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Y’en a marre de la Dette américaine : la tasse est pleine

Posté par ippolito le 28 décembre 2012

Dette américaine : la tasse est pleine

C’est un peu l’histoire de l’hôpital et de la charité. Starbucks, qui a reconnu il y a trois semaines avoir « optimisé » sa fiscalité au point de ne quasiment pas payer d’impôts dans de nombreux pays, dont la France et le Royaume-Uni, va utiliser ses tasses de café pour inciter les parlementaires américains à parvenir à un accord pour éviter le « mur budgétaire ».

Certes, l’incertitude fiscale est douloureuse pour les entreprises. Mais quand ces dernières refusent de participer à la croissance des pays dans lesquels elles commercent, leurs inquiétudes sur la croissance et la gestion par les politiques de l’économie nationale perdent de leur légitimité, si l’on en croit les réactions sur les réseaux sociaux.

Howard Schultz, directeur général de la chaîne de cafétérias, enfonce néanmoins le clou, estimant que les Etats-Unis « méritent mieux ». Il a donc fait inscrire sur les tasses des cent vingt Starbucks situés dans la région de Washington la mention : « Come together » (« Rassemblons-nous »). Ces dernières seront distribuées les 27 et 28 décembre à l’occasion de la reprise des négociations entre Barack Obama et les parlementaires.

78 RELÈVEMENTS DU PLAFOND DE LA DETTE

Côté dette (son montant étant intrinsèquement lié aux discussions sur le « mur budgétaire »), la tasse semble sur le point de déborder. Le secrétaire américain au Trésor a annoncé mercredi des mesures exceptionnelles pour éviter un défaut de paiement du pays…

 ce dernier étant attendu lundi 31 décembre. Le plafond de la dette américaine est fixé, depuis son dernier réhaussement d’août, à 16 394 milliards de dollars – depuis 1960, le Congrès a autorisé 78 relèvements du plafond de la dette, 49 fois sous présidence républicaine et 29 sous les Démocrates.

Selon les dernier relevés officiels, la dette publique soumise à la limite légale atteignait 16 299 milliards de dollars lundi et 16 310 milliards ce jeudi, comme l’affiche le site usdebtclock.org. Or, c’est le Congrès seul qui peut relever le plafond officiel de la dette et le Congrès est en majorité républicain. En somme, un bon levier de négociation pour l’opposition.

Du coup, Tim Geithner a opté pour des « mesures exceptionnelles ». Portant sur 200 milliards de dollars, ces mesures – décrites dans l’appendice de la lettre (PDF) du tenant des cordons de la Bourse outre-Atlantique aux élus du Congrès – donneraient « en temps normal » deux mois de marge de manœuvre à l’administration.

Toutefois, a prévenu M. Geithner, le moment où la dette touchera le plafond peut encore se déplacer en raison de « l’incertitude » sur les négociations entre démocrates et républicains quant au « mur budgétaire », « il n’est pas possible de prévoir la durée de vie effective de ces mesures », sans compter que les remboursements de trop-perçu par le fisc pourraient être retardés pour donner une meilleure marge d’action à l’Etat fédéral.

IL Y A LOIN DE LA TASSE AUX LÈVRES

Pour éviter de revivre le psychodrame de mai 2011, la classe politique devrait faire preuve de bonne volonté, à l’instar du président de la Chambre, le républicain John Boehner, qui avait proposé un « plan B ». M. Geithner assure de son côté que l’administration ne restera pas inerte.

Mais républicains et démocrates n’ont pas encore réussi à trouver un terrain d’entente et, faute d’accord au Congrès, s’imposera au 1er janvier une double cure d’austérité forcée faite de hausses d’impôts – revenant à leur niveau d’avant Bush et ses mesures temporaires (2 000 dollars, soit 1 500 euros, par an pour un ménage moyen selon le Tax Policy Center) – et de coupes drastiques dans les dépenses nationales.

Un régime sans pitié. A condition que le pays ne tombe pas en récession, sous le coup d’une telle diète : Barack Obama s’est fixé un objectif de réduction du déficit de 2 000 milliards de dollars sur dix ans.

  »Les estimations sont unanimes : si rien n’est fait pour éviter le choc fiscal prévu par la législation actuelle, les Etats-Unis enregistreront probablement un retour en récession, au moins sur la première partie de l’année », juge Natixis dans une note d’analyse.

Reste que, si les républicains menacent de voter contre un nouveau relèvement du plafond de la dette quand les mesures exeptionnelles expireront, au printemps, les Etats-Unis feront « techniquement » défaut… en plein régime draconien pour l’ensemble du pays. 

Avec les conséquences que l’on imagine sur la confiance des marchés et des consommateurs.

Mathilde Damgé

Le moral des ménages, victime collatérale du blocage
Comme en 2011, pendant les discussions sur le plafond de la dette, le moral des ménages accuse le coup du blocage sur la question du fiscal cliff. 

L’indice de confiance des consommateurs américains publié jeudi par le Conference Board a chuté fortement aux Etats-Unis en décembre, et ce pour le deuxième mois consécutif. 

Cet indice a perdu 6,4 points par rapport au mois précédent pour s’établir à 65,1, après une révision en forte baisse des chiffres de novembre. La nouvelle baisse de décembre porte cet indicateur à son plus bas depuis août.

Le Monde.fr | 27.12.2012 à 13h41 Mis à jour le 27.12.2012 à 17h07
Par Mathilde Damgé

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/12/27/dette-americaine-la-tasse-est-pleine_1810585_3222.html

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Y’en a marre de la hausse quasi nulle du SMIC au 1er janvier

Posté par ippolito le 28 décembre 2012

Vers une hausse quasi nulle du SMIC au 1er janvier

Les prix à la consommation ont baissé de 0,2 % en novembre par rapport à octobre, ramenant le taux d’inflation, sur lequel est en partie indexé le SMIC, à 1,4 % sur un an.

Ce sont deux sujets très sensibles qui attendent le gouvernement : la rémunération du Livret A et la revalorisation du SMIC. Les deux sont, en partie, indexés sur l’inflation

 .Or celle-ci a largement confirmé son reflux en novembre. 

Les prix à la consommation ont baissé de 0,2 % par rapport à octobre, ramenant le taux d’inflation à 1,4 % sur un an. Une très nette décrue puisque l’inflation naviguait autour de 2 %, voire même au-dessus, depuis le printemps 2011. Il faut remonter à août 2010 pour retrouver un taux d’inflation aussi faible.

Le coût de l’énergie explique une large part de cette tendance : les prix des produits pétroliers progressent de 1,2 % en novembre sur un an. 

En novembre 2011, ils bondissaient de plus de 15 % ! A cela vient, s’ajouter un rythme bien plus faible des prix de l’alimentation (+2,6 % contre +3,2 % un an plus tôt).

 Un poste important dans le budget des ménages. A un degré moindre, la baisse des tarifs de téléphonie mobile explique aussi le reflux de l’inflation.

Chiffre définitif annoncé le 19 décembre

Cette tendance est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français au moment où les salaires restent sous pression. Pour les épargnants, elle confirme toutefois la perspective d’une baisse du taux du Livret A (actuellement de 2,25 %) au 1er février prochain.

 Et pour les salariés rémunérés au SMIC, elle laisse présager d’une hausse quasi-nulle du salaire minimum au 1er janvier.

Chaque année, le SMIC est en effet revalorisé en tenant compte de l’évolution des prix (indice hors tabac des ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé) augmenté de la moitié de l’évolution du pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO). 

Sauf que la hausse de 2 % du 1er juillet dernier intégrait une sorte d’avance de 1,4 % au titre de l’inflation déjà constatée. Sachant que les prix n’ont pas augmenté depuis, la revalorisation via ce paramètre sera donc nulle.

Il faudra attendre vendredi pour connaître le chiffre définitif de l’évolution du SHBO. Mais selon les chiffres provisoires de la Dares, l’indice du salaire horaire de base ouvrier a progressé de 2,3 % au troisième trimestre sur un an. 

Sachant que l’inflation a, dans le même temps, augmenté de 1,7 % (hors tabac, pour les ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé), le gain de pouvoir d’achat a donc été de l’ordre de 0,6 %. Et la règle de calcul du SMIC n’en prend que la moitié…

Moins de 5 euros par mois ?

Le gouvernement a la possibilité d’ajouter un coup de pouce. Mais ce scénario est exclu par plusieurs sources. « La promesse de campagne d’un coup de pouce a été tenue en juillet dernier », fait-on remarquer au sein du gouvernement. 

En clair, le SMIC pourrait donc augmenter d’environ 0,3 % seulement le 1er janvier prochain. Le SMIC horaire passerait alors de 9,40 à 9.43 euros environ. 

