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Y’en a marre de la hausse des prélèvements obligatoires et surtout de la baise de notre pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 26 avril 2013

Retraite complémentaire : le prélèvement de trop !

Les prélèvements obligatoires atteindront un nouveau record de 46,5% du PIB l’an prochain. Parmi les hausses qui ne disent pas leur nom, la décision des partenaires sociaux d’augmenter les cotisations Agirc-Arrco pour financer les retraites complémentaires envoie un signal particulièrement inquiétant à rebours du discours sur la compétitivité. 

Surtout à la veille d’une nouvelle réforme des retraites

L’augmentation des cotisations finançant l’Agirc et l’Arrco, décidée par l’accord conclu entre les partenaires sociaux en mars, est particulièrement incongrue. 

Cet alourdissement des cotisations sociales, dont la France a pourtant déjà le record, vient s’ajouter à la hausse des cotisations du régime de base destinées à financer la possibilité de départs à 60 ans, engagée en plusieurs étapes à partir de 2012. 

Avec ces deux mesures, les prélèvements dédiés à la retraite à la charge des employeurs atteindront jusqu’à 16% du salaire à partir de 2016. À elles seules, les cotisations patronales finançant la seule retraite en France sont quasiment égales au niveau de l’ensemble des cotisations sociales patronales en Allemagne, et elles les dépassent pour des salaires supérieurs à un peu plus de 4 fois le smic.

Une impéritie qui contribue à alimenter la défiance des agents économiques

Surtout, en faisant de la hausse des cotisations une piste à retenir parmi d’autres, les partenaires sociaux suggèrent implicitement aux pouvoirs publics qu’ils pourront y recourir pour équilibrer les régimes de base à l’avenir.

Un avenir très proche, puisqu’une nouvelle réforme de ce premier étage du système des retraites apparaît d’ores et déjà indispensable, à peine trois ans après la précédente en 2010…

Dans les deux cas, régimes de base et complémentaires, c’est aussi la démonstration d’une absence de stratégie de long terme, puisque les échéances se succèdent sans qu’une trajectoire soit clairement définie ou que s’estompe le sentiment d’une grande précarité financière des systèmes de retraite. 

Cette impéritie perceptible contribue à alimenter l’incertitude et la défiance des agents économiques : les entreprises et les salariés, qui craignent à juste titre des prélèvements toujours plus importants pour financer la protection sociale; et les retraités actuels et futurs, qui s’attendent à un recul des niveaux de remplacement sans pour autant pouvoir l’estimer.

Cet accord Agirc-Arrco est intervenu par ailleurs quelques semaines après l’accord national interprofessionnel (ANI) sur l’emploi qui a prévu de rendre la complémentaire santé obligatoire en entreprise – préfigurant ainsi une forme d’Agirc-Arrco de la santé.

Avec cette mesure, les entreprises voient s’ajouter une contrainte supplémentaire à la protection sociale des salariés déjà la plus extensive de tous les pays occidentaux.

Et une ligne obligatoire de plus sur les bulletins de salaire, avec un écart toujours plus grand entre le net salarial et le coût du travail pour l’employeur. 

C’est d’autant plus aberrant, dans une période de conjoncture particulièrement difficile, que cette mesure va frapper principalement des TPE et PME qui n’avaient pas pu ou voulu mettre en place une complémentaire santé, tandis que les plus grandes entreprises l’ont déjà toutes instaurée. 

Au total, les entreprises qui n’avaient pas encore une complémentaire santé supporteraient une charge comprise entre 1,5 milliard et 2,7 milliards d’euros par an pour la seule part employeur.

Ces accords démontrent en fait l’incapacité des partenaires sociaux à dépasser une gestion au fil de l’eau de la protection sociale dont ils ont la responsabilité. La culture du compromis qui prévaut, et conduit à répartir les efforts de renflouement des régimes sociaux entre hausses de cotisations, baisse des prestations et détérioration de la situation financière, témoigne d’une absence de vision et de stratégie.

