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Y’en a marre des syndicats et du patronat qui pourraient geler les retraites

Posté par ippolito le 12 mars 2013

-Pourquoi syndicats et patronat pourraient geler les retraites

Jusqu’alors, en France, il n’était pas question de s’attaquer aux revenus des retraités. Le tabou a failli être levé ce jeudi pour l’Agirc et l’Arrco. Prochain RDV le 13 mars.

Le déficit du régimes des retraitres atteindrait 18,8 milliards d’euros en 2017 

Syndicats et patronat avaient rendez-vous ce jeudi 7 mars pour une ultime séance de négociation sur les retraites complémentaires -l’Agirc pour les cadres et l’Arrco pour les employés- qui n’a finalement pas abouti à un accord. Les deux parties ont convenu de se retrouver le 13 mars. 

Au menu: renflouer les caisses de ces régimes dont les déficits atteindront, cette année, près de 4,5 milliards d’euros. Petite révolution, le gel des pensions pourrait être acté.

Jusqu’alors, en France, il n’était pas question de s’attaquer aux revenus des retraités. Un tabou en passe d’être levé, et pas seulement du côté des partenaires sociaux. Le gouvernement, qui cherche lui aussi à réaliser des économies pour le régime de base des retraites, semble séduit par cette désindexation des pensions par rapport à la hausse des prix, qui tourne autour de 2% par an.

Un pouvoir d’achat rogné

L’enjeu financier est conséquent: une revalorisation des pensions versées par le régime général inférieure de 1 point à l’inflation aboutirait à une économie de 750 millions d’euros, selon la Cour des comptes. « C’est une mesure à fort rendement », reconnaissent Maël de Calan et Simon Bertoux, corapporteurs de l’étude de l’Institut Montaigne sur la dépense publique, parue en décembre 2012. 

Selon leurs estimations, un gel pur et simple des retraites rapporterait ainsi entre 3 et 4 milliards d’euros par an.

Une économie importante, tant les pensions pèsent lourd dans les dépenses de l’Etat. Alors, pour atteindre les objectifs de serrage des dépenses publiques du gouvernement, soit 60 milliards en cinq ans, pourquoi ne pas désindexer l’ensemble des prestations sociales (allocations familiales, indemnisations chômage, minima sociaux…)? Patrons et experts commencent à poser la question.

10 milliards d’économies à la clé

Selon l’Institut Montaigne, il serait possible de gagner près de 10 milliards d’euros par an. Mais cette solution radicale revient à grignoter le pouvoir d’achat des allocataires. En Allemagne, par exemple, où les pensions ont été désindexées depuis 2004, le pouvoir d’achat des retraités a perdu plus de 10%. 

La recette présente toutefois plusieurs avantages. D’abord, elle est facile à mettre en oeuvre: « Les effets d’une désindexation sont rapidement visibles, bien plus qu’une importante réorganisation de l’administration, qui prend du temps et est difficile à mettre en place », souligne l’économiste François Ecalle.

Autre bénéfice, elle s’avère quasi indolore politiquement, à condition toutefois d’en préserver les plus bas revenus. « Si elle est encadrée dans le temps, il n’y a pas de risque qu’elle grève la consommation », assure enfin un haut fonctionnaire spécialiste du budget.

http://www.challenges.fr/economie/20130307.CHA7049/pourquoi-syndicats-et-patronat-sont-d-accord-pour-geler-les-retraites-complementaires.html

 

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des taxes et surtout du gouvernement…

Posté par ippolito le 12 mars 2013

Hollande et la taxe sur le diesel

En une semaine, le gouvernement a réduit les vacances d’été, augmenté la TVA, fait reculer la retraite à 62 ans et aligné la fiscalité du diesel sur celle de l’essence. Moins de retraite, moins de vacances, et plus de taxes sur le diesel, qui dit mieux ?

En réalité, rien n’a été discuté, rien n’a été arbitré, rien n’a été décidé au sein du gouvernement. Hollande, qui se prépare à intervenir à la télé, se donne du temps pour trancher: lui fonctionne un peu comme un diesel.

Ce fameux diesel, emblématique de la capacité de sa majorité à allumer la mèche pour se faire sauter. Tout part d’un rapport de la Cour des comptes qui révèle que le régime fiscal dérogatoire du diesel représente chaque année 7 milliards d’euros de manque à gagner. 

Quand il en est à chercher au moins 6 milliards de recettes nouvelles pour boucler ses fins de mois l’an prochain, on mesure l’effet d’aubaine.

Le 21 février, Delphine Batho, ministre de l’ Ecologie, tire la première. Elle qualifie d’”incontournable” l’alignement “progressif” de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence. 

Succès garanti dans les campagnes, chez les routiers et tous ceux qui ont besoin de leur auto pour se rendre au boulot, faire les courses et aller chercher le gamin à l’école. La ministre a pourtant de bons arguments. 

Ce n’est pas qu’une question de sous, il y va aussi de la santé de tous. Le diesel émet des particules, et les principales victimes sont les jeunes enfants et les personnes âgées. “Est- ce qu’on peut tolérer cette situation ?” interroge la Verte Cécile Duflot, ministre du Logement, pour qui l’existence précède l’essence. 

Le sénateur écolo bien Placé en rajoute, qui évoque “44 000 morts chaque année“, du fait des particules. Le diesel, ça tue, et en plus ça coute cher puisqu’on en importe pour 30 milliards d’euros chaque année. Alors pourquoi ne pas lui filer un gros coup de pompe ?

Le hic, c’est que l’industrie automobile française est la reine du diesel. 

L’automobiliste autochtone, près de ses sous, a compris qu’il valait mieux rouler polluant car c’est moins cher à la pompe. 

En 20 ans, il s’est diésélisé à mort: moins de 10% du parc automobile en 1990, 60% aujourd’hui. Aligner le diesel sur l’essence, c’est donc pénaliser encore davantage les constructeurs nationaux, déjà dans le rouge. 

Montebourg se dresse contre ses collègues écolos. Il propose une “prime de reconversion” pour inciter les pauvres, qui possèdent les diesels les plus polluants ( ceux d’avant 2000, 27% du parc en circulation), à rouler aussi propre que le riches.

Ah, il bosse super, ce gouvernement ! Surtout super sans plomb ( dans la tête), ce qui, à la longue, pourrait bien achever de le plomber.

source: le canard enchainé

 http://www.observatoiredessubventions.com/2013/hollande-et-la-taxe-sur-le-diesel/

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Y’en a marre du grand Paris

Posté par ippolito le 12 mars 2013

Doublement des amendes de stationnement pour financer le Grand Paris
  
Taxes en hausse, nouveaux prélèvements obligatoires dès 2020, le « Grand Paris Express » va jouer comme un immense lasso fiscal pour les Franciliens mais aussi pour le reste des Français.

Lancé sous l’ère Sarkozy (2007), aménagé par Cécile Duflot, ministre en charge du Grand Paris et Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, ce projet de métro géant risque de devenir un cauchemar fiscal pour les ménages comme pour les entreprises.

Le Grand Paris (1) c’est un métro périphérique qui comptera 72 stations et 200 kilomètres de voies, réparties entre 4 nouvelles lignes permettant de rallier les villes de banlieue sans passer par la capitale.

Le chantier le plus spectaculaire est celui d’un métro souterrain automatique ceinturant Paris. Il devrait  entrer en service vers 2030, vient d’assurer  Jean-Marc Ayrault.

Au moins 30 milliards à trouver

Le coût de ce « super métro » atteindra 29,5 milliards d’euros sans compter de probables dépassements qui pourraient faire grimper la facture à 35 milliards d’euros estiment des spécialistes.
A cette somme s’ajoute la réfection du réseau actuel, sa prolongation par endroits et la densification de l’offre de tramways et de RER, soit une facture complémentaire d’environ 7 milliards d’euros.

L’Etat ajoutera 1 milliard d’euros supplémentaires en 2015 si les besoins de la Société du Grand Paris (SGP) le justifient mais c’est à cet organisme qu’incombera l’essentiel du financement du « Grand Paris ».
Pour qu’elle puisse trouver des financements, la SGP, un établissement public, verra ses ressources et sa capacité d’emprunt augmenter grâce au « déplafonnement » des taxes qu’elle encaisse, ce qui n’annonce rien de bon pour l’avenir.

