Sans aucun conséquence pour JCDecaux, qui continue à encaisser quelle que soit la qualité du service !

Rappelons que le coût du Vélib’ s’élève à 1,6 million d’euros par an pour les contribuables parisiens. A ce prix là, il serait peut-être temps que la ville de Paris s’occupe de la gestion de son service…

source: www.delanopolis.fr

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/la-scandaleuse-gestion-financiere-du-velib/

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Y’en a marre de la compétitivité

Posté par ippolito le 9 novembre 2012

Compétitivité : le mauvais débat

Porte-parole du parti Debout la république dirigé par Nicolas Dupont-Aignan, ce républicain… En savoir plus sur cet auteur

A moins d’une semaine de la présentation du pacte de compétitivité du gouvernement, les solutions envisagées divisent toujours politiques et syndicats. Notre blogueur associé Laurent Pinsolle analyse les termes d’un débat qu’il estime faussé.

Compétitivité , compétitivité : ce mot est devenu depuis quelque semaines l’alpha et l’omega du débat politique, à gauche comme à droite, ainsi que dans tout le petit monde médiatique. A quelques jours de la publication du rapport Gallois, force est de constater que le débat n’est pas à la hauteur.
 
Un malaise politique
 
Quelque part, il est étonnant que ce débat n’ait pas émergé plus tôt : la dégradation de notre commerce extérieur n’est pas nouvelle. Si notre déficit atteint 70 milliards d’euros aujourd’hui, il était déjà de la moitié il y a cinq ans (et à l’équilibre il y a 10 ans). Du coup, il est un peu risible de voir l’UMP sommer le PS de prendre des mesures pour améliorer la compétitivité du pays après avoir tellement sommeillé que la seule mesure prise était applicable à la rentrée 2012 …
 
De son côté, le gouvernement semble mal à l’aise dans ce débat et on se demande ce qui lui est passé par la tête de demander un rapport à Louis Gallois, braquant les projecteurs des médias sur un sujet où il n’a pas grand chose à dire et ne semble pas vouloir faire grand chose non plus. Du coup, François Hollande a été contraint de dire, avant même sa publication, qu’il n’appliquerait pas sa recommandation principale, à savoir une baisse des charges de 30 milliards.
 
Pourtant, la pression sur le gouvernement est forte puisqu’une association de grands patrons, a présenté ses propositions dans le JDD  : baisse des dépenses publiques de 60 milliards en cinq ans, baisse des cotisations sociales de 30 milliards en deux ans en partie financée par une hausse de la TVA. En fait, le PS est coincé dans un paradoxe car il accepte le cadre mondialisé qui créé le problème de compétitivité tout en rechignant aux mesures qui en découlent, souvent antisociales.
 
LA COMPÉTITIVITÉ EN PERSPECTIVE

Il est tout de même aberrant que le Parti Socialiste ne soit pas capable de remettre en question son logiciel mondialiste au regard du débat sur la compétitivité.

 Les chiffres d’Eurostat sont pourtant clairs, comme le rapporte cet article du Monde. Pour le coût du travail, la France est le 5ème pays d’Europe, après les pays scandinaves et la Belgique, avec un coût horaire de 34,2 euros par heure, contre 30,1 en Allemagne, mais surtout 7,1 euros en Pologne et 3,5 euros en Bulgarie.
 
Ce n’est pas pour rien, que, comme Edgar l’a souligné sur son blog, Electrolux a choisi de délocaliser son usine en Pologne : le coût du travail y est 80% plus bas qu’en France, le tout avec les avantages d’être dans l’UE. Ceci montre que le débat sur la compétitivité est un peu vain dans le cadre d’une mondialisation qui offre aux entreprises des lieux de production où le coût du travail est 90% plus bas qu’en France, en Chine, mais aussi en Afrique du Nord et même en Europe !
 
Bref, on peut bien parler de compétitivité mais pour toutes les activités où la part de la main d’œuvre est vraiment significative et le coût du transport pas trop important, la France ne sera plus jamais compétitive dans ce cadre mondialisé. La seule solution consiste à mettre en place des politiques protectionnistes et des écluses douanières sous peine de voir notre industrie disparaître. Et le rôle des parités monétaires a même été rappelé par François Lenglet, comme l’a noté Coralie Delaume.
 
Les 30 milliards d’allègement de charges sociales sont à ce titre de la poudre aux yeux. Ce n’est pas en baissant notre coût du travail à 33 euros par heure (ou même 32) que l’on pourra lutter avec des pays où il est de seulement quelques euros. Voilà l’angle mort du débat sur la compétitivité.

http://www.marianne.net/Competitivite-le-mauvais-debat_a223895.html

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