Qu’il s’agisse de l’assurance chômage – près de 19 milliards de déficits cumulés à la fin de 2013 -, des retraites complémentaires – près de 50 milliards de réserves à la fin de 2012 qui auront été consommées d’ici quinze ans – et maintenant des complémentaires santé, on aligne les accords à la petite semaine, sans jamais sembler se préoccuper de la part croissante du coût de la protection sociale pesant sur les salaires ou qui reste non financée.

 Disons-le, la partie patronale est la plus inconséquente en la matière puisque ces hausses de prélèvements heurtent de front ses revendications de diminution drastique des cotisations sociales.

Enfin, le conflit d’intérêts est patent sur ces sujets, les partenaires sociaux déterminant le cadre et les paramètres de plusieurs régimes obligatoires tout en étant les gestionnaires d’institutions paritaires qui en ont la charge. 

Le paroxysme est atteint en matière de prévoyance et de santé complémentaire : pour ces activités dites concurrentielles, les partenaires sociaux sont à la fois clients, prestataires et responsables du cahier des charges! 

On comprend que l’Autorité de la concurrence se soit émue, dans son avis du 29 mars, de la situation créée en matière de complémentaire santé avec l’ANI emploi en cours de transposition législative.

Sortir des réformes « rustines » pour remettre à plat la protection sociale

Ou bien on considère que le coût de la protection sociale obligatoire en France n’est pas un problème, à plus de 32% du PIB en 2012 – avant les mesures décrites plus haut -, un niveau record qui explique à lui seul l’essentiel de notre surcroît de dépenses publiques par rapport à nos principaux concurrents. 

Le vieillissement de la population, les évolutions technologiques et l’inefficience d’un système centralisé et hypertrophié vont alors continuer à faire grossir à coup sûr cette montagne de dépenses, et donc les prélèvements et/ou les déficits associés.

Ou bien cette situation apparaît pour ce qu’elle est, insoutenable et insurmontable pour espérer restaurer la compétitivité de l’économie française. 

Il faudra alors sortir des compromis oiseux et des réformes « rustines » pour remettre à plat la protection sociale française et déterminer ce que l’État a la capacité de garantir au titre de la solidarité nationale et ce qui relève de l’effort individuel de chacun de ceux qui peuvent l’assumer. 

Dans ce grand partage qu’ont réalisé avant nous plusieurs pays qui étaient confrontés à la même hypertrophie de leur État-providence, on ne voit pas quelle pourrait être la place de partenaires sociaux qui n’ont pas fait preuve de leur capacité de gestion et de réforme, et sont par ailleurs peu représentatifs. 

Mais un tel chemin a un préalable : que les pouvoirs publics cessent de se défausser sur le dialogue social, alibi à leur absence de volonté de procéder à des réformes structurelles pourtant urgentes.

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130425trib000761707/retraite-complementaire-le-prelevement-de-trop-.html

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Y’en a marre du chômage et surtout de « la boite à outils » de Hollande

Posté par ippolito le 26 avril 2013

Urgence : 5,3 millions de chômeurs !
  
Le vrai chiffre du chômage : 5.348.500 chômeurs toutes catégories confondues, soit près un taux de chômage réel de près 19%.

En catégorie A, celle qui est la plus médiatisée, le record de 1997 est tristement battu depuis l’annonce du 25 avril avec 3.224.600 chômeurs.
 Rien ne laisse prévoir de meilleurs jours, ni baisse, ni stabilisation à l’horizon.

Pire ! François Hollande n’a plus rien dans sa boîte à outils pour lutter contre le chômage. La preuve en est que son ministre du Travail, Michel Sapin, déclare que « tous les leviers de la politique de l’emploi sont désormais opérationnels : 

emplois d’avenir, contrat de génération, sécurisation de l’emploi », sous-entend que c’est là tout ce que le gouvernement avait dans sa besace. 

Puis d’ajouter : « leur montée en puissance au cours des prochains mois est désormais l’enjeu majeur pour tous les acteurs de terrain. » Personne ne croit plus à cette rhétorique surannée. Ni peut-être Michel Sapin lui-même d’ailleurs.

Quant aux acteurs de terrain, ce sont essentiellement le secteur public et les associations. La politique de l’emploi du gouvernement consiste à mettre en place des emplois aidés, financés par les contribuables, pour être utilisés par un secteur public, financé aussi par les contribuables. 

Mais loin d’embaucher, notamment avec les empois d’avenir, les administrations et les associations rechignent à employer car elles aussi sont à cours d’argent. 

Seulement 10.000 emplois d’avenir sont signés à ce jour depuis le 1er janvier 2013 : il aurait dû y en avoir 25.000 pour atteindre ensuite les 100.000 à la fin de l’année. Le gouvernement aura de la chance si 50.000 emplois d’avenir sont signés d’ici là.

Mais surtout, ce qui est le plus grave, est que le secteur public, que François Hollande sollicite pour embaucher, ne produit aucune richesse. Bien au contraire, il prend à la richesse nationale, mais n’y ajoute rien. 

Croire que l’on peut inverser la courbe du chômage en faisant employer des jeunes par le secteur public ou le secteur subventionné comme les associations, relève de l’incompréhension des vecteurs de croissance économique.

L’emploi se trouve dans les entreprises. Elles seules peuvent créer de vrais emplois, durables, dignes et créateurs de richesses. Mais au lieu de le soutenir ou, mieux, de les laisser tranquillement faire leurs affaires, le gouvernement les matraque fiscalement. 

Conséquence : plus la fiscalité augmente, plus la rentabilité diminue. Si la rentabilité diminue, il y aura moins d’investissement et moins de capacité d’embauche. 

C’est un cercle vicieux au bout duquel les travailleurs sont les victimes ultimes car une entreprise moins rentable, c’est une entreprise qui perd des commandes et donc a moins de travail à proposer. Le poids de la fiscalité a tué le tissu entrepreneurial français et augmenté le chômage.

En outre, il est faux de croire que lorsqu’on crée un type contrat il y aura un emploi en face. Ce n’est pas parce que François Hollande a tiré de sa boîte à outils les emplois d’avenir, les contrats de génération ou encore la sécurisation de l’emploi que tout d’un coup l’embauche va augmenter. 

Cela ne fonctionne pas comme ça. C’est l’inverse : le besoin d’un emploi apparaît d’abord et ensuite on réfléchit sur le type de contrat. Mais c’est bien le travail, le job, la position, le taff, appelez-le comme vous voulez, qui compte avant tout car c’est le plus important, pas le type de contrat.

Alors comment s’en sortir ? Diminuer la fiscalité sur les entreprises est une urgence nationale : moins de fiscalité redonnera structurellement plus de rentabilité aux sociétés françaises et on peut espérer ainsi relancer l’embauche. 

Mais il ne s’agit pas de diminuer la fiscalité en passant par le projet de loi de finance 2014 qui sera discuté à l’automne prochain pour que ce soit ensuite appliqué au 1er janvier 2014. D’ici là, selon nombre d’investisseurs et de fonds d’investissement, il sera probablement trop tard.

C’est maintenant qu’il faut agir : François Hollande en a les moyens grâce aux ordonnances. Et souvenons-nous qu’une contribution exceptionnelle sur la fortune avait été levée en urgence en 2012 : il avait alors fallu peu de temps pour aller prendre de l’argent aux contribuables, à peine trois mois entre le vote au Parlement et la saisie des sommes par l’Etat. 

Alors qu’on ne vienne pas nous dire qu’on ne peut pas agir rapidement, surtout qu’il s’agit dans ce cas de la survie de l’économie française et des emplois des contribuables.

Il faut agir Monsieur Hollande, mais agir en faveur des entreprises en les soulageant du fardeau fiscal, seul moyen pour relancer les embauches. Sinon, on peut craindre que dans huit mois, la France ne ressemble au mieux à l’Italie, au pire à la Grèce.

Clément Droynat

http://www.lecri.fr/2013/04/26/urgence-53-millions-de-chomeurs/40062

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Y’en a marre du chômage mais heureusement qu’ il y a des secteurs qui recrutent encore

Posté par ippolito le 26 avril 2013

Emploi: il y a des secteurs qui recrutent encore

Alors que le chômage connaît un pic historique, essayons de voir les choses du côté où ça se passe bien.

Les chiffres du chômage ont été rendus publics ce jeudi 25 avril en fin d’après-midi: le nombre de demandeurs d’emploi sans activité en métropole atteint en mars un pic historique. 

