• Accueil
  • > Archives pour le Vendredi 22 février 2013

Y’en a marre d’E.D.F et surtout de la baisse de notre pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 22 février 2013

EDF espère augmenter ses tarifs de plus de 10%

Le PDG d’EDF, Henri Proglio, va engager avec le gouvernement une renégociation des prix de l’électricité. 

EDF prépare les esprits à de nouvelles hausses de ses tarifs. Son PDG, Henri Proglio, va engager avec le gouvernement une renégociation des prix de l’électricité tout au long de l’année. Dans un entretien au Figaro, il a prôné une hausse « raisonnable dans les années à venir ».

L’électricien peste contre les récentes hausses de tarif pour financer les énergies renouvelables et le réseau des lignes à haute tension. Il souhaite qu’elles financent désormais la coûteuse maintenance du parc nucléaire qui a atteint 3,3 milliards d’euros en 2012.

  »L’investissement est le parent pauvre des tarifs, s’indignait jeudi un des dirigeants du groupe, lors de la présentation des résultats. La hausse des taxes ampute nos marges de manoeuvres. »

Le coup de pouce de la Cour de comptes

Dans une facture moyenne de 143 euros/MWh, les consommateurs paient aujourd’hui 38 euros pour l’électricité nucléaire. Or, la loi (Nome) prévoit que ce montant passera automatiquement à 42 euros en 2015, augmentant les tarifs de 2,8 %. 

Le groupe va tenter de surfer sur cette loi qui prévoit, toutefois, la renégociation de ce prix de référence de 42 euros dès cette année. « EDF veut d’abord augmenter au maximum ce prix de base pour que le rattrapage des tarifs soit plus important », explique un bon connaisseur du groupe. 

EDF assure « ne rien avoir demandé » mais glisse dans ses documents financiers que ce prix de 42 euros « ne reflète pas le coût économique complet de la production ». 

Le groupe reprend l’analyse de la Cour des comptes qui l’estime entre 50 euros et 54 euros. À cette aune, le rattrapage des prix en 2015 pourrait atteindre entre 8,4 % et 11,2 % sur nos factures d’électricité.

« Le régulateur a jugé que ce prix de 42 euros comprenait l’ensemble des coûts, il n’y a pas besoin de l’augmenter, lâche un haut responsable de l’administration. EDF essaie de prendre de l’avance mais la loi implique que l’avantage compétitif du nucléaire soit maintenu jusqu’en 2015. » 

Si l’énergéticien parvenait à ses fins, la facture pourrait augmenter d’environ 5 % par an dans les deux prochaines années. Un rythme que l’ancien PDG, Pierre Gadonneix, avait déjà réclamé en 2009. Sa demande lui avait coûté son poste.

http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Actualite/EDF-espere-augmenter-ses-tarifs-de-plus-de-10-592025

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de l’union européenne mais surtout de la pauvreté

Posté par ippolito le 22 février 2013

L’Union Européenne diminue de 30% l’aide alimentaire aux plus démunis

Où peut-on faire des économies en période de restriction budgétaire ? Les chefs d’Etat de l’Union Européenne ont enfin trouvé la réponse : on va économiser sur l’aide alimentaire aux plus démunis. 

C’était bien la moindre des choses, en période de crise. D’après le projet de budget européen, l’UE consacrera 2,5 milliards d’euros pour l’aide alimentaire sur la période 2014-2020…. quand elle y consacrait 3,5 milliards d’euros sur la période précédente (2007-2013).

Soit une baisse de 30% des crédits, alors que les associations estimaient que les besoins étaient de l’ordre de 4,75 milliards d’euros comme le rappelle Le Monde.

C’est en 1987 que l’UE crée le programme d’aide alimentaire aux plus démunis (PEAD). L’idée était d’utiliser en partie les excédents agricoles de la PAC pour ce programme d’aide aux plus démunis. 

« Au fil du temps, les excédents agricoles disparaissant, l’Union européenne s’est mise à acheter des produits sur les marchés avec les fonds de la PAC », raconte Le Monde. 

En 2011, la France a ainsi reçu 72 millions d’euros de ce fonds pour distribuer environ 130 millions de repas. Soit le tiers de l’aide alimentaire. Dans d’autres pays, comme la Pologne, 80% de l’aide alimentaire dépendait de ce fonds.

