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Y’en a marre des gaspillages de l’argent public

Posté par ippolito le 16 mars 2013

L’ énorme gaspillage de l’ abbaye du Valasse

L’ abbaye du Valasse a été restaurée par la communauté de communes Caux-Vallée-de-Seine ( Seine-Maritime) pour un montant de 28 millions d’euros, et a ouvert ses portes en juillet 2008.

L’ abbaye du Valasse a été reconvertie en parc de loisirs consacré au développement durable. Pourtant, les visiteurs ne se bousculent pas à l’entrée. Ni les entreprises, ni le public, ne viennent visiter ce “parc de loisirs” dopé à l’argent public.

L’ abbaye du Valasse a en effet bénéficié de 6,3 millions d’euros de subventions publiques en 3 ans ! Le premier restaurateur a quitté l’abbaye du Valasse au bout d’ 1 an et demi, laissant derrière lui une ardoise de 450 000 euros.

Seulement 80 000 visiteurs se sont rendus à l’ abbaye du Valasse en 2009, alors que la communauté de communes en attendait 100 000. 

Une affluence qui n’a cessé de fondre au fil de années, et ce malgré les évènements et concerts organisés durant l’ été ( Mika et Bénabar en juillet dernier).

La communauté de communes Caux-Vallée-de-Seine a bien dû se rendre à l’évidence: ce gaspillage d’argent public ne pouvait continuer. L’ abbaye du Valasse a donc fermé ses portes il y a quelques mois, non sans avoir coûté une fortune aux contribuables.

source: www.marianne.net

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/l-enorme-gaspillage-de-l-abbaye-du-valasse/

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Y’en a marre des promesses non tenues ….

Posté par ippolito le 16 mars 2013

Réforme constitutionnelle : promesses tenues et non tenues

Le projet de réforme constitutionnelle a été présenté mercredi en Conseil des ministres.

Parmi les promesses de campagne de François Hollande, quatre ont été retenues et quatre ont été remises à plus tard, si ce n’est abandonnées, faute de majorité suffisante au Congrès, condition sine qua non pour modifier la Constitution.

Promesses tenues

L’interdiction de cumuler fonction ministérielle et exécutif local
Loin de la loi promise sur le non-cumul des mandats, le premier projet de loi constitutionnelle interdit aux membres du gouvernement de cumuler un autre mandat.

François Hollande « a évoqué sa détermination à faire voter une loi qui mette fin au cumul des mandats entre un mandat de parlementaire et de responsable d’exécutif local », a précisé mercredi le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. 

Il est également prévu de mettre fin au statut de membre de droit du Conseil constitutionnel accordé aux anciens présidents. Ce projet de loi sera présenté dans les prochaines semaines en Conseil des ministres.

La réforme du Conseil supérieur de la magistrature

François Hollande avait dit vouloir renforcer l’indépendance du Conseil supérieur de la magistrature. Il veut en faire une instance « incontestable ». Jean-Marc Ayrault a dit souhaiter que les « magistrats du parquet soient nommés dans les mêmes conditions que les magistrats du siège, c’est-à-dire après avis conforme du Conseil suprême de la magistrature et non comme maintenant par l’exécutif ».

La réforme de la responsabilité juridictionnelle du président

Il s’agit de mettre fin à l’immunité du président de la République au moins au civil « car elle paraît disproportionnée au regard des objectifs poursuivis », peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres. 

L’exécutif entend ainsi « répondre à l’objectif d’égalité de tous devant la justice, qui est une attente forte de nos concitoyens. » Sauf que l’immunité du statut pénal du chef de l’Etat ne sera, elle, pas supprimée.

L’inscription du dialogue social dans la Constitution

François Hollande entend inscrire dans la Constitutionl’obligation de négocier avec les partenaires sociaux. Cette mesure ne figurait pas parmi ses promesses de campagne mais le président en avait fait une de ses annonces phares début juillet, lors de la grande conférence sociale.

 Il s’agit en fait d’étendre aux propositions de loi l’article L. 1 du code du travail. Ce dernier oblige déjà le gouvernement à engager une concertation préalable à toute réforme en matière de relations du travail, d’emploi et de formation professionnelle, et permet aux partenaires sociaux d’engager, s’ils le souhaitent, une négociation collective.

Promesses non tenues

Le droit de vote des étrangers

Harlem Désir, et le Parti socialiste plus généralement, en avait fait leur combat : accorder le droit de vote des étrangers aux élections locales d’ici aux municipales de 2014. Mais faute de majorité suffisante au Congrès, la promesse du candidat Hollande ne fera finalement pas partie de cette réforme constitutionnelle. 

L’avenir de cette mesure reste flou, tant sur le calendrier que sur la manière de parvenir à la mettre en place (Congrès ou référendum). « Je n’exclus pas que nous puissions le représenter en 2014 après les municipales », a simplement dit Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement. Quoi qu’il en soit, le calendrier réclamé par le PS pour mettre en place cette mesure ne sera pas respecté.

La réforme du statut pénal du chef de l’Etat

C’était l’engagement 47 de ses promesses de campagne. « Je réformerai le statut pénal du chef de l’État », écrivait le candidat Hollande dans ses 60 engagements pour la France. Finalement, seul le statut du chef de l’Etat au civil est revu mais pas celui au pénal.

La ratification de la charte des langues régionales

« Je ferai ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires », promettait François Hollande à l’engagement 56 de ses promesses de campagne. Une promesse peu évoquée lors de ses discours de campagne, qui ne fait pas non plus partie de cette réforme constitutionnelle.

La suppression du mot « race » de la Constitution

Il l’avait promis lors de la campagne présidentielle, en mars 2012, lors d’un discours prononcé devant les ultra-marins : le mot race sera supprimé de l’article 1er de la Constitution. Une promesse alors moquée par le candidat Sarkozy. Finalement, le mot « race » restera dans la Constitution puisque cette disposition n’a pas été incluse dans la réforme.

Caroline Vigoureux – leJDD.fr

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Reforme-constitutionnelle-promesses-tenues-et-non-tenues-596158

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Y’en a marre de la situation de la France et surtout de l’immobilisme du gouvernement face à la crise

Posté par ippolito le 16 mars 2013

La France inquiète
  
Londres, le 14 mars, 2013

La reprise de confiance aura été de courte durée. La France inquiète de nouveau.

J’ai passé cette semaine dans la capitale britannique, et une bonne partie de ce temps dans la City. Les conversations avec les divers opérateurs, conseillers et investisseurs ont été, à plusieurs reprises, concentrées sur la situation de l’Europe.

La situation italienne est au centre des préoccupations pour des raisons essentiellement politiques. J’ai eu l’occasion d’exprimer dans ce blog les questions sérieuses que pose l’endettement italien et il est clair, comme Mario Draghi lui-même l’a dit, que les risques d’une crise financière grave ne peuvent être ignorés, si le pays devait retourner à des élections qui risqueraient de polariser encore plus la situation. Face à une crise de cette ampleur, les engagements de la BCE risquent de ne pas être d’un grand secours.

Ce qui m’a cependant frappé, ce sont les inquiétudes qui s’expriment de plus en plus ouvertement à propos de la France. Elles émanent d’interlocuteurs tant européens qu’asiatiques ou américains. Elles sont centrées sur plusieurs questions de fond.

L’absence de direction claire

Le déficit de leadership politique en France (tous partis réunis) est apparent, et il se traduit dans une communication qui traite de divers sujets, sans pour autant donner une indication de l’orientation stratégique. Les problèmes semblent se traiter au cas par cas, sans beaucoup de cohérence.

La visite du Ministre des Finances, Pierre Moscovici, à Londres le mois dernier n’a pas réussi à dissiper une impression confuse, voire cacophonique, de la communication émanant des autorités publiques. Il faut dire que sa persistance à ne pas vouloir procéder à de plus amples coupures budgétaires alimente cette confusion.

Qui plus est, la presse internationale se fait l’écho de déclarations dont on sent qu’elles sont à usage national, et politique.

La situation économique

Lors d’une émission économique sur la BBC lundi dernier, j’ai été interrogé sur les chiffres négatifs du secteur manufacturier, en baisse de 1,4 % au trimestre dernier (chiffres de l’INSEE).

Cette statistique a frappé dans la mesure où la Banque de France tente désespérément de croire à une croissance de 0,1 % pour 2013 alors que les candidats à la présidentielle prévoyaient 2 %.

Comme ces dernières années, les nouvelles en provenance de France ont souvent été moins bonnes que les prévisions, les investisseurs se méfient.

La combinaison d’un déficit budgétaire plus important que prévu et d’une croissance nulle, voire négative, pointe évidemment dans la direction d’une croissance de l’endettement.

L’absence de réformes et la position allemande

Les déclarations du patron de la Bundesbank, Jens Weidman, stigmatisant la catalepsie du programme de réformes, ne laissent pas beaucoup d’espoir d’une réduction des dépenses budgétaires. 

Il confirme les vues du représentant allemand, Jorgen Asmussen, qui pressait la France le mois dernier de prendre des mesures concrètes et mesurables. Le temps des discours est derrière nous.

La réaffirmation par la Chancelière Angela Merkel de la nécessaire austérité ce matin renforce ce qui apparaît à beaucoup d’observateurs comme un divorce croissant entre les deux pays qui dirigent l’Union Européenne, et singulièrement l’Eurozone. 

Le désaccord est profond et fondamental… Et pourtant, l’Europe doit apprendre à conjuguer croissance et discipline. Ce n’est pas impossible, mais demande du courage et de la transparence.

Comme le disent à la Une cette semaine trois magazines, il y a des gaspillages et des dépenses inutiles qui sont intolérables en période de crise, et dont l’élimination ne remet pas en cause pas le modèle social. 

La moyenne des estimations des instituts spécialisés, analysées par l’Expansion, se situe autour de 60 milliards d’euros dans cinq ans. Peut-être la crédibilité passe-t-elle d’abord par le nettoyage des dépenses publiques ? Il faut balayer devant sa porte avant de faire des reproches aux autres.

La Présidence française ou la langue de bois

Les déclarations présidentielles, parfois contradictoires, ne reflètent pas ce qui devrait relever de la communication de crise. La mieux à faire est de transformer la langue de bois en communication authentique. Il vaut mieux admettre les difficultés que les nier : l’opinion publique n’est pas dupe.

S’il est certain que l’état de la dette publique est un héritage des années passées, ce n’est pas en accusant un prédécesseur que l’on résoudra ce qui une situation actuelle inquiétante. A tout le moins, les grands rêves de bâtisseurs de cathédrales semblent ne pas avoir cours à l’Elysée, ce qui a été remarqué et notamment applaudi par Bloomberg.

Le moment est venu de communiquer à la France et au monde un plan de redressement pluriannuel qui ne soit pas basé sur des perspectives de reprise (cela fait trois ans qu’on la prévoit) mais sur un plan de redressement. On attend beaucoup de la présentation de ce plan pluriannuel par Bercy en avril. Ce sera un message crucial, et il devra être crédible.

Ce qui surprend parfois, c’est l’impression que l’urgence n’est pas là. Monsieur Moscovici a précisé que, dans le contexte actuel, il n’était pas nécessaire d’aller au-delà des mesures décidées en 2012. Le monde attend des actions, pas des mots. Tout est encore possible.

par georges ugeux

http://finance.blog.lemonde.fr/2013/03/14/la-france-inquiete/

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Y’en a marre du coût du retrait de nos troupes d’Afghanistan et surtout de cette guerre

Posté par ippolito le 16 mars 2013

Le vrai coût du retrait d’ Afghanistan
 
Le retour au pays des forces combattantes françaises et de leurs équipements lourds va coûter 300 millions d’euros. Presque le double des prévisions trop optimistes du ministère de la Défense.

Et ce n’est qu’un simple ajout aux 3,5 milliards d’euros qu’aura déjà dépensés la France, depuis 2002, pendant cette longue aventure afghane.

« On a voulu, à droite comme à gauche, coller aux Américains sans vraiment réfléchir, constate un diplomate, alors que ce pays est le 1er producteur d’opium et de dirigeants corrompus.

 » Et, après bientôt 12 ans de guerre, c’est un échec que certains stratèges américains et alliés évoquent avec franchise, même dans la presse, quand ils ne le jugent pas « déprimant », à l’instar d’un général français qui affirme que « les talibans ont l’avenir devant eux. 

» A l’heure où Bercy exige des ministères qu’ils rognent sur tous leurs budgets, ces 3,5 milliards évaporés mériteraient bien qu’une Cour des comptes « politiques » s’y intéresse, s’il en existait une.

De retour de mission en Afghanistan, 2 députés, le socialiste Philippe Nauche et l’ UMP Philippe Meunier, viennent de rédiger, pour la commission de la Défense, un rapport sur le retrait des forces françaises. 

« Manque de célérité et de diligence des autorités diplomatiques et militaires à négocier l’utilisation des voies terrestres avec les pays limitrophes de l’ Afghanistan« , écrivent-ils méchamment.

Traduction: le Pakistan, au sud, et l’ Ouzbékistan, au nord, n’ont pas autorisé le transit par leur territoire des soldats français et de leurs camions, canons, blindés, etc. 

Argument avancé au Quai d’ Orsay, en guise d’excuse: l’ »engorgement des routes et des ports du Pakistan« , qui a autorisé les forces américaines à les emprunter pour quitter l’ Afghanistan. 

Les militaires français devront donc rapatrier hommes et matériels par avion, de Kaboul à la France, ou jusqu’à l’ émirat d’ Abu Dhabi, avant de les embarquer sur des cargos.

Et nos 2 députés expliquent, chiffres à l’appui, le coût exorbitant de ce rapatriement par avion. Selon eux, une « unité à transporter » ( hommes et véhicules) aurait coûté environ 4000 euros via le Pakistan, et 7000 par l’ Ouzbékistan. 

Or, le même transport Kaboul-France par les gros-porteurs russes et ukrainiens, loués fort cher, revient à  quelques 40 000 euros. Ou à 30 000 par des Transall et des Hercules français, mais seulement pour des matériels légers, jusqu’au port d’ Abu Dhabi.

Si l’on ajoute d’autres inévitables dépenses, comme la destruction sur place, grâce à du personnel afghan, des vieux blindés VAB à bout de souffle, ou comme la « neutralisation » des milliers de tonnes de munitions intransportables, la facture peut encore s’alourdir.

Au détour de leur rapport, nos deux députés ont tenu à prouver qu’ils ne s’étaient pas rendus en Afghanistan pour y évaluer simplement des frais de transport: « La conduite des opérations et la maîtrise du renseignement sont demeurés sous contrôle américain« . 

Une vérité première, et « Le Canard enchainé » en ajoute une autre. Washington demande à la France – qui a refusé – de verser 388 millions d’euros par an jusqu’en 2017… 

Objectif: une participation aux frais d’instruction et d’équipement de l’armée et des forces de sécurité afghanes, que l’on croît capables de combattre seules les talibans, une fois les Américains partis, en 2014. Les généraux d’ Obama sont parfois d’incorrigibles optimistes.

source: le canard enchainé

http://www.impots-economie.com/le-vrai-cout-du-retrait-d-afghanistan/

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