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Y’en a marre des incertitudes et des réformes des retraites

Posté par ippolito le 10 février 2013

Une réforme des retraites envisagée dès cette année

Selon Le Monde, le gouvernement souhaite «accélérer son calendrier» plutôt que de reporter cette réforme majeure à l’année prochaine. Les retraités devraient être mis à contribution.

Le gouvernement souhaiterait procéder à une nouvelle réforme des retraites plus vite que prévu. Selon le Monde, cette réforme majeure pourrait intervenir dès 2013. Elle ne serait finalement pas reportée à 2014, comme l’avait auparavant annoncé le gouvernement.

 «On pensait reporter à l’année prochaine, mais on va être obligé d’accélérer notre calendrier», explique au quotidien une source de Matignon. «Il serait difficile de ne pas donner quelques signes avant la conférence sociale de juillet».

 Interrogé sur ce sujet vendredi, le premier ministre s’est contenté de préciser qu’il n’était à l’origine de l’article du Monde, sans réfuter formellement ce calendrier. «Le gouvernement, le moment venu, prendra toutes ses responsabilités», s’est-il contenté d’expliquer.

En avançant la mise en œuvre de cette réforme, le gouvernement espère notamment rassurer Bruxelles, les partenaires européens de la France et les marchés, alors que la croissance se révèle plus faible qu’anticipé. Selon la Commission européenne, la France devrait de ce fait manquer son objectif de réduction du déficit public de 3% du PIB en 2013.

Les retraités mis à contribution

Pour mener à bien sa réforme, le gouvernement devrait s’inspirer des négociations en cours entre partenaires sociaux, qui visent à sauver le régime des retraites complémentaires des cadres (Agirc) et des salariés (Arco). Il y a là aussi urgence: leurs réserves financières seront en effet épuisées d’ici 5 à 7 ans. 

Sur ce dossier, les partenaires sociaux s’acheminent vers une désindexation partielle et temporaire des pensions de retraites, qui pourrait inspirer le gouvernement dans le cadre de sa réforme du régime général. L’idée du patronat, qui ne semble pas susciter l’hostilité des syndicats, serait de cesser de réajuster chaque année le niveau des pensions exactement du montant de l’inflation. Pendant quelques années, un différentiel d’un point pourrait être accepté.

«Si les syndicats l’acceptent pour les retraites complémentaires, nous serons tentés de nous en inspirer», avoue un conseiller au Monde. En septembre dernier, la Cour des Comptes avait fustigé, dans son rapport annuel, les avantages fiscaux dont bénéficient les retraités, et jugé leur niveau de vie moyen supérieur de 15% à celui des actifs. 

Le gouvernement pourrait être d’autant plus tenté de les mettre à contribution que les actifs ont été les plus sollicités par la réforme Woerth. Pour faire passer la pilule aux retraités, «une contrepartie» pourrait leur être accordée s’agissant du financement de la dépendance, source d’angoisse pour cette tranche d’âge. Le gouvernement devrait mener de front les deux réformes en 2013.

http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/02/09/05004-20130209ARTFIG00336-une-reforme-des-retraites-envisagee-des-cette-annee.php

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Y’en a marre des dépenses de partis politiques qui sont des dépenses publiques

Posté par ippolito le 10 février 2013

Les dépenses de partis politiques sont des dépenses publiques

Le président de la République est le Président de tous les Français. Rien n’est plus vrai. Non pas parce qu’il a gagné l’élection à la majorité.

Mais parce que tous les Français, de droite, de gauche, du centre, des extrêmes, les abstentionnistes et ceux qui ont voté blanc ont tous, absolument tous, financé son élection, son staff de campagne, ses locaux, ses affiches, ses locations de salles, ses déplacements.

Sans s’en rendre compte, les contribuables sont membres de tous les partis à la fois. C’est d’ailleurs cocasse pour ceux qui sont membres d’un parti politique : les frontistes de gauche financent les slogans des frontistes d’extrême droite, les UMP paient pour les tracts socialistes, et les centristes divisés sont unis derrière une même facture.

