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Y’en a marre de la guerre entre Valls et Dassault surtout pour les contribuables

Posté par ippolito le 21 mars 2013

La guerre entre Valls et Dassault a coûté 10 millions aux contribuables

Le guerre entre Manuel Valls et Serge Dassault concernant la rénovation des stations d’épuration d’ Evry et Corbeil-Essonnes a coûté cher aux contribuables.

La Cour des comptes a sévèrement critiqué la gestion des eaux usées à Evry et Corbeil-Essonnes. Ces deux communes de l’ Essonne ont été incapables de se mettre d’accord sur l’optimisation du traitement de leurs eaux usées. 

Manuel Valls, maire d’ Evry, et Serge Dassault, maire de Corbeil-Essonnes, se livrent en effet depuis des années à une petite guerre sur fond de traitement des eaux usées.

En 2004, un syndicat mixte réunissant Evry et Corbeil-Essonnes proposait de rénover conjointement les 2 stations d’épuration situées sur le même terrain. La station d’épuration d’ Evry devait s’occuper des boues, et la station d’épuration de Corbeil-Essonnes devait s’occuper des graisses. 

Le coût de l’optimisation des 2 stations d’épuration était estimé à 59 millions d’euros, alors que le coût de leur remise aux normes séparément était estimé à 65 millions d’euros. L’optimisation de ces 2 stations d’épuration aurait également permis d’économiser 1 million d’euros par an en frais d’exploitation.

Mais Valls et Dassault étaient décidés à ne pas travailler main dans la main. Valls avait en effet battu Dassault aux législatives de 2002. Le préfet a quant à lui refusé toute intervention, estimant que cette guerre entre Valls et Dassault relevait de la “libre administration des collectivités“, tout en réclamant la réhabilitation des stations d’épuration dans les plus brefs délais. La Cour de justice de l’UE avait en effet épinglé la France pour non-respect d’une directive environnementale.

Les 2 maires ont donc finalement décidé de réhabiliter leurs stations d’épuration, chacun de leur côté. La rénovation de la station d’ épuration d’ Evry coûtera finalement 43,5 millions d’euros, et celle de Corbeil-Essonnes coûtera 36 millions d’euros, soit 10 millions de plus que si les 2 maires avaient réussi s’accorder. 

Ce surcoût de 10 millions d’euros a été financé par un établissement public, l’Agence de l’eau Seine-Normandie, ainsi que par la région Ile-de-France.

La guerre entre Valls et Dassault aura finalement coûté 10 millions d’euros aux contribuables.

source: www.marianne.net

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/la-guerre-entre-valls-et-dassault-a-coute-10-millions-aux-contribuables/

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Y’en a de l’état gaspilleur …

Posté par ippolito le 21 mars 2013

Etat gaspilleur: ne trichez pas sur l’ambulance!

La Sécurité sociale rembourse, sous conditions, les trajets que les patients effectuent pour se faire soigner. Mais le système, trop laxiste, se prête à de multiples abus, voire à des fraudes. 

Tout au long de l’année, 5 millions d’individus se déplacent aux frais de l’Assurance-maladie pour se faire soigner, soit 8% de la population.

Certaines entourloupes prêtent à sourire. Celle de ce chauffeur de taxi marseillais, par exemple. L’homme a trouvé un arrangement avec le patient de Gap (Hautes-Alpes) qu’il aurait dû conduire chaque jour, pendant une semaine, dans un établissement de Marseille pour ses séances de rayons. Il a hébergé le client à son domicile, lui épargnant la fatigue quotidienne des 180 kilomètres aller, 180 kilomètres retour.

 Un beau geste, qui ne l’a pas empêché de facturer à la Sécurité sociale… cinq allers-retours de Gap à Marseille, comme le raconte le brigadier-chef Cyril Nivoix, responsable du bureau routier à la préfecture de police de la cité phocéenne. 

450 millions d’euros

C’est le montant des économies réalisables sur le transport des malades, selon la Cour des comptes. 

Pourtant, lorsqu’on se penche sur la question du transport de patients, le chiffre du préjudice subi par l’Assurance-maladie fait passer l’envie de rire sur-le-champ. En 2011, l’organisme a remboursé 9 millions d’euros en trop pour des trajets fantômes ou injustifiés. 

Et encore, il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg. Pour la Cour des comptes, qui tire le signal d’alarme à ce sujet dans son rapport sur les dépenses de la Sécurité sociale publié en septembre 2012, le diagnostic est posé. L’excès de voyages en ambulance ou en taxi nuit gravement à la santé… de la Sécu. 

Sur le banc des accusés, de véritables escrocs

Tout au long de l’année, 5 millions d’individus se déplacent aux frais de l’Assurance-maladie pour se faire soigner, soit 8% de la population. Des malades chroniques, souvent, et beaucoup de personnes âgées. Le système engendre sa part d’abus, qui donnent lieu à redressement. 

Dans son rapport de 2012, la Cour juge cependant le niveau de fraude « très sous-évalué par rapport à certains constats locaux faits lors de son enquête ». 

Colère

La dernière mesure visant à réduire les dépenses de transport de malades a provoqué, le 10 janvier, une grève nationale des chauffeurs de taxi. Ici, à Strasbourg.

La Cour chiffre même les économies possibles à… 450 millions d’euros par an, un montant vertigineux qu’il faut toutefois rapporter à une dépense totale de 3,5 milliards d’euros, pour 2010. Une première mesure visant à réduire ce poste a d’ailleurs de provoqué une grève des taxis, le 10 janvier, dans toutes les grandes villes. 

« Une part importante des actions de contrôle ne donne lieu qu’à une récupération d’indus, sans aucune pénalité », constate la Cour. Et de déplorer, à titre d’exemple, l’absence de sanction vis-à-vis de deux sociétés d’ambulances des Bouches-du-Rhône, qui avaient facturé à la Caisse respectivement 18 900 euros et 15 007 euros de trop. 

Les sommes ont été restituées, mais le gérant de la première entreprise a seulement été convoqué pour un entretien, le second ne recevant qu’une simple lettre de mise en garde.

 La Cour recommande, du coup, de « revoir le barème des pénalités en cas de facturation abusive ou frauduleuse pour les rendre dissuasives ». 

Qui sont les fautifs? Qui détourne le système créé en 1955 pour que chacun, valide ou non, voiture ou pas, puisse se déplacer pour se faire soigner ou hospitaliser? 

Sur le banc des accusés, on trouve de véritables escrocs, à la tête d’entreprises de transport sanitaire dont les chauffeurs, bien souvent, ont le don de se trouver au même moment à deux endroits différents, si l’on se réfère aux factures qu’ils adressent à l’Assurance-maladie. Ce sont les mêmes qui parcourent deux fois plus de kilomètres que la concurrence pour se rendre d’une ville à une autre… 

Parmi les affaires récentes, les dirigeants de deux sociétés ont ainsi été condamnés en appel en juillet 2011 pour « escroquerie en bande organisée ». Ils avaient notamment produit de fausses prescriptions en apposant le cachet du service de pédiatrie d’un centre hospitalier d’Ile-de-France. 

Les deux malfaiteurs se sont vu infliger trois ans d’emprisonnement, avec une part de sursis. Ils ont dû dédommager les caisses concernées pour le montant spectaculaire de 1 209 645,05 euros.  

Les arnaques de cette envergure restent rares. D’autres abus, plus courants, exploitent simplement les failles du système. Par exemple, lorsque des patients victimes d’une grave pathologie se voient prescrire un transport en ambulance, en position allongée.  »

Souvent l’état du malade s’améliore au fil du temps, et l’entreprise finit par lui proposer de voyager assis, dans une voiture classique, beaucoup moins coûteuse, explique le brigadier-chef Cyril Nivoix, à Marseille. Quand le patient accepte, on voit des sociétés continuer à facturer l’ambulance indiquée sur la prescription initiale. »  

En sus des transporteurs indélicats, on trouve des médecins 
complaisants. Le patient qui leur fait face n’a pas droit au remboursement de ses déplacements, mais insiste: « Docteur, vous pourriez me signer un bon de transport pour la prochaine consultation? »

 Alors certains remplissent le formulaire, cochant par exemple la case « Soins en rapport avec une affection longue durée », même si les soins n’ont, précisément, aucun rapport. En 2009, dans le Calvados, un spécialiste s’est fait épingler par la caisse pour cette raison.

  »Cela s’était reproduit une dizaine de fois, ce qui excluait l’inadvertance, explique Marie-Claude Lagarrigue-Courval, sous-directrice à la caisse du Calvados. Le médecin a d’ailleurs reconnu ses torts et nous a payé les sommes correspondantes. » 

D’autres médecins, encore, s’affranchissent de la règle selon laquelle le patient doit être adressé à l’établissement approprié le plus proche. Ainsi, dans l’Aube, un oncologue de Troyes continuait, en 2011, à envoyer ses malades pour des traitements à Châlons-en-Champagne (distant de 80 kilomètres) et à Reims (125 kilomètres), alors que ces soins étaient proposés dans sa ville depuis déjà deux ans. 

Coût pour la caisse: 90 000 euros sur l’année. Dix fois moins si la règle avait été appliquée, selon la Cour des comptes. 

Les caisses pourraient faire preuve de plus de sévérité

Les patients ne sont pas les derniers à tenter de profiter du système. Ainsi, l’an dernier, un habitant du Calvados a demandé à sa caisse un accord préalable pour être remboursé d’importants frais de transport. 

Atteint d’une maladie chronique, il voulait se rendre à plus de 1000 kilomètres de là, dans le Var, pour y suivre un programme d’éducation thérapeutique recommandé par son médecin. 

Refus de la caisse, au motif que la Normandie offre des programmes similaires. Appel du patient devant la commission de recours amiable, nouveau refus. Les caisses disposent en effet d’une latitude pour apprécier la légitimité de certaines demandes, en particulier pour les distances supérieures à 150 kilomètres. 

Après le coup de semonce de la Cour des comptes, elles pourraient faire preuve de plus de sévérité. La difficulté étant de se montrer rigoureuses sans se tromper de cible dans la chasse aux fraudeurs.

 Le risque est réel de voir des patients privés de soins, parce que la prise en charge serait refusée et qu’ils ne pourraient pas en assumer le coût. 

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/etat-gaspilleur-ne-trichez-pas-sur-l-ambulance_1231554.html

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Y’en a marre de la dérive des dépenses de police et gendarmerie

Posté par ippolito le 21 mars 2013

La cour des comptes fustige la dérive des dépenses de police et gendarmerie

Pour 100 euros économisés grâce à la réduction des effectifs de fonctionnaires, Nicolas Sarkozy avait annoncé que 50 euros seraient rendus aux agents, afin d’augmenter les rémunérations. Dans la police, ceux-ci ont récupéré… 217 euros, souligne la Cour des comptes dans un rapport thématique rendu public ce lundi

Destinées à rationaliser l’action publique, et donc à réaliser des économies, les fusions ou rapprochements d’administrations peuvent en fait coûter cher à l’Etat. 

Cela a été le cas à Bercy, avec la fusion voulue par Nicolas Sarkozy de la direction générale des impôts et de celle de la comptabilité publique, qui a engendré des dépenses supplémentaires pour une raison toute simple: 

les rémunérations, à grade égal, ont toujours été alignées sur les plus hautes, tandis que des primes étaient distribuées aux fonctionnaires.

Une « succession ininterrompue de mesures catégorielles »
Il en a été de même ou presque avec la police et la gendarmerie, souligne la Cour des comptes, dans un rapport thématique publié ce lundi. 

Les magistrats ne sont pas tendres avec la place Beauvau, mettant en exergue la forte hausse de la masse salariale: les réformes des statuts ont abouti à ce que les économies liées aux suppressions de postes annoncées soient totalement absorbées, et bien au-delà, par les indemnités et primes versées.

 Les magistrats l’écrivent sans ambages : « la succession ininterrompue des mesures catégorielles a lourdement déséquilibré l’action conjuguée des facteurs d’évolution de la masse salariale » affirment-ils.

 « En effet, le coût annuel supplémentaire induit par ces mesures au cours de la période 2008-2011 a été largement supérieur aux économies résultant des réductions d’effectifs, évaluées à 131 millions d’euros dans la police et 148 millions dans la gendarmerie en 2011, dans des proportions qui se sont élevées respectivement à 217 % et 113 % ».

Une monté en  grade généralisée

Autrement dit, pour 100 euros économisés dans la police en raison des suppressions de postes -moins élevées qu’affiché, du reste- ce sont 217 euros qui ont été redistribués sous forme de hausse des rémunérations. Dans la gendarmerie, pour 100 euros d’économies, 113 euros ont été rendus aux gendarmes.

 La règle édictée par Nicolas Sarkozy voulait que ce soient la moitié des économies qui soient rendues aux agents sous forme de salaires supplémentaires. Pas deux fois les sommes économisées…. Comment cette dérive de la masse salariale a-t-elle été possible ? D’abord par une montée en grade généralisée des fonctionnaires.

 « De 2004 à 2012, la réforme dite des « corps et carrières » a transformé la répartition des policiers entre les différents corps et grades en réduisant à la base l’effectif des gardiens de la paix, en développant à due concurrence l’encadrement intermédiaire assuré par les gradés (brigadiers, brigadiers-chefs et majors) et en réduisant fortement l’encadrement supérieur (officiers et commissaires) » expliquent les magistrats 

« Ainsi, l’effectif des gardiens de la paix a été ramené à une proportion de 57 % du corps des gardiens et gradés (101 300 agents à la fin de 2011) au lieu de 80 % antérieurement. Inversement, celui des brigadiers a été multiplié par 2,4 depuis 2004 tandis que l’effectif des brigadiers-chefs s’est accru de 85 %. ».

+17,7% pour les indemnités, dans la police

Ensuite, les primes ont été généreusement distribuées.  Au cours de la période 2006-2011, les dépenses de rémunération d’activité, ont augmenté de 10,5 % dans la police et de 5,1 % dans la gendarmerie. La différence, souligne la Cour, s’est faite sur les indemnités
qui se sont alourdies de…. 17,7 % dans la police. 

Et souvent, un effet d’entraînement se fait sentir : quand les policiers obtiennent un avantage, les gendarmes le réclament immédiatemen, au nom de la « parité ». 

Un principe critiqué par la Cour : « la recherche de la parité des rémunérations, qui n’était ni un préalable ni une conséquence nécessaire du rattachement organique de la gendarmerie au ministère de l’intérieur, peut même avoir des effets pervers si elle est invoquée, comme cela s’est déjà produit plusieurs fois, pour justifier de nouvelles mesures catégorielles. 

Ainsi, quand l’indemnité pour sujétions spéciales de police a été revalorisée fortement, en 2009 (+24 % à +26 %) par la direction générale de la police, la gendarmerie a suivi sans délai ou presque….

Une « pause » suggérée

« Pour l’avenir» suggère la Cour, « compte tenu de l’arrêt annoncé des suppressions d’emplois, une pause salariale paraît devoir s’imposer, notamment par la limitation étroite des nouvelles mesures catégorielles ».

Ceci est poliment dit, mais fermement….

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130318trib000754591/la-cour-des-comptes-fustige-la-derive-des-depenses-de-police-et-gendarmerie.html

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