• Accueil
  • > Archives pour le Jeudi 21 février 2013

Y’en a marre du Qatar et de ce qu’il détient en France

Posté par ippolito le 21 février 2013

Immobilier, médias, sport : ce que détient le Qatar en France

Le petit émirat richissime place des milliards de dollars dans l’Hexagone. Le Qatar détient des hôtels de luxe, des parts dans nos fleurons industriels, des chaînes de télévision, le PSG… Tour d’horizon.

Ce petit pays richissime prépare depuis plusieurs années l’après-hydrocarbures. Ces dernières années, le Qatar a tissé une toile d’investissements dans une quarantaine de pays et dans des secteurs diversifiés tels que la finance, l’industrie, l’énergie, l’hôtellerie, le luxe, l’immobilier, les médias, etc.

En France, le Qatar est accueilli en ami: à peine élu, en 2007, Nicolas Sarkozy soigne ses relations avec l’émir du Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani, qui enclenche alors une série d’investissements dans l’Hexagone. François Hollande au pouvoir, les relations ne se sont pas pour autant ternies. Tour d’horizon de ce que possède le Qatar et des Qataris en France.

• L’immobilier de luxe dans le viseur

Alors que des investisseurs qataris sont prêts à mettre deux milliards d’euros sur la table pour s’offrir Le Printemps , ces derniers mois, la liste des hôtels et autres immeubles de prestige que le Qatar s’est offert s’est allongée.

Dernières emplettes en date, l’immeuble où est installé le Figaro et un autre dans le VIIIe arrondissement de Paris, pour 600 millions d’euros. L’annonce est intervenue juste après l’achat, par un investisseur privé du Qatar de quatre hôtels de luxe: le Martinez à Cannes, le Palais de la Méditerranée à Nice, et le Concorde Lafayette et l’hôtel du Louvre à Paris.

Autres propriétés qatariennes en France, l’immeuble qui abrite encore le Virgin sur les Champs Élysées, l’hôtel Raffles à Paris (ex-Royal Monceau), le Centre de conférences international qui deviendra l’hôtel Peninsula, et la Société fermière des casinos de Cannes (27%), qui comprend deux casinos (Barrière Croisette et Les Princes), l’hôtel Majestic et le Gray d’Albion.

Le Qatar possède en outre 35.000 mètres carrés sur les Champs-Élysées, dont la galerie commerciale Élysée 26. Ainsi qu’une maison à Marnes-la-Coquette (dans les Hauts-de-Seine), l’hôtel d’Évreux sur la Place Vendôme (230 millions d’euros), le somptueux hôtel Lambert sur l’île Saint-Louis à Paris et Le Carlton de Cannes.

Depuis 2008, les Qataris bénéficient d’un régime fiscal particulier: ils sont exonérés de taxe sur les plus-values immobilières. Par ailleurs, un Qatari ne paie pas d’impôt sur la fortune (ISF) durant ses cinq premières années de résidence en France.

• Des parts dans les sociétés du CAC 40 et un fonds pour les PME

Le Qatar s’est infiltré dans le capital de plusieurs fleurons de la cote française. le fonds souverain qatarien est notamment propriétaire de 12,8% de Lagardère , de 7,5% d’EADS, de 5,6% de Vinci, un peu moins de 5% de Veolia, de 3% de Total , un peu moins de 2% de Vivendi et de 1% de LVMH .

Pour les analystes financiers, ces investissements ne doivent pas être vus d’un mauvais œil, au regard de la stratégie pacifiste adoptée par le Qatar, qui crédibilise les entreprises françaises en tant que sociétés solides et prometteuses.

En novembre dernier, le Qatar a indiqué vouloir investir 10 milliards d’euros «pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers». En outre, un fonds franco-qatari à destination des PME françaises, dont le montant total atteindra 300 millions d’euros, est en cours de création.

En retour, les sociétés françaises obtiennent de juteux contrats au Qatar: dans le cadre du Mondial de 2022 à Doha, Vinci construira notamment certains des neuf stades prévus pour la Coupe du Monde de football.

