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Y’en a marre des folles dépenses du Nord-Pas-de-Calais et surtout de Daniel Percheron

Posté par ippolito le 2 mars 2013

Les folles dépenses du Nord-Pas-de-Calais 

Daniel Percheron, président PS de la région Nord-Pas-de-Calais depuis 2001, ne se refuse rien et dépense sans compter.

D’un côté, l’ Etat se serre la ceinture et réduit la manne versée aux régions, de l’autre, Percheron ne fait rien pour réduire ses dépenses pharaoniques.

L’agence Public Evaluation System a fait ses calculs: les effectifs de la région Nord-Pas-de-Calais ont augmenté de 25% entre 2007 et 2011, alors que, dans le même temps, ceux des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées se limitaient à des hausses de 7 et 5,5%. 

Le Nord-Pas-de-Calais est la 2ème région la plus dépensière en frais de personnel, derrière le Limousin. Deux régions qui sont restées depuis toujours dans le giron socialiste.

L’opposition, excédée par cette hausse sans fin des dépenses et par l’opacité qui règne au siège de la région Nord-Pas-de-Calais, a demandé la création d’une “mission d’information et d’évaluation portant sur les effectifs du conseil régional“: évolution du nombre d’agents, comparaison avec les autres régions, nombre d’agents sans affectation…

Selon Jean-Pierre Bataille, leader UMP de l’opposition, les agents ne travaillent que 43,6 semaines par an et leur taux d’absentéisme atteint 31 jours.

La Nord-Pas-de-Calais offre à Daniel Percheron un garage bien fourni, avec une douzaine de voitures. Et la rémunération des directeurs de services dépasse bien souvent la norme admise. 

En 2007, la Cour des comptes s’en était émue, et avait relevé “de nombreuses irrégularités“. La région avait corrigé certains abus mais la Cour a regretté que quelques mauvaises habitudes persistent. Ainsi, certains directeurs sont classés hors échelle, et sont donc parfois payés comme des procureurs ou des conseillers d’ Etat.

Pour faire tourner cette grosse machine, Percheron aime s’entourer: on dénombre 99 directeur, directeurs adjoints et autres gradés, ainsi qu’un service de communication doté de 75 personnes, dont 7 photographes !

Daniel Percheron a toujours été accueillant pour ses amis et les amis de ses amis. La liste des “fils et filles de” employés au conseil régional est impressionnante. 

On y trouve, entre autres noms, Marie Kucheida, chargée de mission à la région et fille de Jean-Pierre Kucheida, l’ami-allié de Percheron mis en cause par la justice; Claudine Roman, chargée de mission et soeur du vice-président Bernard Roman; Alice Percheron, assistante documentaliste et fille du président… 

Au total, la liste contient une trentaine de noms. On peut y ajouter Régine Spinglard, amie très proche de Percheron et présidente du Comité régional du tourisme, ou Elvire Percheron, autre fille du président, qui a décroché un poste de direction au Louvre-Lens après avoir été chargée de la culture au cabinet de son père…

La pratique n’est pas propre au conseil régional. C’est tout un système qui s’est développé de façon industrielle dans le Nord et le Pas-de-Calais. Son principe: untel entre au parti, décroche un job dans une collectivité puis est élu dans une autre, ou inversement. 

Citons Audrey Linkenheld, ex-adjointe de Martine Aubry à la mairie et employée au conseil régional ( elle est aujourd’hui députée); Stanislas Dendievel, adjoint à la mairie de Lille et urbaniste à l’agglo du Grand Lille; Hélène Parra, vice-présidente au conseil régional et chargée de mission au conseil général.

Désormais sous surveillance, Daniel Percheron évite de placer trop de proches et de recruter à tour de bras. Le président de la région Nord-Pas-de-Calais assure que le budget alloué aux ressources humaines n’augmentera que de 1,7% en 2013. Mais le mal est fait, les emplois sont en grande majorité publics, donc difficiles à supprimer. Dans le Nord-Pas-de-Calais, le système peur continuer à prospérer.

source: le Point

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-folles-depenses-du-nord-pas-de-calais/

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public, Y'en a marre des politiques | 1 Commentaire »

Y’en a marre des mensonges de Monsieur Hollande

Posté par ippolito le 2 mars 2013

Déficit, chômage : l’épreuve de vérité de M. Hollande

C’était il y a un an. La brochure présentant le projet du candidat François Hollande s’ouvrait sur ces quelques phrases :

  »Au quotidien, la crise se fait durement sentir. Notre pays est confronté à un chômage record et s’enfonce dans la récession autant que dans l’austérité. (…) Mon devoir est de permettre le changement. Un vrai changement. Je suis candidat pour redonner confiance aux Français et faire redémarrer le progrès. »

Le constat reste d’une brûlante actualité : crise, chômage record, récession (ou presque), austérité pèsent plus que jamais. La différence, c’est que M. Hollande est président depuis dix mois. 

Et que la promesse s’est envolée : redressement, confiance, progrès, ne sont pas au rendez-vous, et le doute gagne jusqu’au camp du président.

Comment pourrait-il en être autrement ? Le chef de l’Etat avait fixé deux objectifs décisifs : accentuer l’effort d’assainissement de nos finances en ramenant le déficit public à 3 % du produit intérieur en 2013 ; inverser, d’ici à la fin de l’année, la courbe du chômage, sans cesse ascendante depuis bientôt deux ans. 

Le message au pays était rude, mais clair : les efforts douloureux de 2013 (purge fiscale et austérité budgétaire) permettront de sortir du tunnel en 2014.

La réalité s’est chargée de démentir sèchement ce scénario encourageant. Au mieux, la croissance sera nulle cette année comme l’an passé, la crue dévastatrice du chômage ne sera pas enrayée, les déficits resteront très supérieurs à la borne fixée et, pour reprendre les mots déjà cités, le pays « s’enfonce dans l’austérité ». Pour encore deux ans, selon toute vraisemblance.

Le président doit s’en expliquer et, sauf à admettre sa propre impuissance, tracer le chemin permettant de sortir de l’impasse. On peut comprendre ses prudences : 

les Français sont fragilisés et anxieux, la gauche rétive à la politique menée, la droite sans pitié, la conjoncture exécrable, l’Europe et les marchés vigilants, la marge de manoeuvre plus qu’étroite.

Les promesses s’éloignent, le doute s’installe (édition abonnés)

L’heure n’est plus à finasser, à chercher à rassurer à tout prix, à gagner du temps en escomptant une reprise de l’économie européenne que rien n’indique pour l’instant. L’heure n’est plus aux habiletés tactiques. 

L’épreuve que traverse le pays suppose une large mobilisation. Celle-ci n’est pas concevable sans une stratégie plus vigoureuse, sans une pédagogie plus courageuse de la crise. La confiance est à ce prix. Pour le pays, comme pour le président de la République, c’est une épreuve de vérité.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/27/l-epreuve-de-verite-de-m-hollande_1839591_3232.html

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Y’en a marre du système informatique du ministère de la defense baptisé Louvois et surtout de sa bureaucratie ubuesque

Posté par ippolito le 2 mars 2013

Le ministère de la Défense n’arrive plus à payer ses soldats à cause d’un système informatique défaillant

Voilà qui fait désordre pour un pays qui est la 5eme puissance mondiale : la France n’arrive plus à payer ses soldats correctement. La faute à qui ? À un système informatique défaillant et une bureaucratie ubuesque. 

Et malgré la mobilisation des équipes informatiques du ministère de la Défense et de trois sociétés informatiques, la situation ne devrait pas rentrer dans l’ordre avant deux ans.

C’est Le Canard enchaîne qui révèle ces difficultés sur la base d’un audit interne supervisé par le contrôleur général des armées et remis au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian le 31 janvier 2013. 

Le système informatique du ministère baptisé Louvois (Logiciel à vocation interarmées de la solde) est incapable d’établir les fiches de paie des militaires sans faire des erreurs de calcul : 

le rapport recense 120 000 incidents… sur 190 000 fiches de paie et des trop payés « évalués à au moins 120 millions d’euros au 31 décembre 2012″. 

Une chance pour les militaires ? Pas vraiment selon Le Canard enchaîné : « D’abord, il faudra rembourser. Ensuite, ces trop payés entraînent parfois la perte de droits sociaux soumis à certaines conditions de ressources. 

Quant aux soldats défavorisé, un numéro vert à été mis à leur disposition depuis la fin de l’année : ils peuvent réclamer un pécule, pris sur le fond d’urgence de 30 millions d’euros débloqué par Le Drian ». Un vrai parcours du combattant que ces soldats, déjà impliqués sur plusieurs théâtres d’opération, auraient pu s’épargner.

Reste à comprendre l’origine du problème : le nouveau logiciel de calcul a encore plus de mal que l’ancien à mettre de l’ordre dans le maquis des primes des soldats.

« Les indemnités et primes diverses représentent la moitié des traitements (60% chez les officiers supérieurs), et il existe encore 250 types d’indemnité, regroupés dans une bible baptisée Medrofim (Mémento des droits financiers individuels du personnel militaire, de ses ayants droits et de ses ayants cause) », note Le Canard. 

Et en plus de la complexité informatique et l’impossibilité pour les logiciels d’établir des fiches de paie correctement, il y a « un risque potentiel – mais non avéré – de détournements de fonds » d’après le contrôleur général. Il ne manquait plus que ça !

*** Source
- « La Défense se ruine à faire les soldes », Le Canard enchaîne n°4817, 20.02.2013

http://www.politique.net/2013022701-soldats-impayes.htm

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Y’en a marre des impôts et surtout de la fiscalité en France

Posté par ippolito le 2 mars 2013

La taxe d’habitation pourrait varier en fonction des revenus

Le gouvernement réfléchit à faire varier la taxe d’habitation, pour le moment uniquement basée sur la superficie occupée, en partie sur les revenus. La mesure pourrait être proposée dans le projet de budget 2014.

Le gouvernement pourrait faire varier la taxe d’habitation en fonction des revenus, et plus seulement selon la superficie occupée.

Une petite taxe pour les petits revenus, une grosse pour les gros salaires : faire varier – au moins partiellement – la taxe d’habitation en fonction des revenus est l’une des pistes du gouvernement pour renflouer ses caisses. 

Actuellement, elle ne repose exclusivement que sur la valeur locative du logement et non sur les revenus de ceux qui l’occupent.

Mais puisque le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a indiqué lundi qu’il allait falloir trouver « 6 milliards d’euros de recettes » supplémentaires en 2014, l’idée est déjà à l’étude et pourrait être dévoilé lors du prochain projet de budget 2014.

« Une piste qu’il faut continuer à étudier »

Le député PS de Seine-et-Marne Olivier Faure y voit un peu plus de justice dans le système. « C’est vrai qu’aujourd’hui, la taxe d’habitation est l’impôt le plus injuste, qui tient compte uniquement de la superficie que l’on occupe, et non pas des revenus dont on dispose. 

Donc c’est vrai que pouvoir croiser à la fois la surface habitée et les revenus, ce serait une façon de répondre à une injustice dans la fiscalité locale. C’est une piste qu’il faut continuer à étudier ».

« Un nouvel impôt local sur le revenu »

Mais à droite, Hervé  Mariton, député UMP de la Drôme, y voit surtout un nouvel impôt qui viendra toucher les classes moyennes. « Beaucoup de socialistes veulent inventer un nouvel impôt qui serait un impôt local sur le revenu, affirme l’élu. Je vous rappelle que la moitié des Français bénéficie soit d’exonérations, soit d’écrêtement de la taxe d’habitation en fonction du revenu. 

Il faut lutter contre cette tentation qu’on a en France de concentrer l’impôt sur les classes moyennes et les classes moyennes supérieures, et je pense qu’il ne faut pas aller au-delà ».

Faut-il indexer la taxe d’habitation aux revenus?
Entrez dans le débat !

Mathias Chaillot avec Hugo Perrier 

http://www.rmc.fr/editorial/353510/la-taxe-d-habitation-pourrait-varier-en-fonction-des-revenus/

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Y’en a marre du prix des médicaments et de la position de l’état sur ce sujet

Posté par ippolito le 2 mars 2013

Quand l’Etat œuvre pour que les contribuables ne paient pas moins chers les médicaments

Si vous faites partie d’une corporation, si vous craignez la concurrence, si vous voulez garder un monopole, si vous souhaitez que les prix restent hauts, la recette est très simple : demander à l’Etat d’intervenir.

L’Etat vous assurera un service – public – garanti et impeccable. Les parts de marché qui auraient pu apparaître tomberont dans l’oubli, aucun développement n’aura lieu, tout restera intact et inchangé sous l’œil de l’Etat qui vous protégera du marché et de ses lois iniques. Tout ceci se fera sans douleur. Et aux frais des contribuables.

Dernier exemple en date : la vente des médicaments sur Internet. Une bonne idée commerciale pour gagner de nouvelles parts de marché dans un secteur de santé toujours plus tendu du fait des déremboursements des médicaments et de l’appauvrissement du pouvoir d’achat des Français.

Médicaments sur Internet

Mi-février, le Conseil d’Etat avait autorisé la vente de 3.500 références de médicaments au lieu des 455 prévues, s’alignant ainsi sur une directive européenne.

Cet élargissement de la gamme de médicaments disponibles sur Internet a permis à des pharmaciens, dont certains avaient déjà créés leur site de vente en ligne, de saisir l’opportunité de développer leur marché et, bien entendu, leur chiffre d’affaire.

Car être pharmacien, c’est aussi être à la tête d’un business.

Mais nous sommes en France. Cette libéralisation – substantif formé à partir du mot « libéral » qui est un de ces mot-épouvantail que l’on agite avec frénésie lorsque l’on veut contrer un développement de marché – a inquiété l’Ordre des Pharmaciens et en particulier sa présidente, Isabelle Adenot. Craint-elle pour le monopole des pharmaciens ? C’est évident.

La vente sur Internet est la première étape vers une vente des médicaments en supermarché. De récentes publicités des supermarchés Leclerc diffusées sur les chaînes de télévisions françaises l’ont lourdement suggéré. C’est le sens du marché économique.

L’automédication montrée du doigt

Isabelle Adenot s’insurge et parle des dangers pour la santé si jamais on laissait les Français acheter des médicaments tout seuls sans passer par la case pharmacie. L’automédication est montrée du doigt.

Mais l’automédication n’est pas dangereuse, car cela concerne des médicaments qu’on l’on peut acheter sans ordonnance.

Qui a vécu aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, qui est allé chez CVS Pharmacy en Amérique ou Boot’s au Royaume-Uni, connaît le libre marché des médicaments.

Cela concerne essentiellement la bobologie ou les rhumes, rhinites, maux de gorges, maux de têtes, bref toutes ces choses qui ne requièrent pas un médecin pour se soigner.

La personne d’intelligence moyenne a un minimum de bon sens pour ne pas se mettre en danger. Quant aux médicaments comme les antibiotiques, une ordonnance est toujours nécessaire et des pharmaciens diplômés sont là pour les préparer.

D’ailleurs Bruno Lasserre, président de l’autorité de la concurrence, précise qu’en « Grande-Bretagne et en Allemagne, où la vente des médicaments, même prescrits, est autorisée en ligne et pas seulement par les pharmaciens, il n’y a pas eu de drame sanitaire. La hausse des ventes en ligne de médicaments reste d’ailleurs modérée. »
Statistiquement, ce qui est dangereux pour la santé en réalité c’est l’ordonnance du médecin qui prescrit des médicaments.

Trop d’ordonnances

D’abord parce qu’en France, un patient ressortira presque toujours avec une ordonnance même s’il n’en a pas besoin : il n’y a que 0,25% de chance de sortir de chez son médecin sans ordonnance. Cela monte à 40% aux Pays-Bas, ce qui est nettement plus raisonnable.

Pire, il faut savoir qu’une ordonnance qui prescrit plus de quatre ou cinq médicaments est potentiellement un danger car elle augmente les possibilités d’interactions médicamenteuses.

Des interactions qui provoquent 13.000 hospitalisations par an et causent 10.000 morts chaque année.

Le coût humain et financier de ces erreurs dues aux médecins et aux pharmaciens qui n’ont pas su décrypter le danger potentiel d’une ordonnance est colossal. Et ce sont bien entendu les contribuables qui paient à chaque fois puisque ces erreurs sont couvertes par la Sécurité sociale.

Alors il faut relativiser lorsque Isabelle Adenot déclare que «ce qui nous inquiète c’est qu’aujourd’hui un jeune de 10 ans ne peut pas venir dans une pharmacie acheter des médicaments, et que cela soit possible sur Internet.»

Ou encore lorsqu’elle dit que « récemment, quelqu’un a pu acheter dix boîtes de médicaments pour l’insomnie occasionnelle, ce qui prouve bien que c’est un risque et qu’il faut donner le maximum de sécurité. »

Faire d’un cas isolé une généralité n’est pas sérieux. La tactique de la Présidente de l’Ordre des Pharmaciens est connue : faire peur, semer le doute pour conserver un monopole et empêcher une ouverture de marché.

L’Etat conforte les monopoles

Dans un autre pays, le marché aurait continué sa marche. Mais en France, non ! L’Etat intervient pour conserver les monopoles des corporations. Marisol Touraine, ministre de la Santé, planche sur un code des bonnes pratiques pour restreindre au maximum le marché.

C’est son but d’ailleurs : elle avait scandé lors de plusieurs discours prononcés en 2012 que « la santé n’est pas un marché ».

Bruno Lasserre a beau dire « qu’entre Internet et la montée en puissance des génériques, de nouvelles opportunités de baisse des prix, d’accroissement des services, d’innovation, s’ouvrent » et « qu’Internet est un gisement de croissance offert aux pharmaciens d’officine dynamiques », rien n’y fera : le marché et la loi de l’offre et de la demande sont inacceptables pour Marisol Touraine qui devient la meilleure alliée d’Isabelle Adenot.

Sous prétexte de garantir les droits du consommateur, l’Etat s’apprête donc à entraver au maximum la libéralisation du marché qui aurait permis aux consommateurs français de payer moins cher des médicaments basiques comme l’aspirine.

Ainsi, les pharmaciens tentés par la vente sur Internet seront obligés, selon le code de bonnes pratiques de l’Etat, d’afficher les mêmes prix en ligne et en pharmacie, d’ajouter le coût de la livraison, sans possibilité de l’offrir et d’avoir en stock la totalité des 3.500 produits permis à la vente en ligne.

Bruno Lasserre commente sobrement : «Ces mesures sont très dissuasives». Oui, en effet, puisqu’elles tuent non seulement les possibilités de développement de marché de pharmaciens innovants et dynamiques, mais aussi anéantissent la possibilité de baisse des prix des médicaments pour les clients.

Cet exemple montre bien que l’argent des contribuables sert à financer un Etat qui préserve les monopoles et limite la liberté du marché. Au final, c’est toujours la liberté de choix qui est restreinte et le contribuable qui paie la facture.

Jean de Selzac

http://www.lecri.fr/2013/02/27/quand-letat-oeuvre-pour-que-les-contribuables-ne-paient-pas-moins-chers-les-medicaments/39060

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Y’en à marre des ripoux et surtout de la corruption

Posté par ippolito le 2 mars 2013

Vol au dessus d’un nid de ripoux : révélations sur la BAC de Marseille

«L’affaire de la BAC de Marseille n’est pas terminée », martèle le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Manière de clouer le bec à tous ceux qui voudraient enterrer un peu vite ce qui restera comme l’une des plus incroyables affaires de ripoux jamais vues en France. 

Le scandale éclate à la fin de l’été 2012. Le ministre annonce aussitôt la dissolution de cette unité d’élite chargée de la lutte contre le crime dans les quartiers Nord de Marseille.

 Le livre de notre collaborateur Frédéric Ploquin, dont nous publions les extraits, raconte par le menu l’enquête secrète menée pendant près d’une année par l’inspection générale des services (IGPN). 

Notre grand reporter a rencontré tous les acteurs de l’affaire, dont il rapporte le témoignage. A commencer par celui qui a levé le lièvre, le préfet Alain Gardère, envoyé à Marseille par Nicolas Sarkozy en août 2011 pour tenter d’y enrayer la flambée de la délinquance, la guerre des gangs aussi où des caïds des cités s’entretuent pour le contrôle du marché des stupéfiants. 

Frédéric Ploquin a surtout eu accès à toutes les pièces du dossier et, notamment, au compte-rendu des écoutes réalisées pendant des semaines dans les véhicules des policiers ripoux de la brigade anticriminalité. Des conversations dont la teneur en dit long sur l’état d’esprit qui régnait dans ces équipes, soupçonnés de se gaver sur le dos des voyous au lieu de combattre le crime. 

Alors que l’enquête judiciaire se poursuit et que la Place Beauvau peaufine ses dossiers disciplinaires, la lecture de ces conversations montre que ces gardiens de la paix ne sont pas seulement suspectés de s’être payés sur la bête. Ils savaient visiblement à quelles portes frapper pour récupérer de la came et du fric. 

Une dérive collective qui pourrait incarner, à elle seule, notre époque : celle de l’individualisme roi. Une illustration presque parfaite, par ailleurs, de la manière dont la République abandonne certains quartiers, laissant face aux voyous des policiers livrés à eux-mêmes. 

Ces pratiques étaient en vigueur depuis des années. Pire : localement, elles étaient connues de nombreuses personnes. Mais aucun responsable n’avait voulu voir de plus près ce qui se passait, de peur probablement d’être associé à une sale histoire. 

Le nouveau ministre de l’Intérieur a rencontré des dizaines de  « baqueux » dans toute la France et demandé à ses services de revoir le fonctionnement de la BAC, notamment la façon dont les fonctionnaires y sont affectés. A trop mettre ces hommes sur un piédestal, à trop exploiter leurs résultats dans les médias, ses prédécesseurs les ont peut-être poussés à la faute.

Une enquête qui se lit comme un polar. Sauf qu’ici, tout est vrai. 

Lire l’intégralité de notre enquête dans le numéro 827 du magazine Marianne, en kiosque samedi 23 février.  

Livre en librairie le 27 février : Vol au dessus d’un nid de ripoux, chez Fayard. 

http://www.marianne.net/Vol-au-dessus-d-un-nid-de-ripoux-revelations-sur-la-BAC-de-Marseille_a226795.html

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