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Y’en a marre d’explosion de la CFE

Posté par ippolito le 2 décembre 2012

Montpellier: vive colère des commerçants et artisans contre l’explosion de la CFE

Les commerçants, artisans et professions libérales du Grand Montpellier sont en colère contre la communauté d’agglomération, à l’origine d’une « explosion surprise » – jusqu’à 800% – du montant de la Cotisation foncière des entreprises (CFE).

« Pour certains, la hausse est de 800%: de 385 euros à 2.560 euros! », s’est indigné Jean-Pierre Touchat, président du syndicat des commerçants des halles et marchés de Montpellier-Région, dont les 340 adhérents ont commencé à recevoir leur feuille d’impôts la semaine dernière. 

La hausse de ce prélèvement hérité de l’ex-taxe professionnelle est la conséquence d’une décision de Montpellier Agglomération qui a voté, dans sa séance du 29 septembre 2011, une hausse combinée du taux d’imposition de la CFE et de la base d’imposition, fixant les seuils à leur niveau maximum.

Selon un élu de Montpellier Agglomération, joint par l’AFP, les services de la collectivité « n’avaient pas fait de simulation » pour évaluer précisément l’impact de la décision sur le montant de la CFE 2012.

A cette heure, Jean-Pierre Moure, président de la collectivité, se refuse à tout commentaire.

 Il a simplement dit, dans un communiqué vendredi, avoir rencontré les présidents des chambres consulaires concernées « afin d’envisager, avec eux, la mise en place des mesures les plus adaptées à cette conjoncture économique difficile ». « Ces dispositions seront annoncées dans les jours qui viennent », a-t-il précisé.

Les professionnels touchés par la hausse ne sont pas contents. « Le changement, c’est maintenant! », a ironisé Corinne, infirmière libérale basée à Vendargues et dont le montant de la CFE est passé de 324 euros en 2011 à 886 euros en 2012.

« J’aimerais que mes revenus explosent d’autant… car malheureusement ils ne sont pas +Unlimited+ (illimités, allusion à la nouvelle marque économique de Montpellier Agglomération, NDLR). J’ai l’impression de payer la campagne de communication de Jean-Pierre Moure », a-t-elle déclaré auprès de l’AFP.

http://www.leparisien.fr/montpellier-34000/montpellier-vive-colere-des-commercants-et-artisans-contre-l-explosion-de-la-cfe-12-11-2012-2316801.php

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Y’en a marre des incertitudes sur les retraites complémentaires

Posté par ippolito le 2 décembre 2012

Retraites complémentaires : bientôt plus de cotisations et moins d’allocations ?

Une négociation a été lancée ce jeudi entre syndicats et patronat sur les retraites complémentaires. La faillite est annoncée pour 2017.

Les régimes de retraite complémentaire Arrco (salariés du privé) et Agirc (cadres) ont enregistré un déficit de 4,5 milliards d’euros cette année alors qu’ils étaient encore excédentaires en 2009. C’est l’un des principaux constats de la négociation commencée le jeudi 22 novembre par les partenaires sociaux sur la question.

 La sonnette d’alarme est tirée : avec le vieillissement de la population et la hausse du chômage (donc la baisse des cotisations), les retraites complémentaires devraient être totalement asphyxiées entre 2017 et 2020 selon les experts. 

C’est en effet en 2017 et en 2020 que seront respectivement épuisées les réserves de l’Agirc et l’Arrco si la tendance de se redresse pas. Le retour, même partiel, à la retraite à 60 ans a aussi joué un rôle dans cette situation critique. Pour 2013, le coût estimé de ces départs à la retraite est de 300 millions d’euros, en année pleine.

Syndicats et patronat se sont fixé l’objectif de trouver un accord sur les retraites complémentaires en avril. Parmi les solutions sur la table : limiter la hausse des allocations voire geler leur montant.

 Un point de « revalorisation » en moins de ces allocations représenterait 781 millions d’euros d’économies en 2017. Un gel rapporterait quant à lui 1,4 milliard d’euros la même année. 

Le Medef propose un gel de trois ans. Une augmentation des cotisations, une modification de leur durée ou un report de l’âge de départ à la retraite sont aussi des options évoquées. 

Les syndicats réclament que ces efforts soient aussi partagés par les entreprises. Mais le Medef ne semble pas enclin à trop ouvrir la porte, considérant que cette négociation est une mise en bouche avant d’examiner le cas plus global des retraites en 2013. 

L’attentisme semble bien de mise, d’autant que le Conseil d’orientation des retraites (COR) doit délivrer en décembre un rapport prospectif sur les régimes de retraite jusqu’en 2060.

http://www.linternaute.com/argent/epargne/retraites-complementaires-bientot-plus-de-cotisations-et-moins-d-allocations-1112.shtml

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Y’en a marre de l’état des finances publiques françaises

Posté par ippolito le 2 décembre 2012

Les comptes ne sont pas bons

Ce n’est pas une surprise: l’audit de la Cour des comptes montre que les finances publiques françaises ne vont pas bien.

Rigueur ou austérité ou simplement efforts demandés aux Français? 

Ce petit jeu ridicule sur les mots n’a aujourd’hui plus aucun sens. Le rapport de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques est sans ambiguïté: 

les prochaines années vont être douloureuses. A-t-on le choix? Pas vraiment, si l’on veut éviter de se retrouver dans une situation inextricable demain.

La lecture des 250 pages de ce rapport rappelle désagréablement celle d’expertises médicales: des chiffres et des faits, un constat implacable écrit de la façon la plus neutre qui soit, sans dramatisation, sans jugement moral, sans a priori politiques ou idéologiques.

Ses auteurs ne prétendent pas dicter une politique à la France: ils disent simplement où on est en, les risques à venir et les solutions possibles. Les experts font leur travail, aux dirigeants du pays d’assumer leurs responsabilités. Mais on voit mal comment ces derniers pourraient ignorer les recommandations qui leur sont faites.

La politique qui paraît s’imposer à la lecture de ce document va évidemment susciter des réactions fortes: au-delà de leur apparente neutralité, ces experts ne défendent-ils pas une certaine vision de l’économie et de la gestion des affaires publiques, ne serait-il pas nécessaire d’explorer d’autres voies, ne va-ton pas tuer le malade à force de vouloir le soigner? 

De toutes les questions qui peuvent surgir à ce sujet, retenons en trois, qui paraissent essentielles.

1. Cet audit était-il absolument nécessaire?

L’opposition a déjà répondu à cette question: non, cet audit n’était pas nécessaire. Sa motivation est essentiellement politique. Il s’agit pour la gauche de justifier une politique contraire à ses engagements de campagne électorale par la nécessité de faire face à un héritage calamiteux.

Sur le fond, cet argument est juste: les informations dont disposent le gouvernement et les parlementaires leur suffisaient amplement pour établir leur diagnostic et prescrire un traitement.

Tous les chiffres avancés par la Cour des comptes lui sont fournis par l’administration; pour le président de la République et le Premier ministre, il n’y a rien dans ce rapport qu’ils peuvent prétendre découvrir.

En tout cas, si la majorité actuelle comptait s’en servir pour dénoncer l’héritage et la politique menée par Nicolas Sarkozy, elle en sera pour ses frais. Ainsi que le constate le Premier président de la Cour, Didier Migaud, «la France est loin d’avoir été exemplaire dans la gestion de ses finances publiques depuis plusieurs décennies». 

Si l’on veut chercher des responsables, on fera l’union nationale: tous nos dirigeants politique, de droite comme de gauche, se retrouveront sur le même banc –des accusés.

Quant au bilan de l’année 2011, il est tout à fait honorable: les objectifs ont été respectés et le déficit public a été sensiblement réduit.

La Cour relève tout de même quelques points contestables. Concernant les dépenses, des risques de dépassement apparaissent et le précédent gouvernement a omis de compter les effets de deux condamnations par la Cour de justice de l’Union européenne sur des dossiers fiscaux. 

Si la première date du 15 septembre, la seconde, la plus lourde, date seulement du 10 mai dernier, mais elle pouvait être largement anticipée. C’est en 2013 (4,85 milliards) et en 2014 (1,75 milliard) que le montant des remboursements à prévoir du fait de ces deux condamnations sera le plus lourd.

Autre péché (véniel) que l’on peut imputer au gouvernement Fillon: une surestimation des recettes fiscales attendues pour cette année, notamment en matière d’impôt sur les sociétés. Cette surestimation pourrait se monter entre 3 et 7 milliards.

L’écart entre ces deux chiffres avancés par la Cour des comptes pour un même taux de croissance de 0,7% du PIB montre bien la difficulté qu’il y a à prévoir avec précision des recettes. Et le ralentissement en cours, avec une croissance maintenant estimée à 0,4% cette année, pourrait conduire à un manque à gagner total compris entre 6 et 10 milliards.

Cela justifiait-il un audit? Oui dans la mesure où, de toute façon, à cette époque de l’année, la Cour prépare un rapport destiné à contribuer au débat d’orientation sur les finances publiques que le Parlement tient en juin ou en juillet.

L’audit prend donc simplement la forme d’un rapport plus fourni cette année que d’habitude. L’attente de ce rapport a permis au nouveau pouvoir de rester silencieux tout au long de la campagne des législatives; maintenant qu’il est disponible, le document va lui servir de justification pour sa politique de rigueur non avouée.

Ce fameux audit est donc d’abord une affaire de communication. Mais, on le sait, pour faire passer des mesures difficiles, une bonne communication est importante. Et l’autorité morale de la Cour des comptes est un atout décisif. Que le discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault intervienne précisément le lendemain de cette publication n’est pas tout à fait un hasard.

2. Ce rapport apporte-t-il vraiment quelque chose?

Sur le fond, répétons-le, il n’y a aucune surprise. La médiocre situation d’ensemble des finances publiques françaises n’est pas une nouveauté.

L’intérêt de ce document est de faire une synthèse (Etat, collectivités locales, organismes de financement de la sécurité sociale), avec une mise en perspective européenne et sur plusieurs années.

Clairement, il en ressort qu’il n’est pas possible de ne rien faire ou de n’agir qu’à la marge, en misant sur le temps et une éventuelle amélioration de la conjoncture.

Si le gouvernement veut effectivement revenir à un déficit public de 3% du PIB l’an prochain,  dans l’hypothèse prudente d’une croissance de 1%, il faudra réaliser un effort portant sur un minimum de 33 milliards d’euros (23 milliards si la croissance est de 2%, 44 milliards si elle est nulle). Avec un niveau de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires déjà très élevé, l’idéal semble de répartir cet effort de façon égale entre de nouvelles recettes, qui paraissent inévitables, et des compressions de dépenses.

Le point le plus intéressant de ce rapport est sans doute qu’il insiste autant sur la nécessité de réduire les déficits que de préserver, voire de renforcer, la compétitivité des entreprises françaises. Au cas où certains seraient tentés d’accroître indéfiniment la pression fiscale sur  les entreprises, Didier Migaud rappelle que la compétitivité de notre économie est «déjà dégradée».

A ce stade, la Cour propose de faire des réductions de dépenses «sans remettre en cause la qualité des services publics et l’ampleur de la redistribution». Autrement dit, il ne s’agit pas de remettre en cause notre système économique et social, mais de le rendre plus efficace. Les voies suggérées risquent toutefois de faire grincer quelques dents, par exemple quand il est proposé de réduire les effectifs dans la fonction publique. Beaucoup espéraient autre chose d’un gouvernement de gauche.

En matière de fiscalité également, les propositions faites risquent de provoquer des remous. Concernant les «niches» fiscales, par exemple, que l’on revienne sur la réduction d’impôt en faveur de l’investissement outre-mer ne fera pas pleurer dans les chaumières, mais relever le taux de la CSG sur les retraites au niveau du taux de droit commun pourrait ne pas être très bien compris… 

On notera également que la Cour n’écarte pas l’hypothèse d’un relèvement temporaire de la CSG ou de la TVA.

De toute façon, on sait que le traitement sera rude. Pour le pouvoir politique, il n’est pas inutile que la Cour des comptes démine le terrain sur lequel il va devoir avancer.

3. Toutes ces mesures ne vont-elles pas peser sur la croissance?

En clair, il s’agit de savoir si François Hollande ne s’apprête pas, en suivant les recommandations de la Cour, à mener une politique de rigueur contraire à ses promesses et à son engagement répété de soutenir la croissance. La Cour ne cherche pas à tromper son monde:

«Une stratégie de réduction rapide des déficits publics est susceptible d’exercer un effet négatif à court terme sur l’activité économique.»

Réduire le déficit d’un point de PIB peut coûter entre 0,5 et 1,2 point de croissance. Et l’effet peut être encore accentué si les autres pays font la même chose. Mais l’argument avancé pour justifier cette politique ne manque pas de force: si la France ne tient pas ses engagements, elle se retrouvera rapidement dans une situation encore plus dramatique qui lui demandera des sacrifices encore plus pénibles.

Et le redressement des comptes publics, s’il s’accompagne d’une plus grande efficacité des dépenses et d’une meilleure répartition des prélèvements obligatoires peut conduire à une économie plus compétitive. En bref, on n’a pas vraiment le choix et on peut faire d’un mal un bien…

On comprend en tout cas la détermination de François Hollande à obtenir un pacte européen de croissance, si limité soit-il: il en avait besoin pour faire passer ce qui se prépare actuellement.

D’ailleurs, le problème n’est pas que la France pratique une politique de rigueur –elle doit le faire– mais que tous en Europe le fassent ensemble au même moment, même ceux qui ont la situation financière la moins dégradée, comme l’Allemagne.

Si des pays freinent leur demande intérieure, ils doivent pouvoir développer leurs exportations, ce qui n’est pas possible si tout le monde freine en même temps. Mais, peut-être, un jour, une Europe davantage intégrée sera-t-elle capable de coordonner les politiques nationales d’une façon plus intelligente que ce n’est le cas aujourd’hui.

Gérard Horny

http://www.slate.fr/story/58757/cour-comptes-audit-rigueur-gouvernement-ayrault-hollande

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Y’en a marre des régimes spéciaux

Posté par ippolito le 2 décembre 2012

Et encore une louche d’argent public pour les régimes spéciaux en 2013 !
  
Montant de la prochaine facture pour les régimes spéciaux : 6,5 milliards d’euros de subventions. Une somme à laquelle les abonnés d’EDF-GDF ajouteront plus d’un milliard d’euros directement prélevés sur leurs factures…

C’est un des éléments pris en compte par Moody’s pour justifier le ravalement de la note financière de la France du AAA au AA1 : l’Etat est incapable de mener des réformes structurelles d’ampleur.

Le statut des régimes spéciaux constitue un bon exemple du genre.
Ces régimes (RATP, EDF/GDF…) sont un boulet de plus en plus lourd à traîner. En 2013,  ils absorberont 6,5 milliards d’euros d’argent public frais pour rester à l’équilibre.

Chaque année, la ponction est plus forte : de 4,2 milliards d’euros en 2005, elle est passée à 5 milliards en 2008, à 6 milliards en 2011 et le seuil des 7 milliards est désormais à redouter.
A ce renflouement s’ajoute le 1,2 milliard prélevé directement dans la poche des clients EDF/GDF.

Sans toujours le savoir, les abonnés financent en effet une Contribution tarifaire d’acheminement (CTA) destinée au financement des régimes de retraite des agents d’EDF et de GDF.
Elle a été créée en 2004. Comble de la rapacité, cette contribution est assujettie à la TVA, ce qui condamne  les clients à une double peine !

D’insolents privilèges

SNCF, RATP, ex-mineurs ex-agents de l’ex-Seita, Opéra de Paris, Comédie française, Industries électriques et gazières, clercs et employés de notaires : la malédiction des régimes spéciaux remonte à 1945. A cette époque, les conditions du régime général n’étant pas jugées assez généreuses, certaines entreprises (ou corporations) ont préféré conserver leur propre système de retraite.

Depuis, ces régimes sont devenus structurellement déficitaires (déséquilibre actifs/inactifs) et les contribuables mettent sans cesse la main à la poche pour que certaines castes de retraités continuent à émarger comme  à l’époque des Trente glorieuses !

Le pire est que l’écart entre le retraité moyen et ces nantis ne cesse de se creuser.

La réforme de 2008 grevée par les « compensations »
L’objectif affiché par le gouvernement Fillon en 2008 visait à ce que les régimes spéciaux et le régime général de la fonction publique convergent.

Afin d’éviter un bras de fer avec les gros bras cégétistes de la SNCF et de la RATP, le gouvernement Fillon a toutefois modulé les effets de la réforme jusqu’à 2017.

De plus, toujours afin d’acheter la paix sociale, l’Etat a concédé des compensations exorbitantes à la RATP comme à la SNCF : création d’échelons supplémentaires de fin de carrière avec majoration de salaire, intégration des primes pour le calcul de la retraite, prise en compte de la pénibilité, maintien provisoire du dispositif de départ anticipé des parents de 3 enfants…

Tout a été fait pour ménager les privilèges et faire passer la réforme en douceur.

Ces largesses auront pour effet de majorer le coût salarial de ces régimes spéciaux de 9 milliards d’euros (sur 20 ans à la SNCF) et de 800 millions à la RATP, estime la Cour des comptes.

Pour mémoire, les salariés de la RATP et la SNCF bénéficient toujours d’une pension de retraite calculée sur les 6 derniers mois de salaire contre les 25 meilleures années dans le privé.

Décidément, quand on se regarde dans un miroir sans être fonctionnaire ou salarié du para public, le reflet dans la glace renvoie furieusement à un autre régime spécial :
celui du dindon de la farce !

http://www.lecri.fr/2012/11/21/et-encore-une-louche-d’argent-public-pour-les-regimes-speciaux-en-2013/37349

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Y’en a marre de la récession

Posté par ippolito le 2 décembre 2012

L’économie française se dirige vers une récession, selon la Banque de France

Elle prévoit une baisse de 0,1% du PIB au quatrième trimestre…

Encore une confirmation que l’activité économique tourne au ralentie. Selon la Banque de France, l’économie française devrait connaître une contraction de 0,1% au quatrième trimestre. Elle prévoyait déjà un recul similaire de 0,1% pour le produit intérieur brut du troisième trimestre. 

Résultat, si ces chiffres se confirment, avec deux trimestres consécutifs de contraction, la France serait alors techniquement en récession.

«La France n’est pas en situation de récession», temporise Noyer

L’enquête fait apparaître par ailleurs une stabilité des indicateurs du climat des affaires dans l’industrie, à 92, comme dans les services, à 91, le mois dernier. Dans sa dernière note de conjoncture, en date de début octobre, l’Insee déclarait tabler sur une croissance nulle de l’économie française au quatrième comme au troisième trimestres, avec pour conséquence un PIB 2012 en hausse de 0,2%. Le gouvernement prévoit pour sa part une hausse de 0,3% de celui-ci.

«La France n’est pas en situation de récession», a temporisé vendredi midi Christian Noyer, qui juge que les mesures sur la compétitivité annoncées par le gouvernement peuvent contribuer à un redressement progressif courant 2013. «L’économie telle qu’on le voit aujourd’hui est plate. 

Il ne faut pas chercher à avoir une surinterprétation de variation à 0,1 point près», «ce n’est pas une situation de récession en France»,  «on a une économie plate dans un monde qui est en ralentissement fort», a-t-il souligné en marge de l’inauguration du nouveau siège de la Banque de France à Lyon.

Carnets de commandes insuffisants

Mais selon la banque centrale, la production industrielle a de nouveau légèrement reculé en octobre, «en raison notamment de la baisse persistante de l’activité dans le secteur de l’automobile». Le taux d’utilisation des capacités de production s’est stabilisé à 76,2%, le taux du mois de septembre ayant été relevé de 0,1 point, et demeure en-deçà de son niveau moyen de longue période. 

Les carnets de commandes sont toujours jugés insuffisants par les chefs d’entreprises, mais les stocks de produits finis restent proches du niveau désiré. Les prix des produits finis ont continué à augmenter faiblement. Les prévisions des chefs d’entreprise tablent, pour novembre, sur une légère diminution de l’activité.

Diminution de l’activité dans les services

Dans les services, l’activité a diminué «très légèrement» en octobre, le repli du travail temporaire et des services aux ménages ayant été quasiment compensé par la progression des secteurs de l’ingénierie et de l’information et communication. Les prix s’orientent plus nettement à la hausse. 

Les effectifs se sont contractés, notamment dans l’intérim. Les chefs d’entreprise augurent une légère augmentation de l’activité en novembre.

http://www.20minutes.fr/economie/1039172-economie-francaise-dirige-vers-recession-selon-banque-france

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