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Y’en a marre du recul de l’industrie en France et surtout du chômage

Posté par ippolito le 4 mars 2013

Le recul de l’industrie s’accélère en France

En zone euro, l’activité manufacturière est également en baisse pour le 19ème mois consécutif.

L’activité du secteur manufacturier a continué de se contracter en février dans la zone euro, pour le dix-neuvième mois consécutif, mais au même rythme que le mois précédent, selon les données publiées vendredi 1er mars par la société Markit, qui publie l’indice PMI.

Le PMI manufacturier s’est inscrit à 47,9, inchangé par rapport au mois de janvier, où il avait atteint un plus haut de 11 mois, selon une seconde estimation, supérieure à la précédente (47,8).

L’activité se contracte quand l’indice est inférieur à 50 et accélère quand il dépasse ce seuil.

La récession du secteur s’accélère en France

Le fait que l’indice reste au même niveau qu’en janvier « confirme le ralentissement de la récession du secteur manufacturier en ce début d’année 2013 par rapport au rythme de contraction enregistré sur la quasi-totalité de l’année 2012″, note Chris Williamson, économiste à Markit.

« La récession semble montrer des signes d’affaiblissement », ajoute l’économiste, qui souligne que la contraction pourrait encore ralentir en mars, étant donné le faible niveau du repli des nouvelles commandes.

Mais cela cache de « fortes divergences » entre pays, met-il en garde : contrairement à l’Allemagne, qui enregistre un indice à 50,3, son plus haut niveau en 13 mois, et à l’Irlande, où l’indice atteint 51,3, « la contraction s’accélère en France, en Espagne et en Italie ».

L’indice est particulièrement faible en France, à 43,9, même s’il s’agit de son plus haut niveau en deux mois, tandis qu’il est à 45,8 en Italie (un plus bas de trois mois) et 46,8 en Espagne, son meilleur niveau en 20 mois.

L’inflation passe sous le seuil des 2%

L’inflation est par ailleurs passée sous le seuil des 2% en février dans la zone euro, à 1,8%, en baisse de 0,2 point par rapport à janvier et de près d’un point sur un an, a annoncé Eurostat dans une première estimation.

Ce chiffre, le plus bas enregistré depuis septembre 2010, confirme le ralentissement constant de l’inflation observé l’année dernière, dans un contexte de crise et de récession en Europe.

Le taux de chômage toujours plus haut

Inversement, le taux de chômage de la zone euro n’en finit plus de grimper. Il s’est établi à 11,9% de la population active en janvier, un niveau record, selon Eurostat.

Quelque 18,99 millions de personnes étaient au chômage en janvier dans les 17 pays de la zone euro. En un mois, 201.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,90 million en un an.

La situation est particulièrement critique en Espagne et en Grèce, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche plus d’un actif sur quatre et plus d’un jeune sur deux.

Le taux de chômage s’est établi à 26,2% en janvier en Espagne. En Grèce, où les dernières données disponibles datent du mois de novembre, il s’est élevé à 27%.

http://www.challenges.fr/economie/20130301.CHA6864/le-recul-de-l-industrie-s-accelere-en-france.html

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Y’en a marre de l’exil fiscal et surtout de la fiscalité en France

Posté par ippolito le 4 mars 2013

L’exil fiscal, avec cynisme, et sans complexe

« Bienvenue aux immigrés », tel est le titre de l’éditorial d’Alain Lefebvre dans le numéro hors-série de Juliette&Victor, S’installer et bien vivre en Belgique. Il ne s’agit pas de travailleurs marocains à la recherche d’un emploi de manœuvre, mais de riches Français fuyant une imposition sur le capital plus élevée en France qu’en Belgique. 

Mais, selon ce journaliste, dont les adresses professionnelle et personnelle sont à Bruxelles, comme l’indique sa notice dans Who’s Who in France de 2013, cette fuite est liée à « l’implacable logique de la chasse aux “riches”, dont on sait bien qu’elle ne finira à terme qu’à épargner les smicards ».

 Dans ce « climat de suspicion, voire de stigmatisation, le découragement finit par s’emparer des élites productives. Ces dernières étouffent, ne voient plus le bout du tunnel, perdent espoir, et manifestent leur ras-le-bol de ne pas être aimées et même parfois d’être haïes ».

L’exil fiscal des Bernard Arnault et autres Gérard Depardieu permet de transformer les exploiteurs et les heureux fortunés des arts et des sports en victimes du fisc, mais aussi de cacher la réalité de l’exil fiscal de l’argent dans les paradis fiscaux dont les centaines et les centaines de milliards d’euros dissimulés permettraient de régler les problèmes du déficit et de la dette publique.

Le site Internet de la revue Juliette&Victor, ainsi nommée par référence à l’exil bruxellois de Juliette Drouet et de Victor Hugo fuyant la vindicte de Napoléon III, permet d’acheter en ligne cet opuscule que nous aurions beaucoup aimé pouvoir lire, en 1986, lorsque nous avons décidé de travailler sur les familles fortunées. 

Tout le mode de vie grand-bourgeois y est étalé, avec les recettes pour en reconstituer les bases en exil. Les beaux quartiers sont décrits, de l’avenue Louise aux communes limitrophes d’Uccle et d’Ixelles. 

Les grandes banques d’affaires privées, comme celle des Rothschild, pour placer son magot, les cercles pour se constituer des réseaux et tisser de nouveaux liens en Belgique y sont recensés. Les éléments utiles du droit sont également indiqués, comme cette possibilité de pouvoir « licencier sans avoir besoin de se justifier ». Charmant programme. 

Le néolibéralisme qui doit beaucoup, en France, aux deux mandats du président socialiste François Mitterrand, dont les ministres comme Pierre Bérégovoy ou Laurent Fabius, avec la déréglementation des flux du capital et de la finance, ont permis de substituer au prudent « pour vivre heureux, vivons cachés » le cynisme actuel de fortunes sans complexe et sans morale.

Cet opuscule confirme la dimension multiple des formes de la richesse économique avec de l’argent, beaucoup d’argent, mais aussi culturelle, avec la publicité des sociétés de vente d’objets d’art aux enchères, sociale avec les cercles, et symbolique avec le bon goût affiché à chaque page.

Mais il dévoile aussi le changement, avec cette nouvelle phase du développement du système capitaliste, financiarisée à l’échelle du monde, dans les rapports de forces entre les classes sociales, les plus riches s’expatriant selon leurs intérêts et fustigeant les travailleurs de toujours coûter trop cher et d’être une charge pour leur seul dieu : l’argent.

Par Monique pinçon-Charlot et Michel Pinçon

http://www.humanite.fr/societe/l-exil-fiscal-avec-cynisme-et-sans-complexe-516357

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Y’en a marre des magouilles et des scandales

Posté par ippolito le 4 mars 2013

Les belles ficelles du business de la vieillesse 

On croyait tout savoir sur le juteux marché de l’aide aux personnes âgées, eh bien, non. Un contrôle des autorités sanitaires dans le groupe DomusVi pourrait révéler des pratiques inédites pour mieux se goinfrer… 

Le vieillissement de la population, les fortunes que se font les propriétaires de maisons de retraite privées, tout ça est connu. On passe bien entendu sur les terrifiants cas de maltraitance, régulièrement mis au jour, c’est su et archisu. 

Mais les ficelles de plus en plus utilisées par les grosses boîtes privées pour faire leur beurre sur le dos des contribuables sont, elles, bien moins connues. 

On s’explique. Le secteur économique des vieux s’est restructuré depuis quelques années. À côté du service public, en perte de vitesse, et des associations, le privé, alléché par un taux de rentabilité de 20%, a vite vu la pépite. Des patrons ingénieux, voire retors, ont compris qu’il fallait réfléchir comme dans l’industrie et pratiquer l’intégration de la filière vieillesse. Du pur marketing. 

On prend désormais les vieux quand ils sont encore pimpants, on leur vend du service à domicile — ménage, repassage, coiffure, etc. On les garde avec les années, et bientôt, pour peu que la personne soit seule, elle devient dépendante: on lui fourgue alors de l’aide à la toilette, de la promenade de toutou, de l’aide au lever et au coucher et, surtout, des soins et des infirmiers. 

La prochaine étape, c’est évidemment la maison de retraite. Tout ça prodigué, si possible, par la même société. Ne manquent plus que les pompes funèbres!

Mais pour rentabiliser au maximum leur activité, les petits malins du groupe DomusVi semblent avoir trouvé la martingale, à en croire des témoignages de salariés ou d’anciens responsables qui se sont confiés à Charlie. 

La ficelle consisterait à entretenir une jolie confusion entre l’activité de soins médicaux aux patients et celle qui est dédiée aux services. La première, qui relève d’une délégation de service public, est en effet financée intégralement par des crédits publics, ceux de la Sécurité sociale. 

L’autre activité est libre: c’est celle-là qui rapporte, et si les conseils généraux y contribuent en partie, les bénéficiaires mettent la main à la poche pour payer la différence. 

Concrètement, voici comment ça se passe. L’agence parisienne de DomusVi Domicile, filiale (1 400 salariés) du groupe DomusVi, occupe des locaux dont 80% sont déclarés à l’agence régionale de santé (ARS) comme relevant d’une activité médicale, le reste étant dédié à l’aide à domicile. 

Ça, c’est sur le papier. En réalité, seuls deux petits bureaux seraient affectés vraiment au médical. Résultat: le loyer de 5500 euros est payé à 80% par l’assurance maladie. 

Et le reste est dans la même veine: voitures, fournitures, téléphones portables, assistantes, secrétaires, tous sont inclus dans le budget «soins» présenté à l’ARS, alors qu’en réalité ils serviraient l’activité d’aide à domicile. Même le directeur, censé être à mi-temps dans le budget remis à l’ARS, ne serait quasiment jamais présent. 

Au final, l’État a versé 1.028.292 euros pour financer le budget 2012 de l’agence en question. Mais la patronne de la filiale en cause balaie les soupçons. «Les activités sont totalement cloisonnées, le budget soins est complètement autonome. 

Tout est contrôlé et remonte à l’ARS, qui valide par exemple la surface des locaux réglés proportionnellement au nombre de places que nous offrons», assure Annick Huyghe. 

Il y aurait, explique une ex-salariée, d’autres méthodes pour alléger encore plus les coûts réels: accepter par exemple des patients en soins médicaux qui ne «sont pas trop lourds», de manière notamment à éviter les visites du week-end. 

Ce qui permettrait d’embaucher moins d’aides-soignants et de rabioter encore sur l’activité «soins». Une inspection du Travail est également en cours, suite à des problèmes sociaux en tout genre au sein de l’entreprise. 

Des pratiques qui, si elles étaient avérées, seraient «condamnables», selon Jean-Christian Sovrano, un responsable de l’ARS Île-de-France, qui attend pour se prononcer le résultat du contrôle, une procédure «contradictoire» démarrée le 30 octobre 2012. 

Mais qui permettent de relativiser les récentes déclarations du président de la filiale de DomusVi. «Les métiers d’aide et de soins à domicile des personnes âgées sont des métiers de main-d’œuvre, à faible marge et au modèle économique fragile», s’est-il lamenté.

Les propriétaires de DomusVi figurent au palmarès des plus grosses fortunes françaises, on comprend pourquoi. 

Laurent Léger

http://www.charliehebdo.fr/news/business-vieillesse-765.html

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Y’en a marre des subventions dans le secteur privé et associatif

Posté par ippolito le 4 mars 2013

Le gouvernement cherche 6 milliards, chiche!
  
Dur retour à la réalité, après 8 mois passés aux affaires, pour cette part de la gauche gouvernementale qui a un certain sens du réel : 

la croissance ne se décrète pas magiquement, elle est conditionnée par les réalités économiques et fiscales. Il n’y aura donc pas de retour de la croissance en 2013, le gouvernement l’a admis.

Pour garantir le train de vie de l’Etat et de ses obligés, il promet 6 Milliards d’euros de prélèvements supplémentaires, alors que le tissu productif est exsangue. 

Pas une seconde, il n’est venu à l’esprit des brillants conseillers de nos ministres de proposer 6 milliards d’euros de coupes supplémentaires dans le budget de l’Etat.

Comment trouver 6 milliards d’euros, et même plus, en un an ? En ayant tout simplement un peu de courage politique.

En puisant par exemple dans les énormes subventions déversées chaque année par l’Etat et les collectivités dans le secteur privé et associatif :

- 65 milliards d’aides aux entreprises, mais seulement 9 % ciblées sur les PME.

– 35 milliards d’aides aux associations, mais seulement 7 % d’entre-elles récoltent 70 % des montants.

- Ou encore 5 milliards d’euros versés aux organisations syndicales, et dans une moindre mesure, 2 milliards d’euros d’aides au secteur agricole (sans compter les aides européennes) ou les quelque 100 millions d’euros versés chaque année aux différents partis politiques…

En se fixant un objectif simple de 10 % de réduction par an, de l’ensemble de ces subventions, c’est plus de 9,5 milliards d’euros qui seraient économisés chaque année.

La poursuite de cet objectif pendant le quinquennat permettrait de réduire progressivement par deux l’ensemble des aides publiques, qui profitent à quelques-uns seulement, au détriment de tous les autres.

On aboutirait ainsi à presque 50 milliards d’euros de réduction de la dépense publique, l’équivalent des intérêts annuels de la dette.

Les sondages de Contribuables Associés l’ont montré, une majorité de Français est d’accord, sur le principe, pour une diminution des subventions publiques.

Elle pourrait passer, pour le secteur non marchand, par des règles de plafonnement (maximum par entité) et de contingentement (1 euro de subvention pour un euro de don ou d’adhésion) et pour le secteur marchand par la suppression pure et simple des dispositifs d’aides aux entreprises de plus de 50 salariés par exemple.

Il suffit juste de le faire.

Julien Lamon

http://www.lecri.fr/2013/02/27/le-gouvernement-cherche-6-milliards-chiche/39084

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Y’en a marre des partis politiques et surtout de leurs financements

Posté par ippolito le 4 mars 2013

Quels sont les partis politiques les plus riches ? (1/2)

Fin décembre, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a publié au Journal officiel les comptes des partis politiques français pour 2011. 

272 budgets au total sur les 326 formations politiques de l’Hexagone (55 partis n’ont pas déposé leurs comptes). Alors quel est le parti le plus riche de France ? D’où vient son argent et comment le dépense-t-il ? 

Linternaute.com a classé les partis politiques selon le montant de leurs recettes en 2011. Il a ensuite épluché leurs comptes et tenté d’en savoir plus sur les entrées et les sorties d’argent. Chiffres et révélations.

Parti socialiste : 59,8 millions d’euros
 
 Le PS est le parti le plus riche avec plus de 59 millions d’euros de recettes en 2011. Des recettes en hausse par rapport à 2010 (55 millions). 

Une fortune qu’il tire d’un financement public (23 millions d’euros), mais aussi des cotisations de ses élus (15 millions) et de ses adhérents (9 millions), largement mis à contribution. 

On note en 2011, année pré-électorale, la hausse des dons (de 886 000 à 2,9 millions, mais aussi des « produits de manifestations et colloques » (de 707 000 à 3,7 millions). 

Ce pactole n’a pas permis au parti d’éviter une perte (4,5 millions d’euros). La Comission note encore que le PS a créé une structure spécialement pour ses primaires qui a récolté la somme de 5 millions d’euros.
 
Deux fois plus de dépenses de com

Dans la colonne des charges, ce sont plus de 64 millions d’euros qui ont été dépensés par le PS en 2011. Un montant composé principalement de frais de fonctionnement (18 millions), de personnel (21 millions), mais aussi d’un budget « propagande et communication » de 7,2 millions qui a plus que doublé par rapport à 2010. 

On note en outre que le PS a versé 6 millions d’euros « à d’autres organismes » : la Fondation Jean Jaurès, l’Internationale socialiste, le PSE et, pour la plus grosse part, les sections locales du PS qui ne sont pas intégrées dans le périmètre du siège.

UMP : 53 millions d’euros

Les comptes de l’UMP aussi dépendent de ses résultats électoraux avec 33,1 millions d’euros de subventions en 2011. Mais la générosité compte ici plus qu’ailleurs avec 10,2 millions d’euros de « dons de personnes physiques », 3 millions de plus qu’en 2010. 

Outre les cotisations d’adhérents et d’élus (7,4 millions), on note aussi que l’UMP a reçu 16 361 euros « d’autres formations ». Parmi elles, le Parti radical de Jean-Louis Borloo. Résultat : avec des recettes en hausse de plus de 3 millions, la marge de l’UMP s’élève à 282 615 euros d’excédent.

Un parti généreux avec ses alliés

L’UMP a dépensé 11 millions d’euros en communication en 2011, soit près du double qu’en 2010. En plus de ses charges externes et de personnel (35 millions), le parti majoritaire a versé plus d’1 million d’euros « d’aides » à d’autres partis. Le Parti radical de Jean-Louis Borloo a touché à lui seul 1 million d’euros (cf. infra).

 Plusieurs clubs comme « Le Chêne » (Alliot-Marie), « France9″ (Fillon), « L’Association pour la réforme » (Balladur), « Dialogue et initiative » (Raffarin), « Gauche moderne » (Bockel) le RPF (Pasqua) ou encore l’UNI, syndicat étudiant de droite, ont aussi leur part du gâteau chaque année.

Parti communiste : 30 millions d’euros

Le Parti communiste est le troisième parti le plus riche de France avec 30,8 millions d’euros d’entrées d’argent en 2011, soit 1 million de moins qu’en 2010. 

Les cotisations de ses élus et adhérents atteignent ici les 17 millions d’euros. Une somme que viennent compléter un financement public de 3,6 millions d’euros et des dons de personnes physiques de 5,1 millions d’euros. 

Le PC était excédentaire lui aussi en 2011. Avec un total de dépenses de 30,4 millions d’euros environ, ce sont 347 650 euros que le parti a réussi à conserver dans ses comptes.

Des frais de structure importants

Les frais de fonctionnement constituent la majeure partie des charges du Parti communiste qui a dépensé près de 11,5 millions d’euros en « charges de personnel » et pas loin de 9 millions en « charges externes ». 

Les frais de propagande et communication se sont élevés sur le même exercice à 2,4 millions d’euros, dont la plupart a été consacrée au budget « presse, publication, télévision, espaces publicitaires ».

Comme le PS et l’UMP, on note enfin que le PC est un « partenaire » solide de plusieurs autres « formations politiques » et « autres organismes » auxquels il a versé plus de 2 million d’euros.

Front national : 11 millions d’euros

Le FN a fait entrer 11 millions d’euros dans ses caisses en 2011, soit plus de deux fois le chiffre de 2010 (4,5 millions) ce qui lui a permis de dégager un excédent de près de 6 millions d’euros. 

Le financement public représentait 1,8 million d’euros, les contributions des élus 577 760 euros et les cotisations des adhérents plus de 1,4 million en 2011. S’y ajoutent 262 666 euros de dons (deux fois plus qu’en 2010) et 95 000 euros de contributions d’autres partis.

Mais ce sont surtout les produits exceptionnels, chiffrés à 5,5 millions d’euros, qui ont permis se bond. Le FN a vendu son siège historique, « le Paquebot » en 2011 pour environ 10 millions d’euros. Un « actif corporel » (ou « immobilisé ») dont la cession peut effectivement être inscrite dans les produits exceptionnels.

Un retour à l’équilibre

Grâce à cette opération, le FN, lourdement endetté depuis le fiasco électoral de 2007 et plombé par un procès (Fernand le Rachinel), a également réussi à redresser son bilan. 

Ses emprunts au passif sont passés de 9,5 millions à 2,7 millions d’euros. En 2011, le FN dépensait encore 2,2 million d’euros de charges externes (dont des loyers), 1,2 million de charges financières. Les charges de personnel représentaient 687 973 euros et la communication 658 450 euros.  

Les Verts : 8,6 millions d’euros

Preuve des écarts importants de moyens parmi les différents partis politiques de France, on observe un fossé important – de 30 millions à moins de 10 millions d’euros – entre les trois partis les plus riches et le quatrième. 

Les Verts, qui ont fusionné avec Europe-Ecologie en 2010, affichaient en effet 8,6 millions d’euros de recettes en 2011. 2,4 millions venaient de contributions des élus, 1,6 million de cotisations des adhérents et 1,8 million de financements publics. Le parti écolo n’a reçu en revanche que 317 418 euros de dons individuels cette même année.
 
Un budget communication minuscule

Avec 3,7 millions d’euros de « charges externes » (loyers, fournitures, voyages et déplacements…) et 2,6 millions de frais de personnel, Les Verts consacrent plus des deux-tiers de leur budget en frais de fonctionnement. 

Un poste budgétaire en forte hausse puisque la fusion entre Les Verts et Europe Ecologie a effectivement eu lieu en 2010. Seuls 345 837  euros ont été alloués au poste « propagande et communication ». Les Verts ont enregistré un excédent de 19 984 euros en 2011.

Mouvement démocrate : 5,1 millions d’euros
 
Le Modem de François Bayrou a reçu 3,8 millions d’euros de financement public en 2011. Ce qui représente près des trois quarts de son budget (5,1 millions d’euros). 

Le parti ne dispose que de peu de cotisations d’adhérents (394 381 euros) et, compte tenu du faible nombre de ses élus, de très peu de contributions de leur part (27 371 euros). 

Les dons de personnes physiques s’élèvent quant à elles à 289 462 euros et sont complétées enfin par des « produits de manifestations et colloques » et « produits d’exploitation » s’élevant respectivement à 146 934 et 285 911 euros.
 
Un excédent de 1 million d’euros

En 2010, le Modem était déficitaire de plus de 1 million d’euros. Il est cette fois excédentaire de la même somme. Parmi les dépenses les plus importantes, la communication représentait 547 854 euros. 

Un budget relativement faible, pourtant, comparé à ses charges externes représentant 2,5 millions d’euros. Le Modem a aussi versé près de 418 000 euros à d’autres formations politiques ou organismes « amis » ou « ex amis » (Cap 21, le MRC de Jean-Pierre Chevènement, l’Alliance centriste). 

Ses charges de personnels sont parmi les plus faibles de ce classement avec moins de 150 000 euros inscrits dans la colonne des dépenses, ce qui représente tout de même 3 fois plus qu’en 2010.

Lutte ouvrière : 3,2 millions d’euros
 
La mort longtemps gardée secrète de « Hardy », cofondateur de LO en 1968, l’a confirmé récemment : Lutte ouvrière a toujours entretenu le mystère sur son organisation, sa démarche, ses tenants et ses aboutissants.

Le rapport de la CNCCFP permet d’identifier trois principales sources de financement du parti : les contributions de ses adhérents et de ses élus pour 1,1 million d’euros, les produits « de manifestations et de colloques » pour 688 220 euros et enfin les dons de personnes physiques pour 595 612 euros.

Un budget essentiellement composé de com

En 2011, année précédent la présidentielle, Lutte ouvrière a dépensé 1,1 million d’euros en « propagande et communication ». En dehors de ce poste, surreprésenté en période électorale, le parti vit dans une certaine rigueur avec 412 023 euros de charges externes et 94 966 euros de charges de personnel seulement. 

Débarrassé des dépenses de 2010 pour les régionales, le parti aura tout de même dégagé, à la fin de l’exercice 2011, un excédent de 1,3 million d’euros.

Parti de gauche : 2,2 million d’euros
 
Le Parti de gauche disposait en 2011 d’un budget d’un peu plus de 2,2 millions d’euros, soit près d’un million de plus qu’en 2010. 

Ce dernier se composait de 742 002 euros de cotisations d’adhérents, de 291 244 euros de contribution des élus et, en pleine campagne présidentielle, de 218 155 euros de dons. 

Les produits d’exploitation, c’est-à-dire de facturation des services rendus aux candidats, s’élevaient à 683 308 euros. 

La formation de Jean-Luc Mélenchon a aussi touché la même année 175 633 euros de contributions d’autres formations politiques (le Parti communiste ?) et 132 603 euros de « manifestations et colloques ».

Mobilisé derrière son candidat

Au Parti de gauche, ce sont 599 026 euros qui ont été consacrés à la propagande et à la communication en 2011. 

En y ajoutant près de 669 503 euros de « prise en charge de dépenses électorales » et 418 953 euros de « dotation aux amortissements et provisions », cela confirme que le PG était mobilisé derrière son chef. 

En plus de ses charges externes (118 653 euros), un autre poste de dépenses important concerne les aides financières à « d’autres organismes » censés être non-politiques (246 869 euros). 

Le Parti de gauche a enregistré un excédent de 40 917 euros en 2011.

Parti radical de gauche : 2 millions d’euros
 
Grâce à diverses alliances avec le Parti socialiste, le Parti radical de gauche parvient depuis plusieurs années à obtenir des élus lors de chacune des élections législatives, comme lors des élections régionales, cantonales, ou encore municipales.

Des résultats électoraux qui lui ont encore permis de bénéficier de près de 1,4 million d’euros de financement public en 2011. S’y ajoutent 124 288 euros de cotisations des adhérents et 268 890 euros de contributions desdits élus. 

Le PRG reçoit également, selon les comptes publiés au Journal officiel, 118 257 euros « d’autres partis politiques » (le PS ?) et 74 735 euros de dons.

Explosion des dépenses de communication

Côté charges, le Parti radical de gauche focalise ses dépenses sur son fonctionnement puisque 874 722 euros sont consacrés aux charges externes, et près de 280 000 euros aux charges de personnel.

Dans le parti de Jean-Michel Baylet, 961 602 euros ont aussi été consacrés à la propagande et communication à la veille de la présidentielle. 

Un budget qui a été presque multiplié par 25 en un an. Le PRG semble en avoir souffert puisqu’il a terminé l’année avec une perte de 420 206 euros.

http://www.linternaute.com/actualite/politique/comptes-partis/

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Y’en a marre de l’austérité pour 2014

Posté par ippolito le 4 mars 2013

“Austérité en 2014”
 
Les dernières illusions se sont donc envolées. Certes, la Commission européenne a autorisé la France à rester hors des clous budgétaires en 2013, mais à la condition d’un effort accru l’année suivante.

Autrement dit, la rigueur de 2013 est sévère, mais la rigueur de 2014 promet d’être saignante. De quoi, évidemment, inquiéter la gauche de la gauche, mais aussi la plupart des ministres et des parlementaires de la majorité. 

Arnaud Montebourg, Christiane Taubira et Laurent Fabius se plaignent déjà, plus ou moins ouvertement, des futures restrictions qui vont toucher leur budget.

Sur le même sujet, et au grand dam de l’ Elysée et de Matignon, Delphine Batho, la ministre de l’ Ecologie, et la ministre écolo du Logement, Cécile Duflot, ont manifesté publiquement leur mécontentement. 

« La réponse à la situation financière de la France ne peut se réduire uniquement à tailler dans les dépenses« , a déclaré Duflot au JDD.

3 jours plus tard, elle revenait à la charge, cette fois au Conseil des ministres du 20 février. Assise à la droite de Jean-Marc Ayrault, dont elle n’est séparée que par Vincent Peillon, la ministre du Logement a réclamé de nouveau « un assouplissement budgétaire » pour son ministère. 

La réponse du Premier ministre a été cinglante: « Non, c’est non, et puis tu m’emmerdes !« . Le cri d’un homme au bout du rouleau.

source: le canard enchainé

http://www.impots-economie.com/austerite-en-2014/

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