En diminuant de 30% les crédits, « les chefs d’Etat demandent aux pauvres de sauter un repas sur deux », ont ironisé, dans un communiqué, les associations chargées de la distribution de cette aide (Croix-Rouge, Secours populaire, Restos du cœur et Fédération des banques alimentaires). 

Et encore, les pauvres auraient pu être à la diète totale : il a été envisagé de supprimer ce fonds. En grattant un peu, d’autres économies sont pourtant possibles : baisser les retraites des eurodéputés ou assainir la gestion de la cagnotte des assistants parlementaires, entre autres.

En attendant, le ministre délégué à l’agroalimentaire, Guillaume Garrot, a promis que le gouvernement français compenserait cette baisse « à l’euro près ». Restons prudent : « Ni le président de la République ni son premier ministre n’ont confirmé cette information », a tenu à préciser Lefigaro.fr.

*** Sources
- Catherine Rollot, « Les crédits de l’aide européenne aux plus démunis en baisse de 30 % », Le Monde, 10.02.2013
- « L’État va compenser la baisse de l’aide alimentaire de l’UE », Lefigaro.fr, 09.02.2013

http://www.politique.net/2013021201-baisse-aide-alimentaire.htm

Publié dans Y'en a marre de l'Europe | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de l’exil fiscal mais surtout de la fiscalité en France

Posté par ippolito le 22 février 2013

“Exil fiscal d’ Arthur”
 
Nouvelle personnalité à ajouter à la liste des exilés fiscaux, Arthur a décidé de transférer le siège social de sa société au Luxembourg.

Arthur, l’animateur-producteur emblématique de TF1, a fait transférer au Luxembourg le siège social de sa société Arthur World Participation Group (AWPG) début 2013. La société AWPG possède un capital de 52 millions d’euros.

L’ exil fiscal de Bernard Arnault ( voir Exil fiscal de Bernard Arnault) a donc donné des idées à Arthur. Arthur avait créé sa société AWPG en 2006 après avoir revendu ses parts dans Endemol France.

L’entreprise française a donc été fermée et une société du même nom a été ouverte au Luxembourg. Cette nouvelle société a ensuite créé une succursale en France.

Les activités françaises de la société d’ Arthur restent donc soumises à l’impôt français, mais le statut de holding luxembourgeois permet désormais à Arthur de réduire son imposition globale, notamment grâce un plus faible impôt sur les sociétés ( 28,8% au Luxembourg, 33,3% en France). 

De plus, les filiales de la société d’ Arthur ainsi que sa succursale française feront remonter leurs bénéfices vers le siège social au Luxembourg, évitant ainsi l’impôt français. Enfin, les dividendes perçus au Luxembourg sont exonérés d’impôt, tout comme les plus-values de cessions de filiales ou de titres.

Après l’ exil fiscal d’ Arthur, qui sera le prochain à quitter la France et son fisc ?

source: le Figaro

http://www.impots-economie.com/exil-fiscal-d-arthur/

Publié dans Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de vouloir fiscaliser les allocations familiales et surtout des impôts

Posté par ippolito le 22 février 2013

Fiscaliser les allocations familiales : attention, sujet miné !

Le gouvernement n’a rien annoncé que le débat est déjà lancé. En proposant de fiscaliser les allocations familiales, Didier Migaud a ébranlé un totem français. «On peut considérer que c’est une prestation qui rentre dans les revenus», a estimé dimanche le président de la Cour des comptes, tandis que l’exécutif se réfugie derrière un rapport à paraître. 

Déjà avancée par de précédents gouvernements, l’idée n’a jamais abouti. Sauf sous Lionel Jospin, pour quelques mois conclus par un piteux rétropédalage. 

Massives par leur nombre de bénéficiaires, emblématiques de la politique familiale française, significatives alors que la rigueur pèse lourd sur les ménages, les allocations familiales ne se laisseront pas réformer facilement. Les clés du débat.

Qui serait concerné ?

Beaucoup de monde : en septembre 2012, les allocations familiales profitaient à 4,8 millions de foyers, en grande majorité des familles à deux enfants. Le total des versement se monte à 12,9 milliards d’euros, soit environ 20% de l’ensemble des prestations des caisses d’allocations familiales (CAF). 

Les critères d’éligibilité sont relativement généreux, puisque n’y figurent ni le niveau de revenu, ni la nationalité. Pour percevoir les allocations familiales, il faut résider en France au moins six mois par an et avoir au moins deux enfants : l’allocation est dans ce cas de 127 euros mensuels. 

Elle peut monter jusqu’à 452 euros pour les familles à quatre enfants, et, au-delà, augmente de 162 euros pour chaque enfant supplémentaire. Les enfants de plus de quatorze ans bénéficient, en plus, d’une majoration de 63,5 euros.

Difficile, pour l’instant, de savoir qui perdrait à une réforme, et dans quelles proportions, car le projet gouvernemental n’est pas connu. Jean-Marc Ayrault ayant prôné une revalorisation des prestations familiales pour les familles les plus modestes, l’effort devrait cependant porter sur les ménages aisés. 

Quelle réforme ?

Officiellement, la proposition de Didier Migaud n’engage que lui. Résolu à réformer le système d’aide aux familles, le gouvernement attend pour se prononcer la remise du rapport qu’il a commandé à Bertrand Fragonard, président du haut conseil de la Famille. 

La lettre de mission adressée à ce dernier par Jean-Marc Ayrault préfigure cependant une réforme profonde : «Des mesures de redressement financiers s’imposent», écrit le Premier ministre, prônant une révision de «l’économie générale du système».

Concernant les allocations familiales, deux pistes semblent particulièrement probables. L’une, avancée par Didier Migaud, est leur fiscalisation, c’est-à-dire leur intégration au revenu des foyers imposé au barême de l’impôt sur le revenu.

 Pour le moment, les allocations familiales ne sont pas soumises à l’impôt. L’autre solution, évoquée par le Journal du Dimanche, est la réduction des prestations, via leur plafonnement ou l’introduction d’une condition de ressources. 

De plus, les allocations familiales ne seraient pas les seules prestations réformées : c’est l’ensemble de la branche «famille», dont le déficit 2013 devrait s’élever à 2,6 milliards d’euros, qui sera concerné. 

Pourquoi le sujet est-il si sensible ?

S’attaquer aux prestations familiales n’est jamais facile. Le gouvernement le sait, dont la récente réforme du quotient familial a été particulièrement combattue par l’opposition et les associations de familles.

Dans les ministères concernés, on se souvient aussi de la réforme avortée de Lionel Jospin. En 1998, le Premier ministre socialiste avait voulu retirer le bénéfice des allocations familiales aux foyers les plus aisés, soit 8% des familles environ.

Résultat : une levée de boucliers quasi-générale et le retrait de la réforme quelques mois plus tard, malgré quelque 830 millions d’euros d’économies pendant son application. 

Trois ans plus tôt, le gouvernement Juppé avait, lui, renoncé à fiscaliser les allocations familiales. En 2010, enfin, le rapport Attali préconisait de les conditionner aux ressources du foyer, sans effet.

Pourquoi ces difficultés ? Le grand nombre de bénéficiaires, la puissance des associations familiales, le poids social et symbolique de la politique familiale en France sont autant de facteurs. Auxquels s’ajoute, aujourd’hui, un pouvoir d’achat déjà déprimé pour nombre de ménages. 

Par DOMINIQUE ALBERTINI

http://www.liberation.fr/economie/2013/02/18/fiscaliser-les-allocations-familiales-une-idee-minee_882630

Publié dans Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de ce que coûtent (encore) Giscard, Chirac et Sarkozy

Posté par ippolito le 22 février 2013

Ce que coûtent (encore) Giscard, Chirac et Sarkozy aux Français

Logement, personnel, frais de déplacement… L’Etat ne se contente pas de verser une généreuse retraite aux ex-Présidents. Une situation unique au monde.

Selon la loi du 3 avril 1955, Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas Sarkozy, mais aussi Jacques Chirac bénéficient d’une « dotation annuelle d’un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d’un conseiller d’Etat en service ordinaire ». Soit près de 6.000 euros brut par mois.

Cette indemnité n’est soumise à aucune condition d’âge, ni même au nombre de mandats. A cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement des « primes de sujétions spéciales », dont le montant est tenu secret. 

