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Y’en a marre du coût du dispositif du contrat génération

Posté par ippolito le 12 décembre 2012

Contrat de génération : 180M€ en 2013

Le contrat de génération, dont le projet de loi a été présenté aujourd’hui en conseil des ministres, devrait coûter à l’Etat « près d’un milliard d’euros » par an quand le dispositif aura atteint son régime de croisière, en 2016, selon un document du ministère du Travail.

En 2013, première année de la mise en place de ce dispositif destiné à encourager l’embauche des jeunes en CDI et le maintien des seniors dans l’emploi, le montant de l’investissement de l’Etat sera de l’ordre de 180 millions, selon ce document.

L’objectif est de toucher 500.000 jeunes, donc un million de personnes en incluant les seniors, en cinq ans. Le dispositif pour les entreprises de moins de 50 salariés « pourrait avoir une application immédiate, dès le 1er janvier 2013, si les parlementaires le décident », a annoncé le ministre du Travail Michel Sapin lors d’une conférence de presse.

« Le texte adopté ce matin est en cohérence avec l’engagement du candidat Hollande et l’ensemble des priorités de l’action gouvernementale », a-t-il estimé.

« Le contrat de génération vient après la mise en oeuvre des emplois d’avenir, qui s’adressaient à une catégorie de jeunes, en grande difficulté, et une catégorie d’employeurs, et avant la fin de la grande négociation sur la sécurisation de l’emploi, qui doit se terminer avant la fin de l’année », a affirmé M. Sapin.

Ce nouveau dispositif concernera « tous les jeunes dans toutes les entreprises » et est ainsi « cohérent avec la bataille de la compétitivité puisque 99% des entreprises sont concernées et pourront bénéficier d’une aide sonnante et trébuchante ». Le dispositif sera différent selon la taille des entreprises. Seules celles de moins de 300 salariés auront droit à une aide financière.

Les plus grandes entreprises ne recevront aucune aide mais risqueront une pénalité si elles ne négocient pas, avant le 30 septembre 2013, des accords en lieu et place des accords seniors en vigueur depuis 2010.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/12/97002-20121212FILWWW00539-contrat-de-generation-180m-en-2013.php

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Y’en a marre des projets de directive européenne

Posté par ippolito le 12 décembre 2012

Un projet de directive européenne envisage de réglementer les conditions de travail des salons de coiffure.

Le quotidien britannique The Sun a dévoilé ce dimanche ce projet de directive européenne plus que farfelu. 

Selon le quotidien, l’ UE voudrait interdire aux employés des salons de coiffure de porter des montres et des boucles d’oreilles ( considérées comme anti-hygiéniques), les obliger à porter des semelles antidérapantes, à se laver les mains et les enduire de crème plusieurs fois par jour, et à bavarder avec les clients pour leur

“bien-être mental”. Dans ce projet de directive pour les salons de coiffure , l’ UE voudrait également règlementer et limiter le nombre de coupes de cheveux quotidiennes.

A propos de ce projet de directive européenne pour les salons de coiffure , Mark Hoban, ministre de l’Emploi, a déclaré : “Personne n’a à dire aux coiffeurs les avantages de la crème pour les mains ou à leur dicter comment ils doivent s’habiller. Une telle législation conduirait à des coûts supplémentaires et à une note plus importante pour les clients.”

Quant à Eileen Lawson de la fédération britannique des coiffeurs, elle a déclaré “Quand il y a peu d’argent et que trouver un emploi est si important, la dernière chose dont nous avons besoin est d’une bureaucratie qui coûte encore plus cher“.

Selon la fédération britannique des coiffeurs, ce projet de directive de l’ UE coûterait 93 millions d’euros aux salons de coiffure outre-Manche.

source: http://lesalonbeige.blogs.com

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/la-couteuse-bureaucratie-de-l-ue/

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Y’en a marre des rémunérations des patrons du CAC 40

Posté par ippolito le 12 décembre 2012

Palmarès: le salaire des patrons du CAC 40 ne connaît pas la crise
  
Malgré la crise, la rémunération moyenne des patrons du CAC 40 s’est élevée à 4,2 millions en 2011, en hausse de 4% sur un an, selon le cabinet Proxinvest. Maurice Lévy a été cette année là le mieux payé des patrons français.

2011 aura encore été une année florissante pour les patrons du CAC 40. Malgré la crise, et la chute des cours de bourse, la rémunération des grands patrons a continué de progresser légèrement en 2011, de 4%, se maintenant à un niveau élevé par rapport aux autres pays européens, a indiqué mardi le cabinet Proxinvest, spécialisé dans la gouvernance d’entreprises.

4,2 millions d’euros, en hausse de 4%: la rémunération moyennes des patrons du CAC

La rémunération des président exécutifs du CAC 40.

Les 10 premières rémunérations 2011

Maurice Lévy
(Publicis): 19,6 millions d’euros

Carlos Ghosn
(Renault): 13,3 millions d’euros

Bernard Charlès
(Dassault Systèmes): 10,6 millions d’euros

Bernard Arnault
(LVMH): 10,8 millions d’euros

Jean-Paul Agon
(L’Oréal): 7,7 millions d’euros

Chris Viehbacher
(Sanofi): 7,1 millions d’euros

Franck Riboud
(Danone): 6 millions d’euros

Gérard Mestrallet
(GDF Suez): 4,8 millions d’euros

Jean-Pascal Tricoire
(Schneider Electric): 4,7 millions d’euros

Thierry Pilenko
(Technip): 4,63 millions d’euros

Henri de Castries
(Axa): 4,58 millions d’euros

Cette rémunération a atteint en moyenne 4,2 millions d’euros l’année dernière en hausse de 4% par rapport à 2010, année où les rémunérations avaient déjà flambé de 34%. Dans le détail la rémunération moyenne d’un patron du CAC 40 se décompose comme suit: 24% en rémunération fixe, 32% en variable annuel, 16% d’autres avantages, 16% en actions gratuites et 12% en options.

Retraitée des indemnités de départ, la rémunération moyenne totale des présidents exécutifs du CAC 40 baisse de 3%, note cependant Proxinvest.

Le CAC 40 a chuté de 17% sur la période

Dans le même temps, les cours de Bourse, eux, ont pourtant eu tendance à fléchir, attestant une nouvelle fois de la décorrélation entre les performances de l’entreprise et la rémunération des grands patrons. 

En 2011, l’indice vedette a ainsi perdu 17% de sa valeur, relève Proxinvest. Cette année là, la rémunération moyenne des patrons du CAC est toutefois restée loin de son niveau d’avant crise: 5,7 millions en moyenne en 2006.

19,6 millions d’euros: la plus forte rémunération

Maurice Levy (Publicis) a été l’année dernière le mieux payé des patrons français (19,6 millions d’euros) grâce notamment au versement anticipé de plusieurs bonus, suivi par Carlos Ghosn (Renault, 13,3 millions d’euros), et de Bernard Charlès (Dassault Systèmes, 10,9 millions). Mais ces rémunérations ne prennent pas en compte les régimes de retraite supplémentaire, dont bénéficient certains dirigeants.

A titre de comparaison en 2010, le patron le mieux payé selon Proxinvest était Jean-Paul Agon (L’Oréal), suivi de Bernard Arnault (LVMH), et de Carlos Ghosn (Renault).

Profil des 5 meilleures rémunérations de 2011.
Proxinvest

14 dirigeants au dessus de 240 SMIC

Quatorze dirigeants français ont dépassé en 2011 un plafond établi par Proxinvest de 240 Smic annuel soit actuellement 4,6 millions d’euros.

Certains bonus non mérités?

Dans le détail, les bonus annuels ont baissé de 8,6%, mais ils se maintiennent à un niveau élevé (124% du salaire fixe en moyenne).

Comme le souligne l’étude, certains bonus comme ceux versés par Carrefour, GDF Suez, SCOR, Peugeot, Dexia, montrent que la part variable n’est pas toujours en ligne avec la performance perçue par l’actionnaire.

De manière générale, « la politique de rémunération des grandes sociétés françaises manque de transparence et est beaucoup trop court-termiste. Il faut absolument étudier la performance d’un dirigeant sur au moins trois années pleines », estime Proxinvest.

Moins de stock-options

Sur la structure de la rémunération, Proxinvest note que la part des stock-options dans le salaire type du CAC 40 a été divisée par 4,5 (de 51,5% à 11,5%) en 5 ans, au profit notamment des attributions d’actions (avec conditions de performance), et d’une progression de la partie fixe de la rémunération:

  »Pour la première fois, la part fixe moyenne de la rémunération dépasse 1 million d’euros pour le CAC 40, ce qui fait mécaniquement monter la part variable et plus tard les retraites, qui sont calculées en pourcentage de la part fixe », signale Loïc Dessaint, directeur associé de Proxinvest.

Sixième place en Europe

A comparer au reste de l’Europe, la France se situe à la sixième place derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne, la Suisse et l’Italie. La baisse des rémunérations des sociétés côtées a été plus importante en Europe qu’en Hexagone, avec une chute de 5% en 2011.

Les dirigeants français conservent leur sixième position en Europe.
Proxinvest/ cc ECGS

2,06 millions d’euros: le salaire moyen d’un dirigeant du SBF 80

En moyenne un dirigeant du SBF 80 (peloton des 80 entreprises qui suit les 40 plus grandes capitalisations boursières) est deux fois moins rémunéré qu’un dirigeant du CAC 40 avec 2,06 millions d’euros (contre 2,1 en 2010).

Par Julie de la Brosse

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/zoom-sur-le-pactole-des-patrons-du-cac-40_364509.html

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Y’en marre de la nouvelle taxe environnementale

Posté par ippolito le 12 décembre 2012

Nouvelle taxe environnementale ?
 
Jean-Marc Ayrault a déjà dans son chapeau une grande idée de nouvelle taxe pour remplacer la TVA sociale.

Le gouvernement réfléchit actuellement à une nouvelle taxe environnementale destinée à financer les dépenses de la Sécu. Une nouvelle taxe environnementale qui ne serait rien d’autre qu’une resucée de la TVA sociale tant décriée par le gouvernement Ayrault.

Cette taxe environnementale, consisterait à taxer davantage les produits polluants. Le changement de taxe, c’est maintenant !

source: le canard enchainé

http://www.impots-economie.com/nouvelle-taxe-environnementale/

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Y’en a marre de l’affaire Cahuzac

Posté par ippolito le 12 décembre 2012

Si vous n’avez rien suivi de l’affaire Cahuzac

Un ministre, un divorce, un éventuel compte en Suisse, un ancien inspecteur des impôts mis au placard, l’enregistrement fortuit d’une conversation qui ressort après douze ans…

L’affaire Cahuzac, déclenchée par Mediapart voilà une semaine, a tous les ingrédients d’un grand feuilleton politico-judiciaire à la française. Mais, comme c’est souvent le cas avec ce genre imposé, il n’est pas toujours simple de comprendre de quoi on parle si l’on n’a pas suivi de près développements, rebondissements et révélations.

 Petit résumé.

1/ De quoi est accusé Jérôme Cahuzac ?

Commençons par le commencement. Mardi 4 décembre, le site Mediapart publie un article de Fabrice Arfi, titré « le compte suisse du ministre du budget ». Le site assure que Jérôme Cahuzac a possédé « pendant de longues années et jusqu’en 2010″ un compte au sein de la banque suisse UBS, à Genève, qu’il n’a jamais déclaré au fisc. Ce compte aurait été vidé et l’argent qu’il contenait, placé dans une banque singapourienne.

Selon Mediapart, qui s’appuie notamment sur des déclarations d’un ancien inspecteur des impôts, le compte aurait permis de faire transiter de l’argent, qui aurait servi à M. Cahuzac pour l’achat d’un appartement de 210 m², « pour le prix de six millions et demi de francs,  financé comptant, en début de carrière », écrit l’ex-agent du fisc dans un mémo cité par le site.

 Mediapart précise que le compte a été clos lors d’un « discret déplacement » de M. Cahuzac à Genève, quelques jours avant qu’il ne devienne président de la commission des finances de l’Assemblée.

M. Cahuzac est, au civil, chirurgien esthétique et propriétaire d’une clinique parisienne spécialisée dans les microgreffes de cheveux, dont lui et son épouse sont spécialistes, et qui leur permet de vivre confortablement. 

En 1993, Jérôme Cahuzac fonde une société de conseil, qui lui rapporte, selon Paris Match plus de 150 000 euros de bénéfices annuels.

Le ministre dément immédiatement les informations du site, qu’il qualifie de « diffamatoires ». Dans un communiqué publié sur son site, il promet de porter plainte et accuse le site de n’avoir pas produit le moindre document prouvant ses dires. Il répète ses dénégations le lendemain sur RTL.

2/ Qui est Rémy Garnier et pourquoi est-il mêlé à l’affaire ?

Un nom va revenir souvent durant cette semaine, celui de Rémy Garnier. Cet ancien inspecteur des impôts du Lot-et-Garonne (département d’élection de M. Cahuzac), aujourd’hui à la retraite, jure ne pas être la source de Mediapart. 

Mais le site s’est beaucoup appuyé sur un mémo écrit en 2008 par celui que ses collègues surnommaient « Colombo », selon Sud-Ouest, et qui soulève une série de questions autour de la situation fiscale de M. Cahuzac.

Le quotidien régional révèle que M. Garnier avait mal digéré une intervention de Jérôme Cahuzac, en 1999, afin de faire effacer le redressement fiscal d’une entreprise de sa circonscription, qui faisait suite à une enquête de l’agent du fisc. 

Ce dernier aurait ensuite consulté, sans autorisation, le dossier fiscal de M. Cahuzac, ce qui lui aurait valu un avertissement.

M. Garnier – un personnage connu dans sa région, mais aussi controversé –  estime que cette affaire l’a conduit à être mis au placard par l’administration, contre laquelle il a intenté quatre procès, toujours en cours. 

Lors d’une audience, il a ainsi expliqué qu’un « aviseur »‘ (informateur anonyme) lui aurait indiqué que M. Cahuzac avait ouvert un compte suisse « entre 1988 et 1991, époque où il officiait comme conseiller du ministre de la santé, Claude Evin ».

C’est aussi en marge d’un de ces procès, afin de justifier sa consultation illégale du dossier fiscal du futur ministre, qu’il rédige le mémo reprenant ses interrogations, et dont il reconnaît aujourd’hui qu’il contient des « lacunes ». 

Point important : la défense de Rémy Garnier est assurée par Me Michel Gonelle, ancien maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, qui fut battu en 2011 par un certain… Jérôme Cahuzac. Me Gonelle se défend de toute implication dans l’affaire.

3/ Quels éléments avance Mediapart ?

Critiqué pour ne pas publier de preuves à l’appui de ses révélations, Mediapart se défend en publiant, le mercredi 5 décembre, un nouvel article. Titré « l’aveu enregistré », il reprend une conversation téléphonique enregistrée fin 2000 dans des circonstances rocambolesques : 

le futur ministre Cahuzac aurait terminé une conversation, puis rappelé par mégarde son interlocuteur, dont Mediapart ne donne pas le nom. Le répondeur téléphonique de ce dernier aurait alors enregistré la conversation entre M. Cahuzac et un chargé d’affaires. 

Le journal Sud-Ouest révélera par la suite que cet enregistrement aurait été déposé chez un notaire par le mystérieux interlocuteur de M. Cahuzac, qui serait « honorablement connu », ajoute le quotidien, sans plus de précisions.

Sur la bande, une voix difficilement indentifiable, mais que le site affirme être celle de M. Cahuzac, dit : « Moi, ce qui m’embête, c’est que j’ai toujours un compte ouvert à l’UBS, mais il n’y a plus rien là-bas, non ? La seule façon de le fermer, c’est d’y aller ? » Plus tard dans la conversation, la voix répète : 

« Ça me fait chier d’avoir un compte ouvert là-bas, l’UBS c’est quand même pas forcément la plus planquée des banques », ou encore « il n’est pas exclu que je devienne maire au mois de mars, donc je ne tiens vraiment pas du tout à ce qu’il y ait la moindre ambiguïté ». 

4/ Et que répond M. Cahuzac ?

