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Y’en a marre du patrimoine de certains de nos ministres

Posté par ippolito le 23 avril 2013

Patrimoine : les 10 ministres les plus riches du gouvernement Ayrault

Des vélos, une 4L, mais aussi des ministres très riches. Deux semaines après les aveux de Jérôme Cahuzac, et à la demande de François Hollande, tous les ministres du gouvernement Ayrault ont fait une déclaration de patrimoine que Matignon a rendu public lundi 15 avril.

Huit ministres sur trente huit ont un patrimoine supérieur à 1 million d’euros.

1. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères : 6,5 millions d’euros

- Immobilier : un appartement à Paris (2 750 000 euros), une maison dans l’Ariège (680 000 euros), une autre en Haute-Normandie (465 000 euros). 
Emprunts en cours : 515 500 euros.
- Placements : une participation dans la société d’enchères Piasa (1,22 million d’euros), 66 000 euros dans des titres de sociétés d’énergie solaire et 773 120 euros de placements divers (FCPI, assurance vie, préretraite).
- Biens mobiliers : 630 000 euros.

A noter que les divers placements de Laurent Fabius lui permettent de réduire le montant de son Important sur la Fortune (ISF).

2. Michèle Delaunay, ministre en charge des personnes âgées : 5,24 millions d’euros

- Immobilier : quatre immeubles dans le Sud­Ouest et un terrain agricole en Vendée (2 810 000 euros).
- Placements et comptes bancaires : 1,3 million d’euros, dont 201 300 euros en assurance vie. Vingt trois comptes bancaires pour 887 698 euros.
- Autres : biens mobiliers (225 000 euros) et trois véhicules (13 000 euros).

3. Michel Sapin, ministre du Travail : 2,08 millions d’euros

- Immobilier : Plusieurs maisons, un appartement, des terres agricoles et des bois de 433 hectares (2,07 millions d’euros).
Emprunts en cours : 78 250 euros.
- Placements : comptes courant (4 229 euros).
- Divers : un véhicule (5 040 euros) et un bateau de pêche (4 000 €).

4. Victorin Lurel, ministre de l’Outre-mer : 1,42 millions d’euros

- Immobilier : une maison en Guadeloupe (480 000 euros), une case ancienne (40 000 euros), deux terrains (20 000 euros) et 50 % d’un appartement de 104 m2 à Paris (372 500 euros). 
Emprunts en cours : 291 261 €.
- Placements : comptes courants (345 000 euros) et comptes épargne (70 000 euros).
- Divers : biens mobiliers (85 000 euros) et un véhicule (5 000 euros).

5. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre : 1,62 million d’euros

- Immobilier : une maison à Nantes et une résidence secondaire à Sarzeau dans le Morbihan (1,21 million d’euros).
Emprunts en cours : 80 855 euros.
- Placements : assurance vie (197 812 euros), comptes courants et comptes épargne (105 270 euros).
- Divers : biens immobiliers (92 850 euros) et deux véhicules (16 000 euros).

6. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales : 1,44 million d’euros

- Immobilier : quatre appartements à Paris (1 182 000 euros), une maison dans l’Yonne (230 000 euros).
Emprunts en cours : 392 128 euros.
- Placements : comptes courants et comptes épargne (4 363 euros).
- Divers : meubles estimés au barème de l’ISF (5% du patrimoine), autres biens mobiliers et un véhicule (14 000 euros)

7. Georges Pau-Langevin, ministre à la réussite éducative : 1,19 million d’euros

- Immobilier : un appartement à Levallois-Perret (570 000 euros) et une maison en Guadeloupe (260 000 euros).
- Placements et comptes bancaires : 346 225 euros, dont 20 % dans la SCI Anacaona, société immobilière à Pointe-à-Pitre.
- Divers : biens mobiliers (10 000 euros) et trois véhicules (9 000 euros).

8. Valérie Fourneyron, ministre des Sports : 1,06 million d’euros

- Immobilier : une maison à Rouen (400 000 euros), une maison à Saint-Brieuc (460 000 euros). 
Emprunts en cours : 255 696 euros.
- Placements : comptes courants et comptes épargne (195 600 euros).
- Divers : deux véhicules (8 000 euros).

9. Frédéric Cuvillier, ministre des Transports : 970 700 euros

- Immobilier : deux maisons et sa permanence d’élu (510 000 euros) et un appartement à Marrakech (80 000 euros).
Emprunts en cours : 304 976 euros.
- Placements : assurance vie (49 500 euros), PEA comptes titres (94 965 euros), comptes courants et comptes épargne (226 236 euros).
- Divers : biens mobiliers et deux véhicules (10 000 euros).

10. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif : 934 000 euros

- Immobilier : 40 % d’un appartement de 133 m2 à Paris (356 000 euros), une maison en Saône-et-Loire (235 000 euros).
Emprunts en cours : 95 456 euros.
- Placements : comptes courants et comptes épargne (331 420 euros).
- Divers : biens mobiliers (4 268 euros) et un véhicule (7 400 euros).

http://www.politique.net/2013042201-patrimoine-les-10-ministres-les-plus-riches.htm

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Y’en a marre de toutes ces commissions qui servent à rien

Posté par ippolito le 23 avril 2013

Le gouvernement créé un nouveau «machin» dédié à l’innovation
  
Dotée de 150 millions d’euros et baptisée « Commission Innovation  2030 », cette structure est dirigée par Anne Lauvergeon qui a quitté Areva sur un bilan calamiteux.

C’est donc Anne Lauvergeon, 54 ans, qui a été désignée comme la jeune pousse la mieux qualifiée pour s’occuper d’innovation.

Coiffée par un autre ténor bien connu pour ses visées futuristes, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, le nouveau machin, mis en place le 19 avril (1) par François Hollande, comptera une vingtaine de membres dont Louis Gallois, Claudie Haigneré, Michel Serres, Didier Lombard…

C’est à cet aréopage qu’est confié le soin de repérer et de soutenir les entrepreneurs d’avenir. A la mi-juillet, la commission rendra un rapport recensant certains « défis » industriels à relever.

Pour chacun de ces « défis », un concours sera lancé afin de sélectionner l’entreprise la plus innovante, sans exclusive pour les entreprises tricolores.

Selon Jean-Marc Ayrault, chef du gouvernement il s’agit de « mettre en place un programme expérimental d’innovation » transformant « notre rapport à la technique ».

Au-delà de ce trait de lyrisme nantais, une certitude comptable : la commission dévorera de l’argent public : elle est dotée de 150 millions d’euros, prélevée sur les investissements d’avenir.

D’autres béquilles financières sont prévues pour soutenir les poulains de l’équipe dont celles de la Banque publique d’investissement (BPI). S’y ajoutera l’argent des régions. Les contribuables locaux apprécieront.
 Le bilan désastreux d’ « Atomic girl »

Pourquoi parachuter Anne Lauvergeon, à qui son statut d’ancien sherpa de François Mitterrand semble conférer une forme d’insubmersibilité, à la tête de cette commission ?

Pour des raisons politiques, bien entendu car sur un plan économique, le bilan « d’atomic girl », ainsi que la surnomment certains de ses anciens anciens collaborateurs, est mauvais. Très mauvais.

L’ancienne patronne d’Areva à transformé la filière nucléaire française en champ de décombres : naufrage financier des chantiers EPR en Finlande et à Flamanville, échec d’Areva à Abu Dhabi, achat de réserves africaines d’uranium à un si prix pharaonique qu’il a occasionné une provision de 1,5 milliard d’euros dans les comptes d’Areva.

L’herbe mettra du temps à repousser derrière Anne Lauvergeon.
La principale réussite de l’ancienne associé gérante de Lazard Frères concerne ses finances personnelles. Selon Challenges, elle aurait perçu 1,98 million d’euros après son départ d’Areva, dont 167.500 euros de rémunération variable.

Le groupe public a aussi pris sa charge ses frais de secrétariat, et de sécurité jusqu’à l’été 2012. Montant de ces agapes : 314.000 euros.

Pressentie pour prendre la tête de différents paquebots industriels comme Orange et finalement écartée, elle siège aux conseils d’administration d’American Express et d’EADS, ce qui lui apporte de confortables jetons de présence.

En France, 700 commissions presque toutes inutiles

« Pour enterrer un problème, nommez une commission », disait déjà Clemenceau. La cellule Lauvergeon va s’ajouter aux 700 autres machins que l’on recense en France et qui, pour la plupart, ne produisent rien d’autre que des notes de frais épongées avec de l’argent public.

Le nombre de ces commissions va encore s’élargir avec le décret qui vient de légitimer la création du Commissariat général à la stratégie et à la prospective. Il se substitue au Centre d’analyse stratégique, lui même issue du Commissariat général au Plan, supprimé en 2005 parce qu’il ne servait plus à rien…

La part d’innovation à la française ne doit pas être sous-estimée : elle a déjà engendré le mouvement administratif perpétuel !

http://www.lecri.fr/2013/04/22/le-gouvernement-cree-un-nouveau-machin-dedie-a-linnovation/39972

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Y’en a marre de l’affaire Karachi et surtout de toutes les magouilles

Posté par ippolito le 23 avril 2013

Affaire Karachi : Donnedieu de Vabres mis en examen

L’ancien ministre UMP Renaud Donnedieu de Vabres a été mis en examen pour recel d’abus de biens sociaux dans le volet financier de l’affaire Karachi. Il devait déjà répondre de complicité d’abus de biens sociaux. Il s’agit là d’une mise en examen supplétive.

Il était déjà mis en examen dans le cadre de ce dossier depuis décembre 2011 pour complicité d’abus de biens sociaux. Il s’agit là d’une mise en examen supplétive.

Deux juges enquêtent sur une présumée corruption en marge de contrats d’armement et de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995. 

Renaud Donnedieu de Vabres, qui fut ministre de la Culture de 2004 à 2007, était, entre 1993 et 1995, conseiller spécial au cabinet du ministre de la Défense d’Edouard Balladur, François Léotard. Il est soupçonné d’avoir participé à cette époque au détournement de commissions en marge de contrats d’armement. 

Les juges sont sur la piste d’un possible détournement de commissions légales convenues en marge de la vente de sous-marins au Pakistan, pour 84 millions d’euros, et de frégates à l’Arabie saoudite pour 200 millions d’euros dans les années 1990. 

L’argent aurait servi à financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur. Un lien est envisagé avec un attentat au Pakistan ayant tué 15 personnes en 2002, dont 11 Français travaillant à la fabrication des sous-marins.

http://www.rmc.fr/editorial/372284/affaire-karachi-donnedieu-de-vabres-mis-en-examen/

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