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Y’en a marre des incertitudes sur la reforme des retraites

Posté par ippolito le 19 décembre 2012

Moscovici évoque une nouvelle réforme des retraites

Il faudra de nouveau revoir les régimes de retraite sous ce quinquennat pour les ramener à l’équilibre financier, a annoncé mercredi 19 décembre le ministre de l’économie et des finances français, Pierre Moscovici

Lire : Malgré la réforme de 2010, les retraites vont rester gravement déficitaires

Malgré la réforme de 2010, le déficit des régimes de retraite devrait atteindre 18,8 milliards d’euros en 2017, contre 14 milliards en 2011, estime le Conseil d’orientation des retraites (COR), qui doit dévoiler ses prévisions ce mercredi. « Il me semble qu’il faudra en effet revenir sur le sujet », a déclaré Pierre Moscovici sur RTL.

« Oui, il y aura sans doute une [réforme], mais il faudra que ses paramètres soient des paramètres justes », a-t-il ajouté, disant vouloir prendre en compte les paramètres financiers et de fond, et soulignant qu’une nouvelle réforme n’aurait pas la « même philosophie » que celle du gouvernement de François Fillon. 

La précédente majorité avait décidé en 2010 de relever progressivement l’âge minimum légal à 62 ans pour effacer le déficit des régimes de retraite à l’horizon 2018.

Pour rétablir les comptes, le COR avance plusieurs pistes : soit une augmentation de 1,1 % des prélèvements, soit une baisse de 5 % du rapport entre la pension moyenne et le revenu moyen, soit un recul de six mois supplémentaires de l’âge effectif de départ.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, plaide, quant à elle, pour un nouvel allongement de l’âge de départ à la retraite à 63 ans et l’augmentation de la durée de cotisation à au moins 43 annuités. Elle s’oppose en revanche à une hausse des cotisations, des entreprises comme des salariés. Le ministre de l’économie et des finances a annoncé mercredi qu’il y aurait une concertation sur le sujet d’ici la mi-2013.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/12/19/moscovici-evoque-une-nouvelle-reforme-des-retraites_1808150_823448.html

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Y’en a marre qu’ on ne respecte pas le choix et surtout qu’on critique Gérard Depardieu, chacun a quand même le choix de faire ce qu’il veut

Posté par ippolito le 19 décembre 2012

Être libre ou payer : Depardieu a choisi

« Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés. »

Cette phrase tirée de la lettre ouverte que Gérard Depardieu a adressée à Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, le 16 décembre, illustre son choix de partir de France et de s’installer en Belgique.
L’acteur s’est reçu une volée de bois vert de la part du gouvernement. 

Jean-Marc Ayrault l’a traité de « minable », Michel Sapin, ministre du Travail, l’a considéré comme atteint « d’une forme de déchéance personnelle », Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, s’est dite scandalisée, Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, choqué et Harlem Désir, secrétaire général du Parti socialiste, attristé.

Ce vocabulaire, sciemment choisi, tente de discréditer les choix du personnage, mais surtout il révèle des tendances politiques et économiques inquiétantes pour chacun des contribuables français.
En effet, à travers le cas Depardieu, se profilent de graves atteintes au droit de propriété, à la liberté d’entreprendre et à la liberté de circulation.

L’atteinte au droit de propriété

« J’ai payé 145 millions d’euros d’impôts en quarante-cinq ans » souligne Depardieu, précisant plus loin, « je pars, après avoir payé, en 2012, 85% d’impôt sur mes revenus. »

D’une part, l’Etat pratique une spoliation active puisque ces impôts sont ponctionnés au nom du principe de redistribution, c’est-à-dire, comme l’a clairement défini l’économiste Frédéric Bastiat, « prendre aux uns ce qui leur appartient pour donner aux autres ce qui ne leur appartient pas ».

D’autre part, cette spoliation s’exerce sur la propriété puisque, reprenant la définition du même Bastiat, la propriété est « le droit qu’a le travailleur sur la valeur qu’il a créée par son travail », donc en premier lieu son revenu. Ainsi il ne reste plus à Depardieu que 15% de sa propriété ce qui équivaut à de la dépossession ou, pour être plus clair, à de la confiscation.

L’atteinte à la liberté d’entreprendre

« Je fais travailler 80 personnes dans des entreprises qui ont été créées pour eux et qui sont gérées par eux. »

Tout le monde le sait, Depardieu a diversifié ses activités dans des restaurants, des bars à vins, des vignobles. Il est donc chef d’entreprise et investisseur, et surtout créateur d’emplois.

Mais justement, l’atteinte au droit de propriété décourage l’esprit d’entreprise : pourquoi prendre tant de risques et travailler autant pour finalement n’avoir qu’une portion congrue que l’Etat voudra bien laisser ?

Le gouvernement ne semble pas comprendre qu’un entrepreneur a besoin de liberté. Et pour cause : la très grande majorité des ministres sont issus du fonctionnariat ou du monde associatif, ils n’ont pas de notion concrète de la manière dont fonctionne une économie de marché.

