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Y’en a marre du déficit budgétaire de l’Etat

Posté par ippolito le 17 janvier 2013

Le déficit budgétaire de l’Etat dévisse… d’un milliard
 
Le ministère de l’Economie à Bercy a annoncé un déficit budgétaire légèrement supérieur aux prévisions. 

Mauvaise surprise en ce début d’année. Le déficit budgétaire de la France en 2012 s’élève à 87,2 milliards d’euros, soit un milliard de plus qu’attendu, a annoncé Bercy lundi, en précisant que ce chiffre confirmait l’objectif d’un déficit public à 4,5% du PIB, malgré ce «léger aléa baissier». 

Les résultats définitifs seront connus en mars.

«Selon les résultats provisoires des comptes de l’Etat à mi-janvier, le déficit budgétaire devrait s’élever à 87,2 milliards d’euros en 2012», ont affirmé le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, et celui délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, dans un communiqué. Ils évoquent un résultat «proche de la prévision retenue dans la dernière loi de Finances rectificatives (86,2 milliards d’euros)».

Le déficit public représente la somme des déficits de l’Etat (budgétaire), de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales. Le gouvernement Ayrault s’est engagé à le baisser à 4,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2012 pour le ramener à 3% du PIB à la fin 2013, comme il l’avait promis à ses partenaires européens.

Les critiques de l’opposition

L’ancienne ministre du Budget Valérie Pécresse (UMP) considère dans un communiqué que «le dérapage d’un milliard d’euros du déficit budgétaire de la France pour 2012 est un mauvais signal et un mauvais présage pour le respect du déficit budgétaire pour 2013». «Cette situation est la conséquence directe des choix budgétaires laxistes faits par François Hollande au lendemain de son élection à la présidence de la République», ajoute-t-elle.

«Elle doit susciter la plus vive inquiétude car elle démontre l’incapacité du gouvernement actuel à tenir ses engagements budgétaires affaiblissant ainsi la crédibilité de la France vis-à-vis de ses partenaires économiques», poursuit la députée des Yvelines.

Publié le 14.01.2013, 17h25 | Mise à jour : 21h42

http://www.leparisien.fr/politique/le-deficit-budgetaire-de-l-etat-devisse-d-un-milliard-14-01-2013-2480501.php

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Y’en a marre du contrat de génération et surtout du chômage

Posté par ippolito le 17 janvier 2013

Contrat de génération : mode d’emploi

Qui est concerné ? Quelles sont les aides ? Et les pénalités ? Le point sur l’une des promesses-phares du candidat Hollande présentée ce mardi à l’Assemblée.

Le contrat de génération est « une belle idée », selon François Hollande. Reste à voir si cette promesse de campagne, qui arrive ce mardi 15 janvier devant l’Assemblée nationale, portera ses fruits.

Le principe : la solidarité entre générations

Le constat social est simple : les jeunes sont les premières victimes du chômage. Avec un taux de 24% pour les moins de 26 ans, ils sont souvent contraints d’accepter des contrats précaires. De leur côté, les seniors sont certes moins touchés (7%), mais pour les demandeurs d’emplois de plus de 57 ans, sortir du chômage est une mission quasi impossible.

A cela s’ajoute une analyse économique consensuelle : pour redresser ses déficits publics, de commerce extérieur, d’emplois et de compétitivité, la France doit travailler plus. Or plutôt que d’augmenter la durée de travail hebdomadaire, il semble plus cohérent d’augmenter la durée de travail sur l’ensemble de la carrière.

François Hollande propose donc un contrat destiné à inciter les entreprises à la fois à l’embauche des jeunes et au maintien des seniors. 

« Ce ‘tutorat’ permettra de préserver des savoir-faire et d’intégrer durablement les jeunes dans la vie professionnelle », expliquait-il en mai dans son projet présidentiel. Sur le papier, tout le monde y gagne. Les jeunes, alors considérés « comme une chance et comme un investissement » plutôt que comme « un risque » ; et les salariés âgés, dont il est temps de « reconnaître la valeur », explique aujourd’hui le ministère du Travail dans la présentation du projet de loi.

Le dispositif : le bâton et la carotte

Les modalités du dispositif ont été discutées avec les organisations patronales et syndicales. Le gouvernement, qui a repris une bonne partie de leur accord signé en octobre, se fixe pour objectif 500.000 contrats d’ici à 2017 et des améliorations pour les 1,2 million de jeunes et seniors concernés par les accords dans les plus grandes entreprises. Pour y parvenir, il a prévu une carotte et un bâton. 

L’Etat n’aidera financièrement que les entreprises de moins de 300 salariés (41% des entreprises), partant du principe que les petites entreprises sont moins souples du point de vue de leurs effectifs, et que leur grand nombre en fait une réserve d’emplois importante. 4.000 euros seront versés par an jusqu’à 3 ans, soit 12.000 euros au maximum. Si le senior part à la retraite, l’aide de 2.000 euros associée au jeune est maintenue. Si le jeune démissionne, elle l’est à condition que l’entreprise embauche un autre jeune. 

La prime, d’un montant de 2.000 euros annuels pour un temps plein, sera versée pour chaque jeune de moins de 26 ans (moins de 30 ans si handicapé) recruté en CDI et chaque salarié de plus de 57 ans maintenu en poste (55 ans si handicapé). 

L’entreprise qui licencierait un senior (sauf « cas exceptionnels » incluant les fautes, inaptitudes, ruptures conventionnelles) perd les aides d’un contrat de génération (si plusieurs binômes, elle conserve les autres aides).

- Les entreprises de moins de 50 salariés pourront se voir verser l’aide à compter de la promulgation de la loi pour les embauches réalisées à partir du 1er janvier 2013, selon un amendement voté en commission à l’Assemblée.

- Entre 50 et 300 salariés (15%), elles devront être couvertes par un accord sur l’emploi des jeunes et des seniors (accord négocié avec les syndicats, plan d’action ou accord de branche).

- Les entreprises de plus de 300 salariés risqueront, elles, une pénalité qui pourra atteindre 10% des allègements de charges ou 1% de la masse salariale, si elles ne mettent pas en place des accords de génération. Elles devront présenter avant le 30 septembre 2013 un accord ou plan. Celui-ci se substitue aux accords seniors obligatoires depuis 2010.

 Un décret précisera le contenu de ces accords (objectifs d’embauches jeunes et seniors, place des contrats en alternance, intégration des jeunes et aménagement des conditions de travail pour les seniors). Les services de l’Etat contrôleront leur validité et mise en oeuvre.

Une mise en oeuvre rapide

Le dispositif comporte un calendrier contraignant. Ainsi, les entreprises de plus de 300 salariés seront pénalisées si elles ne négocient pas avant le 30 septembre 2013, des « accords de génération » en lieu et place des accords seniors en vigueur depuis 2010. 

Les entreprises de 50 à 300 salariés devront avoir négocié un accord d’entreprise, un plan d’action ou un accord de branche, sans quoi elles ne bénéficieront pas de l’aide financière de l’Etat. Enfin, dans les entreprises de moins de 50 salariés, il n’y aura aucune obligation de négociation préalable.

Quelles contreparties ?

Pour toucher la prime, les entreprises devront ne pas avoir licencié pour motif économique sur le poste dans les six mois qui précèdent, et son bénéfice sera « subordonné au maintien en emploi des autres salariés » seniors. Les partenaires sociaux ont souhaité qu’y figurent des objectifs chiffrés d’embauches. 

A côté des objectifs d’emploi, le projet vise aussi à « assurer la transmission des savoirs et des compétences », affirme l’article 1er du projet de loi. Les modalités d’accompagnement du jeune resteront « souples et pragmatiques », le référent-tuteur ne sera pas forcément le tuteur. 

Un décret précisera ces modalités et définira le contenu des accords (ou, à défaut, des plans d’action) qui devront être validés par l’administration. Pour la CGT, ces garanties restent « insuffisantes ». Le syndicat appelle les parlementaires à « renforcer le conditionnement des aides » lors de l’examen du texte.

Combien ça coûte ?

Après une montée en charge progressive (180 millions d’euros en 2013, 540 millions en 2014 et 790 millions en 2015), l’engagement de l’Etat pourrait s’élever à 920 millions en 2016 d’après les projections du ministère du Travail.

Créé le 11-12-2012 à 20h55 – Mis à jour le 15-01-2013 à 10h59Par Le Nouvel Observateur avec AFP

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20121211.OBS2202/contrat-de-generation-mode-d-emploi.html

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Y’en a marre de l’accord syndical pour les salariés

Posté par ippolito le 17 janvier 2013

Emploi : à gauche du PS, l’accord syndical fait l’unanimité contre lui

Les réactions se sont multipliées avec la même virulence, de l’aile gauche du Parti socialiste au Front de gauche, contre un accord « régressif » et « dangereux » pour les salariés. Synthèse.

Un accord « historique », une leçon de dialogue social, une première « bonne nouvelle » dans le début de quinquennat moribond de François Hollande : l’accord national interprofessionnel (ANI) conclu vendredi 11 janvier entre syndicats de patrons et de salariés sur la « sécurisation du travail » est censé faire l’unanimité.

Loin s’en faut. Avant d’être transposé dans la loi par la majorité, le texte devra même affronter une opposition politique qui s’est dessinée ce week-end de l’aile gauche du PS au Front de gauche.

Licenciements économiques et « compétitivité » : pire que la droite

Au Parti socialiste, Marie-Noëlle Lienemann, Jérôme Guedj et Emmanuel Maurel, chefs de file du courant « Maintenant la gauche », ont pris position, dimanche 13 janvier, contre un texte qui « contient de nombreuses régressions sociales. » Ils saluent des « avancées non négligeables » pour les salariés, mais estiment l’accord déséquilibré en faveur du patronat.

Les grandes lignes de l’accord

L’accord pour « un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi » devrait être signé par la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et trois organisations patronales. Il permettrait aux entreprises, en cas de « graves difficultés conjoncturelles », de baisser les salaires et le temps de travail pour une durée maximale de deux ans en s’engageant à ne pas licencier.

En « échange », plusieurs mesures ont été négociées : généralisation de la complémentaire santé, hausse de la taxation d’une partie des contrats courts (entre 0,5 et 3 points d’augmentation des cotisations d’assurance-chômage selon le type de CDD), encadrement du temps partiel, création systématique d’un compte individuel de formation pour les salariés, entrée (avec « voix délibératives ») de salariés dans les conseils d’administration des entreprises de plus de 5 000 salariés.

Premier motif de grief, les accords dits de « maintien de l’emploi » qui autorisent les entreprises en cas de « graves difficultés conjoncturelles » à baisser les salaires et le temps de travail pour une durée maximale de deux ans. Ils sont la « copie conforme des accords “compétitivité-emploi” proposés par Sarkozy pendant la dernière campagne et auxquels la gauche s’était fortement opposée », regrettent les trois socialistes.

« Les salariés ne pourront plus refuser un avenant à leur contrat de travail si un accord d’entreprise le prévoit », dénonce le Front de gauche, qui — fait rare — a publié un communiqué commun contre l’ANI. Le mouvement unitaire dénonce un texte qui « sur bien des aspects, rompt avec notre modèle social et républicain ».

Les accords de « maintien de l’emploi » sont « pires que la loi Fillon du 4 mai 2004, s’inquiète à son tour Gérard Filoche, membre du Bureau national du Parti socialiste. Il n’avait pas osé imposer la loi à un salarié qui refusait individuellement la baisse de son salaire. Celui-ci restait dans ses droits ! Là, ce n’est plus le cas, il sera licencié avec une “cause réelle et sérieuse”. »

Les nouvelles règles de contestation des licenciements économiques sont aussi vivement critiquées (les plans sociaux seraient homologués par l’administration ou par un accord majoritaire et les contentieux seraient transférés au juge administratif). Elles « remettront frontalement en cause les droits des comités d’entreprise de contester en urgence devant le juge civil la régularité et la validité des PSE », s’inquiètent Marie-Noëlle Lienemann, Jérôme Guedj et Emmanuel Maurel.

Des avancées en trompe-l’oeil

Concernant les « droits nouveaux » censés contrebalancer les mesures obtenues par le Medef, les critiques sont nombreuses. « Il n’y a pas une seule avancée… sauf pour le patronat », tranche Gérard Filoche dans une analyse très critique qui fustige des « accords de Wagram », du nom de la rue où siège le Medef, là où le texte a été négocié.

 L’ancien inspecteur du travail s’attache à démonter une à une les mesures présentées par l’accord comme des gains pour les salariés. Selon lui, la hausse de la taxation des contrats courts est un leurre : 

son coût estimé à 110 millions d’euros est à retrancher aux 155 millions d’euros qui seront économisés avec la défiscalisation des embauches de jeunes de moins de 26 ans en CDI, escomptée « en échange » aux patrons, pendant trois mois. 

« La différence globale est de 45 millions entre cette prétendue taxation censée décourager les contrats courts et les exonérations accordées : ces 45 millions sont à l’avantage du patronat », estime le socialiste qui milite pour que les CDD de moins d’un mois redeviennent interdits.

Autre « avancée » jugée trompeuse, l’extension de la « couverture complémentaire santé pour tous » prévue par l’accord. En somme, critique Gérard Filoche, l’accord aboutit surtout à un don de « 4 milliards aux compagnies d’assurance en 2016 ».

Un accord illégitime

C’est enfin sur la forme que l’accord cristallise le plus de critiques. Les syndicats qui le refusent (dont la CGT et FO) « sont ensemble les plus représentatifs », avance le Front de gauche, qui sonne le tocsin en annonçant qu’il soutiendra les mobilisations contre le texte.

 Ce compromis intervient qui plus est « avant que ne soit connue courant 2013 la représentativité réelle des organisations syndicales au regard des votes des salariés dans les entreprises », ajoutent les porte-paroles de « Maintenant la gauche ».

Le courant « Un monde d’avance », situé à la gauche du Parti socialiste, appelle de son côté les parlementaires « à jouer pleinement leur rôle dans ce débat crucial ». Le dialogue social, ajoute le mouvement « Hamoniste » qui refuse pour le moment de se prononcer sur le fond de l’accord, « ne saurait impliquer la réduction de l’espace de débat légitime de la représentation nationale, ni sa transformation en une chambre d’enregistrement. » 

« Il ne peut être question, selon nos principes constitutionnels, de priver la représentation nationale de son droit de débattre », avertissent enfin Marie-Noëlle Lienemann, Jérome Guedj et Emmanuel Maurel, en prévision de la transposition législative de l’accord.

http://www.politis.fr/Emploi-a-gauche-du-PS-l-accord,20605.html

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Y’en a marre du train de vie de nos élus

Posté par ippolito le 17 janvier 2013

Ile-de-France : luxe, voyages et notes de frais

Depuis quinze ans, le système Huchon prospère : voyages à gogo, chargés de mission pléthoriques et bureaux loués à prix d’or. Rien n’est trop beau pour les élus de gauche qui gouvernent la Région.

Trois hôtels particuliers, des immeubles cossus récemment achetés alentour, des bureaux loués à prix d’or juste au-dessus de l’épicerie la plus luxueuse de Paris:

bienvenue au «Village régional»! 

C’est ainsi que Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la Région Ile-de-France, a baptisé cet ensemble immobilier de prestige, niché dans l’un des quartiers les plus huppés de Paris, où travaille le personnel de la Région. 

Ce patrimoine est évalué à 200 M€ minimum, auxquels s’ajoutent 23 M€ de loyers versés chaque année pour les mètres carrés loués à un tarif prohibitif (jusqu’à 644 €/m²).

En près de quinze ans de règne, le si discret Jean-Paul Huchon a pris ses aises avec les milliards de la Région la plus riche de France. Jusqu’à cet été, le train de vie faramineux de son équipe ne faisait guère de vague. 

Mais en août, un petit article du Canard enchaîné relatant par le menu «les agapes olympiques» d’une délégation d’élus franciliens en goguette à Londres (150.000 € engloutis en quatre jours!) a mis la puce à l’oreille des journalistes. 

Depuis, l’édile socialiste et ses «folles dépenses» ne cessent de s’étaler à la une des magazines (Le Point en septembre, Challenges en novembre). Huchon a réagi en limogeant son service de presse (six personnes).

Mais pas question de toucher au budget de la Région, qui devrait atteindre de nouveau 4,7 Md€ l’an prochain. Ce qui, compte tenu des recettes fiscales attendues, l’obligera à emprunter encore plus de 750 M€ pour boucler les comptes. 

Or, pour les élus UMP franciliens, emmenés par Valérie Pécresse, seuls 3,3 Md€ de dépenses sont directement liés au financement des compétences obligatoires de la Région. 

En clair, si Huchon s’en tenait au financement des lycées, au développement économique ou aux transports, l’Ile-de-France serait excédentaire.

Depuis l’arrivée de Huchon, les effectifs centraux du conseil régional – hors transferts liés à la décentralisation – ont été multipliés par trois (de 750 à un peu plus de 2000). 

Selon la Fondation iFrap, un think tank libéral qui a décortiqué les comptes, la Région a multiplié les sous-directions et les sous-services, créant parfois des doublons.

Quelle différence entre le service «mission-information-promotion» (12 personnes) et le service «accueil-information-orientation-promotion» (11 personnes)? 

Jusqu’au limogeage du service de presse, Jean-Paul Huchon disposait lui-même d’un cabinet d’au moins 35 collaborateurs (le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, n’en a que 22), dont une dizaine appartenant à un mystérieux «bureau du cabinet».

Pour faire passer plus discrètement certaines dépenses ou des recrutements «amis», la Région a gonflé les structures externes. Ainsi le comité régional du tourisme (CRT), dont le budget a été quasi multiplié par trois en huit ans, a réglé l’essentiel de l’escapade londonienne. 

C’est aussi au CRT qu’émarge Laurine Sabban, la fille de Michèle Sabban, élue PS et vice-présidente chargée de l’administration générale, ainsi que Sébastien Lion, le fils de Robert Lion, ancien haut fonctionnaire socialiste et doyen du conseil régional (il a 78 ans). La première est chargée de mission «politiques culturelles régionales» et le second chargé de mission «réseaux sociaux».

Quant à l’Agence des espaces verts (AEV), selon nos informations, elle s’apprête à accueillir une chargée de «mission territoriale au service de la prospective territoriale», nommée Nathalie Petitjean, qui n’est autre que l’épouse de son président, le conseiller régional PS Olivier Thomas. Mais c’est surtout à l’international que les élus franciliens s’épanouissent dans la dépense. 

Le budget «voyages» de l’exécutif régional a été de 267.000 € l’an dernier, dont 90.000 € pour un déplacement à Porto Alegre (Brésil), où se tenait un forum mondial des métropoles. 

Beaucoup d’autres déplacements sont cachés dans des organismes créés ces dernières années comme le Fonds mondial pour le développement des villes (FMDV) ou Metropolis, deux «machins» nés de la volonté de Jean-Paul Huchon, présidés par lui et soutenus à bout de bras par le contribuable francilien (Metropolis regroupe 126 grandes métropoles, mais l’Ile-de-France finance le quart de son budget!)

En outre, la Région a noué directement 14 partenariats avec d’autres parties du monde. Et qui dit partenariat dit voyages sur place, représentant à demeure, etc. 

Le contribuable francilien sait-il qu’il a financé une piste cyclable à Santiago du Chili pour 300.000 €? Et qu’il va faire chaque année un chèque de 500.000 € pour coopérer avec Jérusalem Est? «Le budget d’action de coopération internationale de la Région est de 9 M€, souligne-t-on dans l’entourage de Valérie Pécresse. 

Est-ce vraiment indispensable alors que la Région n’a même pas dépensé la totalité du budget voté pour la rénovation des lycées faute d’être capable de mener à bien les travaux?». 

Dernière lubie en date: la Région va verser 210.000 € pour financer l’ouverture à Machhad, deuxième ville d’Iran, d’un bureau du FMDV. Dans l’islam chiite, c’est dans cette ville sainte que doit apparaître «l’imam caché». En attendant, elle verra Jean-Paul Huchon.

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/12/14/01002-20121214ARTFIG00351-ile-de-france-luxe-voyages-et-notes-de-frais.php

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Y’en a marre de l’accord des partenaires sociaux et surtout va-t-il vraiment faire baisser le chômage?

Posté par ippolito le 17 janvier 2013

 L’accord des partenaires sociaux va-t-il vraiment faire baisser le chômage?

A court terme pas vraiment, à plus long terme la réponse est oui…

L’histoire dira si l’accord signé vendredi entre les représentants du patronat et d’une partie des syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) est à la hauteur du «compromis historique» souhaité par le président de la République. 

Alors que la CGT et FO n’ont pas voulu d’un texte qui à leurs yeux accroît la précarisation de l’emploi, le Medef s’est félicité que les partenaires sociaux aient placé ainsi la France «en haut des standards européens en matière de marché du travail et de relations sociales».

>> Que va changer pour vous l’accord signé par les syndicats et le patronat?

Chômage record

Mais au moment où le taux de chômage n’en finit plus de grimper -déjà 19 mois de hausse ininterrompue avec à la clé plus de 3,1 millions de personnes sans emploi, tout proche du pic de 1997 à 3,2 millions- 

le texte de 24 pages, signé après une ultime séance marathon de 26 heures de négociations va-t-il permettre d’inverser sa courbe, d’ici la fin de l’année, comme s’y est engagé François Hollande?

 Rien n’est moins sûr, même si la plupart des observateurs de l’hexagone et de l’étranger saluent le pas en avant d’un pays souvent vu comme irréformable.

«Cela va dans la bonne direction», estime Charles de Froment, expert du marché du travail à l’Institut de l’entreprise, un think tank patronal. «C’est un bon accord et une négociation réussie», renchérit dans Le Figaro Raymond Soubie, l’ex-conseiller social de Nicolas Sarkozy.

 «Les employeurs français gagnent en flexibilité», s’enthousiasme le très conservateur Wall Street Journal bien qu’il «n’est pas certain que l’accord crée des emplois à court terme». Le député UMP Arnaud Robinet, cité par Les Echos, ne voit lui aucun résultat qui puisse «améliorer la situation de l’emploi».  

Limiter la casse

«Pour créer des postes rapidement, nous avons mis en place les contrats de génération et les emplois d’avenir. Le texte des partenaires sociaux est un arsenal supplémentaire. En période de crise comme aujourd’hui, il permet de faire face aux difficultés sans licencier. L’accord sauve donc des emplois», a répondu au Journal du dimanche Michel Sapin, le ministre du Travail.

 «La généralisation des accords de maintien dans l’emploi (qui prévoient une baisse du temps de travail et des salaires jusqu’à deux ans pour éviter un plan social) limite la casse, mais ne fera pas baisser la courbe du chômage», complète Matthieu Plane, économiste à l’OFCE.

«Cet accord donne un rôle considérable aux partenaires sociaux et à l’administration, pour négocier notamment les accords de maintien dans l’emploi, et homologuer les plans sociaux:  joueront-ils le jeu de davantage de flexibilité, notamment dans les entreprises où la CGT est majoritaire?», s’interroge Charles de Froment.

 Pour ce dernier, à court terme, le crédit d’impôt de 20 milliards d’euros pour doper la compétitivité des entreprises est l’instrument qui va permettre de créer des emplois.

Le retour de la croissance

Car tous les observateurs s’accordent à dire que le seul moyen de faire baisser durablement le chômage, c’est le retour de la croissance. Or pour cela, elle doit atteindre 1,7% et le gouvernement ne parie cette année que sur 0,8%, contre 0,4% pour la plupart des économistes. 

Selon Matthieu Plane, desserrer l’étau de la rigueur est le seul remède pour booster l’activité. En effet, le gouvernement a présenté un ajustement de 36 milliards d’euros pour 2013 afin de réduire le déficit à 3%, un remède de cheval qui pèse fortement sur la consommation des ménages. 

Malgré tout, l’exécutif ne se montre pas disposé à modifier son plan de bataille. Dans ce contexte, le retour de la croissance est attendu au mieux pour 2014. Et avec elle, sûrement, la baisse du chômage.

C’est à ce moment que l’accord de vendredi jouera à plein. «En période de croissance, il permettra aux employeurs de surmonter la peur de l’embauche, quand ils l’ont. Les effets seront alors immédiats, il amplifiera les créations d’emploi», veut croire Michel Sapin

Créé le 14/01/2013 à 16h22 -

http://www.20minutes.fr/article/1079581/emploi-laccord-partenaires-sociaux-va-t-il-vraiment-faire-baisser-chomage

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