• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 5 mars 2013

Y’en a marre des mensonges de monsieur Hollande

Posté par ippolito le 5 mars 2013

L’ utopie des 3% de déficit

Ce n’est pas demain la veille que le déficit public descendra au-dessous des 3% que François Hollande avait promis pour cette année.

Le ministre de l’ Economie, Pierre Moscovici, a confirmé ce secret de Polichinelle, le 22 février, après la publication des prévisions de l’ UE, particulièrement sévères pour la France. 

Selon Bruxelles, le déficit public français sera de 3,7% en 2013. Et encore pire l’année prochaine: 3,9%. Mais, au fait, pourquoi s’accrocher à ces fameux 3% ?

Ce chiffre est capital, répond Karine Berger, secrétaire nationale du PS à l’économie et étoile montante de la commission des Finances de l’ Assemblée. « A 3% de déficit (…), la dette commence à rebaisser« , a-t-elle affirmé, le 13 février sur RTL. 

Une bêtise à faire dresser les cheveux sur la tête de n’importe quel étudiant en première année de sciences éco. Et la croissance ? Lorsque le PIB n’augmente pas ( comme en 2012), le déficit public – qu’il soit inférieur ou supérieur à 3% – s’ajoute à l’endettement déjà existant et, donc, l’alourdit.

Guy Abeille, lui, rigole encore du fétichisme des 3%. Selon cet obscur vacataire du ministère des Finances des années 80, ce chiffre magique est « sans aucun contenu »: il a été calculé au pifomètre sur un coin de table pour calmer les ministres dépensiers du gouvernement Mauroy.

Le traité européen de stabilité budgétaire, ratifié en octobre par la France, évoque désormais un déficit « structurel » qui – CQFD – ne tient pas compte des « facteurs conjoncturels ». Et comment on chiffre le conjoncturel ?

Résultat, le déficit structurel français pour l’année 2011 a été évalué à 4,1% par la Commission européenne, mais seulement à 3,7% par Bercy et à 3,4% par le FMI. Soit, entre les évaluations extrêmes, une différence de 14 milliards ! Du coup, l’économiste Daniel Cohen réclame la création d’ »une autorité indiscutable pour calculer le déficit structurel« .

C’est bien le moins, pour un chiffre censé être désormais la règle d’or de la France.

source: le canard enchainé

http://www.impots-economie.com/l-utopie-des-3-de-deficit/

Publié dans Y'en a marre des déficits et de la dette, Y'en a marre des mensonges | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des impôts et surtout du train de vie de l’état

Posté par ippolito le 5 mars 2013

Après les hausses d’impôts, voici venu le temps des coupes budgétaires

Le manque de croissance oblige l’exécutif à revoir sa stratégie. Il prépare les esprits à des coupes sans précédent dans les dépenses.
   
Bruxelles met François Hollande dans une situation délicate. La Commission a beau avoir ouvert la porte à un délai supplémentaire pour réduire les déficits budgétaires à 3 %, cela ne fait que reporter une partie de l’effort d’ajustement des finances publiques à 2014. 

Or, 2014 était précisément l’année à partir de laquelle l’Élysée comptait enfin récolter les fruits de sa politique de sérieux budgétaire pour pouvoir commencer à redistribuer. 

Le président avait promis aux Français du sang et des larmes pendant deux ans, en 2012 et 2013, avant de leur passer de la pommade et panser leurs blessures ! De quoi envisager sereinement la fin du quinquennat et une éventuelle réélection.

Las ! Le trou de croissance anticipé par Bruxelles a rendu ce scénario caduc. De même qu’il rend très improbable l’inversion de la courbe du chômage fin 2013 (un objectif déjà décalé une première fois de quelques mois).

Sous la moyenne en 2014

L’exécutif se demande maintenant comment il va pouvoir franchir la marche budgétaire de 2014, qui devrait se révéler encore plus difficile à franchir que celle de 2013 ! Illustration : 

cette année, le gouvernement tablait sur 0,8 % de croissance ; il devrait enregistrer 0,1 %, à en croire Bruxelles. Pour l’année prochaine, le chiffre inscrit dans la loi de programmation des finances publiques est de 2 % ; ce devrait plutôt être 1,2 %. Pire, alors que l’Hexagone devrait fait un peu mieux que la moyenne de la zone euro cette année, ce sera l’inverse en 2014 : Paris devrait faire un peu moins bien que ses partenaires, anticipe la Commission.

L’équation sera d’autant plus difficile à résoudre que le gouvernement a déjà utilisé jusqu’à l’excès le levier des hausses d’impôts. Jusqu’à présent « l’effort a porté aux trois quarts sur l’augmentation des prélèvements obligatoires et pour un quart sur le freinage des dépenses », relève la Cour des comptes.

Après les hausses d’impôts viennent les coupes dans les dépenses

François Hollande, dont le programme présidentiel coupait moins dans les dépenses que les programmes de Nicolas Sarkozy ou de François Bayrou, va donc devoir baisser la dépense publique comme jamais !

 Le candidat socialiste prévoyait de laisser les dépenses progresser de 1 % de plus que l’inflation chaque année, celui de l’UMP de 0,4 %, quand le candidat du MoDem promettait de ne pas dépenser un euro de plus par rapport à l’année précédente (« zéro valeur », disent les spécialistes, ce qui fait baisser les dépenses, puisqu’elles ne suivent même pas l’inflation).

Le chef de l’Etat devrait aller encore plus loin que ce s’envisageait Bayrou sur les dépenses de l’État. Son ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a l’intention de présenter une baisse en valeur absolue en 2014 ! En clair, l’État dépensera moins de milliards en 2014 qu’en 2013, et leur valeur sera dépréciée par l’inflation. Du jamais-vu. Et surtout pas sous le quinquennat de Sarkozy.

Aux 50 milliards de maîtrise des dépenses publiques prévues initialement par le gouvernement sur l’ensemble du quinquennat, il avait déjà prévu d’ajouter 10 milliards en 2014-2015 pour financer la montée en charge du crédit impôt compétitivité emploi (CICE) décidé dans le cadre du pacte pour la compétitivité d’Ayrault. 

Il faudra donc aller encore plus loin dans la baisse de dépenses. Jusqu’à quel point ? Pour l’instant, Paris veut encore croire que la Commission lui laissera un an de plus pour ramener le déficit à 3 %. 

Mais le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a laissé entendre qu’il pourrait se montrer plus exigeant, vendredi à Bruxelles. Il a parlé de revenir « nettement sous 3 % » en 2014…

À front renversé

Ironie du sort, la meilleure mouche du coche pour réduire les dépenses pourrait être… les élus socialistes eux-mêmes. La plupart d’entre eux ne veulent plus entendre parler de hausses d’impôts après le véritable coup de massue asséné en 2012-2013 (dont le contribuable ne ressent pas encore tous les effets).

  »Il faut chercher partout où la dépense publique peut être réduite et faire des économies avant de se poser la question de savoir comment on fait pour avoir de nouvelles ressources », estime l’élu de Seine-et-Marne Olivier Faure, cité par l’AFP. 

Idem pour le député d’Indre-et-Loire Laurent Baumel, membre du collectif de la Gauche populaire, « franchement pas d’accord pour une hausse d’impôts », qui « serait une erreur politique ». Pour en arriver là, ils ont dû entendre leurs oreilles siffler dans leur circonscription…

Mais leur ministre du Budget pourrait ne pas avoir le choix. Malgré son intention de baisser en valeur absolue les dépenses publiques, Jérôme Cahuzac n’en est pas moins à la recherche de 6 milliards de recettes nouvelles pour 2014. 

Officiellement, il s’agit seulement de compenser certaines mesures fiscales « à un coup » votées pour 2013, dont le rendement est décroissant au fil du temps. Il pourrait malgré tout avoir du mal à vendre les mesures fiscales correspondantes aux élus PS, qui ont peur de braquer l’opinion. 

Ceux-ci veulent soit un nouveau délai soit se concentrer sur la baisse des dépenses. 

Durcir le régime de retraite pour faire des économies

À tel point que certains d’entre eux plaident pour une nouvelle réforme des retraites qui permettrait de limiter le déficit de l’assurance vieillesse sans pour autant amputer trop brutalement la consommation. 

Si, à l’Élysée, on en a fait depuis longtemps « la mère des réformes », comme le président le confie au Point cette semaine, ce discours est plus inattendu dans les rangs de l’aile gauche du parti. 

Et pourtant. Même Henri Emmanuelli estime qu’il faut « se poser la question de la durée de cotisation. [...] Je vois des gens qui auront passé plus de temps en retraite que dans la vie active. C’est une situation qui ne peut pas perdurer. » Un discours que ne renierait pas l’UMP ! 

Cela tombe bien pour le président, puisque la réforme des retraites est au centre des réformes structurelles réclamées par Bruxelles. Mais cela ne manque pas de sel quand on se souvient à quel point le PS avait ferraillé contre la réforme de Sarkozy, jugée bien plus dure que la réforme des retraites allemande. Maintenant aux affaires, il va devoir assumer une nouvelle réforme.

Par MARC VIGNAUD

http://www.lepoint.fr/economie/apres-les-hausses-d-impots-voici-venu-le-temps-des-coupes-budgetaires-28-02-2013-1634432_28.php

Publié dans Y'en a marre des déficits et de la dette, Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des réformes des retraites et de la baisse du pouvoir d’achat des retraités

Posté par ippolito le 5 mars 2013

Les avantages fiscaux dont bénéficient les retraités sur la sellette

Outre le gel partiel des pensions de retraite qui rapporterait 1 milliard d’euros, les niches fiscales dont bénéficient les retraités risquent fort de se retrouver sur la sellette cette année. Tour d’horizon de ces dispositifs dans le viseur du gouvernement.

Le gouvernement l’a promis : il n’y aura pas de hausse générale des impôts en 2014. Reste qu’il faut bien trouver 6 milliards d’euros supplémentaires pour renflouer les caisses de l’Etat. 

Il y a donc fort à parier que cette fois-ci, les retraités n’échapperont pas au tour de vis fiscal. Déjà pointés du doigt par la Cour des comptes, trois avantages fiscaux sont ainsi menacés.

Impôt sur le revenu : abattement de 10% sur les pensions de retraite

Les retraités bénéficient d’un abattement de 10% pour le calcul de leur impôt sur le revenu. Compris entre un minimum de 374 euros par retraité et un maximum de 3.660 euros par foyer fiscal, ce dispositif profite à 7 millions de foyers fiscaux. Sa suppression permettrait d’économiser 2,7 milliards d’euros par an, selon la Cour de comptes.

; L’exonération d’impôt pour les parents de famille nombreuse

Dans tous les régimes de retraite, les parents qui ont eu ou élevé au moins trois enfants peuvent prétendre à une majoration de leur pension de retraite de 10% minimum. Cette majoration n’est pas imposable. La Cour des comptes estime que sa fiscalisation pourrait rapporter 800 millions d’euros.

; Un taux réduit de CSG

Enfin, l’opportunité d’aligner le taux de la CSG applicable aux pensions de retraite (6,6 %) sur celui applicable aux revenus d’activité (7,5 %) pourrait bien refaire surface. 

Cet alignement, sans remise en cause du taux réduit (3,8%) et de l’exonération dont bénéficient les retraités les plus modestes, permettrait un gain supplémentaire de 1,2 milliard d’euros, selon la direction de la statistique du ministère du Travail.

La suppression de ces « niches fiscales » en faveur des retraités avaient été déjà évoquée lors de l’élaboration du budget 2013. Elle pourrait bien refaire surface lors de la réforme des retraites au printemps ou du vote de la prochaine loi de finances.

Nathalie Cheysson-Kaplan

http://www.capital.fr/retraite/actualites/les-avantages-fiscaux-dont-beneficient-les-retraites-sur-la-sellette-816303

Publié dans Y'en a marre de la crise | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des fonctionnaires choyés par l’Elysée

Posté par ippolito le 5 mars 2013

Les fonctionnaires choyés par l’ Elysée

La suppression du jour de carence des fonctionnaires a été imaginée par Marylise Lebranchu, avec l’aval de l’ Elysée, de Matignon et de ses collègues de Bercy. Il fallait faire passer la pilule amère du maintien en 2013 du gel du point d’indice, décidé par Nicolas Sarkozy en 2011.

Problème: la mesure, annoncée le 20 février, coûtera beaucoup plus que les modestes 60 millions d’euros avancés par la ministre de la Fonction publique. 

L’ Etat devra effectivement débourser 60 millions d’euros pour indemniser les jours de carence des fonctionnaires, mais les hôpitaux ( en déficit global de 800 millions) devront allonger 70 millions, le même montant que les collectivités locales.

Ce n’est pas tout: selon les chiffres officiels, le non-paiement du premier jour d’arrêt maladie avait fait baisser les petits arrêts de travail ( d’1 ou 2 jours) de plus de 15%. Permettant une économie sur la masse salariale d’environ 200 millions d’euros. 

Au total, la suppression du jour de carence des fonctionnaires pourrait donc coûter dans les 400 millions d’euros. Soit bien moins que le gel du point d’indice, qui permet à l’ Etat, aux collectivités locales et aux hôpitaux d’économiser 1,5 milliard d’euros.

On l’aura compris, il était hors de question de supprimer aux fonctionnaires, base électorale socialiste, à la fois le beurre et l’argent du beurre.

source: le canard enchainé

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-fonctionnaires-choyes-par-l-elysee/

Publié dans Y'en a marre des fonctionnaires | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du cumul des mandats et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 5 mars 2013

Le salaire de la ministre Yamina Benguigui : 13 626 euros brut par mois grâce au cumul des mandats

Entre le gouvernement Ayrault I et le gouvernement Ayrault II, elle a perdu la moitié de son portefeuille, mais pas la moitié de ses indemnités. 

Actuellement ministre déléguée à la francophonie, Yamina Benguigui était également ministre des Français de l’étranger dans le gouvernement Ayrault I avant que cette fonction ne soit attribuée à une nouvelle ministre, Hélène Conway. 

Une décision doublement incohérente, d’un point de vue financier et politique. Financier d’abord : en attribuant ses fonctions à une nouvelle ministre, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont simplement augmenté le coût du gouvernement de près de 100 000 euros par an (soit le montant total des indemnités reçues par un membre du gouvernement). 

Politiquement, la décision est tout aussi incohérente car dans l’opposition, le PS n’avait eu de cesse de critiquer ce secrétariat d’Etat aux Français de l’étranger, une création Sarkozyste destinée à du clientélisme électoral : les Français de l’étranger votent massivement UMP.

 On se souvient par exemple comment David Douillet, alors secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger, avait fait la tournée des pays pour pousser les électeurs à voter UMP (une séquence diffusée dans Le Petit journal de Canal +).

Malgré tout cela, il y a donc au gouvernement une ministre déléguée aux Français de l’étranger et une ministre déléguée à la francophonie. 

A ce titre, Yamina Benguigui perçoit 9 440 euros brut par mois (et non 9 940 comme l’a écrit le magazine Capital en omettant de préciser qu’un ministre délégué gagne 500 euros de moins qu’un ministre de plein exercice). 

Mais ce n’est pas le seul revenu de la ministre. Comme plusieurs de ses collègues, Yamina Benguigui cumule. Selon le magazine Capital, elle est toujours conseillère de Paris dans le XXe arrondissement. Un double avantage : 

les conseillers de Paris sont à la fois conseillers municipaux et conseillers généraux. Voilà pourquoi Capital écrit qu’elle gagne, en plus de son salaire de ministre, 1 525 euros brut en tant que conseillère municipale, et 2 661 euros brut en tant que conseillère générale.

Avec un revenu total de 13 626 euros brut par mois, Yamina Benguigui gagne donc autant que son prédécesseur au secrétariat d’Etat à la Francophonie (Lemonde.fr évaluait à environ 13 500 euros brut, le salaire d’un secrétaire d’Etat sous Sarkozy). 

Conclusion : grâce au cumul des mandats, Yamina Benguigui a réussi à compenser la baisse de 30% des salaires des ministres promise par Hollande pendant la campagne électorale. Mais chut !

*** Sources
- A. Léchenet, « Bataille de chiffres autour de la réduction des salaires des ministres », Lemonde.fr, 17.05.2012
- Etienne Gingembre, « Combien gagnent les élus de votre région ? », Capital n°257, février 2013

http://www.politique.net/2013022001-salaire-ministre-yamina-benguigui.htm

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN