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Y’en a marre du train de vie de nos élus

Posté par ippolito le 22 janvier 2013

Pas-de-Calais : la grande vie des élus PS du bassin minier

Dans ce département sinistré, qui abrite la plus puissante fédération socialiste de France, des élus ont utilisé l’argent du contribuable pour mener grand train.

Jean-Pierre Kucheida, maire de Liévin et tête de proue du PS dans le Pas-de-Calais est un homme qui sait vivre. «Kuche», selon le drôle de nom dont l’affublent ses amis sans intention moqueuse, possède, semble-t-il, le verbe haut et l’esprit festif.

 C’est ainsi que ses proches ont été conviés, d’après une légende qui a la vie dure malgré les années passées, à célébrer «le premier milliard» de l’élu. À l’époque, modèrent ceux qui osent encore évoquer ce souvenir – non prouvé – il ne s’agissait toutefois que de francs, et non pas d’euros… Ses invités réguliers louent en tout cas sa cave bien remplie et sa sélection raffinée de nuits-saint-georges.

 L’examen des dépenses du maire par la justice n’a pas démenti cet hédonisme manifeste, mais peut-être trop souvent supporté par la collectivité. Les juges ont épluché les factures laissées par l’édile avec la carte de paiement de la Soginorpa, un établissement gérant les 63.000 anciens logements miniers, qu’il dirigeait.

Les listings bancaires ont révélé des déjeuners à La Rascasse, table réputée de Saint-Florent en Haute-Corse, bien loin de Liévin, ou le chef étoilé Marc Veyrat en Savoie, où les Kucheida possèdent un chalet… 

Lorsqu’il est sur ses terres, l’ancien député déjeune volontiers à Busnes, non loin de Béthune, chez un autre talent reconnu par le Michelin, Marc Meurin. Une chance, c’est son cousin! Un dimanche de Pentecôte, il rassemble à cette table «familiale» une dizaine d’invités, laissant une addition de plus de 1000 € pour le contribuable.

Coût moyen d’un repas: 300 €

Pour sa défense, le baron socialiste, ancien prof d’histoire-géo, a déclaré que les 47.000 € de frais présumés personnels que lui reproche la justice, en neuf ans passés à la tête de l’organisme public, ne représentent finalement que «trois repas tous les deux mois». 

Un rapide calcul montre que l’élu du bassin minier évalue donc le coût moyen d’un repas à près de 300 €… Un chiffre faramineux qui a fini par choquer les électeurs: Kucheida, exclu du PS pour dissidence, a perdu sa circonscription en juin dernier après 30 ans de règne. 

L’homme a également le sens de la famille. 

La justice s’interroge sur le montage qui a permis a sa fille Maryka – nom d’artiste de Marie Kucheida – de percevoir 12.000 € par le biais d’une association pour une exposition photo signée de la jeune femme, facturée in fine au bailleur social présidé par son père. 

La PJ se penche aussi sur le fils, Frédéric Kucheida, en étudiant les conditions d’un marché passé entre ce gérant d’entreprise et une société d’économie mixte dans laquelle son père est présent.

Jets privés pour Hénin-Beaumont

Mais il n’y a pas qu’à Liévin, que les élus mènent grand train. À Hénin-Beaumont non plus, on n’est pas regardant sur la gestion des deniers publics. 

À la suite de la mise en examen de l’ex-maire, Gérard Dalongeville, le parquet a dressé un bilan sévère du train de vie des élus. Parmi les incroyables habitudes prises par ces improbables gestionnaires, le recours régulier à de jets privés, pris en charge par la mairie. 

Guy Mollet – un apporteur d’affaires sulfureux qui ne rappelle en rien son célèbre homonyme – grimpe dans les avions privés comme on commande un taxi. Il effectue avec ses acolytes de multiples vols vers Dax, Biarritz, Le Touquet, ou… Le Luxembourg. La facture? 

Plus de 91.000 € au total, sans compter 13.946 € d’impayés laissés à la compagnie d’aviation. Au juge qui l’interroge sur la nécessité de voyager par les airs, Guy Mollet répondra qu’il n’avait pas les moyens de faire l’avance des frais de TGV! Confrontée à un problème de «logements d’urgence» pour les personnes en difficulté, la ville loue un immeuble dans un bourg voisin, Flers-en-Escrebieux. En guise d’exclus, le bâtiment aurait surtout hébergé des proches de l’équipe municipale.

Par Laurence De Charette
Mis à jour le 14/12/2012 à 17:31 | publié le 14/12/2012 à 10:02 

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/12/14/01002-20121214ARTFIG00352-pas-de-calais-la-grande-vie-des-elus-ps-du-bassin-minier.php

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Y’en a marre du cout de la guerre au Mali

Posté par ippolito le 22 janvier 2013

Combien va coûter la guerre au Mali ?

L’intervention militaire française au Mali va coûter très cher aux contribuables ( voir Coût de la guerre en Libye). La guerre au Mali va coûter près de 400 000 euros par jour à l’ Etat français.

Voici un rapide descriptif des coûts engendrés par la guerre au Mali:

- 27 000 euros par heure de vol d’un Rafale.

- 11 700 euros par heure de vol d’un Mirage 2000.

- 2600 euros par heure de vol d’un hélicoptère type gazelle.

- 25 000 euros par heure de vol d’un hélicoptère Tigre.

- 250 000 euros par missile de l’ armée française.

- 4000 euros par missile AASM ( missile du Rafale).

- 570 000 euros pour les surcoûts d’entretien du matériel.

- 270 000 euros pour les indemnités journalières des militaires.

Les opérations extérieures militaires françaises ont coûté 532 millions d’euros en 2005 ( contre 100 prévus au budget), 603 millions en 2006 ( contre 175 prévus au budget), 640 millions en 2007 ( contre 360 prévus au budget), etc… ( voir Afghanistan et autres opérations militaires : quel coût pour quels coups ?). 

Toutes ces interventions militaires françaises ne cessent de creuser les déficits !

Hollande avait-il budgété l’intervention militaire française au Mali dans sa loi de finances pour 2013 ? Quelles conséquences aura la guerre au Mali sur le déficit public ( voir Déficit de l’ Etat en hausse) ?

source: http://michel.mahler.free.fr

http://www.impots-economie.com/combien-coute-la-guerre-au-mali/

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Y’en a marre des inégalités au niveau des retraites

Posté par ippolito le 22 janvier 2013

Retraites : des nouvelles pistes pour corriger les inégalités

Le Conseil d’orientation des retraites, dans un nouveau rapport, esquisse des propositions pour améliorer l’équité d’un système qui présente aujourd’hui de nombreuses imperfections, au-delà de son déficit chronique.

Le chantier des retraites va s’installer dans le débat public comme un des sujets majeurs de 2013. Outre la négociation en cours au sein des régimes complémentaires du privé (Arrco-Agirc), le gouvernement ouvrira la concertation avec les partenaires sociaux au printemps. 

Sur la base, notamment, du nouveau rapport que le Conseil d’orientation des retraites doit adopter mardi prochain. Le COR avait déjà publié en décembre des évaluations financières actualisées faisant état d’un déficit prévisionnel de l’ensemble des régimes de 22 milliards d’euros à l’horizon 2020 . 

Une situation de court terme jugée « inquiétante » par François Hollande lors de ses voeux aux partenaires sociaux, jeudi soir, laissant augurer des mesures de redressement assez rapides.

Etat des lieux

Cette fois, le Conseil affiche encore des données spectaculaires : le cumul des besoins de financement, selon les scénarios, « représenterait entre 15% et 51,4% du PIB en 2040 », et « la hausse des prélèvements permettant d’assurer l’équilibre en moyenne sur 2012-2040 varierait de 0,4 à 0,7 points de PIB » (soit 8 à 14 milliards d’euros).

 Mais tel n’est pas l’objet principal de ce document de 137 pages qui dresse un état des lieux complet des différents régimes (comme l’avait demandé Jean-Marc Ayrault lors de la conférence sociale de juillet) et, surtout, esquisse des propositions pour améliorer l’équité du système au regard des objectifs assignés par la loi : 

maintien d’un niveau de vie satisfaisant des salariés, lisibilité, transparence, équité inter-générationnelle, solidarité inter-générationnelle, pérennité financière, réduction des écarts de pensions entre hommes et femmes.

En premier lieu, selon ce document encore préliminaire et transmis ce vendredi aux membres du COR, « il n’existe pas de générations qui seraient avantagées ou désavantagées (…), puisqu’en particulier les générations les plus jeunes bénéficieraient, selon les projections de décembre 2012, d’une durée espérée de retraite plus longue, mais avec un taux de prélèvement moyen plus élevé, alors que les générations plus anciennes ont bénéficié de prélèvements plus faibles mais percevraient leur retraite pendant une durée en moyenne plus courte. »

Questions d’équité

Le COR constate en revanche que le mode de calcul des pensions désavantage aujourd’hui les assurés à plus bas salaires et les femmes. Et que des aménagements pourraient être apportés, à l’instar de la règle de la prise en compte des 25 meilleures années dans le régime général du privé : 

les plus mauvaises années pourraient être exclues du calcul du salaire de référence (« par exemple les cinq plus mauvaises années ou les 10 % des moins bonnes années »), « voire supprimées en prenant en compte l’intégralité des salaires de la carrière ». 

Mais alors, il faudrait bien sûr des mesures compensatrices (hausse du taux de liquidation, meilleure revalorisation des salaires portés au compte…).

Autre règle questionnée, celle de la nécessité d’avoir réalisé l’équivalent de 200 heures au SMIC pour valider un trimestre, qui pénalise là encore les bas salaires à temps partiel. 

Ou encore le mode de calcul de la surcote (qui bonifie la retraite), qui ne s’applique qu’aux trimestres cotisés au-delà de l’âge d’ouverture des droits à la retraite, alors que les salariés qui ont travaillé très jeunes dépassent avant cette borne la durée de cotisations requise.

Sur les conditions d’ouverture des droits (durée de cotisation, âge minimal), « une autre option croisant les deux critères, d’âge et de durée, plus simple dans sa formulation et présentant moins d’effets de seuil, pourrait consister à instaurer un seuil global minimal pour la somme de l’âge et de la durée de cotisation (exprimés tous deux en années et éventuellement pondérés différemment).

 » Le rapport estime aussi que « plus généralement, on peut s’interroger sur les paramètres qui devraient intervenir dans la modulation du montant de la pension selon l’âge de départ à la retraite, tels que la durée espérée de retraite. » 

Un sujet explosif et, reconnaît le COR, très compliqué « car la question de la définition des catégories entre lesquelles on voudrait compenser les différences d’espérance de vie et de la mesure de ces différences continue de se poser. »

« Malgré toutes ces imperfections, le système de retraite opère bien au total une redistribution qui contribue à réduire fortement les inégalités », relativise le rapport. 

Qui esquisse toutefois d’autres évolutions possibles de certains mécanismes de solidarité : meilleure compensation des accidents de carrière, « amélioration du ciblage et de l’incidence des droits familiaux » (par exemple « en transformant les majorations de durée d’assurance ou en les complétant par des mécanismes de majoration de pension ou de salaires portés au compte »), « interrogation sur la nature forfaitaire ou proportionnelle des droits familiaux » (notamment dans le cas de la majoration de pension de 10% pour trois enfants et plus qui avantage les plus aisés), etc. 

Le COR souligne aussi que le sort des « polypensionnés » (retraités relevant de différents régimes) pose des questions d’équité toujours non résolues, ou encore que les écarts de pension entre hommes et femmes restent importants (mais sur ce point, le levier d’action à l’avenir doit avant tout être celui des salaires d’activité).

On le voit, ce rapport met sur la table nombre de sujets complexes et essentiels quant aux mécanismes actuels de la retraite. 

Le gouvernement s’en saisira-t-il pour lancer une refonte en profondeur ?

 Le scénario envisagé actuellement par l’exécutif consisterait à scinder l’exercice : d’abord des mesures de redressement de court terme, telles qu’une désindexation partielle des pensions, et dans un deuxième temps (avec une échéance beaucoup plus lointaine) une réforme plus structurelle qui pourrait corriger les imperfections pointées par le COR.

Par Etienne Lefebvre | 18/01 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202510578157-retraites-des-nouvelles-pistes-pour-corriger-les-inegalites-530173.php

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Y’en a marre des experts du FMI

Posté par ippolito le 22 janvier 2013

L’incroyable erreur des experts du FMI

Le principal bailleur de fonds de la planète vient d’admettre sa faute : il a gravement sous-estimé les effets néfastes des cures d’austérité qu’il préconise.

 «Simple erreur de calcul», dit-il, mais dont les conséquences sont dévastatrices. Or, devinez quoi : les tenants de la rigueur continuent à faire comme si de rien n’était…

L’aveu est incroyable, presque inimaginable. Quatre ans après le déclenchement de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales avec une violence sans égale depuis 1929, l’un des plus grands économistes de la planète, en l’occurrence le directeur du département Recherche du Fonds Monétaire International, vient de publier un rapport dans lequel il avoue que le FMI – et avec lui, l’ensemble des dirigeants européens, ministres des finances, Banque centrale, Commission européenne… – ont gravement sous-estimé les effets néfastes des politiques d’austérité infligées aux Etats les plus endettés.

Oui, vous avez bien lu : Olivier Blanchard, l’une des sommités économiques les plus renommées au monde, admet noir sur blanc, dans un rapport de 43 pages rendu public le 3 janvier dernier, que le FMI s’est trompé sur toute la ligne. 

Et la faute provient d’une simple erreur de calcul, sur un coefficient bien connu dans la discipline : le multiplicateur.

Entre 1970 et 2007, les prévisionnistes du FMI avaient constaté que 1% de dépense publique en moins – ou d’impôt en plus – entraînait, en moyenne, 0,5% de croissance en moins dans les pays avancés. 

Soit un multiplicateur de 0,5, qu’ils ont doctement retenu dans les travaux préparatoires aux plans d’aide à la Grèce ou au Portugal. Mais ça, c’était avant la crise et son lot d’incertitudes qui perturbent le comportement des consommateurs.

Dans son « Panorama de l’économie mondiale » publié en octobre dernier, le FMI a d’abord reconnu, au détour d’une page repérée par les seuls spécialistes, que les multiplicateurs actuels pouvaient être compris « entre 0,9 et 1,7 ». 

C’est-à-dire entre deux et trois fois plus ! L’étude détaillée d’Olivier Blanchard, que Marianne vous propose de consulter ci-dessous (en anglais), confirme la bévue.

 Les conséquences sont abyssales : en obligeant les gouvernements d’Europe du Sud à réduire drastiquement les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, le FMI a fait plonger la demande intérieure deux à trois fois plus vite que prévu.

La suite, hélas, est connue : faillites en série, explosion du chômage et manifestations monstres dans les rues d’Athènes ou de Lisbonne. Comme le dit le proverbe japonais, « si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou »…

http://www.marianne.net/L-incroyable-erreur-des-experts-du-FMI_a225822.html

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Y’en a marre des salaires du ministère de l’ Education nationale (ministres et conseillers)

Posté par ippolito le 22 janvier 2013

Salaires du ministère de l’ Education Nationale

Le ministère de l’ Education Nationale est le ministère disposant du plus grand nombre d’employés, et est par conséquent l’un des ministères les plus coûteux.

Le gouvernement Ayrault avait décidé de scinder en deux le ministère de l’ Education Nationale. Vincent Peillon a ainsi été nommé ministre de l’ Education Nationale, et Geneviève Fioraso a été nommée ministre de l’ Enseignement Supérieur et de la Recherche. George Pau-Langevin a été quant à elle nommée ministre déléguée à la Réussite Éducative.

Voici les salaires du ministère de l’ Education Nationale

Vincent Peillon touche un salaire mensuel brut moyen de 9940 euros. Les conseillers de Peillon, 15 au total, bénéficient d’un salaire mensuel brut moyen de 8904 euros. Au total, les salaires de Vincent Peillon et de ses 15 conseillers représentent un coût de 143 500 euros par mois ( voir Les primes de Vincent Peillon).

George Pau-Langevin touche un salaire mensuel brut moyen de 9443 euros. Ses 10 conseillers touchent un salaire brut moyen de 9187 euros. Au total, les salaires de George Pau-Langevin et de ses 10 conseillers représentent un coût de 101 313 euros par mois.

Geneviève Fioraso touche quant à elle un salaire mensuel brut moyen de 9940 euros. Ses 15 conseillers touchent un salaire mensuel brut moyen de 12001 euros. Les salaires de Geneviève Fioraso et de ses 15 conseillers représentent un coût de 189 955 euros par mois.

Au total, les salaires du ministère de l’ Education nationale ( ministres et conseillers), représentent une dépense de 434 768 euros par mois.

source: http://paiecheck.com

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/salaires-du-ministere-de-l-education-nationale/

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