Avec 3,224 millions d’inscrits (+36.900 en un mois), le record de 1997 (3,195 millions) est battu. Autre record: si l’on inclut les demandeurs d’emploi qui ont une activité réduite, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en métropole atteint 4,74 millions (+34.400 en mars), un autre record. Il s’agit du 23e mois consécutif de hausse.

Pourtant, certains secteurs mettent en avant leurs capacités d’embauche, même dans l’industrie.

Celui des hautes technologies continue d’offrir des opportunités. Même si l’emploi des informaticiens fait toujours l’objet d’une bataille de statistiques entre les acteurs du secteur, et même si les embauches en 2013 seront moins nombreuses qu’en 2012, les entreprises procéderont cette année entre 20.000 et 25.000 recrutements d’après leur syndicat Syntec Numérique. 

Ce qui devrait permettre au secteur de conserver des effectifs constants. Les menaces de réductions d’effectifs chez IBM France tendent la situation dans le secteur. Toutefois, les postes concernés ne correspondront pas tous à des profils d’informaticiens.

D’autres niches existent. C’est le cas dans les industries mécaniques qui, l’an dernier, sont parvenues à maintenir leur niveau d’activité dans un contexte morose. Tout occupée à développer ses activités de services à la fin des années 1990 et au début des années 2000, la France a fini par oublier qu’elle conservait, dans ce secteur, le sixième rang mondial (derrière la Chine, les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne et l’Italie).

Mais même si la conjoncture est difficile, avec notamment un léger recul de l’activité début 2013, les entreprises de mécaniques emploient toujours 620.000 salariés. Le manque de visibilité ne permettra pas cette année d’augmenter les effectifs. 

En revanche, compte tenu des départs en retraite et de l’évolution technologique, ces entreprises vont avoir besoin d’embaucher des personnels qualifiés: en tout, de 30.000 à 40.000 personnes par an pendant cinq ans, indique la Fédération des industries mécaniques.

Il ne s’agit pas pour autant de plonger les mains dans le cambouis: dans les métiers de la mécanique, aujourd’hui, on travaille surtout sur les commandes numériques des machine. 

Ce qui explique que, en une quinzaine d’années, la proportion d’ouvriers non qualifiés des entreprises technologiques et industrielles (ETI) a diminué de moitié: ils représentent aujourd’hui moins de 10% des effectifs alors que les ouvriers hautement qualifiés composent près du quart des personnes.

L’aéronautique qui rit, l’automobile qui pleure

Les besoins de la mécanique constituent un peu une surprise alors que, compte tenu de la croissance nulle en France attendue cette année, l’Insee anticipe pour l’ensemble de l’économie dans sa note de conjoncture de mars quelque 40.000 suppressions d’emplois par trimestre au début 2013. 

Dans ce tableau général, l’industrie qui a perdu à elle seule près de 30.000 emplois au cours du seul dernier trimestre 2012 va être encore confrontée à une dégradation de l’emploi. 

Mais toutes les branches ne sont pas logées à la même enseigne. Ainsi, si le secteur automobile a détruit près de 12.500 emplois au cours de la seule année 2012, l’aéronautique en a en revanche créé plus de 1.800, estime l’observatoire de l’investissement Trendeo.

Et avec les méga-commandes enregistrées par le chef de file Airbus, les quelque 3.000 entreprises sous-traitantes qui ont du mal à faire face à la  montée en puissance de leur plan de charge vont devoir embaucher: entre 12.000 et 13.000 personnes sur toute la France cette année, d’après le groupement des industries aéronautiques (Gifas). Beaucoup plus que le nombre de départs naturels. 

Le réseau Normandie AeroEspace en sont une illustration: ses 88 entreprises confirment la création de plus de 2.000 emplois nets en Normandie sur les 5 prochaines années, dont 400 en 2013 dans les domaines de l’aéronautique, du spatial, de la défense et de la sécurité.

La logistique en renfort pour l’emploi

Il arrive aussi qu’un secteur puisse suppléer aux déficiences d’un autre, comme sur le site PSA d’Aulnay où une entreprise de logistique, ID Logistics, devrait s’installer sur place et créer près de 600 emplois.