La culture de la subvention et de la nomination n’a rien à voir avec l’entreprise privée d’où un dialogue quasi impossible à établir.
L’atteinte à la liberté de circulation

« Je n’ai pas à justifier les raisons de mon choix, qui sont nombreuses et intimes » dit Depardieu. Il a raison. Il s’installe en Belgique. Et alors ? Il est toujours dans l’Union européenne. Or depuis le Traité d’Amsterdam de 1997, nous sommes tous des citoyens européens : c’est inscrit sur le passeport français, comme sur le passeport belge d’ailleurs.

En outre l’Union a été instaurée pour favoriser la libre circulation des biens et des citoyens. Il est étrange de voir tout le gouvernement socialiste, d’habitude pourfendeur du nationalisme et promoteur de l’universalisme, clamer tout d’un coup, à travers une Aurélie Filippetti scandalisée, que « la citoyenneté française, c’est un honneur ».

Et elle nous explique pourquoi : parce que cela permet de « pouvoir payer l’impôt » ! Dans cette perspective, la liberté de circulation semble bien poser un problème.

Ces trois atteintes sont les symptômes d’un gouvernement hostile au libre choix et à la souveraineté individuelle. Car, il faut bien le comprendre, la phrase de Depardieu qui a mis le feu poudre est celle-ci : « Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale, dont je ne me suis jamais servi. »

La raison en est bien simple, rappelée de nouveau par Bastiat : « L’Etat, ne l’oublions jamais, n’a pas de ressources qui lui soient propres. Il n’a rien, il ne possède rien qu’il ne prenne aux travailleurs ».

Or pour payer ses fonctionnaires, ses dépenses publiques et sa dette, l’Etat a besoin des contribuables. Si ceux-ci considèrent que les limites du supportable ont été dépassées et qu’ils utilisent, comme Depardieu, leur liberté de mouvement pour aller ailleurs afin de protéger leur propriété et leur liberté d’entreprendre, alors l’Etat se considère en danger puisqu’il perd sa seule source de financement.

La tentation est grande, alors, d’esquisser des politiques de contrôle et de contraintes territoriales et fiscales que l’Etat, aux abois financièrement, pourrait être amené à prendre pour empêcher les contribuables de quitter son pré carré.

Et il se peut qu’un jour, peut-être proche, devant cet Etat bafouant de plus en plus la liberté et la propriété de ses propres citoyens en les ponctionnant toujours plus, nous disions, à l’instar de Depardieu : « Je n’ai malheureusement plus rien à faire ici. »

Sylvain Charat

http://www.lecri.fr/2012/12/17/etre-libre-ou-payer-depardieu-a-choisi/37940

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Y’en a marre des mauvais usages des médicaments qui nous coute une fortune

Posté par ippolito le 19 décembre 2012

Un meilleur usage du médicament entraînerait 378 milliards d’euros d’économies

Six leviers essentiels permettraient d’économiser quelque 500 milliards de dollars (378 milliards d’euros) sur les dépenses de santé, au niveau mondial, d’après une étude du cabinet spécialisé en santé IMS Health, qui s’est penché sur le cas de 186 pays.

Il n’y a pas de petites économies. 

Surtout dans le domaine de la médication, comme le révèle mardi le cabinet spécialisé en santé IMS Health qui s’est penché sur le cas de 186 pays à partir de ses propres données, de celles de l’OMS et de la Banque mondiale. Un meilleur usage du médicament permettrait ainsi d’économiser quelque 500 milliards de dollars (378 milliards d’euros) sur les dépenses de santé, au niveau mondial.

8% du coût total 

« Ce montant représente 8% du coût total des dépenses de santé dans les pays considérés », a souligné Robert Chu, président d’IMS Health France, cité dans un communiqué. Or, selon IMS Health, ces coûts seraient « évitables grâce à une série de mesures en faveur d’un usage responsable du médicament ». Le cabinet a ainsi déterminé « six leviers essentiels » pour un meilleur usage du médicament.

Un meilleur encadrement

Pour commencer, il faudrait « améliorer l’observance » des prescriptions. Chiffrée à 269 milliards de dollars (203,4 milliards d’euros), la non-observance des traitements représente plus de 50% des coûts évitables, selon l’étude. 

Le cabinet pointe du doigt le « rôle renforcé du pharmacien » dans le respect des traitements. Le cabinet préconise aussi « la réalisation d’audits, de suivis médicalisés pour les patients âgés » qui ont des polymédications.

Enfin, comme facteurs d’économies, IMS Health met en garde contre l’abus des antibiotiques, la réduction des erreurs médicamenteuses et l’usage optimisé des médicaments génériques. 

Des mesures qui vont peut-être pousser la France à statuer sur la polémique vente de produits en ligne. Cette pratique est en effet jugée « dangereuse » par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), et propice au risque de mauvais usage des médicaments.
 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/20121218trib000738094/un-meilleur-usage-du-medicament-entrainerait-378-milliards-d-euros-d-economies.html

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