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Y’en a marre de la hausse de la facture énergétique qui pourrait s’élever de 50% d’ici à 2020.

Posté par ippolito le 23 janvier 2013

Les factures d’électricité vont augmenter de 5 milliards d’euros

L’Etat va rembourser 4,9 milliards d’euros avancés par EDF pour financer les énergies vertes en augmentant la CSPE, une taxe acquittée par les consommateurs.

Cela fait plusieurs mois que cette nouvelle ponction était redoutée par les usagers d’EDF. C’est maintenant une certitude : la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) qui sert surtout à couvrir le rachat de l’électricité d’origine renouvelable à un prix bonifié va flamber.

Cette taxe est collectée directement auprès du consommateur final d’électricité à travers les factures.

Ravie de voir les usagers pendus à une corde de chanvre vert, Delphine Batho, ministre de l’Energie s’est félicitée de ce tour de garrot tarifaire en le jugeant « responsable ».

Et le cours de l’action EDF a pris 5% à la bourse de Paris, signant ainsi la plus forte hausse du CAC 40…

Des actionnaires qui rient et des usagers qui pleurent : en cette période vache maigre, la volonté de développer coûte que coûte la production d’électricité solaire ou éolienne est un fardeau pesant sur l’épaule de tous les contribuables :

 à la fin 2012, il représentait la majeure partie d’une ardoise de 4,3 milliards d’euros, somme à laquelle s’ajoutent 600 millions d’euros de frais financiers.

La CSPE représente aujourd’hui 9,4% de la facture moyenne des ménages, contre 7,5% au 1er juillet 2012 et 5,8% au 1er janvier 2011.

La CSPE a déjà été relevée de 2,5% le 1er janvier dernier, soit environ 15 euros de plus par an et par ménage. Et ce n’est pas fini…

Les prochaines augmentations s’étaleront jusqu’en 2018, le déplafonnement de la taxe n’étant plus un tabou.

Depuis, le 1er janvier 2013 le plafond de la CSPE est fixé à 13,50 euros du mégawattheure. Selon EDF ce montant aurait dû s’élever à 18,80 euros, si l’Etat avait voulu éponger le passif d’EDF en 2013.
Autre menace : l’assiette de la CSPE pourrait être élargie à d’autres énergies comme le gaz ou les carburants, ce qui mettrait tout le monde à contribution !

Cette question sera débattue lors du débat national sur la « transition énergétique » organisé par le gouvernement afin de donner aux Verts un os à ronger.

Il y a quelques jours, le ministre du Budget promettait une stabilisation de l’effort fiscal demandé aux Français en admettant que ceux–ci ne peuvent pas en supporter davantage.

C’était sans compter  sans l’appétit des écolos et des actionnaires d’EDF dont l’Etat détient 84% du capital.

Au final, Selon un rapport publié à l’été 2012 par le Sénat, la hausse de la facture énergétique pourrait s’élever de 50% d’ici à 2020.

http://www.lecri.fr/2013/01/21/les-factures-delectricite-vont-augmenter-de-5-milliards-d’euros/38315

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Y’en a marre des anciens présidents et surtout du cumul de leurs retraites

Posté par ippolito le 23 janvier 2013

Bernadette ulcérée que le Conseil constitutionnel ne verse plus de salaire à Jacques Chirac

Incorrigible Bernadette ! L’épouse Jacques Chirac n’a pas pu s’empêcher de régler ses comptes à sa manière, en direct sur TF1 le 8 janvier, où elle était venue présenter son habituelle opération « Pièces jaunes ». 

Cible du jour, comme l’a relevé « Le Monde » (9/1) : Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel et vieux copain de son mari, qui avait osé se dire « inquiet » pour la santé de Chichi.

Avec son inimitable air pincé, Bernie a lâché un cinglant « je ne partage pas forcément les mêmes opinions que Jean-Louis Debré« . 

Mais cela fait plusieurs années que Bernadette ne peut plus encadrer Debré. Les promenades (avec arrêt au bistrot) effectuées après 2007 dans les rues de Paris par son Jacques et son vieux pote Jean-Louis l’avaient particulièrement horripilée.

Mais c’est surtout des questions de sous qui défrisent la dame. Elle n’a toujours pas digéré la décision de patron du Conseil constitutionnel de suspendre, en 2011, les indemnités (11 000 euros mensuels) dues à son mari depuis que son état de santé lui interdit de siéger parmi les « sages ».

Et elle a été furax de trouver dans sa boîte aux lettres la facture de la fête d’anniversaire donnée pour les 80 ans de Chirac dans les salons du Conseil.

Un vrai coup dur pour cette famille dans le besoin. Avec cinq retraites et pensions cumulées (président de la République, député, maire de Paris, président du Conseil général, magistrat de la Cour des comptes), il ne lui reste que 20 000 euros environ par mois pour survivre. Le couple n’a même pas les moyens de s’offrir un petit « chez-soi ».

 Depuis 2007, il en est réduit à camper dans un galetas de 180m2 situé quai Voltaire, face au Louvre. Un abri mis gratuitement à sa disposition par la très charitable famille de l’ancien Premier ministre (et milliardaire) libanais Rafic Hariri.

En quittant l’Elysée, les Chirac avaient publié un communiqué pour qualifier de « très provisoire » leur installation quai Voltaire. Et ils la justifiaient en expliquant qu’ils n’avaient « pas eu le temps de trouver [leur] logement« .

Près de six ans plus tard, le très provisoire dure toujours. Mais Bernadette a bien intégré les vieux principes de son époux : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient …« 

Le Château de Bity, à Sarran, en Corrèze, a été acquis par le couple Chirac en 1969.

Le 24 avril, à quelques semaines de son départ de l’Elysée, le Président sortant a publié, au Journal officiel, conformément à la Constitution, son patrimoine personnel.

Que possède donc Jacques Chirac ?

Au total, le couple Chirac a déclaré un patrimoine de 1 413 000 euros environ, répartis en biens immobiliers, valeurs mobilières, comptes bancaires, meubles, véhicule, etc.

Le Château de Bity, en Corrèze, qu’il a acquis avec son épouse en 1969, (retapé en partie et à moindre frais grâce à son classement de « monument historique » intervenu deux mois après son achat par le couple) et qui est modestement nommé, dans la déclaration du Journal officiel, « résidence secondaire élevée sur caves ».

 La description précise que la résidence comporte un « rez-de-chaussée de quatre pièces, premier étage de six pièces, grenier sur le tout, comportant une maison de gardien et dépendances, cour, jardin », etc. En bref, … un château. Le tout, sur un total de plus de dix hectares, est aujourd’hui estimé à 500 000 euros.

S’il souhaite davantage d’intimité, Jacques Chirac peut également se rendre dans sa « maison rurale » de Sainte-Féréole, dans la commune de Donzenac, toujours en Corrèze. La propriété, acquise par héritage par Bernadette Chirac en 1973, comporte une maison de « quatre pièces avec grange et deux annexes de deux pièces ». Elle est estimée aujourd’hui à 60 000 euros.

Le reste du patrimoine du couple Chirac se répartit entre comptes bancaires (74 000 euros environ), comptes-titres (424 500 euros environ) et placements divers (155 000 environ). Sans oublier près de 200 000 euros de mobilier, objets d’art et collections…

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/01/18/bernadette-ulceree-que-le-conseil-constitutionnel-ne-verse-plus-de-salaire-a-jacques-chirac/

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Y’en a marre du nombre d’entreprises qui déposent le bilan

Posté par ippolito le 23 janvier 2013

59.780: c’est le nombre d’entreprises qui ont déposé le bilan en 2012

La société Altares a recensé 59.780 défaillances l’année dernière. Le record de 2009 n’a pas été battu. Cette année-là, 62.300 entreprises avaient dû se résigner à déposer le bilan. L’industrie a bien résisté, le nombre de défaillances ayant même reculé de 1% par rapport à 2011.

Le record de défaillances n’a pas été battu en 2012. Selon la société Altares, 59.780 défaillances ont été observées l’année dernière, concernant au total 245.300 emplois. 

Un nombre qui a crû de 2,7% en un an, mais qui est surtout à comparer aux 62.300 défaillances déplorées en 2009, année au cours de laquelle la France a connu la récession la plus importante de son histoire depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Cette année-là, le PIB avait reculé de 2,6%.

Mais dans le détail, les entreprises de 1 à 5 salariés ont connu une année 2012 «compliquée», avec 26.500 procédures collectives, soit 10% de plus qu’en 2011. «Le dernier trimestre est plus sévère encore avec une augmentation de 17%», observe Altares. 

Les PME de plus de 50 salariés affichent, à l’inverse, une «vulnérabilité essentiellement concentrée sur le premier semestre». Au total, 482 d’entre elles ont connu un redressement ou une liquidation judiciaire en 2012, soit 18% de plus qu’en 2011, et 80 contre 98 ont bénéficié d’une sauvegarde soit 18% de moins qu’en 2011.

Des difficultés anciennes

Le nombre de redressements judiciaires ou de liquidations judiciaires prononcés sur des sociétés de plus de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires recule de près de 9% en 2012 avec 145 ouvertures de procédures. 

Les deux tiers de ces grosses défaillances concernent essentiellement des manufacturiers et des grossistes. «Nombre d’entre eux présentaient des difficultés déjà anciennes; 20% n’avaient d’ailleurs pas publié de bilan depuis au moins 2009, signal généralement d’une volonté de masquer une situation délicate.

60% de ces grosses défaillances ne parvenaient pas à dégager une rentabilité sur leur coeur de métier. Le quart d’entre elles présentaient des fonds propres négatifs et près de la moitié une trésorerie négative», constate Altares.

Heureuse surprise, l’industrie a offert davantage de résistance que les autres secteurs. Les défaillances d’industriels reculent de 1% en 2012 après une baisse en 2011 et en 2010. 

En revanche, la plupart des autres secteurs ont souffert. C’est notamment le cas dans les services aux entreprises (+2,4%), le transport et la logistique (+11%), les métiers de l’information et de la communication (+15%), l’action sociale et santé humaine (+10%).

Fortes disparités géographiques

Si 2009 est le marqueur fort de l’épisode douloureux de la crise, toutes les régions avaient, depuis, entamé une diminution du nombre des défaillances sans pourtant retrouver les niveaux de 2007. Un constat qui exclut la Picardie. 

Cette région n’a cessé d’enregistrer chaque année une dégradation. En 2012, le nombre de défaillances a encore bondi de 12% pour atteindre un nouveau record de sinistres avec plus de 1.700 dépôts de bilan.

Sept autres régions ont enregistré des records de défaillances. Il s’agit de la Basse-Normandie (1.191 cas), la Haute-Normandie (1.367), le Centre (2.194), Midi-Pyrénées (2.571) et Languedoc-Roussillon (3.340).

«Dans ces régions, le nombre de dépôts de bilan évolue peu depuis 2009 mais la hausse constatée en 2012, quoique contenue entre 2% et 5%, conduit à établir de nouveaux records de sinistralité», précise Altares qui note aussi la mauvaise orientation de Bourgogne (+12% à 1.416) et Champagne (+19% à 1.061).

À l’inverse, l’Alsace et la Bretagne font preuve d’une bonne résistance avec une baisse du nombre de dépôts de bilan respectivement de 1% et 2%.

Fabien Piliu | 17/01/2013

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130117trib000743116/59.780-c-est-le-nombre-d-entreprises-qui-ont-depose-le-bilan-en-2012.html

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Y’en a marre du cumul des mandats et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 23 janvier 2013

Non-cumul des mandats, mode d’emploi

Le président François Hollande a annoncé mercredi que le projet de loi sur le non-cumul des mandats concernerait « l’ensemble des parlementaires », députés et sénateurs, et que la loi trouverait son application « pendant le quinquennat ». Mais comment cela s’appliquerait?

Le cumul des mandats, un mal français?

En 2009, l’ancien ministre socialiste Paul Quilès s’alarmait sur Rue89 du cumul des mandats à l’Assemblée nationale, « cause principale de l’affaiblissement du Parlement », selon lui. Et il avançait ses calculs : 

« Cette ‘particularité’ française s’est accentuée sous la Ve République : en 1936, environ 33% des députés exerçaient un mandat local ; sous la IVe République, ce chiffre est monté à 40% ; il a dépassé aujourd’hui 90%! ». 

Un chiffre légèrement exagéré (il était de 83% en 2011 selon un rapport du Sénat ; le site FranceTVinfo dénombrait 58% de cumulards fin juin, sans compter la fonction de conseiller municipal), mais la France se distingue par cette pratique des autres pays occidentaux :

Dans le détail, à l’Assemblée, les fonctions exercées par les « cumulards » sont multiples, même s’il y a une surreprésentation des maires, passage quasi-obligé pour les hommes et femmes politiques :

Différentes fonctions locales exercées par les députés en 2011 (en pourcentage) | Create infographics

Les lois de décentralisation de 1982 et 1983, en créant les fonctions de conseillers régionaux, puis les suivantes, qui ont renforcé le rôle de l’exécutif départemental, ont favorisé le cumul : 

de nouveaux postes avec des compétences accrues ont aiguisé les ambitions, les rémunérations associées également. Ainsi, toujours selon des chiffres collectés par Laurent Bach, 11% des députés de 2007 avaient plus de deux mandats locaux.

Que dit la loi?

Tout n’est pas cumulable. Il est impossible par exemple d’être sénateur et député, ou même suppléant de ces deux fonctions. Comme il est interdit d’être parlementaire et ministre, ou parlementaire en France et au Parlement européen. 

Depuis la loi de 2000 voulue par Lionel Jospin, un député ne peut pas cumuler son poste avec plus d’un mandat local, sauf dans le cas d’une ville de moins de 3.500 habitants. Mais la loi n’est manifestement pas respectée. Il est enfin interdit de cumuler au niveau local :

 il faut choisir entre les postes de conseiller régional, de conseiller général ou de conseiller municipal d’une ville de plus de 3.500 habitants. Les élus des villes plus petites ne sont pas concernés.

Qu’est-ce que le « non-cumul »?

A chacun sa définition. Il y a les partisans du « non cumul strict » : une fonction, un homme ou une femme. C’est le cas de Lionel Jospin, dont la commission a proposé dans son rapport sur la modernisation de la vie politique un non-cumul intégral : 

pas question d’être député ou sénateur et, en même temps, maire, adjoint au maire, président ou vice-président de conseil général ou régional, etc.

Il y a ceux qui sont fermement contre et veulent s’en tenir aux dispositions édictées en 2000. Notamment au Sénat, qui représente les collectivités locales. François Rebsamen, sénateur-maire PS de Dijon expliquait au JDD.fr en octobre dernier qu’il était « difficile de représenter les collectivités locales sans être soi-même élu local ».

Et enfin, il y a ceux, nombreux, qui veulent des aménagements. Car une conséquence chagrine les députés et sénateurs, tout de même chargés de voter la loi qui doit les concerner : 

en application du non-cumul, des parlementaires vont préférer leurs fonctions locales et vont donc provoquer des élections partielles en cascade en démissionnant. Ils demandent donc que leur suppléant soit nommé à leur place. 

Actuellement, un suppléant ne remplace un député qu’en cas de décès ou de nomination au gouvernement. Harlem Désir, patron du Parti socialiste, a dit être favorable à une telle disposition, sans en faire une condition express.

Que propose François Hollande?

Le président de la République est toujours resté vague sur cette question. Dans son programme, la proposition n°48 est lapidaire sur le sujet : « Je ferai voter une loi sur le non-cumul des mandats ». 

Mercredi, en présentant ses voeux aux parlementaires, il a semblé plus précis, disant vouloir en finir « avec le cumul entre un mandat national et un mandat exécutif local ». 

« Cette règle », a-t-il spécifié, « concernera l’ensemble des parlementaires. Elle s’appliquera, quelle que soit la taille de la collectivité locale concernée ». 

Cette loi   »n’empêchera pas l’exercice d’un mandat local qui permettra de garder pour les parlementaires qui le souhaiteront un lien avec le territoire. Et elle favorisera le renouvellement, éventuellement le rajeunissement, sûrement la féminisation de la vie politique », a-t-il conclu.

En clair, il propose d’en finir enfin avec les triples cumuls et d’autoriser le cumul de la fonction de parlementaires avec une seule fonction locale. Il propose également de supprimer le seuil pour les villes de 3.500 habitants.

Les Français, fervents partisans du non-cumul?

Selon un sondage Ifop pour le JDD paru mi-novembre, 86% des Français soutiennent le non-cumul des mandats. « Les Français sont favorables au non-cumul des mandats en règle générale. 

Mais dès qu’il s’agit de leur propre maire, la majorité d’entre eux  trouvent pas mal que leur élu puisse défendre les intérêts de leur commune à l’échelle nationale », expliquait alors Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Non-cumul-des-mandats-mode-d-emploi-586847

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Y’en a marre des taxes d’habitation et surtout de son nouveau mode de calcul

Posté par ippolito le 23 janvier 2013

La taxe d’habitation bientôt plus lourde pour les plus aisés

Le gouvernement songe à prendre en compte les revenus des contribuables pour calculer cet impôt. Classes moyennes et hauts revenus paieraient plus.
 
La nouvelle taxe devrait être « plus juste » à l’encontre des contribuables, car elle sera calculée davantage sur le revenu et moins sur le patrimoine. 

Une petite révolution fiscale se profile à l’horizon. Selon plusieurs sources ministérielles, le gouvernement réfléchit à réformer en profondeur la taxe d’habitation. 

Dans quelques années, celle-ci pourrait varier en fonction du niveau de revenu des occupants d’un logement. Si le montant total des impôts payés par les Français ne devrait pas changer, cette mesure devrait rebattre les cartes, en revanche, entre les contribuables. 

L’actuel système dépassé.Pesant sur tout occupant d’une habitation, cette taxe est établie grâce à un taux d’imposition fixé par les collectivités locales et appliqué à une « valeur cadastrale » (dépendant du nombre de mètres carrés, du quartier, etc.).

 La taxe d’habitation ne dépend qu’à la marge du revenu des habitants. Celui-ci n’entre en jeu que pour déterminer si une personne à revenu modeste peut bénéficier d’une exonération totale ou d’un dégrèvement. Résultat, deux familles vivant dans le même type de logement paient la même chose, quel que soit leur niveau de revenu.

Vers une taxe plus « juste ». Dans un document de travail — dont notre journal a obtenu copie — le ministère de la Fonction publique évoque « l’introduction du revenu dans l’assiette de la taxe d’habitation ». 

Avec ce nouveau système, plus le revenu de la personne imposée augmente, plus « l’assiette » (ce qui est taxé) est large et l’impôt important. 

Les classes moyennes et les hauts revenus seraient donc davantage taxés. « Cela permettrait aussi d’éviter qu’une personne qui n’a pas beaucoup de revenus, mais qui hérite d’une grande maison familiale, supporte une trop lourde taxe », souligne François Marc, rapporteur PS du budget au Sénat.

Le calendrier d’application fait encore débat. Une loi sur la décentralisation va être présentée au printemps. Elle redéfinira les missions entre Etat, régions, départements et communes. Le texte idéal pour lancer cette réforme et même relancer une remise à plat des « valeurs locatives » ?

 Le ministère de la Fonction publique ne souhaite pas tout traiter en même temps. « Nous faisons face à une situation illisible, complexe, et souvent injuste », estime Christian Eckert, rapporteur du budget à l’Assemblée.

 Selon lui, la répartition de la charge d’impôt doit toutefois être revue de « manière progressive », car il faut « éviter les soubresauts ». Pas question, donc, de faire table rase du passé et de faire flamber la feuille d’impôt de certains. « Cette réforme est nécessaire, mais c’est plus pour après 2014 », plaide un ministre. En clair, mieux vaut laisser passer les municipales de mars 2014 avant de lancer dans un tel chantier…

Boris Cassel | Publié le 12.01.2013, 10h14
Le Parisien

http://www.leparisien.fr/economie/la-taxe-d-habitation-bientot-plus-lourde-pour-les-plus-aises-12-01-2013-2475187.php

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Y’en a marre de Hollande et Ayrault et surtout de leur politique économique

Posté par ippolito le 23 janvier 2013

Politique économique: et si Hollande et Ayrault n’avaient pas tout faux?

Affaires Depardieu et Florange, couac des 75%: l’exécutif a vécu une fin 2012 délicate. Pourtant, sa politique budgétaire sérieuse et son approche enfin réaliste du problème de la compétitivité pourraient permettre de ne pas totalement désespérer de 2013.

Pour les deux têtes du pouvoir exécutif, 2013 a mal commencé. Selon le tableau de bord mensuel Ifop-Paris Match, publié le 8 janvier, le chef de l’Etat et le Premier ministre ont encore grimpé en impopularité, avec respectivement 63 % et 59 % des  sondés qui désapprouvent leur action;

seuls 37 % de nos concitoyens approuveraient la politique économique de François Hollande et 40 % celle de Jean-Marc Ayrault (qui est la même…). Le moins que l’on puisse dire est que le pays ne se mobilise pas derrière ses dirigeants.

Ces mauvais scores n’ont rien d’étonnant. Cherchez ce qui augmente, vous trouverez les impôts et le chômage. Il est difficile d’être populaire dans ce contexte.

Ajoutez l’épisode Depardieu et les vicissitudes de la taxation à 75% des plus hauts revenus, sans oublier les effets toujours négatifs dans l’opinion du dossier Florange, vous avez toutes les raisons d’avoir des sondages minables.

La rigueur paie, mais ne plaît pas

Pourtant, si l’on fait le bilan de 2012, le gouvernement a-t-il démérité? Deux points forts en ressortent: une politique budgétaire sérieuse et une approche enfin réaliste du problème de la compétitivité.

Le problème, c’est que ce genre de politique n’a rien pour plaire. A droite, on ne se gêne pas pour dénoncer le matraquage fiscal, en refusant de se demander s’il n’est pas nécessaire temporairement pour assainir les finances publiques ; à la gauche de la majorité, on critique le gel des dépenses et les politiques d’austérité.

Les uns et les autres oublient évidemment de signaler que cette politique rigoureuse permet au Trésor d’emprunter sur les marchés à des taux historiquement bas. Et cela, c’est du concret: sur les dix premiers mois de 2012, l’Etat a ainsi pu dépenser 0,2% de moins que sur la même période de 2011 pour le service de la dette.

Certes, la France ne doit pas ce résultat à son seul mérite: l’action commune des chefs d’Etat ou de gouvernement européens et de la Banque centrale européenne a permis d’écarter l’hypothèse d’un éclatement de la zone euro et de ramener un relatif climat de confiance. 

Mais si le taux à dix an payé par la France (2,12% le 11 janvier) est plus proche de celui de l’Allemagne (1,53%) que de celui de l’Italie (3,98%) ou de l’Espagne (4,88%), eux-mêmes en net recul, c’est bien parce que la politique budgétaire du pays est jugée crédible.

La perte du AAA: oubliée!

Ainsi la France a bien résisté à la perte du fameux AAA infligée par les deux principales agences de notation, Standard & Poor’s et Moody’s, et aux rumeurs qui courent encore de temps en temps d’une nouvelle dégradation, mais il ne faut pas se faire trop d’illusions: le moindre dérapage pourrait être fatal.

Selon les estimations les plus récentes, la dette française est détenue à hauteur de 63,8% par des investisseurs étrangers. C’est incomparablement plus qu’au Japon (moins de 10%), beaucoup plus qu’aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Italie (30% ou un peu plus) et même un peu plus qu’en Irlande ou en Allemagne (aux environs de 60%). 

Ainsi que le souligne Philippe Weber, responsable études et stratégie à CPR AM, le niveau élevé de la part détenue par les non-résidents est un signe positif, un signe de confiance, mais c’est aussi l’indication d’une grande fragilité. Car la confiance peut se perdre très rapidement et les investisseurs internationaux peuvent repartir plus vite encore qu’ils n’étaient venus.

Des prévisions résolument optimistes

D’où pourrait venir le danger? On peut dès maintenant noter trois points à surveiller.

D’abord, la France pourrait ne pas atteindre ses objectifs de croissance de l’activité et de réduction du déficit public en 2013. Ce danger-là ne semble pas très grave: comme tout le monde s’y attend, il n’y aura pas de mauvaise surprise…

Pour l’instant, le gouvernement maintient sa prévision d’une croissance du PIB de 0,8%. Le FMI et la Commission européenne prévoient 0,4% et l’OCDE 0,3% seulement. On ne peut exclure que les services de Bercy aient raison seuls contre tous, mais il faudrait pour cela que la conjoncture commence à se redresser sans tarder, dès ce début d’année.

De fait, la situation semble s’améliorer de façon assez nette en Chine et aux Etats-Unis. Mais, comme le constate le FMI, compte tenu de l’orientation de son commerce extérieur, la France est assez peu sensible aux vents du grand large; ce qui compte pour elle, c’est se qui se passe sur le continent européen.

Or, là, c’est le calme plat. Du fait de l’effet dépressif de tous les plans de réduction des déficits publics, le mieux que l’on puisse espérer pour la zone euro, c’est qu’elle puisse sortir de la récession en 2013 et qu’elle connaisse une croissance nulle ou très faiblement positive.

Autant le dire tout de suite, l’espoir d’une croissance française à 0,8% l’an prochain est donc très mince. En conséquence, l’objectif d’un déficit public limité à 3% du PIB a lui aussi peu de chances d’être atteint. A Bruxelles comme au FMI, on préfère retenir une prévision de 3,5% du PIB.

Pas de coup de frein supplémentaire

A priori, cela peut paraître fâcheux; en réalité, cela ne l’est pas. Une sorte de consensus semble régner autour d’une idée simple : la France a déjà beaucoup fait pour redresser ses comptes publics cette année; des mesures supplémentaires de réduction du déficit auraient peu de chances d’atteindre leur objectif car elles auraient surtout pour effet de déprimer davantage l’activité.

François Hollande n’aura donc pas à prendre de nouvelles mesures restrictives: personne ne le lui demandera. Au contraire, on voit déjà la directrice générale du FMI Christine Lagarde s’inquiéter des décisions qui pourraient être prises dans certains pays pour accélérer l’assainissement de leurs finances publiques.

 En fait, elle pense surtout à l’Allemagne, qui envisage de revenir à un budget fédéral proche de l’équilibre dès 2013, avec trois ans d’avance sur ce qui est prévu par la loi fondamentale, alors qu’il serait opportun de «contrer l’effet du ralentissement de la croissance provenant des pays en crise qui économisent».

Des réformes qui ne peuvent attendre

Si personne donc ne songe sérieusement à demander à la France d’en rajouter dans la rigueur, les investisseurs internationaux et les grandes institutions seront très attentifs aux mesures prises pour réformer le pays, réduire le niveau de ses dépenses publiques et améliorer sa compétitivité.

Les chiffres le prouvent: la France voit son industrie se réduire comme peau de chagrin et ses parts de marché dans le commerce mondial tomber très bas. Or, aucun redressement durable des finances publiques n’est envisageable si le pays n’est pas capable de retrouver le chemin de la croissance.  

Que les objectifs 2013 ne soient pas atteints ne posera pas de problème, mais que les réformes attendues ne soient pas adoptées serait jugé sévèrement. 

Les discussions sur la réforme du marché du travail ont été très suivies; la mise en œuvre du plan Ayrault sur la compétitivité le sera également, de même que les mesures d’économies budgétaires. Là, le gouvernement n’a pas le droit de décevoir.

Les problèmes restent à régler en Europe

Enfin on ne peut exclure de nouvelles bourrasques en Europe, où tout le monde paraît rassuré par les mesures adoptées l’an dernier. 

Pourtant, l’économiste Elie Cohen l’a rappelé crûment le 9 janvier lors d’une conférence–débat de l’Association des journalistes économiques et monétaires (Ajef): «En fait, on n’a réglé aucun problème en zone euro.»

Et de prendre l’exemple des décisions prises au sommet de juin 2012. Il a été décidé alors de mettre en place avant la fin de l’année ou au tout début de 2013 un mécanisme commun de supervision des banques et de permettre ensuite au Mécanisme européen de stabilité (MES) de recapitaliser directement les banques en cas de nécessité.

 L’objectif était clair: briser le lien entre besoins de financement des banques et besoins de financement des Etats, casser le cycle crise bancaire-crise des Etats, et vice-versa.

Autrement dit, le MES devait pouvoir voler très vite au secours des banques espagnoles pour éviter à Madrid de s’endetter davantage en intervenant. Angela Merkel, face au front uni France/Espagne/Italie, a tout accepté. 

Mais elle n’a eu ensuite de cesse de retarder la mise en œuvre de toutes ces décisions. Résultat: l’Union bancaire devrait se mettre en place très progressivement cette année et en 2014, et il est toujours impossible pour le MES d’injecter directement des fonds dans les banques.

Il se trouve que l’Espagne a réussi à se débrouiller pour ne pas avoir besoin des 100 milliards d’euros promis par les Européens, mais seulement de 39 milliards, et n’a pas attendu la mise en place du nouveau dispositif. Mais il est clair que, en dépit des belles déclarations de principe, sur le terrain les choses avancent très doucement, au rythme choisi par la chancelière allemand.

Ce n’est pas un mystère: l’ambiance est tendue actuellement entre Paris et Berlin. Les raisons ne manquent pas. Paris s’inquiète des réticences allemandes à créer une Europe solidaire. Berlin s’inquiète de la capacité de la France à se redresser.

Pour l’instant, il n’y a pas de problème, les marchés sont calmes. Mais le gouvernement français n’a pas droit à l’erreur. S’il paraît hésiter sur la voie des réformes, la sanction sera brutale et le soutien modéré: Berlin fera le service minimum.

http://www.slate.fr/story/67171/france-politique-economique-hollande-ayrault

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