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Y’en a marre du cout (hors de prix) du retrait de nos troupes d’Afghanistan surtout par rapport aux mauvaises prévisions du gouvernement

Posté par ippolito le 18 mars 2013

Un retrait d’Afghanistan hors de prix

Diplomates et militaires se partagent la responsabilité de ce dérapage financier. Les retour au pays des forces combattantes françaises, et de leurs équipements lourds, va coûter quelques 300 millions d’euros. 

Presque le double des prévisions trop optimistes du ministère de la Défense. Et ce n’est qu’un simple ajout aux 3,5 milliards qu’aura déjà dépensé la France, depuis 2002, pendant cette longue aventure afghane.

« On a voulu, à droite comme à gauche, coller aux américains sans vraiment réfléchir, constate un diplomate, alors que ce pays est le premier producteur d’opium et ses dirigeants corrompus. »

Et, après bientôt douze ans de guerre, c’est un échec que certains stratèges américains et alliés évoquent avec franchise, même dans la presse, quand ils ne le jugent pas « déprimant« , à l’instar d’un général français qui affirme que « les talibans ont l’avenir devant eux« . 

A l’heure ou Bercy exige des ministères qu’ils rognent sur tous leurs budgets, ces 3,5 milliards évaporés mériteraient bien qu’une Cour des comptes « politiques » s’y intéresse, s’il en existait une.  

De retour de mission en Afghanistan, deux députés -le socialiste Philippe Nauche et l’UMP Philippe Meunier – viennent de rédiger, pour la commission de la Défense, un rapport sur le retrait des forces françaises. 

« Manque de célérité et de diligence des autorités diplomatiques et militaires à négocier l’utilisation des voies terrestres avec les pays limitrophes de l’Afghanistan« , écrivent-ils méchamment.

Inflation aérienne

Traduction : le Pakistan, au sud et l’Ouzbékistan, au nord, n’ont pas autorisé le transit par leur territoire des soldats français et de leurs camions, blindés, etc. 

Argument avancé au Quai d’Orsay, en guise d’excuse : « l’engorgement des routes et des ports du Pakistan« , qui a autorisé les forces américaines à les emprunter pour quitter l’Afghanistan. 

Les militaires français devront donc rapatrier hommes et matériels par avion, de Kaboul à la France, ou jusqu’à l’émirat d’Abu Dhabi, avant de les embarquer sur des cargos.

Et nos deux députés expliquent, chiffres à l’appui, le coût exorbitant de ce rapatriement par avion Selon eux, une « unité à transporter » (hommes et véhicules) aurait coûté environ 4 000 euros via le Pakistan, et 7 000 par l’Ouzbékistan.

Or le même transport par les gros porteurs russes et ukrainiens, loués fort cher, revient à quelque 40 000 euros. 

Ou à 30 000  par des Transall et des Hercules français, mais seulement pour les matériels légers, jusqu’au port d’Abu Dhabi.Si l’on ajoute d’autres inévitables dépenses, comme la destruction sur place, grâce à du personnel afghan, des vieux blindés VAB à bout de souffle, ou comme la « neutralisation » de milliers de tonnes de munitions intransportables, la facture peut encore s’alourdir.

Au détour de leur rapport, nos deux députés ont tenu à prouver qu’ils ne s’étaient pas rendus en Afghanistan pour y évaluer simplement des frais de transport : 

« La conduite des opérations (pendant cette guerre) et la maîtrise du renseignement, écrivent-ils, sont demeurées sous contrôle américain. » Une vérité première à laquelle le « Canard » en ajoute une autre.

Washington demande à la France – qui a refusé – de verser 338 millions d’euros pas an jusqu’en 2017… Objectif: une participation aux frais d’instruction et d’équipement de l’armée et des forces de sécurité afghanes, que l’on croit capables de combattre seules les talibans, une fois les américains partis, en 2014. les généraux d’Obama sont parfois d’incorrigibles optimistes.

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/03/16/un-retrait-dafghanistan-hors-de-prix/

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Y’en a marre du cumul des mandats et surtout des promesses non tenues !!!

Posté par ippolito le 18 mars 2013

Ton député est-il un cumulard ?

Ils sont 339 députés à détenir, en plus de leur activité parlementaire, un mandat exécutif local. 

Maires, adjoints au maire, président ou vice-président de conseil général ou régional, président de communauté urbaine… 339 députés, selon notre décompte exclusif publié mardi 26 juin, à être sous le coup d’une nouvelle loi que François Hollande s’est engagé à faire adopter d’ici aux prochaines élections, en 2014.

Pour savoir quels sont les députés menacés par cette disposition qui interdira à tout parlementaire de prendre part à un exécutif local, FTVi a épluché un à un les CV des députés élus les 10 et 17 juin.

Et vous propose aujourd’hui, grâce au moteur de recherche ci-dessous, de découvrir à votre tour les mandats que cumule votre député !

Il ne s’agit pas d’un classement des cumulards, difficile à réaliser car le nombre d’ex-aequo aurait été trop important, mais d’un outil permettant de visualiser les mandats détenus par les députés d’un département donné ou d’une certaine couleur politique. 

Ainsi, en choisissant le département de la Seine-et-Marne, on peut observer que Jean-François Copé, Christian Jacob et Yves Jégo cumulent tous trois leur mandat de député avec leur poste de maire et de président de communauté de communes.

A noter que certains nouveaux députés cumulant deux mandats ou plus devront de toute manière démissionner d’un de leurs postes dans les 30 jours. La loi interdit en effet de cumuler plus d’un mandat local avec celui de député (sauf pour les élus municipaux de communes de moins de 3 500 habitants).

http://www.francetvinfo.fr/ton-depute-est-il-un-cumulard_111915.html

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Y’en a marre de pôle emploi et du chômage surtout pour les chômeurs …

Posté par ippolito le 18 mars 2013

«Le chômage est une préoccupation, pas les chômeurs»

Alors que le chômage bat des records, le ministre du Travail Michel Sapin recevait ce vendredi matin plusieurs associations de demandeurs d’emploi. Toute décrivent un désespoir social de plus en plus marqué. 

Jacqueline Balsan, vice-présidente du Mouvement national des chômeurs et précaires, est pourtant ressortie avec une «énorme frustration et une grande insatisfaction» de son rendez-vous. «Le ministre ne nous a rien appris», dénonce la responsable. Entretien.

Cette rencontre avait été décidée après l’immolation d’un chômeur devant le Pôle Emploi de Nantes, le 13 février. Un mois après, quel bilan tirez-vous de cet entretien ?

Nous sommes très déçus, d’autant que Michel Sapin n’est resté qu’une heure sur les deux de notre rencontre. Il a présenté ses mesures pour l’emploi, mais il ne nous a absolument rien appris. Il a conscience de l’urgence de la situation, qu’il ne peut d’ailleurs pas nier, mais il ne peut absolument rien annoncer.

 Aujourd’hui, le chômage est une préoccupation, mais pas les chômeurs. C’est terrible, car derrière les chiffres, il y a des personnes qui vivent des situations dramatiques.

Quelles étaient vos revendications ?

Nous demandions la réactivation du fonds social d’urgence, créé en 1997, et actuellement en sommeil. Cela permettrait à toute personne en attente d’allocations de recevoir une aide financière temporaire. Nous n’avons eu aucune réponse sur ce point. Pourtant, quand il y a deux jours de neige, on arrive bien à créer un comité d’urgence… 

Nous réclamions un moratoire sur les trop-perçus [on estime à 300 millions d’euros ces sommes versées par erreur par Pôle Emploi et ensuite réclamées aux chômeurs, ndlr]. C’est aussi un échec.

A quel point la situation s’est-elle dégradée sur le terrain ?

Les SOS se multiplient. Les chômeurs ont le sentiment de ne pas être écoutés, et ils retournent la violence qui leur est faite contre eux-mêmes. Mais Pôle Emploi semble ne pas avoir conscience de ces problèmes. La direction songe à mettre en place des bornes tactiles dans les agences : 

on recommence avec la dématérialisation des rapports, alors qu’on manque de contact physique entre les personnes. Autre problème, que j’ai constaté à Montpellier : les agences ont été «reterritorialisées». 

Résultat, sur les onze existantes, cinq ont été supprimées. On va augmenter la taille des agences restantes, recentrer les personnels… Ce n’est pas la bonne stratégie.

Michel Sapin revendique pourtant 2 000 embauches à Pôle Emploi…

C’est vrai, mais c’est complètement insuffisant. Un conseiller peut se voir confier 350 chômeurs, dont 70 en suivi renforcé. C’est beaucoup trop. La formation des agents d’accueil laisse également à désirer. 

Certains maîtrisent les questions d’indemnisation, d’autres celles du suivi individualisé… Cela crée une inégalité entre les chômeurs, renforcée par la complexification des situations. Le système est devenu inique.

http://www.liberation.fr/economie/2013/03/15/le-chomage-est-une-preoccupation-mais-pas-les-chomeurs_888866

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Y’en a marre des banques surtout quand elles tuent l’industrie…

Posté par ippolito le 18 mars 2013

Quand la banque tue l’industrie

Des banques qui laissent une PMI sombrer sans lui donner une chance de repartir? Ce n’est pas nouveau, mais ça énerve toujours. Et cela conduit à s’interroger sur ce qui ne va pas dans l’économie française, voire européenne.

Il était une fois un bon connaisseur du monde de la finance qui a décidé de devenir industriel. Ce n’était pas très malin de sa part: il aurait très bien pu vivre sans prendre ce risque. Mais il y a encore des gens bizarres qui croient qu’il est possible de produire dans ce pays.

Il s’intéresse à une petite entreprise dans le domaine des énergies renouvelables: le créneau est porteur et il lui semble dommage de l’abandonner complètement aux entrepreneurs allemands et autrichiens qui dominent le marché. 

C’est exactement le type de biens d’équipement —petites séries et haute valeur ajoutée— où un Européen peut espérer se faire une place.

Il réussit à monter un LBO, technique permettant de financer en partie le rachat d’une entreprise par de la dette: on rembourse en se payant sur la bête, ce qui suppose une bonne rentabilité de l’entreprise achetée.

L’affaire se complique

Quelques années après, il rachète une autre entreprise du même secteur, qui a choisi de délocaliser sa production en Pologne. Mais l’absorption d’une entreprise peut se révéler plus difficile que prévu; c’est ce qui arrive dans ce cas précis et l’affaire se complique encore avec le ralentissement de l’activité économique.

Cela n’empêche pas notre homme de préparer le rapatriement progressif des activités parties en Pologne; ce programme arrive à son terme actuellement. Le problème, c’est que l’entreprise risque d’arriver elle aussi à son terme…

Effectivement, le remboursement de la dette liée au LBO devient difficile aux échéances prévues. Le chef d’entreprise demande l’ouverture d’une procédure de conciliation pour obtenir une renégociation de la dette à long terme et un maintien des concours à court terme.

Face aux exigences posées par les banques, la procédure de conciliation échoue: c’est la cessation de paiement et l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire.

Les banques jouent la sécurité

La suite logique devrait être un plan de continuation de l’activité avec abandon partiel de la dette. Mais les banques risquent fort de refuser cette solution et de préférer la liquidation pure et simple. 

En effet, dans ce dernier cas, elles sont sûres de récupérer 60% du montant des prêts en faisant jouer la garantie d’Oséo, organisme de financement qui fait partie aujourd’hui de la Banque publique d’investissement (BPI).

L’entrepreneur ne renonce pas, il cherche à mettre au point un nouveau montage financier avec Oséo et demande l’intervention d’Arnaud Montebourg. Bref, il se bat, mais l’issue du combat est incertaine et quelques dizaines d’emplois risquent de disparaître.

Qui est responsable?

Malheureusement, ce cas n’est pas unique. Des exemples comme celui-là, on peut en trouver dans chaque région. C’est pourquoi aucun nom n’est cité ici. Le but n’est pas d’appeler au secours de telle entreprise en particulier ou de stigmatiser tel établissement bancaire.

On peut certes penser que ceux qui prennent la décision de se désengager d’une entreprise dans les meilleures conditions possibles pour eux, quitte à provoquer sciemment la mort de l’entreprise en question, portent individuellement une lourde responsabilité. 

Mais dans une banque, la responsabilité est souvent collective. Personne ne tient à être considéré comme le responsable d’une décision qui a entrainé des pertes pour la banque.

La carrière d’abord. Dans cet univers lourdement hiérarchisé, votre interlocuteur, celui qui vous fait savoir que votre crédit est refusé, n’a probablement fait que suivre la consigne donnée par son chef de service, lui-même soucieux de ne pas s’attirer les foudres du directeur d’agence, lui-même dans l’attente d’une nomination à un poste plus important…

Et, pour être sûr que les conseillers ne se laisseront pas attendrir par leurs clients, on ne les laisse jamais trop longtemps au même poste; ainsi, ils n’ont pas le temps de nouer des relations humaines avec leurs clients. 

D’ailleurs, on ne peut plus considérer, dans la majorité des cas, qu’ils ont des clients. Ils gèrent des dossiers, et un dossier, ça peut se refermer sans états d’âme.

Bâle III: une réelle contrainte…

Le problème est encore aggravé aujourd’hui par le contexte dans lequel évoluent les banques. Après la crise financière de 2008, il a été jugé utile au niveau international de durcir la réglementation qui leur est applicable concernant le niveau de leurs fonds propres (ratio de solvabilité) et l’équilibre dépôts-prêts (ratio de liquidité).

Certes, la réglementation Bâle III, adoptée en décembre 2010, a été considérablement adoucie en janvier dernier  concernant le ratio de liquidité et n’a pas encore été transposée en droit européen. 

Mais, dans les faits, les banques commencent se mettre en conformité avec les nouvelles normes, ce qui les conduit à adopter une politique de crédit plus restrictive.

Certains banquiers vous le diront: ils ont de l’argent, ils aimeraient bien pouvoir prêter plus, mais ils ne le peuvent pas. Ce n’est pas le moindre des paradoxes de voir que, pour punir les excès commis sur les marchés par certaines grandes banques, américaines en tête, on impose de nouvelles règles qui brident l’activité de base de toutes les banques —le crédit aux entreprises et aux particuliers—, sachant que de surcroît les Etats-Unis, peu soucieux de freiner leur économie, ne sont pas pressés d’appliquer Bâle III.

… et un bon alibi

Cela dit, on a de bonnes raisons de penser que Bâle III sert aussi de prétexte aux banques pour ne pas prendre de risques et travailler d’abord à renforcer leur propre situation financière. Le crédit se développe peu actuellement parce que la demande est faible: que l’on soit un particulier ou une entreprise, on évite de s’endetter quand on n’a aucune visibilité.

Mais il y a aussi un problème du côté de l’offre: les banques ne répondent que très parcimonieusement à cette faible demande.

Le 21 janvier dernier, Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a lancé un avertissement courtois mais ferme aux banquiers de la place: il les a invités à «éviter, de façon générale, une poursuite du fléchissement de l’offre qui aggraverait la situation des entreprises et rendrait plus difficile le nécessaire redressement de la conjoncture». 

De même, le 7 mars, à Francfort, Mario Draghi, le président de la BCE, faisait état de «conditions de crédit restrictives pour les petites et moyennes entreprises».

Le ministre du Redressement productif et la Banque publique d’investissement ont du travail devant eux… En attendant, avec le moteur du crédit qui tourne au ralenti et une politique budgétaire qui freine, on ne peut guère s’étonner de voir l’économie faire du surplace.

Gérard Horny

http://www.slate.fr/story/69327/banque-industrie-credit

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