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Y’en a marre de l’Europe et surtout de la situation de la France

Posté par ippolito le 24 février 2013

La France dans l’œil du cyclone européen : allons zenfants de la patrie-i-e……

C’en est presque drôle. Cinq ans que nous sommes plusieurs à les alerter, nos chers concitoyens. Et non seulement ils ne font rien, ou le pire (ah, le « vote utile » !), mais en plus ils nous engueulent, nous traitent d’oiseaux illuminés de mauvais augures, nient à toute force les réalités qui leurs pètent les unes après les autres à la figure.

Or voilà, badaboum, 2013, le terrible cyclone grec s’en vient jusque dans nos bras, dépouiller nos fils, nos compagnes. Et cette fois, ce n’est plus nous qui le chantons, mais les autres, la Commission européenne, la Troïka et toute leur bande de prédateurs.

Troïka, nous voilà !

La Commission européenne vient de rendre son verdict : en 2013, la croissance en France sera atone à 0,1% (tu peux d’ores et déjà compter 3 ou 4 points de moins au final, citoyen), le déficit ramené à 3,7 % (rajoute 2 ou 3 points sans risque d’erreur) et le chômage porté à 11 % (13 ? 14 ? Sans parler des exclus de Pôle emploi).

L’accord européen de stabilité européenne, signé pieds et mains liés par notre nouveau président sans rien négocier, nous met sous la menace-couperet d’une amende salée de 3,9 milliards d’euros pour dépassement du seuil fatidique de 3 % de déficit annuel.

Que presque nenni, la Commission européenne va étudier, miséricordieuse, la possibilité d’une grâce exceptionnelle. Mais, ajoute la vipère en sifflant entre ses dents, à condition que la France respecte au plus près les conditions qui lui seront fixées en matière de réduction des dépenses publiques. Comme en Grèce !

Autrement dit, Troïka, nous voilà, avec les mêmes amicales pressions de nos chers voisins. Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances, 23 février :

« Paris poursuit ses réformes et va respecter les règles européennes. »

L’austérité à la hache

Veux-tu que je te dise ce qui va se passer, citoyen ? Au début, ce sera encore des petites coupes supplémentaires en vache. Encore un petit impôt en plus par ci, un petit avantage en moins par là, un petit gel des revenus, un petit coup de TVA en rab… Assortis de promesses de lendemains qui chantent pour apaiser tes douleurs.

Et puis, comme ça ne suffira pas – le « cercle vicieux », dit Mélenchon – ils passeront à la hache. D’ici la fin de cette année, tu entends bien, citoyen, d’ici quelques mois, tu verras qu’ils commenceront à tailler dans le vif. Une baisse des prestations sociales, du smic, des pensions de retraites… Et puis des radiations en veux-tu en voilà !

Aujourd’hui, tes petits copains grecs en sont à peu près à la moitié de leurs rémunérations d’avant. Imagine un peu ton petit Smic coupé en deux d’un coup, couic ! Les Espagnols, les Portugais n’ont pas besoin d’imagination, eux, vu qu’ils talonnent les malheureux Grecs dans leur chemin de croix. Et maintenant, à notre tour !

Viens pas chialer !

Ils ne va plus te rester beaucoup de choix, mon petit citoyen, si tu veux te tirer fissa de ce merdier. Ou bien tu continues à faire ton benêt de bigleux. Tu avales leurs salades (la croissance de retour en 14, tu parles !). Pire, pour leur complaire, tu aboies de concert avec les maîtres qui te tondent. Dans ce cas-là, viens pas chialer !

Ou alors, tu adoptes la démarche intermédiaire de Mélenchon. Tu crois que tu peux les contraindre à revenir à la raison en leur mettant la pression électoralo-républicaine. C’est honorable, mais inutile. La bande à Hollande ne peut pas revenir en arrière.

Tout bonnement parce que comme la triste équipe d’avant, ils sont pieds et mains liés, en cheville avec le système économico-financier qui les fait vivre, qui les a installés là où ils sont, qui les engraissent pour qu’ils te mettent au régime. Entre toi et le système, c’est le système qu’ils choisiront. Jusqu’à la folie.

Aux zarmes, citoyens !

Ne te reste plus qu’une seule et unique piste de survie, mon gars, si tu veux t’en sortir : les virer ! Oui, les virer, avec perte et fracas. Tout de suite ! Dis-toi bien qu’eux ne te rateront pas. Et que de toute façon tu seras contraint à terme d’y venir, mais en lambeaux. Aux zarmes, citoyens, formez vos bataillons !

Juste une dernière chose, fais ça à la malin. Evite de jouer les marioles devant leurs escadrons de CRS. Ne sors pas tes guillotines. Attaque ces voyous à leur point faible : le pognon.

Ne paie plus. Suis le conseil du vieux Hessel en rejoignant des réseaux citoyens, organise-toi en circuits parallèles. Et surtout « régule » sans pitié ces punaises de banques. C’est le moment. Elles sont cuites.

Allo, allo, ici Londres, le Yéti parle aux Français : les carottes des banques sont cuites, je répète…

http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/02/23/la-france-dans-loeil-du-cyclone-europeen-allons-zenfants-de-la-patrie-i-e-229729

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Y’en a marre de la hausse de la fiscalité sur le diesel et surtout des prix des carburants

Posté par ippolito le 24 février 2013

Batho : la hausse de la fiscalité du diesel paraît «incontournable»
 
Menace sur le gazole, le carburant le plus consommé par les automobilistes de France : Delphine Batho estime «incontournable» une augmentation des taxes. 

Coup dur en perspective pour l’immense majorité des automobilistes français. La fin de la fiscalité avantageuse dont bénéficie jusqu’à présent le gazole, carburant le plus consommé de France, semble se profiler inexorablement. C’est Delphine Batho, la ministre de l’Ecologie, qui le laisse entrevoir.

Un problème «de santé publique» avant d’être fiscal

L’alignement «progressif» de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence est une question «de santé publique» avant d’être une question fiscale et elle est «incontournable», a indiqué ce jeudi Delphine Batho sur BFM-TV. 

Alors qu’on lui suggérait qu’un alignement de la fiscalité du diesel sur l’essence rapporterait entre 3 et 4 Mds€ par an à l’Etat, la ministre a répondu que «ce n’est pas un sujet de recettes fiscales», «c’est un problème de santé publique».

Les vieux moteurs diesel dans le collimateur

«Il y a aujourd’hui 40 000 décès prématurés chaque année liés à la pollution de l’atmosphère et une des raisons de la pollution de l’atmosphère dans les grandes villes notamment, c’est le problème du diesel et notamment des vieux véhicules au diesel, par exemple les véhicules d’avant 1997, d’avant 2000 qui polluent 30 fois plus qu’un véhicule récent», a souligné la ministre.

«On ne peut l’aborder que de façon progressive», et «ce n’est pas décidé», a-t-elle toutefois précisé, tout en soulignant : «Je pense que ce sera incontournable».

Un soulagement aussi pour les raffineries

«Ce sera aussi quelque chose qui sera attendu par le secteur des raffineries en France puisque le paradoxe c’est qu’on importe du diesel et qu’on exporte de l’essence donc ce sera aussi quelque chose de positif pour la balance commerciale, a indiqué la ministre.

Avant même toute intervention spécifique sur la fiscalité du gazole, les prix à la pompe s’envolent en ce début d’année. Le gazole s’affichait la semaine dernière à 1,41 € le litre, en hausse d’un centime, selon les relevés hebdomadaires publiés lundi dernier par le ministère de l’Ecologie et l’Energie.

Les prix à la pompe atteignent des sommets

Les prix à la pompe, poussés depuis le début de l’année par une hausse des cours du pétrole brut et la fin du dispositif gouvernemental contre la cherté des carburants mis en place l’an dernier, continuent de se rapprocher petit à petit de leurs sommets historiques atteints en 2012 (à 1,4592 € pour le gazole).

La part du gazole dans les ventes de carburant a atteint 82,1% en janvier, ce qui constitue un nouveau sommet, bien au-dessus du précédent record (81,6%) qui remontait seulement à décembre.

LeParisien.fr

http://www.leparisien.fr/economie/batho-la-hausse-de-la-fiscalite-du-diesel-parait-incontournable-21-02-2013-2586883.php

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Y’en a marre de la situation de la France et surtout des mensonges

Posté par ippolito le 24 février 2013

Économie française: S&P, croissance, déficit, chômage, taux… Comment se porte le malade ?