Également dans la course, Bouygues est en train de monter une co-entreprise avec l’émirat et monte un ensemble immobilier majestueux. Total, présent au Qatar depuis 75 ans, tire du pays ses plus gros profits. Gemalto va doter les Qatariens d’une carte d’identité nationale numérique. GDF-Suez, EDF, Air Liquide, Technip font également partie des sociétés hexxagonales qui ont raflé des contrats importants au Qatar.

Hors de la cote, l’épouse de l’émir du Qatar a mis la main sur les sacs Le Tanneur via le fonds Qatar Luxury Group.

• Le sport, pour une visibilité internationale

Dans le sport, le rachat du PSG reste le plus emblématique des investissements du Qatar. Avec des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic et tout récemment David Beckham, le Paris Saint-Germain offre à l’émirat une visibilité internationale sur la scène sportive, alors que Doha organisera en 2022 la Coupe du monde de football.

Côté chevaux, le Qatar Racing and Equestrian Club est le sponsor du Prix de l’Arc de Triomphe, qui s’organise tous les premiers dimanches d’octobre, à l’hippodrome de Longchamp (Paris). Enfin, le fond Qatar Sports Investiments a jeté son dévolu sur le Paris Handball, pour «construire une équipe de premier plan au niveau national et européen».

• Introduction dans les médias

Le 1er juin 2012, al-Jazeera a lancé sa version française d’al-Jazeera Sport, BeIN Sport, pour seulement onze euros par mois. Pour ce prix, volontairement bas, les téléspectateurs ont notamment accès à des matchs de la Ligue 1 et à plus de 100 matchs de la Ligue des Champions.

Canal+ a fait part de son inquiétude à «long terme» face à l’arrivée de BeIn Sport, un acteur qu’il juge «potentiellement irrationnel économiquement». Par ailleurs, des rumeurs courent fréquemment sur un possible futur lancement de la chîane d’informations Al-Jazeera en français.

Par Marine Rabreau

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/02/20/20002-20130220ARTFIG00632-immobilier-medias-sport-ce-que-detient-le-qatar-en-france.php

Publié dans Y'en a marre du Qatar | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de l’Europe et surtout des eurocrates

Posté par ippolito le 21 février 2013

Budget 2014-2020 de l’Union européenne : l’avidité des eurocrates ne se dément pas

Alors que les files de chômeurs s’allongent partout en Europe, le salaire des eurocrates va progresser de 5,5% en 2013.

Le « machin », comme l’appelait le général De Gaulle, comprendre l’Europe, est une machine a dévorer du cash.

Pour la période 2007-2013, Le budget de l’UE représentait 974,7 milliards d’euros de crédits d’engagements, soit l’équivalent de 1,12 % du revenu brut des pays de l’UE.

Le second round de discussions qui s’engagent cette semaine entre les 27 porte sur la période 2014-2020.

Les chiffres évoqués pour le nouveau budget tournent autour de 971,9 milliards d’euros (près de 139 milliards par an), ce qui représenterait environ 1,01 % du PIB européen.

Deux idéologies sont en train de s’affronter. D’un coté les keynésiens (Italie, Espagne, Grèce…) pour qui un budget représentant 1% la richesse des 27 est trop chiche pour relancer la croissance par la dépense publique.

De l’autre, les libéraux (Allemagne, Suède, Royaume-Uni…) qui considèrent que l’Europe, comme les Etats et leurs citoyens, doit se serrer la ceinture en attendant que le ciel économique s’éclaircisse et que ce sont les acteurs privés qui relanceront la machine productive.

Pour sa part, la France garde une position intermédiaire, à condition de préserver le financement de la PAC qui, à elle seule, a dévoré 420 milliards d’euros entre 2007 et 2013 !

Tailler dans l’administration européenne

Faut-il baisser le budget de la PAC ? Oui ! Faut-il baisser ou, à tout le moins, maintenir le budget européen à son niveau actuel ? Oui !

C’est l’avis des Etats qui donnent plus à l’Europe qu’ils n’en reçoivent. C’est également l’avis des contribuables européens à qui le « machin » coûte déjà beaucoup d’argent public.

Comme le préconise Herman van Rompuy, le président du Conseil européen, il est notamment possible de diminuer le budget européen en taillant dans les dépenses administratives.

Il y a de la marge : ces frais représentent un peu plus de 6% du budget communautaire. Soit plus de 60 milliards d’euros, brûlés pour rien ou pas grand chose puisque les ronds-de-cuir européens, comme les « bourdons » de Saint-Simon, ne créent pas de valeur ajoutée mais s’en repaissent.

L’idée de la Commission européenne est de ramener les dépenses administratives autour de 50 milliards d’euros, par exemple en comprimant les effectifs des eurocrates de 5%. 

La Commission préconise également un allongement de la semaine de travail de 37,5 à 40 heures (sans compensation salariale), avec une retraite passant de 63 à 65 ans.

Les Etats membres n’ont suivi aucune de ces demandes formulées en 2012. 2013 sera donc l’année de la dérive. C’est une honte car demander aux fonctionaires de l’UE de contribuer au redressement du Vieux Continent ne serait que justice !

+ 5,5% d’augmentation pour 55.000 eurocrates

Les eurocrates sont nombreux – 55.000 – et de mieux en mieux payés.
En 2013, le Conseil européen ayant supprimé la taxe de 5,5 %, prélevée sur leurs salaires faute d’accord entre Etats membres, leurs salaires augmentera mécaniquement dans une proportion équivalente.
Cette taxe était prélevée sur le salaire après différentes déductions (contribution à la Sécurité sociale…).

Sa suppression entraînera un dérapage des salaires s’étageant entre 146 et… 1 000 euros pour un fonctionnaire d’échelon 3 dont la rémunération mensuelle frôle déjà les 20.000 euros !

Avec une rémunération de 20.000 euros par mois, on comprend pourquoi les bataillons de hauts fonctionnaires européens sont plutôt de tendance keynésienne !

http://www.lecri.fr/2013/02/04/budget-2014-2020-de-lunion-europeenne-lavidite-des-eurocrates-ne-se-dement-pas/38621

Publié dans Y'en a marre de l'Europe | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du projet de rénovation du château de Rentilly et surtout du gaspillage de l’argent public pour la ‘culture’

Posté par ippolito le 21 février 2013

4,57 millions d’ euros pour le château de Rentilly

La communauté d’agglomération de Marne et Gondoire a fait “emballer” le château de Rentilly sous des plaques d’inox. Coût de ce projet : 4,57 millions d’euros.

Afin de reconvertir le château de Rentilly en centre d’art contemporain, la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire l’a recouvert de plaques en inox afin que l’ensemble du parc s’y reflète. L’oeuvre est signée par l’artiste plasticien contemporain Xavier Veilhan.

Les douves du château de Rentilly seront également restaurées et les premier et deuxième étage seront rénovés pour devenir des salles d’exposition. Une terrasse sera aménagée sur le toit du château. Les expositions au château de Rentilly seront gérées par le Frac ( Fonds régional d’art contemporain).

Au total, le coût de la rénovation du château de Rentilly s’élève à 4,57 millions d’euros. Michel Chartier, président PS de la communauté de communes, réfute ce montant et estime quant à lui à 3 millions d’euros le coût total des travaux du château de Rentilly. 

Mais ce projet de rénovation du château de Rentilly coûtera bel et bien 4,57 millions d’euros, dont 2,13 millions entièrement financés par des subventions.

source: le Parisien

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/457-millions-d-euros-pour-le-chateau-de-rentilly/

Publié dans Y'en a marre de la culture, Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | 1 Commentaire »

Y’en a marre des magouilles et des hommes politiques

Posté par ippolito le 21 février 2013

La bombe Tapie pétera-t-elle au nez de Sarkozy? 

Une salve de perquisitions, Lagarde bientôt convoquée à la Cour de justice de la République: l’affaire Tapie repart de manière spectaculaire. Au risque d’éclabousser Sarkozy et, peut-être, de conduire à l’annulation du jugement d’un tribunal arbitral, qui a octroyé à l’homme d’affaires 400 millions d’euros en 2008. 

Le règlement de l’affaire Tapie, le premier scandale de l’ère Sarkozy, risque de revenir en plein dans la figure de l’ex-président, sans oublier certains de ses plus proches collaborateurs, ainsi qu’une poignée de hauts fonctionnaires. 

Et visiblement aussi trois papys, l’avocat Jean-Denis Bredin, l’ex-président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud et Pierre Estoup, un ancien magistrat à la réputation sulfureuse. Ces trois arbitres, aujourd’hui tous octogénaires, sont ceux qui ont permis de solder le litige avec le Crédit lyonnais, dans des conditions peut-être douteuses. 

Y a-t-il eu détournement de fonds publics? Abus de pouvoir? Les investigations sont potentiellement explosives. 

• L’enquête bâclée de la Cour de justice de la République.

L’affaire Tapie risque de rester dans les annales de cette juridiction créée en 1993 pour juger les ministres auteurs de délits commis dans l’exercice de leurs fonctions, et pas vraiment pour de bonnes raisons.

 L’enquête visant Christine Lagarde, ouverte en 2011, ronronnait jusqu’à présent; les membres de la commissions d’instruction, des magistrats quasi-retraités, se sont contentés de mener des auditions et de confier des recherches à la brigade financière. Charlie peut révéler que des perquisitions que voulaient mener les flics chez les arbitres ont été refusées par ces juges très prudents.

La brigade financière, en toute logique, souhaitait par exemple vérifier si les arbitres n’avaient pas eu de liens cachés avec les uns ou les autres… Il a fallu que le parquet ouvre une procédure parallèle, visant les personnes non ministérielles (conseillers, hauts fonctionnaires ou autres), pour que des investigations un peu moins polies soient lancées par les juges d’instruction chargés de la nouvelle enquête.

 «Il faut bien reconnaître que les magistrats instructeurs de la CJR ne sont pas des fonceurs et sont déconnectés du terrain depuis longtemps», admet un juge. De quoi verser de l’eau au moulin de Hollande qui a proposé de supprimer cette institution. 

Les flics sont donc allés chez les arbitres, mais aussi chez des avocats, chez Tapie et chez Stéphane Richard, l’ex-dircab de Lagarde, qui fut semble-t-il chargé de faire le lien avec l’Elysée quand il était à Bercy, gérant directement l’affaire, sans que le cabinet, voire même la ministre elle-même, soient tenus informés au quotidien, raconte un ancien conseiller de Lagarde.

• La Sarkozye en danger. 

Tapie, alors patron de l’Olympique de Marseille, envoyait au cabinet du ministre du Budget des ballons de foot dédicacés par les joueurs pour se le mettre dans la poche. Il a ainsi obtenu un coup d’éponge fiscal pour le club. On était en 1993, le ministre s’appelait Sarkozy… 

C’est le même Sarko qui a décidé qu’il fallait, des années plus tard, désaisir la justice ordinaire pour trancher le litige né de la vente d’Adidas par le Crédit Lyonnais grâce à un arbitrage secret et privé, avec le résultat qu’on connaît. A part Richard, d’autres proches de Sarko risquent de passer à la moulinette de l’enquête: Claude Guéant, qui recevait Tapie quand son patron ne s’en chargeait pas, et François Pérol, un autre de ses conseillers.

• Pourquoi l’arbitrage peut être annulé.

Si des faits nouveaux apparaissaient par exemple dans les documents saisis en perquisition, l’Etat – par la main du ministre de l’Economie Pierre Moscovici – serait susceptible de déposer une requête en révision de l’arbitrage. 

Ce que le gouvernement Fillon s’était gardé de faire après la découverte que l’un des arbitres, Pierre Estoup, avait entretenu des liens avec l’avocat de Tapie par le passé, des liens qu’il avait omis de déclarer alors qu’il aurait dû le faire.

 «De toutes les turpitudes de l’affaire, celle là est la pire: le gouvernement, qui avait déjà été condamné à ce moment là, avait alors le moyen de tout arrêter, et non seulement il ne l’a pas fait mais, en plus, en le faisant pas, il a empêché de futurs gouvernements de le faire à l’avenir sur ce motif qui est, en quelque sorte, purgé», s’indigne Thomas Clay, professeur de droit, expert de l’arbitrage, excellent connaisseur du dossier. A cette époque, l’arbitre fautif aurait pu être révoqué. Reste à dénicher des faits nouveaux. 

• L’inquiétude de Tapie.

Il a beau claironner dans la presse qu’il remettra aux juges «tous les documents», même ceux couverts par le secret professionnel de son avocat Maurice Lantourne, ce qui est impensable aux yeux de l’ordre des avocats, l’homme d’affaires n’est pas si serein qu’il le dit.

 Il assure publiquement qu’il n’y aura pas de nouveau procès mais, en privé, admet qu’il existe une possibilité de nouvelle procédure. «Dans ce cas, c’est la cour d’appel qui tranchera», confie-t-il à Charlie en assurant qu’il a «gagné sept fois de suite entre le tribunal de commerce, le tribunal administratif, le conseil d’Etat» et tutti quanti.

 L’ancien ministre-acteur a gardé sous le coude un article de Libé qui revient sur la vente d’Adidas, relatant que Tapie en a à l’époque retiré«200 millions de francs de plus-value», alors que le Crédit Lyonnais, chargé de la transcation, aurait fait, lui, «une plus-value de deux milliards (dix fois plus!)» via une société off shore. 

Il compte bien demander, dans le livre qu’il écrit, «où est parti cet argent, disparu dans la société off shore» et si il n’y a pas eu «une fraude fiscale» du Lyonnais. Ça ne changera rien, mais ça lui fait du bien de le dire. 

• Un patrimoine à l’abri.

Maintenant qu’il a touché l’argent – probablement plus de 200 millions nets – et transféré la majorité de son groupe en Belgique, comme Charlie l’avait révélé, Tapie n’a plus de biens en son nom propre en France. 

Son hôtel particulier de la rue des Saints-Pères, à Paris, sera bientôt vendu. Son groupe aurait racheté, assure-t-il, les actions des sociétés étrangères qui détiennent la villa de Saint-Tropez, où il a passé ses dernières vacances. 

Sa femme a acquis un hôtel particulier à Neuilly grâce à la moitié de l’indemnité reçue pour préjudice moral, qu’ils ont partagée. Peu de risque de voir le magot confisqué… 

• Revoilà Ziad Takieddine.

Il ne manquerait plus que Tapie et l’intermédiaire des ventes d’armes se lancent ensemble dans les affaires! Les deux businessmen les plus sulfureux du moment se sont rencontrés, en présence du fils Tapie, Laurent. Takieddine aurait proposé aux Tapie de les aider à faire des affaires en Libye, visiblement sans résultat. 

Mais comme il cherche de l’argent frais à tout prix, ses comptes bancaires étant bloqués par les juges, Takieddine aurait obtenu de Laurent Tapie qu’il l’introduise auprès d’un organisme de crédit, Bandenia, afin d’obtenir un prêt d’une douzaine de millions d’euros, en échange d’une hypothèque prise sur sa maison de Cap d’Antibes. 

Les Tapie père et fils sont en effet actifs dans la recherche de crédits, notamment grâce à leur société belge BLT Financement Belgium; niveau montages financiers, ils semblent avoir un certain talent…

Takieddine , qui n’a pas répondu à Charlie, a-t-il obtenu le fric ? Mystère. Quant à Tapie, qui s’indignait récemment dans Libé être «condamné à vivre sous enquête», il ne savait pas à quel point il avait raison.

http://www.charliehebdo.fr/news/bombe-tapie-sarkozy-741.html

Publié dans Y'en a marre de Nicolas Sarkozy, Y'en a marre des politiques, Y'en a marre des scandales financiers | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des prévisions de croissance du gouvernement et surtout de leurs mensonges

Posté par ippolito le 21 février 2013

Pourquoi Bercy tarde à donner sa nouvelle prévision de croissance

Les prévisions de croissance que la France s’apprête à abaisser pour 2013 ont fait l’objet ce mardi d’une cacophonie gouvernementale. Avant de jouer cartes sur tables, l’exécutif attend que Bruxelles se montre plus tolérant sur la question du déficit.

Lors de sa visite en Grèce ce mardi 19 février, François Hollande a publiquement reconnu que la prévision de croissance de 0,8%, inscrite dans le budget 2013, ne serait pas atteinte. « Aujourd’hui chacun sait que nous n’atteindrons pas les 0,8% » qui étaient prévus », a déclaré le chef de l’Etat à Athènes. 

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici avaient déjà laissé entendre, la semaine dernière, que la prévision de croissance serait révisée à la baisse en raison de la dégradation économique – la croissance a été nulle en 2012.

Le gouvernement s’est cependant jusqu’ici refusé à avancer le moindre chiffre, assurant vouloir respecter la procédure prévue au niveau européen et courant jusqu’au printemps. 

C’était sans compter sur Laurent Fabius. Le ministre des Affaires étrangères s’est permis d’annoncer ce matin sur RTL que la prévision s’établirait autour de 0,2% ou 0,3%. Il a été aussitôt recadré par le ministère de l’Economie a aussitôt démenti, affirmant que la nouvelle hypothèse n’était « pas encore arrêtée ».

 A Bercy, on ne cache pas un certain agacement: « Fabius s’est exprimé sur des sujets du ministre de l’Economie alors que Moscovici était avec le président Hollande en Grèce », indique une source gouvernementale.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a été contraint de démentir toute « cacophonie » au sein de son gouvernement. Ce n’est pourtant pas la première fois que Laurent Fabius, qui fut titulaire du portefeuille des Finances entre 2000 et 2002, intervient sur le terrain économique.

 Il y a moins d’une semaine, il avait déjà été le premier membre de l’exécutif à reconnaître que la France ne parviendrait pas à tenir l’objectif de réduction des déficits à 3% du PIB cette année. >> A lire aussi: Laurent Fabius, mouche du coche ou vrai gaffeur?

Pas de prévisions avant mars

Laurent Fabius n’a pourtant rien dit que personne ne sache déjà. L’objectif d’un déficit public à 3% du PIB dès 2013 a été enterré en même temps que la prévision de croissance à 0,8% mardi dernier, à l’occasion de la publication du rapport annuel de la Cour des comptes. 

Les dernières prévisions du FMI, de la Commission européenne et de l’OCDE tablent sur 0,3% de croissance cette année. La plupart des conjoncturistes misent même sur un zéro pointé. 

S’il veut être crédible, le gouvernement ne peut donc guère miser sur plus de 0,4% de croissance, et encore en étant volontariste, 0,2% en étant plus proche de la réalité. C’est la fourchette énoncée par le ministre des Affaires étrangères.

Pour autant, le gouvernement souhaite clairement prendre son temps avant d’annoncer ces chiffres. « La Commission européenne qui dira vendredi [22 février, ndlr] quelles sont les prévisions de croissance pour la France et pour chacun des pays de l’Europe et le gouvernement annoncera ensuite les décisions qu’il prendra », a expliqué Jean-Marc Ayrault.

 Ces nouvelles prévisions seront probablement transmises dans la deuxième quinzaine de mars au tout nouveau Haut Conseil des finances publiques, puis présentées au Parlement en avril et enfin transmises à Bruxelles.

Pourquoi faire durer le suspens? Parce que réviser la croissance à la baisse de 0,5% PIB entraînerait une hausse de 0,25 point du déficit. Il faudrait donc prendre de nouvelles mesures de rigueur. 

Or l’effort prévu pour cette année – 38 milliards d’euros, soit deux points de PIB – est déjà historique. Alourdir encore la facture côté prélèvements obligatoire, ou couper plus encore dans les dépenses publiques pourrait avoir un effet récessif plus fort que prévu.

 Paris espère d’ici les semaines à venir obtenir un délai pour atteindre la cible des 3% de déficit. Ce débat pourrait avoir lieu lors du prochain conseil européen, les 14 et 15 mars.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-bercy-maintient-le-flou-sur-la-croissance_373200.html

Publié dans Y'en a marre de la crise, Y'en a marre des mensonges | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN