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Y’en a marre des dépenses des administrations

Posté par ippolito le 1 décembre 2012

Hollande face au mur des 60 milliards

Le chef de l’état promet de réaliser des économies massives dans l’administration. Un chantier explosif.

C’est un nouveau défi pour François Hollande : réaliser 60 milliards d’euros d’économies dans la sphère publique d’ici à 2017. Du jamais-vu. Le chef de l’État a endossé la mission cette semaine lors de sa première conférence de presse. 

Après le plan pour la compétitivité et les hausses d’impôts, le Président voit se dresser devant lui un autre chantier explosif, au moment où les Français se disent de moins en moins enclins à faire de nouveaux efforts . 

L’objectif revient à dégager 12 milliards d’euros par an : dix pour redresser les comptes de la France, deux pour abaisser le coût du travail. Sous Sarkozy, la fameuse RGPP (Révision générale des politiques publiques) honnie des fonctionnaires a rapporté 12 milliards d’euros, mais en quatre ans.

Exit la RGPP, place à la MAP

Le chantier ressemble à un concours de saut de mines. « Cela va être dur, nous devrons être solidaires », ont indiqué Jérôme Cahuzac (Budget) et Marylise Lebranchu (Fonction publique) à leurs collègues du gouvernement lors du séminaire sur la compétitivité à Matignon le 6 novembre. Chaque ministre peut y laisser son maroquin…

 Alors que l’effort représente seulement 1% des dépenses de l’État, de la Sécu et des collectivités. « C’est parfaitement accessible », souligne la députée économiste PS Karine Berger. Sous certaines conditions…

La ministre du Logement, Cécile Duflot, par exemple, est invitée à faire le ménage dans les allocations de logement. Pas moins de 49 dispositifs se superposent et leur augmentation alimente la bulle immobilière. Mais comment annoncer sans trembler une baisse de ces aides? 

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, elle, a sur son bureau le dossier éruptif des intermittents du spectacle dont le régime de chômage accuse un milliard d’euros de déficit. 

Et celui de France Télévisions, opérateur de l’État que Bercy juge excessivement glouton. « TF1 vient au MIP TV avec une délégation de 20 personnes, France Télévisions avec 80 alors qu’ils achètent moins de fictions, c’est normal? », grince un connaisseur du dossier.

29 agents pour 1.000 habitants en Paca, contre 19 en Alsace
Un acronyme a remplacé la RGPP chez les « technos » du gouvernement : la MAP, pour modernisation de l’action publique. Sous l’impulsion de l’Élysée, Marylise Lebranchu la diligente discrètement, en relevant les doublons. « L’évaluation des doubles comptes n’a pas été faite depuis les années 1958-1960″, souligne un proche du Président. 

La gestion des réseaux routiers, qui relève de toutes les administrations par petits bouts, ou la formation professionnelle, éclatée entre l’Éducation nationale, les régions et Pôle emploi, laissent songeur. Les sous-préfectures des départements très urbains aussi, que les citoyens délaissent au profit de la grande ville. 

Certaines seraient réduites au format le plus court. Un dossier sensible pour Manuel Valls, patron de la préfectorale. « Nous allons associer les fonctionnaires aux décisions », promet-on en haut lieu.

Les collectivités locales sont ainsi dans le collimateur. Les mairies, départements et régions ont embauché 482.400 personnes en dix ans quand l’État supprimait 114.400 postes. Pas forcément de façon rationnelle. On compte 29 fonctionnaires territoriaux pour 1.000 habitants en Provence-Alpes-Côte d’Azur contre 19 en Alsace… Bercy a procédé aux premières coupes dans les dotations.

Dans ce contexte, François Hollande se rend mardi au congrès des maires de France pour un exercice de pédagogie. Tous les élus PS ne sont pas hostiles à une gestion rigoureuse. Or les sujets de friction montent. 

Beaucoup reprochent à Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, d’avoir réformé les rythmes scolaires à la va-vite. Les petites villes redoutent de devoir mettre la main à la poche pour financer de nouvelles structures de garde des écoliers en fin d’après-midi. Fonctionnaires, élus locaux…

 Pour ces réformes, Hollande peut s’appuyer sur des catégories qui le soutiennent. Mais il peut aussi se les aliéner…

http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Hollande-face-au-mur-des-60-milliards-576086

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Y’en a marre des subventions de la réserve parlementaires aux associations…

Posté par ippolito le 1 décembre 2012

Quelles associations profitent de la réserve parlementaire ?

Le site Owni a publié une liste partielle des associations bénéficiaires de la réserve parlementaire pour 2011.

Sur les 150 millions d’euros de la réserve parlementaire, 60 millions sont attribués chaque année aux sénateurs, et 90 millions sont attribués aux députés ( voir 90 millions pour les bonnes oeuvres des députés ).

La manière dont les députés et sénateurs redistribuent leur réserve parlementaire, totalement opaque et dénuée de tout contrôle, laisse libre cours au clientélisme et aux conflits d’intérêts.

Mais le site Owni, qui vient de publier une liste des associations bénéficiaires de la réserve parlementaire ( malheureusement non exhaustive), nous permet d’en savoir désormais un peu plus sur ces petits arrangements entre élus et associations.

La publication de cette liste des associations bénéficiaires de la réserve parlementaire révèle de nombreux conflits d’intérêts, comme le financement du club de réflexion du sénateur UMP François Grosdidier. 

Ce club de réflexion a touché la coquette somme de 50 000 euros en 2011, au titre de la réserve parlementaire, au nom du “Mouvement initiative et liberté”. Le Mil est un “parti associé à l’UMP”, d’après le site internet du Mil, qui, à ce titre, peut disposer de représentants dans son bureau politique. 50 000 euros d’argent public ont donc été distribués à un club politique disposant de ses entrées au sein de l’ UMP.

Autre cas flagrant de conflits d’intérêts avec l’ “Association developp durable territoire” ( association de développement durable du Territoire Maures, située à Saint-Tropez) . Cette association, qui a reçu 130 000 euros en 2011 au titre de la réserve parlementaire, a pour président Jean-Michel Couve, député UMP de la 4ème circonscription du Var…

Dans le même esprit, le Lion’s Club de Conflans-Montjoie a quant à lui bénéficié de 10 000 euros au titre de la réserve parlementaire 2011. Le président de cette association, Claude Ney, est directeur de cabinet chez Arnaud Richard, député UMP des Yvelines… Petits arrangements entre amis.

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/quelles-associations-profitent-de-la-reserve-parlementaire/

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Y’en a marre du conseil d’état et des hausses de gaz à venir

Posté par ippolito le 1 décembre 2012

Prix du gaz: le Conseil d’Etat dit non au plafonnement

Le Conseil d’Etat a invalidé jeudi en référé la limitation par le gouvernement à 2% de la hausse des tarifs réglementés du gaz au 4e trimestre 2012, ouvrant ainsi la porte à une nouvelle hausse pour les consommateurs.

Le juge des référés du Conseil d’Etat a suspendu jeudi l’exécution d’un arrêté limitant à 2% la hausse des tarifs du gaz pour les particuliers survenue fin septembre, demandant au gouvernement de se prononcer de nouveau sur le sujet dans un délai d’un mois.

Cette décision devrait contraindre l’Etat à annoncer une hausse supérieure à 2% pour mieux refléter la hausse des coûts de GDF Suez.

Victoire pour les concurrents de GDF Suez

Le juge administratif était saisi par les concurrents de GDF Suez tels que Poweo Direct Energie et l’italien Eni, regroupés au sein de l’Anode (Association nationale des opérateurs détaillants en énergie), pour qui le gel partiel des tarifs de l’opérateur historique crée une distorsion de concurrence.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait estimé fin septembre que la hausse des tarifs du gaz aurait dû atteindre 6,1% cet automne pour couvrir les coûts de GDF Suez, comme le prévoit la loi.

En Bourse, l’action GDF Suez accroît ses gains après cette annonce. Elle gagne 3% à 17,435 euros, deuxième plus forte hausse de l’indice CAC 40.

http://www.rmc.fr/editorial/324410/prix-du-gaz-le-conseil-detat-dit-non-au-plafonnement/

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Y’en a marre des hausses des taxes à venir sur les carburants

Posté par ippolito le 1 décembre 2012

Taxes sur les carburants en hausse
 
Les taxes sur les carburants vont à nouveau augmenter en décembre.

Les taxes sur les carburants ( gazole et essence), qui avaient jusque là bénéficié du coup de pouce de 3 centimes de l’ Etat ( voir Aide sociale essence), vont de nouveau augmenter dès le 1er décembre. 

Cette hausse des taxes sur les carburants devrait se poursuivre progressivement jusqu’ au 11 janvier 2013.

Selon l’association de consommateurs CLCV, les distributeurs de carburant n’auraient pas respecté leurs promesses et auraient tiré profit de la baisse des taxes sur les carburants instaurée par le gouvernement durant l’ été. 

D’après l’association de consommateurs, les distributeurs de carburant ont profité de la baisse des taxes sur les carburants pour augmenter leurs marges. 

La baisse des taxes sur les carburants, indirectement payée par les contribuables, aurait donc surtout profité aux distributeurs de carburants et tout particulièrement aux distributeurs de gazole.

Avec la fin du coup de pouce de l’ Etat pour les taxes sur les carburants, les distributeurs vont à nouveau pouvoir gonfler leurs prix.

source: le Figaro

http://www.impots-economie.com/taxes-sur-les-carburants-en-hausse/

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Y’en a marre des agences de notation et du AAA

Posté par ippolito le 1 décembre 2012

Standard & Poor’s confirme la perspective négative de la France

L’agence de notation considère que les mesures annoncées jusqu’ici par le gouvernement sont « utiles », mais insuffisantes à elles seules.

L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a confirmé vendredi la note « AA+ » de la France, ainsi que la perspective négative qui lui est associée, tout en décernant un satisfecit au gouvernement sur sa volonté de réaliser des réformes structurelles. 

Cette décision tombe quatre jours après celle de sa concurrente Moody’s de retirer le « triple A » à l’Hexagone. « Nous confirmons les notes, parce que, à notre avis, des réformes supplémentaires seront mises en oeuvre à court terme », selon le communiqué de S&P.

L’agence considère que le gouvernement français est déterminé à persévérer dans des « réformes budgétaires et structurelles importantes » et estime que les mesures annoncées jusqu’ici, notamment celles visant à relancer la compétitivité, sont « utiles », mais insuffisantes à elles seules. 

Réagissant au maintien de la note, le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, a rappelé « la résolution » du gouvernement français à « mener à bien les ambitieuses réformes en cours et à poursuivre le redressement de l’économie française, dans la justice, et pour l’emploi ».

Croissance réelle

L’agence de notation prévoit une croissance de l’économie française « de 0,4 % en termes réels en 2013″, contre une prévision du gouvernement établie à + 0,8 %. S&P la justifie par « la poursuite de la mise en oeuvre du programme de consolidation budgétaire », « l’affaiblissement de la consommation », « une atonie de l’investissement » et « l’évolution incertaine de la demande extérieure ».

 S&P estime également que le déficit public s’établira à 4,5 % du PIB en 2012, similaire aux objectifs du gouvernement, et à 3,5 % en 2013, contre un objectif du gouvernement de 3 % du PIB.

Le poids de la fiscalité « reste très élevé en France », à plus de 46 % du PIB sur la période 2012-2015, souligne enfin S&P qui rappelle que sur la même période les recettes publiques resteront « supérieures à 56 % du PIB, soit les plus élevées de la zone euro ». 

Selon l’agence, les secteurs à réformer sont ceux du marché du travail et des services. S&P souligne ainsi « les rigidités structurelles du marché du travail », « une concurrence restreinte dans certains secteurs des services » et « une fiscalité élevée », comme facteurs d’ »érosion significative de la compétitivité coût et non-coût de l’économie française ».

Surveillance négative

Citant la création annoncée du crédit d’impôt, S&P la juge « utile », mais pas suffisante pour « libérer le potentiel de croissance économique de manière significative ». « Le climat des affaires a peu de chances de s’améliorer en l’absence de réformes plus profondes du marché du travail et du secteur des services », ajoute encore l’agence de notation qui suggère des réformes visant à assouplir les rigidités structurelles du marché du travail.

 S&P, qui avait été la première agence à retirer son « triple A » à la France en janvier, considère que le gouvernement français est déterminé à poursuivre ses réformes budgétaires et structurelles, « s’appuyant sur les mesures déjà annoncées pour renforcer le potentiel de croissance économique ».

Pour cette raison, elle confirme les notes à long terme et à court terme de la France, mais maintient le pays sous surveillance négative, estimant qu’il existe un risque « d’au moins 1 sur 3 [...] d’un abaissement de note au cours de l’année 2013″. Fitch est la seule des trois grandes agences à maintenir le « triple A » de la France.

http://www.lepoint.fr/economie/standard-and-poors-confirme-la-note-aa-et-la-perspective-negative-de-la-france-23-11-2012-1532429_28.php

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