Encore une mauvaise nouvelle pour la France, avec une révision à la baisse de la croissance par les services de l’Union européenne. Estimée à 0,1% pour 2013, c’est bien loin des 0,8% sur lesquels le gouvernement se basait, et encore plus éloigné des 1,2% du début du quinquennat.

Mécaniquement, cette nouvelle va devenir une grosse épine dans le pied de l’exécutif. Si l’Etat ne dégage plus autant de richesses que prévu, il faudra faire de nouvelles économies pour rentrer dans le cadre des traités européens. Ou alors expliquer à Bruxelles qu’un délai est nécessaire… Mais tous les indicateurs ne sont pas au rouge cette semaine.

Annoncé en phase terminale il y a un an par le sinistre docteur Standard & Poor’s, le malade France n’avait plus qu’à attendre le dernier sacrement. Elle pouvait ainsi rejoindre la Grèce au cimetière des nations punies par la crise.

Pourtant, les apothicaires du gouvernement semblent, du moins à première vue, avoir réalisé un miracle: l’agence de notation américaine, qui avait été la première à priver l’Hexagone de son triple A, a salué mercredi la volonté de réforme de l’équipe de Jean-Marc Ayrault, « la première fois depuis de nombreuses années. » 

S&P a laissé entendre qu’elle pourrait relever la perspective du pays (aujourd’hui négative) si, et seulement si, les réformes engagées portent leurs fruits au niveau de l’emploi et de la réduction du déficit.

Sur la voie de la guérison, la France est donc encouragée à poursuivre ses efforts, avant de pouvoir prétendre à la rédemption. Toutefois, ce n’est que l’avis très prudent du docteur Standard & Poor’s, qui, comme un cardiologue ou un chirurgien, ne s’intéresse qu’à sa spécialité, en l’occurrence la solvabilité générale d’un pays. Peut-on déjà être rassuré, la France est-elle en voie de rémission?

Alors, pour la France, c’est grave docteur? Le diagnostic du HuffPost.

1. Agences de notation : Encore un comprimé matin et soir

Si S&P a redonné du baume au cœur du gouvernement, la perspective n’a pour autant pas été relevée. Et même si tel était le cas, la perspective passerait de « négative » à « stable ». Il faut donc poursuivre les efforts budgétaires pour passer à une perspective « positive », étape sine qua non avant d’espérer recouvrer la note suprême du AAA.

Pour rappel, la note AAA représente le Graal permettant aux pays d’emprunter dans des conditions très favorables pour financer leurs déficits budgétaires. 

Pour faire partie de ce club très fermé, il faut être noté AAA par au moins deux des trois principales agences: Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch. Les deux premières ont successivement supprimé ce sésame à la France en 2012…

Que faire pour rattraper le retard ? Réduire les déficits et relancer la compétitivité. Pour le second point, le rapport Gallois a permis de jeter les bases d’un note meilleure, ce que S&P a noté dans son rapport. Pour le premier, il faudra prendre encore quelques consultations (voir 4).

2. Taux : Tout va bien, revenez dans un an !

C’est la bonne nouvelle du check-up français. Malgré une croissance atone et des perspectives embrumées, la France n’a jamais emprunté à des taux aussi faibles. Preuve que les investisseurs conservent toute leur confiance dans les capacités de l’État à rembourser.

« Nous sommes dans la continuité de 2012. La dette française reste une très bonne alternative pour les investisseurs car elle demeure un placement sûr qui offre un certain rendement par rapport aux titres allemands qui eux ne rapportent plus rien », souligne Natixis. Eh oui, pas que des avantages à être le pays le plus solide de la zone euro !

Il faudra toutefois surveiller les prochains mois, car les taux d’emprunt espagnols et italiens se sont fortement détendus dernièrement. Ce nivellement pourrait contraindre la France à ne plus profiter de ces conditions aussi avantageuses…

3. Croissance : Sortir de l’anesthésie générale, et vite

La Commission européenne devrait annoncer de très mauvaises nouvelles vendredi 22 février, avec une révision à la baisse. Selon Le Point, les performances de l’économie française devraient être quasiment à l’arrêt cette année, de l’ordre de 0,1%.

Ce qui pose problème, c’est que le gouvernement a bâti son budget annuel en comptant sur une croissance 0,8%. Conjugué aux 38 milliards d’euros d’économies, ce taux devait ainsi équilibrer les comptes publics à un niveau acceptable pour les instances européennes (voir 4). C’est donc râpé avec une perspective de 0,1%.

Le gouvernement est en proie à une cacophonie sur le sujet. Quand la version officielle maintient l’hypothèse de 0,8%, certaines voix préparent déjà le terrain: le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a concédé que la prévision allait être abaissée, sans doute aux alentours de 0,2% ou 0,3%… C’est bien connu, il vaut mieux consulter plusieurs médecins pour disposer d’un diagnostic complet !

4. Déficit : Et si on passait à la diète sévère ?

Le déficit public, qui illustre une balance négative entre les recettes et les dépenses de l’Etat, est mécaniquement lié à la croissance. Si cette dernière devrait être rabaissée à 0,1% par Bruxelles (voir 3), son déficit va automatiquement se creuser.

La Commission européenne prévoirait un déficit public de 3,6%, soit bien au-dessus des 3% que le gouvernement comptait atteindre. Au-delà de cette limite, la France s’expose à des sanctions, mais Le Monde croit savoir qu’Olli Rehn, le commissaire en charge des affaires économiques et monétaires, préférerait à ce stade accorder un peu plus de temps, afin de ne pas étouffer dans l’œuf une éventuelle reprise.

Gare toutefois à rentrer dans les clous rapidement, car certains voisins comme l’Espagne et les Pays-Bas ont multiplié les efforts, au risque de plonger leur économie dans la récession. Ils pourraient donc s’offusquer d’un régime de faveur, ce qui mettrait un sacré boxon dans la salle d’attente du cabinet médical.

5. Chômage : Le thermomètre tout proche de l’explosion

4,6 millions de personnes pointaient à Pôle emploi fin décembre, dont 3,13 millions sans aucune activité. Sur l’année 2012 entière, cela représente une hausse de 10%… Un chiffre inégalé depuis 15 ans qui pourrait atteindre, d’ici un à trois mois, le record historique de janvier 1997 (3,2 millions).

Au-delà de mesures du candidat Hollande (contrats de génération et emplois d’avenir), c’est l’accord sur l’emploi signé par les partenaires sociaux le 11 janvier qui porte toutes les espérances. Ce que Standard & Poor’s n’a pas manqué de féliciter, tout en relativisant sa portée.

Cette réforme n’aura pas nécessairement un impact fort sur le taux de chômage mais pourrait « inverser » la tendance à la hausse des coûts salariaux en France, indique l’agence de notation. Prochaine étape, les électrochocs.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/21/economie-francaise-sp-croissance-deficit-chomage-taux_n_2731751.html?utm_hp_ref=france

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Y’en a marre de l’Europe et surtout de la Pauvreté et de la Précarité

Posté par ippolito le 24 février 2013

Budget européen : l’aide allouée aux démunis baisse de 25%, une décision scandaleuse

Les chefs d’Etats européens ont trouvé un accord teinté d’austérité sur le budget pour les 7 ans à venir. Une rigueur qui touche les plus fragiles avec une diminution de 25% du Programme européen d’aide aux plus démunis.

La crise économique sonne-t-elle le glas de l’humanisme européen ? Notre contributeur Philippe Bapt, élu PRG, nous livre ses inquiétudes.
 
Le budget de l’Europe sera réduit. D’après des sources européennes, on souligne que cela correspond pour la période 2014-2020 à une baisse du budget de 3% par rapport aux sept années précédentes. Quel effort !
 
Mais quid du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) pour la même période ? Une baisse de 25% ! Presque dix fois plus que la baisse totale. Quel affront !
 
François Hollande a certes obtenu une dernière hausse de ce budget de plusieurs centaines de milliards d’euros : 2,5 au lieu de 2,3 milliards. Sur un budget total de 900 à 950 milliards d’euros. 
 
Malgré cela comment expliquer à 18 millions d’Européens, dont 4 millions de Français que l’esprit européen du traité de Rome qui visait notamment à « établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens » est en panne.
 
Arrêtez de penser que les pauvres sont des assistés 
 
L’an passé 72 millions d’euros d’aide, pour plus de 130 millions de repas ont été dépensés. 
 
Qui ose penser aujourd’hui que les associations œuvrant dans ce champ social, secourent des assistés ?
 
Des « demandeurs d’emploi qui ne demandent plus grand-chose, sinon de rester chez eux devant la télévision » comme le laisse à penser un média que l’on ne veut même plus en mariage et des élus conservateurs de notre pays !
 
La diminution du PEAD est un symptôme de la crise de l’humanisme
 
Dans le monde de précarité actuel, comment les Restos du Cœur, le Secours Populaire, etc. vont compenser la perte de 25% d’aide pour assurer la moitié du fonds de roulement des stocks alimentaires des organismes d’aides aux publics précaires, alors que chaque jour voit arriver aux portes de ces institutions de plus en plus de citoyens ?
 
L’esprit Humaniste des pères de l’Europe est-il perdu ? Certes les différents groupes du parlement européens ont fait savoir leurs critiques sur l’adoption du budget global.
 
Pour autant, en tant qu’élu (PRG), pour qui les valeurs humanisme et Europe devraient se décliner de concert, je m’élève contre ce choix de restreindre ces aides si précieuses. Pas de récupération politique ici, juste une envie au XXIe siècle de ne pas revenir au temps des « Misérables ».

Par Philippe Bapt
élu municipal,resp.associatif

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/779713-budget-europeen-l-aide-allouee-aux-demunis-baisse-de-25-une-decision-scandaleuse.html

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Y’en a marre des déficits, du gouvernement et surtout des leurs mensonges

Posté par ippolito le 24 février 2013

Hollande perd la bataille des déficits

La Commission de Bruxelles a entériné vendredi le dérapage des comptes de la France. Le gouvernement est loin d’être tiré d’affaire. Le chef de l’Etat s’exprimera samedi à la mi-journée, en marge du Salon de l’agriculture, sur le report de sa promesse de réduire les déficits.

C’est la fin d’une longue et périlleuse séquence ouverte par François Hollande il y a un an. En présentant son programme fin janvier 2012, le candidat socialiste avait martelé l’objectif de ramener le déficit public de la France à 3% du PIB cette année.

 Un objectif déjà promis par Nicolas Sarkozy auprès des Européens. Hollande en fit l’engagement numéro neuf de son programme. Il vient de tomber.

En ne critiquant pas les prévisions de la Commission européenne, publiées vendredi matin, le gouvernement a admis ce que ses propres experts anticipaient, sous couvert d’anonymat, depuis l’été. Non, la France ne parviendra pas à redresser ses comptes à la hauteur escomptée cette année. 

Ce ne sera pas 3% mais 3,7%, dit Bruxelles, soit un écart de 14 milliards d’euros. La faute à la conjoncture, une zone euro en récession et des recettes fiscales qui s’évaporent, c’est l’explication officielle. La faute à des dépenses non maîtrisées, voire en sourde augmentation, contredit l’UMP.

Hollande n’a pas échappé au défaut d’optimisme de ses prédécesseurs. Il tablait l’an dernier sur une croissance au moins égale à 2% de 2014 à 2017. Un niveau nécessaire pour, à la fois, financer ses promesses faites devant les Français et se plier aux efforts exigés par l’Europe et les marchés. Or la croissance sera quasiment nulle cette année, selon la Commission, et elle atteindrait seulement 1,2% l’an prochain.

La clémence des marchés

Mathématiquement, l’hypothèse de remettre les comptes à l’équilibre, ou presque, d’ici la fin du quinquennat n’en est que plus fragile. Quelle que soit sa couleur politique, aucun gouvernement français n’a toutefois jamais complètement respecté son calendrier de réduction du déficit…

Neuf mois après son élection, le président de la République voit donc les pendules remises à l’heure. A son avantage, les marchés financiers ne sanctionnent pas le dérapage, l’agence Standard & Poor’s envisage de réviser son évaluation à la hausse, la Commission ne réclame pas mordicus un retour aux 3% cette année.

 Cela en dépit d’une salve de mesures coûteuses dont le financement reste à préciser (suppression du jour de carence dans la fonction publique, plan pauvreté, contrats de génération, crédit d’impôt compétitivité).

Le gouvernement pense avoir imposé son « sérieux de gauche », selon l’expression officielle, qui lui assurerait la clémence des créanciers et de ses pairs. Il bénéficie aussi d’un changement de pied majeur de la part des institutions internationales. 

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a exprimé ses craintes que trop de rigueur ne tue la croissance. La Commission peut tenir compte de la faiblesse des économies de la zone  - une acception des traités – pour ne pas exiger de coupes drastiques et immédiates. 

La rigueur après les municipales?

Pour autant, la quadrature du cercle n’est que décalée d’un an. Bercy entame une négociation avec Bruxelles pour officialiser le report des 3% à 2014. Dans l’entourage du ministre de l’Economie Pierre Moscovici, on se dit serein. La Commission ne réclamerait pas d’efforts supplémentaires cette année – le gouvernement a exclu d’en faire, au risque de réveiller les revendications des ministres et des fonctionnaires.

Le sujet viendra toutefois vite sur la table. Les nouvelles mesures de rigueur envisagées (allocations familiales, retraites, collectivités locales, aides aux entreprises…) entreront en vigueur en 2014. Dès janvier, la TVA grimpera pour financer le crédit d’impôt compétitivité. 

Bercy dira d’ici fin mars si elles sont suffisantes pour atteindre l’objectif, ce qui paraît incertain. Un autre rendez-vous va peser sur les choix du gouvernement : les municipales. Reste à savoir si l’exécutif lancera les dispositions douloureuses en début d’année, ou s’il attendra l’issue des scrutins locaux.

Nicolas Prissette – Le Journal du Dimanche
vendredi 22 février 2013

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Hollande-perd-la-bataille-des-deficits-592999

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Y’en a marre des salaires des grands patrons et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 24 février 2013

Henri Proglio : une boulette à 138 000 euros 

À en croire le rapport de gestion d’EDF publié le 14 février, le Pdg Henri Proglio n’a pas respecté la consigne gouvernementale sur le plafonnement du salaire des patrons du public. « Une erreur du document », assure le groupe…

C’est l’une des promesses de campagne sur lesquelles le nouveau pouvoir n’a pas transigé : depuis un décret du 26 juillet 2012,  la rémunération des patrons d’entreprise publique (ou contrôlée à plus de 50% par l’Etat) est plafonnée à 450 000 euros par an – une mesure dont Bercy a réclamé l’application au 1er octobre dernier. 

Tout cela est inscrit noir sur blanc dans le rapport de gestion d’EDF publié il y a quelques jours à l’occasion de la présentation des résultats 2012. Problème : d’après le tableau (page 76) récapitulant les émoluments du Pdg Henri Proglio, la décote n’a pas été appliquée. 

On apprend ainsi que l’électricien en chef a touché l’an dernier 1 000 000 d’euros de salaire fixe (soit autant qu’en 2011) et non 862 500 euros comme on aurait pu s’y attendre avec une simple règle de trois, en appliquant le plafonnement pour le dernier trimestre. 

Renseignements pris auprès du groupe, il s’agirait d’« une regrettable erreur ». Arrêtons nous ici un instant : le rapport de gestion visé par deux commissaires aux comptes de chez KPMG et deux autres de chez Deloitte, sur un sujet aussi sensible, politique et actuel que la rémunération d’Henri Proglio, lui même sujet à des polémiques et des rumeurs incessantes (on l’a plusieurs fois annoncé dans le collimateur de François Hollande depuis son arrivée à l’Elysée), le rapport de gestion, disions-nous, se serait « trompé ». En langage « psy », cela s’appelle un acte manqué ou l’on ne s’y connaît pas. 

Depuis, le service de presse d’EDF nous assure qu’il va nous envoyer les « bons chiffres » – « mais il faut d’abord les faire certifier par les commissaires aux comptes ». Sic. 

À la place du million d’euros de salaire fixe devraient donc apparaître dans la version remaniée  862 500 euros. Le variable, lui, ne changera pas. Les 588 000 euros de bonus versés à Henri Proglio en 2012 l’ont été «  au titre de l’exercice 2011 », nous a-t-on indiqué. Et alors ? 

À La Poste, on a une autre lecture du décret officiel instituant le plafonnement : le patron, Jean-Paul Bailly, s’est vu appliquer la décote sur son fixe comme sur son variable, et sans prorata. Il n’a donc touché en tout et pour tout que 450 000 euros en 2012. Bercy appréciera. 

http://www.marianne.net/Henri-Proglio-une-boulette-a%C2%A0138%C2%A0000%C2%A0euros%C2%A0_a226768.html

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