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Y’en a marre du chômage et surtout des mensonges

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

Ces chômeurs qui n’entrent pas dans les statistiques officielles

Entre les inscrits à Pôle emploi, ceux qui travaillent à temps partiel, et tous ceux qui ne sont pas comptabilisés, les chiffres du chômage s’avèrent bien plus élevés que ceux officiellement communiqués. Explications.

Malheureusement, les chômeurs sont bien plus nombreux que les 4,6 millions affichés officiellement. Pour décortiquer les chiffres du chômage, il faut se plonger dans le détail des statistiques mensuelles diffusées par la Dares, l’administration rattachée au Ministère du travail.

Tous les gouvernements, de gauche comme de droite, communiquent uniquement sur les chômeurs inscrits à Pôle emploi (catégorie A, B et C). 

En décembre 2012, ils étaient 3,132 millions dans la catégorie A, c’est-à-dire inscrits à Pôle emploi et en recherche d’une activité à temps plein. A ceux-ci s’ajoutent les 612.400 relevant de la catégorie B (qui ont exercé une activité à temps partiel de moins de 78 heures le mois précédent), et les 882.300 de la catégorie C (ayant exercé une activité à temps partiel de plus de 78 heures au cours du dernier mois écoulé). 

Fin 2012, ils étaient ainsi 4.627.600 demandeurs d’emploi officiellement dénombrés.

A ces chiffres, il faut ajouter tous les demandeurs d’emploi qui entrent dans le décompte officiel, mais sont régulièrement passés sous silence. A commencer par ceux de la catégorie D recensant les personnes en stage, en formation ou en maladie, mais dispensés de recherche d’emploi. 

« Parmi ces 265.400 chômeurs, figurent par exemple les licenciés économiques en contrat de sécurisation professionnelle, alerte Rose-Marie Péchallat, administratrice du site recours-radiation.fr . Ces personnes sont pourtant bien à la recherche d’un emploi. » Autres oubliés : 

les chômeurs de la catégorie E bénéficiant de contrats aidés. Au total, toutes catégories confondues (A,B, C, D, E), il y a donc plus de 5,248 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi en France (5,560 millions, DOM-TOM compris).

Et ce n’est pas tout. N’entrent pas dans les statistiques du chômage tous les demandeurs d’emploi « invisibles ». Difficile d’estimer leur nombre exact. 

Parmi eux : les radiés de Pôle emploi, soit pour défaut d’actualisation (209.700 en décembre 2012), soit pour radiations administratives (46.700, +24,5% sur un mois). « Ils représentent plus de la moitié des sorties du chômage le mois dernier, et reviendront dans les statistiques tôt ou tard », s’insurge Richard Dethyre, sociologue et fondateur du Forum social des saisonniers.

De plus, près de 90.000 demandeurs d’emploi en arrêt maladie, maternité ou partis en retraite, ainsi que les nombreux salariés ayant accepté un CDI à temps partiel ou les saisonniers en activité, ne sont pas comptabilisés. Par exemple, l’hôtesse de caisse qui ne travaille que 28 heures ou le moniteur de ski au chômage en été ne sont recensés nulle part. « L’idéal serait de publier un bilan annuel du chômage, plutôt que de se contenter de ces indicateurs mensuels galvaudés », commente Richard Dethyre.

Enfin, un certain nombre de travailleurs pauvres passent totalement à la trappe. Il en va ainsi des bénéficiaires du RSA qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, au nombre de 1.286.000 foyers, selon la Dares. 

« De même, les adultes handicapés et ceux percevant une pension d’invalidité échappent aux statistiques de la Dares, dès lors qu’ils sont considérés comme inaptes au travail par Pôle emploi », souligne Rose-Marie Péchallat.

Sans compter les jeunes de moins de 25 ans qui n’ont pas droit au RSA et ne prennent pas la peine de s’inscrire à Pôle emploi, ce qui les fait sortir de facto des chiffres. Ou ces auto-entrepreneurs qui n’arrivent pas à vivre de leur activité, mais qui n’ont pas franchi la porte du service public de l’emploi.

  »Les économistes parlent effectivement d’un halo de chômage », confirme le service communication de la Dares. Au total, la France compterait ainsi plus de 8,5 millions de personnes sans emploi et de travailleurs pauvres occasionnels. Soit près d’un actif sur trois !

Sandrine Chauvin

Source : Capital.fr 28/01/2013 

http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/ces-chomeurs-qui-n-entrent-pas-dans-les-statistiques-officielles-806891

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Y’en a marre de l’exil fiscal et surtout de la fiscalité en France

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

La fiscalité poussera 5 000 entrepreneurs à quitter la France en 2013

Alors que le gouvernement ourdit une nouvelle taxe à 75%, environ 5 000 « pigeons » vont déployer leurs ailes et quitter la France cette année, soit 5 fois plus qu’en 2012, assurent les congressistes de Génération Entreprise.

Moins célèbres que Gérard Depardieu, des milliers d’entrepreneurs s’apprêtent pourtant à quitter la France, en raison de la suspicion entretenue à l’encontre des chefs d’entreprises et d’une politique fiscale hissant la France au niveau des derniers pays collectivistes de la planète.
C’est que qui résulte d’études empiriques menées par l’IREF et des avocats fiscalistes. Elles ont été dévoilées lors d’un colloque organisé par Génération Entreprise en décembre 2012.

Ce qu’il y a de nouveau c’est que l’expatriation, qui touchait surtout les entrepreneurs vendant leurs affaires à la cinquantaine, concerne maintenant les talents en herbe. Des stagiaires, des dizaines de milliers de jeunes partent à l’étranger et ne reviennent pas.
Jusqu’à présent, selon l’IREF cette migration se limitait à environ 1 000 départs/ an.

Ces chiffres corroborent globalement ceux qui ont été fournis à Bercy par Gilles Carrez, président UMP de la commission des finances à l’Assemblée, il y a quelques semaines et dont Le Figaro avait dévoilé la teneur.

Le bilan comptable de ces expatriations est lourd : pour la seule année 2010, les expatriés ont emporté 3,6 milliards d’euros de patrimoine dans leur valise.

D’après les chiffres récoltés au titre de  » l’exit tax « , 1,4 milliard d’euros de plus-values latentes boursière sont sortis du pays en 2011, rapporte Le Figaro. Chaque année le montant de ces sorties de capitaux augmente. Et l’Etat récupère le manque à gagner auprès des classes moyennes.

« Tyrannie fiscale »

Les choses ne risquent pas de s’arranger à l’avenir. Plutôt que de profiter de la censure du Conseil constitutionnel pour enterrer la promesse de campagne du candidat Hollande, Matignon a fait savoir qu’un dispositif visant à remplacer l’imposition à 75% sur les revenus supérieurs à 1 million d’euros serait proposée d’ici à la fin février.

Sur RTL, Alain Vidalies, ministre délégué aux Relations avec le Parlement, a précisé que le gouvernement étudie différentes options pour ce nouveau dispositif. Soit un retour à une imposition au niveau du ménage, soit un impôt « à la source ».

Voilà qui devrait renforcer la volonté d’expatriation de contribuables, de plus en plus nombreux à traverser la Manche. Il y a quelques mois, le maire de Londres évoquait la « tyrannie » fiscale tricolore et déroulait le tapis rouge aux Français. On estime désormais à 400.000 le nombre de nos compatriotes qui se sont réfugiés à Londres pour échapper à la guillotine fiscale.

La fuite vers la réussite des jeunes entrepreneurs ne se limite pas à la perfide Albion. Elle profite aussi à la Belgique, à la Suisse et, plus largement, aux Etats-Unis, à l’Asie, bref à toutes les zones économiques où les créateurs de richesse sont accueillis à bras ouverts.

Pour stopper ce mouvement de fuite, Génération Entreprise propose notamment au gouvernement d’évaluer l’impact de sa politique budgétaire et de baisser les dépenses publiques afin de rétablir la compétitivité des entreprises.

Jusqu’à présent cet appel est resté sans écho. Vox clamantis in deserto, dit le Prophète !

http://www.lecri.fr/2013/01/28/la-fiscalite-poussera-5-000-entrepreneurs-a-quitter-la-france-en-2013/38452

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Y’en a marre du Qatar et surtout des magouilles et de la corruption

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

Comment le Qatar s’est payé la Coupe du monde de foot

Une enquête fouillée publiée par l’hebdomadaire France Football dénonce un système de « type mafieux » et propose de réattribuer la Coupe du monde 2022.

« Echange club de foot de renommée mondiale en quête de capitaux dans capitale européenne romantique contre vote d’attribution de la Coupe du Monde 2022. Contactez Nicolas Sarkozy.

Présidence de la République Française ». C’est à ce type de petite annonce qu’a répondu l’émirat qatari si l’on  en croît l’enquête fouillée publiée par l’hebdomadaire France Football. Pas de Zlatan, Ronaldo ou autres Messi à la Une cette semaine mais un titre provocateur « le Qatargate » et une question « Et si on réattribuait la Coupe du Monde 2022  ? ».

De forts soupçons de corruption pesaient déjà sur la décision de la Fifa d’attribuer les Coupe du Monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar. Le Wall Street Journal avait ainsi révélé dès décembre 2010 que la Fédération argentine avait reçu près de 60 millions d’euros de la part du Qatar pour lui accorder son vote dans la désignation du pays hôte.

Julio Grondona, le président de l’AFA, la fédération argentine de football, avait démenti l’information. « Je refuse que l’on joue avec mon honneur. Je refuse donc de donner de l’importance à ce qui est dit», avait rétorqué Grondona. Un  peu court.

France Football va plus loin dénonçant un véritable système de « type mafieux ». Dessous de table, conflits d’intérêts, achats de votes et aveuglement complice des instances dirigeantes du foot mondial, Sepp Blatter et Michel Platini compris.

Au centre de ces soupçons, Mohammed Bin Amman, membre du Comité Exécutif de la FIFA et président de l’AFC (Confédération Asiatique de Football). L’intéressé a été banni à vie de toute activité liée au football samedi par la FIFA à la suite d’une affaire d’achat de voix dans l’élection présidentielle de l’instance.

Cette suspension résulte du rapport final de Michael J. Garcia, le président de la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique de la FIFA. Ce rapport mettait en évidence des violations répétées de l’article 19 (Conflit d’intérêts) de l’édition 2012 du Code d’éthique de la FIFA, commises par Mohamed bin Hammam durant ses mandats de président de l’AFC et de membre du Comité Exécutif de la FIFA entre 2008 et 2011. Des violations multiples à l’origine de sa suspension à vie de toute activité liée au football.

PLATINI, ZIDANE, BECKENBAUER ET GUARDIOLA, LA DREAM TEAM DU QATAR

Mohamed Bin Hammam  est justement né à Doha, la capitale de l’Emirat et  n’est pas étranger à la stratégie de conquête de la planète sportive par le minuscule émirat du Qatar. Il a en outre apporté à Blatter un soutien décisif lors des élections de 1998 et de 2002 à la tête de la FIFA.

Car l’intérêt de la pétro-monarchie pour le sport n’a rien à voir avec une passion subite du peuple qatari pour le ballon. Au Qatar, les stades sont désespérément vides.  Même nos vedettes finissantes exilés pour quelques dollars supplémentaires s’en plaignent.

La fédération paye donc des immigrés –qui représentent les 2/3 de la population du pays- pour occuper les tribunes ! De véritables stades Potemkine aux seules fins de propagande histoire de rassurer la FIFA que la ferveur sera au rendez-vous.

L’hebdomadaire cite aussi les nombreuses personnalités (Platini, Beckenbauer, Gullit mais aussi les « ambassadeurs de luxe » Guardiola et Zidane) qui ont participé à l’intense campagne de lobbying en faveur du Qatar.

Michel Platini évacuant les nombreuses questions techniques (climat, infrastructures) pour affirmer que jouer cette Coupe de Monde en hiver « ne serait pas un problème ». L’hypothèse de stades climatisés voire de nuages artificiels positionnés au dessus des stades sont même à l’étude. Le tout pour éviter les fortes chaleurs (40 à 50°) redoutées en période estivale.

LA RENCONTRE SECRÈTE ENTRE SARKOZY, PLATINI ET LE PRINCE DU QATAR…

France Football publie également le témoignage d’un ex dirigeant de la Fifa. Guido Tognoni, a été viré de l’instance dirigeante du foot mondiale en 2003 par Sepp Blatter après  13 ans de bons et loyaux services.

Comme beaucoup d’autres, ce n’est qu’une fois parti, qu’il balance ses dossiers : « culture de la corruption et du sport pourri » où « tout le monde se tient par la barbichette ».

Aujourd’hui conseiller en affaires, il n’hésite pas à  dénoncer les alliances politiques qui ont amené Sarkozy à pousser « en faveur du Qatar » ainsi que le monde musulman qui a beaucoup « œuvré pour promouvoir cette candidature ».  Sans compter Mohamed Bin Hammam, toujours lui, que craignait Sepp Blatter, le président de la FIFA.

Ancien procureur pour le district sud de New-York, chargé de la criminalité financière et du terrorisme, Michael J. Garcia a été nommé en juillet 2012 président de la chambre d’instruction de la commission d’éthique de la Fifa. Jugé indépendant de « la grande famille du football », il mène notamment une enquête  sur les conditions d’attribution des coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, émaillées de commissions diverses, compromissions et autres conflits d’intérêts complexes.

PSG oblige, la France n’échappe pas à ces soupçons. Ainsi, le journal affirme que le président de la République Française de l’époque, Nicolas Sarkozy, aurait reçu en secret à l’Elysée, le prince du Qatar, Tamin Bin Hamad al-Thani, Michel Platini le président de l’UEFA et Sébastien Bazin, le représentant de Colony Capital en novembre 2010 :

«  il a tour à tour été question du rachat du Paris Saint-Germain par les Qataris, d’une montée en puissance de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d’une chaîne pour concurrencer Canal Plus, le tout en échange d’une promesse :

que Platini ne donne pas sa voix aux Etats-Unis, comme il l’avait envisagé, mais au Qatar » pour l’obtention du Mondial 2022. Une affirmation démentie par Michel Platini qui dit avoir « voté en toute indépendance pour une région qui n’avait jamais eu la Coupe du monde, pas parce que Sarkozy me l’a demandé ».

Au final, une instance sportive complètement vérolée, dont la seule implantation de son siège en Suisse en dit déjà long sur son souci de transparence financière, une politique d’attribution d’événements sportifs internationaux motivée par de seules considérations économiques comme autant de marchés à conquérir et une monarchie autoritaire pour laquelle le sport ne représente rien d’autre qu’un outil d’influence.

L’attribution de la Coupe du Monde au Qatar aura au moins le mérite d’attirer l’attention des médias et du public sur les mœurs douteuses des instances dirigeantes et la culture de « tromperie » qui gangrènent le football à tous les niveaux. De même que sur l’instrument de lobbying économique, politique et diplomatique qu’est devenu ce qui n’était au départ qu’un sport.

RÉGIS SOUBROUILLARD – MARIANNE

http://www.marianne.net/Comment-le-Qatar-s-est-paye-la-Coupe-du-monde-de-foot_a226164.html

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Y’en a marre du crédit d’impôt compétitivité, une fausse bonne idée?

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

Le crédit d’impôt compétitivité, une fausse bonne idée?

Dans une étude publiée par un laboratoire de Science Po (le LIEPP), un économiste estime que le crédit d’impôt compétitivité, mis en place à la suite du rapport Gallois, rate sa cible en ne se concentrant pas uniquement sur les hauts salaires et en étant, au contraire, limité aux salaires n’excédant pas 2,5 Smic.

 De ce fait, le « coût » des salaires élevés ne diminue pas. Ce qui n’incite pas les entreprises à investir dans une montée en gamme des produits qui aurait pu améliorer la compétitivité du « made in France » sur les marchés internationaux

Faut-il étendre aux hauts salaires le dispositif d’allègements de cotisations sociales jusqu’ici réservé aux rémunération ne dépassant pas 1,6 Smic ? Le récent rapport Gallois sur la compétitivité préconisait cette solution pour aider l’industrie française à investir dans une montée en gamme afin d’améliorer sa compétitivité sur les marchés internationaux. 

Dans une note publiée par le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP) de Sciences Po, Clément Carbonnier, maître de conférence à l’Université de Cergy-Pontoise, dresse les avantages et les inconvénients de cette préconisation et s’interroge sur l’efficacité du ccrédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE).

On se rappelle que Louis Gallois, commissaire à l’investissement, dans son rapport remis fin 2012 au gouvernement, préconisait un élargissement des allégements de cotisations sociales jusqu’à 3,6 Smic alors qu’ils décroissent actuellement progressivement entre 1 Smic et 1,6 Smic.

 Finalement, l’Assemblée nationale à voté un crédit d’impôt (le fameux CICE), applicable en partie dès 2013, tenant compte des rémunérations jusqu’à 2,5 Smic.

Le crédit d’impôt ne permet pas de baisser le coût du travail des hauts salaires

Ce n’est sans doute pas suffisant pour l’auteur de la note car « les allégements de cotisations sur les bas salaires des vingt dernières années [le premier dispositif date de 1993], diminuant le coût du travail à bas salaire et augmentant le coût pour l’employeur d’accorder des salaires plus élevés, auraient incité les entreprises à investir dans les productions de moindre qualité, employant des salariés pour de faibles salaires. 

Un rééquilibrage des coûts des salaires faibles et élevés par un élargissement des allègements de cotisations aux hauts salaires inciterait symétriquement les entreprises à investir dans des production de meilleure qualité ».

Or, pour Clément Carbonnier, la décision du gouvernement de limiter le crédit d’impôt à la masse salariale inférieure à 2,5 Smic « ne correspond pas à cet objectif. Car si une telle mesure réduit le coût du travail, y compris qualifié, elle ne diminue pas l’écart entre les coûts du travail qualifié et peu qualifié. Elle ne diminue donc pas non plus la tentation de privilégier les investissements dans les productions de moindre qualité ».

Le crédit d’impôt n’incite pas à investir dans des productions de meilleure qualité

De fait, les allégements Fillon de cotisations sociales continuent de ne s’appliquer qu’aux seuls salaires compris entre 1 et 1,6 Smic… en plus du crédit d’impôt. Et pour les salaires supérieurs à 1,6 Smic, il n’y a « que » le crédit d’impôt (jusqu’à 2,5 Smic). 

L’auteur insiste donc : « pour inciter à investir dans les productions de meilleure qualité, il conviendrait de diminuer le coût employeur d’une augmentation de salaire net, c’est-à-dire soit de cibler les nouveaux allègements sur les plus hauts salaires uniquement, soit de remonter les coûts des salaires inférieurs ». Mais cette deuxième proposition pose un problème. 

Car augmenter les coûts salariaux au niveau du Smic pourrait s’avérer pénalisant pour les emplois non qualifiés. Plusieurs études ont en effet montré que les allègements sur les bas salaires ont eu un impact positif pour l’emploi. Symétriquement, un retour sur ces allègements risquerait de détruire des emplois peu qualifiés.

Des alternatives au crédit d’impôt

Aussi, pour sortir de ce dilemme, l’auteur se demande si l’arme du crédit d’impôt est bien la meilleure pour inciter l’industrie française à monter en gamme. Selon lui « offrir un crédit d’impôt sur un marché ne permet pas de contrôler la répartition de ses avantages entre les différents acteurs de ce marché : 

les sommes bénéficieraient aux salariés en hausses de salaires et aux actionnaires en hausse de dividendes, et donc seulement partiellement à des investissements innovants ». 

En conclusion, pour booster l’industrie française, l’auteur recommande d’utiliser « d’autres politiques publiques plus efficaces », dont certaines sont préconisées par le rapport Gallois : 

faire jouer à l’Etat un rôle plus direct et actif dans l’innovation en créant un Commissariat à la prospective ; renforcer les incitations directes à travers le maintien du crédit d’impôt recherche ; pour pallier les difficultés des entreprises à financer leurs innovations, il serait plus utile de créer un préteur public direct que d’instituer « un crédit d’impôt sur la masse salariale ». 

C’est en partie l’objectif dévolu à la nouvelle Banque publique d’investissement (BPI). 
 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130128trib000745368/le-credit-d-impot-competitivite-une-fausse-bonne-idee.html

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Y’en a marre de la hausse des fraudes aux prestations sociales

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

Hausse des fraudes aux prestations sociales

15 011 cas de fraudes aux prestations familiales ont été recensées par la CNAF en 2011, contre 13114 en 2010.

Selon la CNAF ( Caisse nationale des allocations familiales), les 15 011 cas de fraudes aux prestations sociales avérées en 2011 représentent un coût de 101,5 millions d’euros. Pour tenter de réduire ces fraudes sociales, la Sécu pratique de plus en plus de contrôles.

Cette hausse des fraudes aux prestations sociales s’explique en effet par la hausse des contrôles anti fraude.

La CAF a depuis 2007 la possibilité de sanctionner les fraudeurs via des pénalités. Lorsque le montant de la fraude est trop important ( supérieur à 12 124 euros), la CAF dépose plainte avec constitution de partie civile auprès du procureur de la République.

La CNAF a contrôlé 42,24% des déclarations des allocataires en 2011, contre 41,7% en 2010.

Les fraudes aux prestations sociales les plus courantes portent sur le Revenu de solidarité active ( 2,03 millions de bénéficiaires), et l’Allocation de logement à caractère social.  48% des fraudes aux prestations sociales portent sur les minima sociaux, dont le RMI et le RSA ( 37,53%), 23% sur les aides au logement et 29% sur les prestations familiales.

67 % des fraudes aux prestations familiales résultent de déclarations d’activités ou de ressources non à jour, 27 % sont des dissimulations de concubinage et 6% des escroqueries, faux et usages de faux documents.

source: 20minutes

http://www.impots-economie.com/hausse-des-fraudes-aux-prestations-sociales/

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Y’en a marre du cumul des mandats et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

Le salaire du ministre Thierry Repentin : 11 620 euros par mois grâce au cumul des mandats

Connaissez-vous Thierry Repentin ? Non ? C’est normal. Inconnu du grand public, cet homme politique est pourtant ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, fonction occupée précédemment par Nadine Morano.

Sénateur entre 2004 et 2012, Thierry Repentin s’est spécialisé sur les questions de logement. Responsable de la problématique de l’habitat dans l’équipe de campagne de Ségolène Royal (en 2007) et de François Hollande (en 2012), il se destinait tout naturellement au poste de ministre du logement. 

Des agences de communication avaient même réservé des noms de domaine reprenant son nom, anticipant le vote d’une loi Repentin de défiscalisation pour soutenir les investissements dans l’habitat locatif.

François Hollande et Jean-Marc Ayrault en ont décidé autrement : Cécile Duflot a récupéré le portefeuille du logement et Thierry Repentin a pris le poste de ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage.

 Un poste peu exposé, mais rémunéré à hauteur de 9 440 euros brut par mois. Un poste à temps plein ? Dans la semaine du 14 au 18 janvier 2013, son agenda officiel s’est arrêté le mercredi :

Repentin ne reste pas pour autant sans rien faire. Car en plus de son poste de ministre, il est également conseiller général de Savoie (depuis mars 1998) et conseiller municipal et communautaire de Sonnaz. D’après Le Nouvel Obs, Thierry Repentin perçoit 2180 euros brut par mois pour ces deux fonctions.

Au total, grâce au cumul des mandats, le ministre-conseiller perçoit donc 11 620 euros par mois. Pas mal pour un inconnu qui n’est qu’au 31e rang dans la hiérarchie gouvernementale.

*** Sources
- Sylvain D’Huissel, « Repentin, favori du web pour le ministère du logement », Lyonpoleimmo.com, 09.05.2012
- Julien Martin, « Ministres… et cumulards ! », Le Nouvel Obs n°2511, 20.12.2012

L’argent du pouvoir · 20 jan. 2013 

http://www.politique.net/2013012001-salaire-thierry-repentin.htm

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