Une fois battus ou retirés de la vie politique, les anciens présidents de la République n’ont pas de souci à se faire sur le plan matériel. Elevés au rang d’«ex», ils continuent d’être pris en charge par l’Etat, qui leur assure un train de vie plus que confortable. 

Une exception très française. Au 77, rue de Miromesnil, dans les beaux quartiers de la capitale, Nicolas Sarkozy reçoit ses visiteurs avec un certain faste. Tony Blair, René Ricol, Alain Finkielkraut, Florence Cassez tout juste libérée…

L’ancien chef de l’Etat dispose d’un appartement de 320 mètres carrés, composé de 11 pièces, dont une salle classée monument historique, avec des peintures datant du XIXe siècle. Prix estimé de cette location de luxe? Près de 180.000 euros annuels, soit 15.000 euros par mois. 

Nicolas Sarkozy n’a pas regardé à la dépense, et pour cause, c’est la République qui règle la facture. Conformément à une « décision » signée en 1985 par Laurent Fabius, alors Premier ministre de François Mitterrand, l’Etat met à la disposition des anciens présidents un appartement de fonction « meublé » et « équipé ». 

Des privilèges souvent méconnus

Ce texte, qui fait office de référence, est flou: il ne mentionne ni plafond ni limitation de durée. C’est ainsi que Valéry Giscard d’Estaing occupe aux frais du contribuable, depuis plus de trente ans, de splendides locaux boulevard Saint-Germain à Paris. Jacques Chirac bénéficie lui aussi d’un somptueux appartement rue de Lille.

Toujours selon la lettre de Laurent Fabius, les anciens présidents disposent de nombreux autres « privilèges ». Ainsi, une équipe d’au moins sept personnes est prise en charge par la nation.

  »En réalité, l’Etat n’est pas très regardant, il ne pinaille pas et peut prendre en charge plus de personnel que prévu », assure le député apparenté PS René Dosière. Pour ce spécialiste du train de vie de l’Etat, « il est probable que Nicolas Sarkozy bénéficie de quelques largesses ».

Depuis son départ de l’Elysée, ce dernier dispose d’un directeur de cabinet, d’une conseillère diplomatique, d’une chargée de la communication, de deux secrétaires, d’un intendant… 

Sans oublier, pour assurer sa protection rapprochée, une équipe de sécurité comprenant au moins deux fonctionnaires de la Police nationale, mais aussi une voiture de fonction avec plusieurs chauffeurs. 

S’y ajoute la surveillance de son domicile personnel – l’hôtel particulier de son épouse, Caria Bruni-Sarkozy -, assurée par des officiers de gendarmerie. Là encore, aucune durée n’est prévue. Alors que, dans la plupart des pays occidentaux et aux Etats-Unis, ce type de protection policière s’arrête au bout de dix ans.

Séjour assuré dans toutes les ambassades de France

La plupart des anciens chefs d’Etat ont une retraite active, entre réceptions et visites à l’étranger. Pour leurs déplacements, là encore, ils peuvent compter sur la prodigalité de la République: tous leurs voyages sont pris en charge. 

Trains de la SNCF, avions Air France, navires français, tout est gratuit, et dans la meilleure classe possible. Durant leurs séjours à l’étranger, l’ambassadeur de France en poste se doit d’accueillir les anciens locataires de l’Elysée et de les loger dans sa résidence, comme il le ferait à l’égard d’un président en exercice.

« Nicolas Sarkozy n’utilise pas ces prérogatives », précise toutefois sa chargée de communication. Fin janvier, lorsqu’il s’est rendu à Davos, son séjour a été entièrement financé par l’organisateur du forum économique. Idem, en octobre dernier, alors qu’il a passé quelques jours au Brésil pour une conférence commandée par la banque d’investissement brésilienne BTG Pactual, c’est elle qui a pris en charge les vols et l’hébergement de l’ancien président.

Un insensé cumul des revenus

En sus de ces avantages matériels, la République leur assure une retraite conséquente. Selon la loi du 3 avril 1955, ils bénéficient d’une « dotation annuelle d’un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d’un conseiller d’Etat en service ordinaire ».

 Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n’est soumise à aucune condition d’âge, ni même au nombre de mandats. A cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement des « primes de sujétions spéciales », dont le montant est tenu secret. Ces primes ont officiellement pour objectif de « compenser les contraintes subies dans l’exercice de leurs fonctions ».