Au final, chacun des 46.066.307 Français inscrits sur les listes électorales a donné son obole au vainqueur François Hollande élu avec seulement 39% des voix du total des inscrits. On est très loin de la majorité réelle.

L’argent public couvre près de la moitié des frais de campagne
La situation est donc la suivante : l’argent des contribuables est utilisé pour couvrir près de la moitié des frais de campagne électorale. En d’autres termes, une grande partie des dépenses des partis politiques sont assimilées à des dépenses publiques.

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a scruté les comptes de chacun des candidats à la présidentielle de 2012.

Les règles sont claires : les candidats qui ont moins de 5% des voix sont remboursés de 4,75% de leurs dépenses. Pour les autres qui ont franchi ce seuil, l’Etat – ou plutôt les contribuables – couvrent 47,5% des dépenses. Quant aux deux candidats du second tour, ce remboursement est plafonné à 11 millions d’euros.

Plus de 36 millions d’euros pour les partis

Si Nicolas Sarkozy a vu ses comptes refusés, ce n’est pas le cas pour les autres qui ont bénéficié de la manne publique. Ainsi le Trésor public a remboursé la coquette somme de 36.235.409 euros. Dans le détail et dans l’ordre décroissant cela donne :

10.691.775 euros pour François Hollande
8.004.225 euros pour Marine Le Pen
8.004.225 euros pour Jean-Luc Mélenchon
5.981.729 euros pour François Bayrou
800.423 euros pour Eva Joly
791.391 euros pour Philippe Poutou
779.871 euros pour Nathalie Arthaud
776.408 euros pour Nicolas Dupont-Aignan
401.899 euros pour Jacques Cheminade

La question est la suivante : ce principe du remboursement des campagnes électorales par de l’argent public est-il juste ? La démocratie doit-elle être financée par les contribuables ?

L’argument que l’on donne habituellement est que cela permet à ceux qui ont peu de moyen de se présenter quand même et d’assurer ainsi la diversité des opinions politiques. Pourquoi pas. Mais, l’argent de Bernard Arnault doit-il vraiment financer les idées de Jean-Luc Mélenchon ? Ou l’argent de Cindy Léoni, présidente de SOS Racisme, payer la campagne de Marine Le Pen ?

Comme toujours deux principes s’opposent : l’obligation et le volontariat
L’obligation est l’essence même du principe de redistribution qui régit les finances publiques. L’Etat prend l’argent des contribuables et le redistribue sans leur demander leur avis : cela s’appelle la République sociale. De fait, un contribuable apolitique finance chacun des partis politiques sans qu’il puisse s’y opposer. Il n’y a pas de vraie liberté dans ce cas.

A contrario, le volontariat est l’essence même du principe de liberté. Les contribuables participent volontairement à ce qu’ils veulent, et pourraient choisir de financer le parti politique de leur choix et seulement celui-là.

Quant aux autres contribuables qui ne voudraient pas donner leur argent aux politiques, cela ferait une économie dont ils seraient les premiers bénéficiaires.

Dans un tel contexte, les partis politiques seraient soumis à une sorte de loi du marché, devant démontrer leurs avantages compétitifs les uns par rapport aux autres, et devraient donner des résultats une fois au pouvoir sous peine de perdre les contributions volontaires des contribuables. Nous serions alors dans une démocratie libérale.

La question n’est pas triviale ou utopique. Lorsque le Trésor public débourse 36.235.409 euros pour des candidats de partis politiques qui n’ont fait que vendre des idées, il distribue l’équivalent de 25.335 smic brut, de quoi faire travailler plus de 2 000 personnes pendant un an ou sauver l’usine de Goodyear à Amiens.

Quel gaspillage ! C’est presque l’illustration de ce que disait l’économiste Frédéric Bastiat : « Le travail produit, la politique détruit. »
Sylvain Charat

http://www.lecri.fr/2013/02/08/les-depenses-de-partis-politiques-sont-des-depenses-publiques/38638

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