Le ministre mis en cause se défend pied à pied. Il a assuré Jean-Marc Ayrault de sa bonne foi dans l’affaire, et serine dans tous les médias n’avoir « jamais » possédé de compte en Suisse « ou ailleurs à l’étranger », tout en mettant Mediapart au défi de prouver le contraire

Et en prévenant – de façon quelque peu paradoxale – que s’il existait des documents ou des témoignages, ce seraient « ‘des faux ou des élucubrations sans preuves ».

A l’appui de cette déclaration et de sa plainte en diffamation, Me August, l’avocat de M. Cahuzac, invité d’Europe 1 mercredi, met en avant les erreurs dans le mémo de Rémy Garnier : il « a également prétendu (…) que Jérôme Cahuzac avait, je cite, ‘une villa à Marrakech et une maison à La Baule’. Moi je dis pourquoi pas une hacienda au Mexique ? »

Rémy Garnier répondra jeudi 7 décembre dans Le Parisien, où il reconnaît son erreur sur ce point, mais « maintien tout le reste ». Il explique notamment avoir noté, dans le dossier fiscal de Jérôme Cahuzac, « des anomalies apparentes et chiffrées. Des revenus omis ». 

5/ Comment M. Cahuzac a-t-il financé son appartement ?

Autre défense du ministre, celle concernant son appartement. Mediapart affirmait, sur la foi du mémo de M. Garnier, qu’il avait « financé comptant » son appartement pour les deux tiers, un tiers provenant d’un prêt bancaire.

 Le site produit d’ailleurs un acte notarié de la vente, qui date du 28 octobre 1994, et fait état de quatre millions de francs versés sur les « deniers personnels » de M. Cahuzac.

Le ministre répond en publiant un plan de financement détaillé, selon lequel il a emprunté 2,2 millions de francs à BNP Paribas, et utilisé des fonds venant de la vente de son logement précédent, mais aussi un prêt personnel de ses parents.

Rue89 s’est interrogé sur deux points de ce document : le prêt parental et la revente de l’appartement précédent sont postérieurs d’un mois à l’achat du bien, et le groupe BNP Paribas, dont il est fait mention, n’existait pas en 1994, puisqu’il est né de la fusion des deux entités en 2000.

Enfin, le ministre a été quelque peu flou sur un éventuel voyage en Suisse en 2010 : M. Cahuzac assure qu’il était « tellement peu discret que j’ai dû prendre mes billets par le service des transports de l’Assemblée nationale ». 

Mais il refuse de divulguer les motifs de ce déplacement, se bornant à affirmer qu’il a été rencontrer des personnes susceptibles de lui donner des informations « de nature fiscale ». 

6/ Qu’a à voir le divorce de M. Cahuzac dans l’affaire ?

Le Journal du dimanche a apporté de nouveaux éléments, en rappelant que le ministre est actuellement en instance de divorce avec son épouse Patricia, par ailleurs également dermatologue et spécialiste de la chute de cheveux, et son associée dans leur clinique commune. 

Toujours selon le Journal du dimanche, le couple se déchire notamment sur le devenir de l’appartement.

Or, selon l’hebdomadaire, Mme Cahuzac a fait suivre son mari par des détectives. L’un de ceux-ci aurait rencontré Rémy Garnier et rédigé des rapports pour le compte de l’avocate de Patricia Cahuzac. Une avocate qui n’est autre que Me Isabelle Copé, sœur du président proclamé – et contesté – de l’UMP.

Autre information, venant cette fois de Paris-Match : des détectives privés auraient eu à travailler, dans le cadre de cette séparation, sur plusieurs pistes, et notamment « l’éventualité d’un compte ouvert à l’UBS à Genève et le nom de Marc D., un cadre de la banque suisse ayant pu avoir connaissance de circuits financiers offshore, aujourd’hui basé à Singapour ». 

Selon l’hebdomadaire, les détectives seraient allés à Singapour, et auraient rencontré Rémy Garnier. 

L’entourage du ministre du budget évoque quant à lui la possibilité de règlements de comptes liés à son action politique, notamment envers la fraude fiscale, sans apporter d’éléments pour étayer cette piste.

Samuel Laurent

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/12/10/si-vous-n-avez-rien-suivi-de-l-affaire-cahuzac_1804062_823448.htm

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