Hausse d’impôts : demandez le programme
A court terme, la taxe spéciale d’équipement (TSE) que les particuliers (propriétaires et locataires) et les entreprises d’Ile-de-France acquittent depuis 3 ans sera relevée.

Peu visible, cette ponction est généralement « fondue » dans la taxe d’habitation mais elle est bien réelle. Le montant de la hausse n’a pas été indiqué, une fourchette de 5 à 10 euros par foyer étant évoquée.
Le déplafonnement concernera aussi la taxe locale sur les bureaux, les locaux commerciaux et les espaces de stockage en Ile-de-France. Le prélèvement va considérablement augmenter et il sera étendu aux surfaces de stationnement de plus de 500 m2.

Aujourd’hui, une fraction de la taxe sur les bureaux va à la SGP, l’autre partie finissant  dans les caisses de l’Etat. Dès l’année prochaine son intégralité ira à la SGP. Elle lui rapportera 600 millions d’euros annuels.
Les ressources annuelles de la SGP passeront ainsi de 345 millions d’euros (2013) à 539 millions d’euros (2015) avec une capacité d’emprunt grimpant de 10 à 21,8 milliards d’euros

Fiscalité locale en hausse

Les collectivités locales apporteront 1,05 milliard d’euros au projet. Pour trouver cette somme, le gouvernement a prévu de majorer les amendes forfaitaires.

Ainsi, un PV pour stationnement gênant pourrait passer de 17 € à 35 €. De même le prix des infractions constatées par les « radars », pourrait flamber.

L’addition ne s’arrêtera pas là : à partir de 2020, les franciliens seront probablement mis à contribution avec l’augmentation du Versement Transports. Une taxe spéciale d’équipement est aussi à l’étude, sans oublier une écotaxe, une taxe poids lourds, etc, etc.

Jamais en panne d’imagination lorsqu’il s’agit de pressurer les contribuables, des élus UMP ont proposé la création de nouvelles taxes, par exemple sur les billets d’avions au départ d’Orly et Roissy. Même les touristes pourraient participer au financement du métro géant avec un coup de pouce à la taxe de séjour en Ile-de-France !

Enfin, la révision des valeurs locatives pour le calcul des impôts directs locaux pourrait intervenir à partir de 2014. Elle touchera d’abord les locaux commerciaux et ceux des libéraux avant de s’étendre au logement des ménages.

Les plus pessimistes évoquent une hausse de 30% de la fiscalité locale pour un couple de cadre moyen avec 2 enfants habitant dans une maison.
« Paris Métropole », un nouveau machin administratif

La coopération entre Paris et une 9 pôles économiques de 200.000 à 300.000 habitants chacun, sera renforcée avec la création, le 1er janvier 2016, d’un établissement public, la « Paris Métropole ».

Objectif de ce nouveau « machin » : développer la solidarité entre les zones les plus favorisées de l’agglomération parisienne et les autres afin de réduire les sempiternelles « inégalités ».

Il est temps de dire adieu aux zones vertes d’Ile-de-France jusqu’alors préservées des coulées de béton : le projet de prévoit de multiplier la construction de logements le long des 4 nouvelles lignes de métro. Le rythme évoqué est de 40 000 à 70 000 logements/an.

Cette transformation de l’espace vert en espace urbain n’a pas suscité l’ire de Cécile Duflot qui a, en revanche, insisté pour que le nom des stations des futures lignes repose sur un prisme historique, comme c’est le cas dans le métro parisien.

Contribuables associés lui suggère de créer une station Tocqueville. Il écrivait notamment : « Le goût des fonctions publiques et le désir de vivre de l’impôt n’est point chez nous une maladie particulière à un parti, c’est la grande et permanente infirmité de la nation elle-même ».

1 : www.territoires.gouv.fr/spip.php?rubrique19

http://www.lecri.fr/2013/03/07/doublement-des-amendes-de-stationnement-pour-financer-le-grand-paris/39220

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