Ces émoluments sont cumulables avec d’autres pensions ou salaires. Ainsi, Nicolas Sarkozy peut, à sa guise, effectuer des activités de conférences ou de conseil. Il pourra également, à l’âge de la retraite, toucher les pensions liées aux différents mandats qu’il a exercés, comme ses prédécesseurs. Soit environ 10.000 euros mensuels.

Mais la plus importante source de revenus des anciens présidents prévue par la République, définie par un texte de 1958, reste leur présence – à vie – au Conseil constitutionnel. Cette prérogative leur rapporte 12.000 euros par mois.

Hollande veut rompre avec cette tradition

Aujourd’hui, seul Valéry Giscard d’Estaing siège régulièrement dans cette instance. Depuis plus d’un an, la santé de Jacques Chirac ne lui permet plus de se rendre chez les Sages. Quant à Nicolas Sarkozy, le rejet de ses comptes de campagne, en décembre 2012, par la commission ad hoc, rattachée au Conseil constitutionnel, l’amène à y renoncer temporairement. A son retour, il ne touchera que 6000 euros, au motif qu’il a repris son activité d’avocat.

Pour éviter une collusion évidente, François Hollande a promis, en janvier 2013, de modifier les textes. Les anciens présidents ne seront plus membres de droit du Conseil constitutionnel.

Mais la mesure ne s’appliquera pas à ses prédécesseurs. Pour René Dosière, ce changement devrait être l’occasion de préciser le rôle de nos anciens chefs d’Etat. »«Aujourd’hui, ils peuvent cumuler pensions de la République et prestations privées, ce n’est pas sain. »

L’auteur de L’Argent de l’Etat souligne surtout que la note est salée pour les contribuables: selon ses calculs, chaque ex-président coûte entre 1,5 et 2 millions d’euros par an. 

« Pour les trois anciens chefs de l’Etat, cela fait un total de près de 5 millions d’euros. En soi, ce n’est pas une somme considérable, mais, par les temps qui courent, il n’y a pas de petites économies! »

 http://www.challenges.fr/economie/20130214.CHA6248/ce-que-coutent-encore-giscard-chirac-et-sarkozy-aux-francais.html

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public, Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des salaires « hors-normes » de l’Assemblée nationale

Posté par ippolito le 22 février 2013

Les salaires « hors-normes » de l’Assemblée nationale

Dans son livre « Petits secrets et grands privilèges de l’Assemblée nationale », Bruno Botella pointe les salaires élevés perçus par les fonctionnaires de cette institution, notamment sous forme de primes. Il détaille ainsi ces chiffres pour l’année 2012.
 
« Vingt-six ans plus tard, les salaires restent toujours hors normes. Ce n’est pas tant la rémunération de base qui en fait des emplois en or massif, ce sont les primes, en moyenne plus élevées que le traitement « principal » ! 

Selon les comptes 2011, l’Assemblée a versé 53,36 millions d’euros de rémunération de base et 63,91 millions d’indemnités dites « de travaux supplémentaires de législature » et « autres indemnités ». Ce qui représente un taux de primes de 120 %, contre 25,4 % en moyenne pour les fonctionnaires d’État.

« Les rémunérations maison sont de 77 % plus élevées que celles d’un fonctionnaire allemand du Bundestag »

Au total, sur l’année 2011, en comptant les primes, le salaire brut versé en moyenne aux fonctionnaires de l’Assemblée, toutes catégories confondues, a atteint 94 344 euros, soit 7 862 euros brut par mois. 

En moyenne ! Pour les fonctionnaires d’État, en 2009, c’était 33 958 euros par an primes comprises, soit 2 830 euros brut par mois. Selon l’iFRAP, les rémunérations maison sont de 77 % plus élevées que celles d’un fonctionnaire allemand du Bundestag et une fois et demie celles d’un agent britannique de la Chambre des communes. »

Dossier réalisé par Virginie Rivière, L’Internaute Publié le 18 février 2013

http://www.linternaute.com/actualite/politique/privileges-de-l-assemblee-nationale/salaires.shtml

Publié dans Y'en a marre des fonctionnaires, Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN