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Y’en a marre des magouilles des industriels et surtout des scandales alimentaires

Posté par ippolito le 28 février 2013

Scandale de la viande de cheval : les tricheries des industriels ne sont pas nouvelles

Les affaires liées à la malbouffe ne sont pas récentes. En 2001, le magazine Capital dénonçait déjà les pratiques douteuses des industriels de l’agroalimentaire. Des analyses de raviolis à la « viande de porc et au bœuf braisé » avaient notamment révélé une bouillie de carcasses de dinde.

De la viande de cheval dans des lasagnes au bœuf en 2013, de la dinde dans des raviolis au porc en 2001… De scandales alimentaires en crises sanitaires, les contrôles et les normes de traçabilité se renforcent, mais les recettes obscures des industriels de l’agroalimentaire subsistent.

Dans une enquête sur les affaires liées à la malbouffe réalisée en mars 2001, le magazine Capital avait décortiqué les secrets de fabrication des raviolis à la « viande de porc et au bœuf braisé » distribués à l’époque par Leader Price. Surprise : ils ne contenaient aucun ADN de viande de porc, encore moins de bœuf.

Pire, dans un échantillon de farce, les experts du laboratoire Eurofins Scientific avaient découvert des morceaux de cartilage, des bouts de glandes salivaires et des résidus de tissu rénal de… carcasses de dinde ! Et déjà les mêmes questions :

comment un groupe de l’importance de Leader Price avait-il pu laisser passer pareille infraction ? Ses services qualité, censés vérifier la qualité des produits en rayon, auraient-ils été complices ? Comme aujourd’hui, les économistes spécialisés du secteur dénonçaient la multiplication des intermédiaires dans le système d’alimentation de masse, facteur mécanique d’accroissement des risques et de dissolution des responsabilités.

Les affaires de malbouffe ne s’arrêtent malheureusement pas à cette bouillie peu ragoûtante. Depuis près de 20 ans, les couacs de l’industrie alimentaire se succèdent et se ressemblent, comme le montre l’infographie publiée par Capital, il y a 12 ans.

Parmi toutes ces polémiques, la crise de la vache folle est sans doute celle, qui a le plus traumatisé des générations entières de carnivores. S’en est suivi l’épisode des poulets à la dioxine en 2009, des fromages à la listeria en 2010, de l’eau de source au solvant en décembre 2011, ou encore des concombres contaminés par la bactérie e.Coli l’an dernier.

Et à chaque scandale, les pouvoirs publics nous resservent la même sauce : les sanctions seront exemplaires, à la hauteur des fautes commises. In fine, le dindon de la farce est toujours le même… le consommateur !

© Capital.fr

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/scandale-de-la-viande-de-cheval-les-tricheries-des-industriels-ne-sont-pas-nouvelles-812993

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Y’en a marre des hausses des frais bancaires et surtout des banques

Posté par ippolito le 28 février 2013

Coup de chaud sur les frais bancaires

Un amendement prévoit de plafonner les commissions d’intervention. Pour compenser le manque à gagner, les établissements menacent d’augmenter leurs tarifs.

On attendait une bataille sur les traders, elle s’engage finalement sur les frais. Lors du vote de la loi bancaire, les députés ont adopté mardi un amendement du socialiste Christian Paul, qui a mis la profession en émoi.

Le fameux article 17 prévoit de plafonner les « frais d’incident » ou « commissions d’intervention ». Le projet de loi initial envisageait de les limiter pour les clients fragiles. L’amendement étend le plafond à tous. 

Lorsqu’un client effectue un paiement (prélèvement, chèque ou carte) en dehors de son découvert autorisé, la banque peut l’accepter ou le refuser. Quand le client est régulièrement dans le « rouge », le paiement est rejeté. 

Lorsque son compte présente un débit exceptionnel ou provisoire, la banque fait preuve de souplesse et valide l’opération. Tout en facturant une commission d’intervention d’environ 8 euros, dans la limite de 20 par mois.

Le député Christian Paul propose de plafonner les frais d’incident à 5 euros l’unité et à 40 euros par mois. L’enjeu est de taille. Si ce plafond voit le jour, les banques pourraient perdre jusqu’à 1 milliard d’euros de recettes par an. 

La première banque française, le Crédit agricole, intervient sur 200 millions d’opérations litigieuses par an : 30% d’entre elles ne sont pas rejetées mais frappées d’une commission.

Vers des frais de tenue de compte?

Pour compenser le manque à gagner, les banques menacent d’automatiser davantage le traitement de ces opérations et de faire preuve de moins d’indulgence. Celles traitées au cas par cas pourraient fondre de moitié. Les opérations acceptées in extremis aujourd’hui pourront être rejetées demain. 

Les clients risquent alors de payer des commissions de rejet, bien plus élevées : leurs plafonds atteignent 20 euros pour les prélèvements hors découvert autorisé et 30 euros ou 50 euros pour les chèques.

« En réalité, la plupart de ces opérations sont déjà automatisées, s’inquiète Serge Maître, le président de l’Association française des usagers de banques (Afub), qui suspecte la mauvaise foi des banques. On craint de voir fleurir des frais supplémentaires sur d’autres “niches” ».

Surgit alors une vieille idée : généraliser des frais de tenue de compte. Selon plusieurs dirigeants de banque, cette nouvelle commission est à l’étude, ou du moins pèse dans la négociation avec le gouvernement sur le décret d’application de l’amendement. 

Elle consisterait à facturer la simple gestion de tous les comptes, une pratique qui n’existe que dans quelques banques. Elle coûte 3,80 euros par an à La Banque postale et jusqu’à 24 € dans certaines caisses locales du Crédit mutuel.

L’idée séduirait BNP Paribas et la Société générale, qui n’y recourent pas encore. « On pourrait faire payer la tenue de compte pour compenser la baisse des frais d’incidents, confirme un banquier, en ironisant. 

Ce serait une façon détournée de faire payer les chèques. » Un pavé dans la marre. La loi impose la gratuité des chèques, mais leur traitement coûte 3,5 milliards d’euros par an aux banques.

« Le manque à gagner pourrait conduire les banques à revoir leurs tarifs dans le temps », confirme Georges Pauget, ancien patron du Crédit agricole et auteur d’un rapport sur les moyens de paiement. 

Cartes, retraits, crédits, les banques pèseront de tout leur poids pour modifier l’amendement Christian Paul lors de l’examen de la loi bancaire au Sénat dans un mois. 

« Il me semble difficile d’augmenter les tarifs car il y a une très forte concurrence entre les banques, estime, pour sa part, le directeur général du Crédit agricole, Jean-Paul Chifflet. 

En revanche, on adaptera nos charges. » Premières recruteuses de France avec 30.000 embauches par an, les banques menacent de lever le pied sur l’emploi. Le gouvernement est prévenu.

http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Coup-de-chaud-sur-les-frais-bancaires-593162

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Y’en a marre des profiteurs de la république

Posté par ippolito le 28 février 2013

Les profiteurs de la République

François Hollande avait promis de remettre de l’ordre dans l’appareil de l’ Etat. Pourtant, 9 mois après son élection, les vieilles pratiques perdurent et les profiteurs de la République continuent à prospérer.

Les profiteurs de la République sont légions. Jean-Baptiste de Froment, conseiller sondages de Nicolas Sarkozy, avait été nommé maître des requêtes au Conseil d’Etat quelques jours avant l’élection de Hollande.

Camille Pascal, plume de Nicolas Sarkozy, était quant à elle nommée quelques jours plus tard conseillère d’Etat. Le Conseil d’Etat est l’une des grandes planques de la République permettant de recaser les amis du pouvoir.

François Mitterrand avait nommé Paule Dayan, fille de son ami Georges, au Conseil d’Etat. Mais la liste des nominations polémiques au Conseil d’Etat est longue: 

Erik Orsenna, Régis Debray, Michel Barnier, Christine Albanel, Jean-Jacques de Peretti, Arno Klarsfeld, Hugues Gall, les journalistes Philippe Boucher et Guy Thomas… Tous ont ainsi pu bénéficier des largesses de la République.

Christine Lagarde avait fait nommer son ex-conseillère parlementaire ( disposant d’un simple diplôme d’infirmière) au poste de contrôleur général économique et financier. Le même poste où avait été replacé par la suite l’ex-chef de cabinet de Laurent Wauquiez par l’ancien ministre lui-même.

Jean-Louis Borloo et Brice Hortefeux ont recasé leurs amis à l’inspection générale de l’Administration du développement durable, et Manuel Valls a promu des préfets.

Les planques les plus connues des profiteurs de la République restent le Conseil économique, social et environnemental, ainsi que les postes d’ambassadeur à l’OCDE ou l’Unesco.

Les planques sont parfois cocasses: Gilles de Robien bénéficie désormais du titre d’ambassadeur “chargé de promouvoir la cohésion sociale”, et Louis de Broissia est ambassadeur “pour l’audiovisuel extérieur”. Ces deux planqués peuvent ainsi voyager partout dans le monde aux frais de la République.

Les anciens présidents de la République, tranquillement recasés au Conseil constitutionnel, sont d’ailleurs les premiers à profiter des largesses de l’ Etat et de la République.

Les députés René Dosière (PS), Jean-Luc Warsmann (UMP) et Lionel Tardy (UMP) traquent depuis des années les gaspillages des comités Théodule ( voir Le grand gaspillage des comités Théodule). 

François Hollande avait déclaré vouloir mettre fin à ces pratiques. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il serait enfin temps que Hollande se penche sur le problème des profiteurs de la République.

source: challenges.fr

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-profiteurs-de-la-republique/

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Y’en a marre de la guerre au Mali

Posté par ippolito le 28 février 2013

Mali : un conflit à 100 millions d’euros

Selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, l’opération Serval au Mali a déjà coûté 100 millions d’euros à la France. A droite, pourtant, les députés s’accordent pour dire que c’était l’unique solution.

Déjà 100 millions d’euros, et ce n’est pas terminé. Selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian mardi, l’opération Serval au Mali a coûté 100 millions à la France : « Tous ces chiffres seront publiés devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, qui est tenue informée toutes les semaines » de l’évolution du conflit, a souligné le ministre.

 Le coût pourrait encore augmenter, et le ministre de la Défense a jugé « difficile » de donner un calendrier précis du début du retrait des forces françaises. Paris envisage d’entamer, dès le mois prochain, le mouvement de départ de ses forces mais n’a pour l’heure mené aucune action en ce sens.

 Le sujet sera d’ailleurs peut-être abordé ce mercredi après-midi à l’Assemblée nationale, où doit se tenir un débat sur le Mali lors des questions au gouvernement. Mais à gauche comme à droite, le coût de l’opération inquiète peu : tout le monde s’accorde à dire qu’elle était nécessaire.

« Nous aurions pris les mêmes initiative »

C’est le cas de Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes. « Ça n’est pas un soutien de convenance mais de conviction que j’apporte, à la fois au président et au gouvernement, affirme l’élu. Parce que j’estime que c’est la responsabilité de la France que d’être engagée sous cette forme. Je pense que nous aurions pris les mêmes initiatives, nous aurions été confrontés aux mêmes difficultés. 

Dès le départ, nous savions que cette affaire ne pourrait pas être réglée du jour au lendemain. Mais y avait-il d’autres solutions, alors que nous avons à lutter de toutes nos forces contre toute forme d’intégrisme qui trouve ses racines dans cette région ? »

« Est-ce qu’on a le choix ? »

Député UMP des Français établis hors de France, Thierry Mariani estime que la question ne se pose même pas : « Est-ce qu’on a le choix ? Une guerre, quand on a des adversaires, le problème n’est pas de savoir si on a les moyens de la payer ou pas, mais est-ce qu’on doit la faire ou pas ? 

» Selon le député, les coûts auraient d’ailleurs pu être bien plus élevés si la France n’avait pas pris les devants. 

« Combien ça nous a couté de ne pas intervenir en Rhénanie en 1936 ? Beaucoup plus cher que si nous étions intervenus ! Faisons le scenario inverse : si on n’intervient pas, quelle serait la situation aujourd’hui ? On aurait un pays qui serait à 100% aux mains des islamistes, et après ça nous coûterait encore plus cher pour intervenir. 

Alors je suis dans l’opposition, mais je pense qu’être intelligent, c’est par moment soutenir le gouvernement quand il fait des choses pas trop idiotes ».

Mathias Chaillot avec Hugo Perrier | RMC

http://www.rmc.fr/editorial/353568/mali-un-conflit-a-100-millions-d-euros/

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Y’en a marre des banques

Posté par ippolito le 28 février 2013

Trop taxées nos banques ? Allons donc !

A écouter la longue plainte des patrons du secteur et à lire les rapports officiels, on pourrait croire que la finance française est matraquée par le fisc. Or, «Marianne» révèle que nos grandes banques commerciales ont payé… 8 % d’impôt en moyenne, quatre fois moins que les PME !

Baudouin Prot , président du board de BNP Paribas, et frédéric Oudéa, PDG de la Société général. Leurs deux sociétés sont moins imposées qu’une PME, mais selon le dernier rapport officiel, elles sont étranglées par le fisc… 

Publié fin janvier, le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) sur la pression fiscale dans le secteur financier a fait couler un peu d’encre, mais, surtout, beaucoup de larmes de crocodiles. 

«La pression fiscale s’accroît sur le secteur financier», titrait le Monde, en réaction à l’étude. «France : pression fiscale accrue sur la finance depuis 2010», rapportait l’agence Reuters. «Taxer plus le secteur financier ; pas le meilleur moyen d’éviter une crise», alertait le Parisien. 

Le rapport nous apprenait, il est vrai, qu’«à l’horizon 2015 le secteur financier devrait s’acquitter de 8 milliards d’euros d’impôts supplémentaires par rapport à 2010», comme l’a résumé à Marianne un membre du CPO. 

Heureux calendrier : en plein débat sur la loi de séparation des activités bancaires – dénoncée par beaucoup comme trop légère et indolore –, où le gouvernement devait se défendre de trop ménager la finance, la publication du rapport du CPO ne peignait pas la banque en secteur impuni et insolent, mais en activité accablée par le poids d’un impôt justicier grandissant…   

Et pourtant. Pourtant, un petit chiffre, noyé dans les annexes, est passé totalement inaperçu. Un petit pourcentage qui laisse songeur et bouche bée : entre 2002 et 2009 (dernière année pour avoir des comparaisons internationales), nos banques commerciales, c’est-à-dire BNP Paribas et la Société générale se sont acquittées d’un impôt sur leurs bénéfices de… 8 % ! Oui, vous avez bien lu : 8 %. 

Et, oui encore : on parle bien de BNP Paribas, qui vient d’annoncer des bénéfices en pleine explosion, et de la Société générale, qui a certes enregistré des profits en baisse en 2012, mais tout de même… 774 millions d’euros. 

Là où n’importe quelle PME doit contribuer à hauteur de 33,5 % de ses bénéfices pour participer à la redistribution nationale, BNP Paribas et la Société générale se sont, elles, contentées d’un chèque de 8 petits pourcents de leurs profits au fisc.

 Quand on inclut les autres établissements financiers (les mutualistes) dans le calcul, la moyenne augmente un peu, mais reste tout de même ridiculement basse : 13 %. On se frotte les yeux, on n’ose y croire… 13 % ? C’est bien «le rapport entre les impôts payés par les banques et leurs profits», confirment les deux auteurs du rapport, les Professeurs Gunther Capelle-Blancard et Jézabel Couppey-Soubeyran. 

Sur la même période, les établissements financiers allemands se sont, eux, acquittés d’un impôt de plus de 50 %, les Américains et les Anglais de plus de 30 %, les Danois et les Italiens de plus de 25 %. 

C’est bien simple : seule l’Autriche, qui taxe ses banques à 10 %, a fait pire que nous dans l’OCDE… Là-bas, la faible imposition de la finance est quasiment une tradition nationale puisque, entre 1988-1994, le taux n’était déjà que de 13 %. 

Or, la France, à cette même époque, avait un taux de 35 %. La taxation de nos banques a donc été divisée par trois ou presque en vingt ans ! «Sans conteste, l’internationalisation des activités financières et l’implantation quasi systématique d’une partie des activités des groupes financiers dans les centres offshore facilitent l’optimisation fiscale», commentent, très pudiquement, nos deux chercheurs.

PROMESSE ENTERRÉE

De cette diminution hallucinante du poids de l’impôt ces vingt dernières années, le corps du rapport du CPO ne dit quasiment rien. Tout juste évoque-t-il que «par rapport aux banques internationales, les résultats des banques françaises paraissent plutôt moins imposés en moyenne sur la décennie 2000, mais ce constat n’est plus valable à partir de l’année 2008». 

Sur cette récente hausse, le rapporteur semble en revanche très bavard. Des pages remplies de tableaux détaillent les moindres centimes réclamés aux établissements financiers – comme cette contribution de 10 millions d’euros à l’Autorité des marchés financiers instaurée en 2010. D’après les calculs du CPO, donc, «la hausse des prélèvements obligatoires au sens strict [...] atteindra 7,35 milliards d’euros en 2015». 

Comme souvent avec ce genre de rapport, le diable est dans l’astérisque et le détail technique : «Le CPO met dans le même sac les banques et les assurances. Résultat : sur les 7,35 milliards d’augmentation qu’évoque le rapport, la moitié provient de la taxation sur les mutuelles de santé !» tonne le chercheur à l’Office français des conjonctures économiques, Henri Sterdyniak, qui siège au CPO.

 L’homme a failli s’étouffer de rage lors de la présentation du rapport : «C’est un mauvais travail. Il y a au mieux un biais théorique, au pire une partialité idéologique visant à masquer la faiblesse des hausses de prélèvements ciblant les banques.» 

On l’a compris : le document du CPO sous-entend qu’il n’y a pas un fifrelin de plus à prélever auprès de nos établissements financiers. Ce qui arrange bien le gouvernement, qui ne souhaitait pas voir resurgir l’engagement n° 7 – non tenu – du candidat Hollande, qui avait fait de la finance son «principal adversaire» :

 «Je taxerai les bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15 %.» Peut-être les annexes du rapport du CPO méritent-elles de reconsidérer cet enterrement de promesse électorale ? Et aussi de permettre au ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, qui déclarait le 6 février, devant la commission des Finances, qu’il n’était «ni l’ennemi des banques, ni l’ami des banquiers», de choisir entre le bâton et la carotte… 

Ces derniers jours, Fréderic Oudéa, pour la Société générale, et Jean-Laurent Bonnafé, pour BNP Paribas, ont présenté les plantureux résultats de leurs établissements, en précisant les impôts qu’ils ont «théoriquement» payés. 

Une véritable blague, à l’image de celle que se racontent les commissaires aux comptes : pour recruter son directeur administratif et financier, un grand patron pose une seule question : «Combien peuvent faire un plus un ?» La réponse qui permet d’emporter le poste est : 

«D’ordinaire deux, mais cela peut faire plus que deux ou moins que deux si tel est votre désir.» 

EMMANUEL LÉVY

http://www.marianne.net/Trop-taxees-nos-banques%C2%A0-Allons-donc%C2%A0_a226653.html

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Y’en a marre des prix des carburants et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 28 février 2013

Carburants : les prix au plus haut depuis août 2012

Un prix au plus haut depuis le 28 août 2012. L’essence sans-plomb 95-E10 coûte en moyenne 1,626 €/litre ce lundi matin, selon Carbeo.com, le premier comparateur des stations-service et des prix des carburants en France. Il s’agit du tarif le plus élevé depuis que le gouvernement avait rencontré les distributeurs de carburants pour limiter la hausse des prix.

Les 60 litres de sans plomb coûtent 7,20€ de plus qu’au 1er janvier

Si le 95-E10 est le carburant le plus touché par la hausse, tous les autres sont marqués par une augmentation régulière. Certes, ce lundi matin, les prix sont en moyenne inférieurs de 2,2 centimes à ceux de la date de référence du 28 août.

Mais depuis le début de l’année 2013, ils sont clairement orientés à la hausse. Et en cette période de vacances scolaires, faire le plein revient de plus en plus cher aux automobilistes.

Depuis le 1er janvier, le gazole a par exemple augmenté de 7,6 centimes par litre, soit pour un plein de 60 litres une augmentation de 4,6€. Par ailleurs, le prix d’essence sans plomb a augmenté de façon plus importante avec une hausse de 12 centimes par litre en moyenne, soit pour un plein de 60 litres une augmentation de 7,20 euros.

Les prix moyens le 25 février

Gazole = 1,436 €/litre

SP 95 = 1,636 €/litre

SP95-E10 = 1,626 €/litre

SP 98 = 1,660 €/litre

GPL = 0,884 €/litre

E85 = 0,929 €/litre

http://www.leparisien.fr/automobile/carburants-les-prix-au-plus-haut-depuis-aout-2012-25-02-2013-2597165.php

LeParisien.fr

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