Soit un gain de moins de 5 euros par mois. Le gouvernement annoncera sa décision en Conseil des ministres le 19 décembre prochain.

Par Frederic Schaeffer 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202445550171-vers-une-hausse-quasi-nulle-du-smic-au-1er-janvier-519885.php

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Y’en a marre de l’exil fiscal, des critiques par rapport à Gerard Depardieu

Posté par ippolito le 28 décembre 2012

Exil fiscal : Dati plus inquiète pour les jeunes que pour Depardieu
 
Rachida Dati se dit inquiète pour l’exil des jeunes que pour Depardieu

Les jeunes qui décident de quitter la France sont un phénomène plus inquiétant que le cas personnel du départ de Gérard Depardieu en Belgique, estime ce jeudi l’ex-garde des Sceaux Rachida Dati dans le quotidien allemand « Die Welt » qu’elle a elle-même sollicité pour cet entretien. 

En préambule de l’entretien, le quotidien conservateur allemand raconte, en effet, avoir été contacté par le chef de cabinet de Rachida Dati, qui «aimerait bien une fois bavarder avec Die Welt.»

Pour l’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, certains jeunes «sont découragés et ont le sentiment de ne plus pouvoir rien faire à cause de contraintes de plus en plus grandes». «Cela me choque davantage» que le seul cas de Gérard Depardieu, déclare la maire UMP du VIIe arrondissement de Paris et députée européenne, pour qui «tout, impôts, bureaucratie etc. est trop régulé». 

Pour Dati, Sarkozy «est jeune, la politique est dans ses gènes»

Soutien inconditionnel de Jean-François Copé contre son ennemi François Fillon, dans la guerre qui les a opposés pour la présidence de l’UMP, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy croit encore possible un retour en politique de l’ancien président, qui, selon elle, «reste le meilleur».

 «Il est jeune, la politique est dans ses gènes. Tout est possible. Mais c’est une décision très personnelle. Et cela dépendra de la situation de la France», estime l’élue du très chic VIIè arrondissement de Paris.

 Et Dati saisit l’occasion pour critiquer sévèrement l’actuelle présidence de François Hollande. Elle assure: «Aucun pays n’a surmonté une récession seulement avec des hausses d’impôts. Cela étouffe l’économie et c’est exactement ce qu’on est en train de faire en France».

Publié le 27.12.2012, 16h35 | Mise à jour : 17h02

http://www.leparisien.fr/politique/exil-fiscal-dati-plus-inquiete-pour-les-jeunes-que-pour-depardieu-27-12-2012-2437735.php

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Y’en a marre que la France perde une place sur l’échiquier économique mondial en 2013 selon le think-tank britannique CEBR

Posté par ippolito le 28 décembre 2012

Richesse: la France derrière la Grande-Bretagne en 2013

Selon le think-tank britannique CEBR, l’Hexagone perdra une place sur l’échiquier économique mondial en 2013. Elle se retrouve en sixième position, derrière la Grande-Bretagne.

En 2013, la France va perdre une place sur l’échiquier économique mondial, au profit de la Grande-Bretagne, selon le Centre for Economics and business Research (CEBR), qui publie chaque année un classement planétaire selon le produit intérieur brut (PIB). En cause, «la faible croissance de la France et la dépréciation de l’euro», explique Charles Davis, le chef économiste du think-tank londonien.

Le rapport pointe aussi «les effets économiques de la taxe à 75 %» sur les plus hauts revenus instaurée par le gouvernement. La différence reste cependant modeste, entre un PIB de 2540 milliards de dollars pour la France en 2013, contre 2578 milliards pour la Grande-Bretagne.

À noter, toutefois, qu’il ne s’agit pas là d’une première. En 2007, déjà, l’économie outre-Manche avait momentanément devancé celle de l’Hexagone, avant de repasser derrière, «sous l’effet d’une livre faible et d’une profonde récession», précise le chef économiste.

L’Italie dépassée par l’Inde

Le classement confirme le trio de tête – États-Unis, Chine, Japon -, qui perdurera sur la prochaine décennie. La France pourrait tomber à la neuvième place d’ici à 2022. L’Allemagne, qui conserve sa quatrième place en 2013 avec un PIB de 3354 milliards de dollars, perdrait deux places en 2022.

Autre victime de la crise, l’Italie est rétrogradée de la huitième à la dixième place, l’an prochain, devancée par l’Inde, signe du poids croissant des grands émergents. Si l’Espagne parvient à tenir son treizième rang en 2013, elle devrait tomber d’une place en 2014 et se retrouver derrière la Corée du Sud.

Le Brésil et la Russie restent inchangés, à la septième et neuvième position. Le poids lourd sud-américain, qui avait réussi à doubler la Grande-Bretagne en 2011, n’a pas réitéré en 2012, là encore, pour des questions de change, en raison d’un affaiblissement de sa devise, le real, mais la situation changera dès 2014.

À l’horizon 2022, les Brics seront dans le haut du classement: l’Inde en quatrième position, le Brésil en cinquième et la Russie en septième. «La Chine, qui pèse aujourd’hui 53 % de l’économie américaine, grimpera à 83 %», relève le think-tank.

Par Anne Cheyvialle
Mis à jour le 27/12/2012 à 15:44 | publié le 27/12/2012 à 13:22 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/12/27/20002-20121227ARTFIG00319-richesse-la-france-derriere-la-grande-bretagne-en-2013.php

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Y’en a marre d’investir et de miser sur le vice

Posté par ippolito le 28 décembre 2012

Pourquoi les investisseurs ont intérêt à miser sur le vice

Les valeurs liées au tabac, aux boissons et aux armes à feu ont bondi de plus de 21% en 2012.

Le sulfureux fonds américain Vice Fund, qui se compose uniquement de valeurs portées sur les secteurs du tabac, du jeu, des boissons et de l’industrie de la défense, affiche une progression de 21,11% cette année. 

Ce n’est pas vraiment une surprise, cette année encore miser sur le vice aura davantage rapporté aux investisseurs que les placements considérés comme vertueux.

Le sulfureux fonds américain Vice Fund, qui se compose uniquement de valeurs portées sur les secteurs du tabac, du jeu, des boissons et de l’industrie de la défense affiche une progression de 21,11% cette année.

Dans le même temps, son contraire, le très puritain Ave Maria Catholic Values Fund n’a gagné « que » 13,27% en s’intéressant à des secteurs considérés comme conformes aux enseignements de la religion catholique tels que la santé ou l’énergie.

De la même façon, l’indice de référence sur l’investissement socialement responsable (ISR), le FTSE KLD 400 Social Index, affiche une progression moindre, de 12,93%.

Une meilleure performance que le CAC 40 

Même les investisseurs qui se seraient contentés d’investir sans y mêler quelque affaire de moralité auraient gagné à céder à leurs mauvais penchants. Le S&P 500 (+13,44%) ou le CAC 40 (+15,6%) ont fait moins bien cette année que le Vice Fund.

La performance de ce fonds bien peu politiquement correct, qui a fêté cette année ses dix ans, est essentiellement lié au pari pris sur le groupe de casinos Galaxy.

Ce dernier, qui exploite des établissements à Macau, a vu son titre bondir de 110,67% depuis le début de l’année. Or, il représente la deuxième ligne du portefeuille du Vice Fund (4,78% du total des actifs du fonds) derrière le fabricant de cigarettes Altria.

La vertu gagnante sur le long terme

De son côté, l’Ave Maria Catholic Values Fund, qui investit aussi sur l’or, compte dans son portefeuille plusieurs valeurs parmi les plus fortes baisses du S&P 500 depuis le début de l’année.

C’est le cas de Hewlett-Packard (-45,19%), du groupe d’assurances Alleghany (-37,05%), de la Western Union (-26,51%) ou encore de la compagnie pétrolière Cheasepeake Energy (-23,06%).

Toutefois, si le Vice Fund peut se prévaloir d’avoir déjà fait mieux que le fonds Ave Maria en 2011 (+10,82% contre un repli de 1,34%), il n’en reste pas moins que sur les cinq dernières années marquées par la crise, c’est bien le vertueux fonds qui s’en est sorti le mieux.

 L’Ave Maria Catholic Values Fund affiche ainsi une progression cumulée sur cinq ans de 14,66% contre seulement 2,78% pour le Vice Fund.

Créé en 2001, l’Ave Maria Catholic Values Fund totalisait au 30 novembre 190,6 millions de dollars d’actifs nets pour 104,4 millions de dollars pour le Vice Fund.

http://www.challenges.fr/entreprise/20121227.CHA4673/pourquoi-les-investisseurs-ont-interet-a-miser-sur-le-vice.html

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