Certes, le compte n’est pas bon: on est loin des 3.000 postes qui vont disparaître avec la fermeture de l’usine automobile. Mais Aulnay est une illustration des mutations en cours: alors que l’automobile décline, la logistique prend de plus en plus d’importance entre l’industrie et la distribution. C’est aussi un secteur qui s’est «industrialisé» en intégrant de plus en plus de hautes technologies et dont les 90.000 entreprises emploient aujourd’hui environ 1,7 million de salariés.

Or, le secteur se développe en France. Au niveau mondial, la France est passée au 12e rang parmi 155 pays, gagnant deux places en un an, indique une étude de la Banque mondiale. Et la progression continue. 

Par exemple, lorsqu’Amazon crée un nouveau centre à Chalôn-sur-Saône et envisage l’ouverture d’un nouveau site dans le nord, le berceau de la vente à distance, ce sont bien des emplois de logistique –un millier à chaque nouvelle implantation– qui sont créés.

Au niveau de la formation, des filières spécifiques ont été créées qui mènent depuis le contrat de professionnalisation jusqu’au master en passant par les divers échelons de techniciens spécialisés. Et, surtout, qui débouchent sur des emplois, assurent les instituts et universités qui délivrent ces formations.

 Mieux: s’ils pouvaient en former plus, il y aurait encore de l’embauche pour tout le monde. Le tutorat, notamment, y a fait son apparition. Le problème, dans le secteur, c’est le niveau de rémunération, en général moins élevé au départ que dans l’industrie. Mais l’avantage, c’est qu’il existe dans ces filières de réelles possibilités de promotion professionnelles.

Eco-activités et transition énergétique toujours porteuses
Il existe d’autres débouchés dans les emplois «verts», même si les promesses de 600.000 créations de postes sorties du Grenelle de l’Environnement en 2007 n’ont pu être tenues. 

Pris au sens large, du traitement de l’eau aux économies d’énergie en passant par la valorisation des déchets et le développement des énergies renouvelables, les éco-activités ont vu leurs effectifs augmenter. Ils portaient en 2010 sur 452.000 personnes, d’après l’Observatoire de l’économie verte. Sans compter les 509.000 autres postes dans la distribution d’eau, la gestion des espaces verts…

Mais depuis, avec la crise, les embauches se sont considérablement tassées dans tout ce qui touche au solaire. En revanche, l’éolien et les activités de méthanisation continuent de créer des postes. 

Ainsi, grâce notamment aux programmes off-shore, Trendeo note plus de 7.500 nouveaux emplois dans l’éolien pour la seule année 2012,  et plus d’un millier dans la méthanisation.

Globalement, «les filières vertes ont créé 24.000 emplois nets depuis 2009, soit plus de la moitié des emplois supprimés dans l’automobile», remarque cet observatoire. Même si la dynamique s’est un peu essoufflée, elle demeure. 

De sorte que le gouvernement continue de tabler sur 280.000 postes qui verront le jour d’ici à 2020 dans ces éco-activités, soit directement en rapport avec l’écologie, soit dans les fonctions administratives et commerciales des éco-entreprises.

L’association négaWatt qui regroupe des experts de l’énergie et du bâtiment, est sur la même ligne concernant la transition énergétique. Un scénario volontariste pourrait générer 235.000 emplois de plus qu’un scénario tendanciel à horizon 2020 et 439.000 à horizon 2025. 

A la fois dans la rénovation de bâtiments et la construction neuve, les transports et la production/distribution d’énergie. Le potentiel est énorme. Mais on attend toujours, de la part des pouvoirs publics, le coup de pouce déterminant qui permettre d’enclencher une mécanique vertueuse.

Gilles Bridier

http://www.slate.fr/story/71639/emploi-secteurs-recrute

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Y’en a marre des Gaspillages au Conseil européen et surtout de l’Europe

Posté par ippolito le 26 avril 2013

Gaspillages au Conseil européen

Le Conseil européen ne regarde pas toujours à la dépense, comme en témoignent ses derniers appels d’offres.

Les fonctionnaires européens cherchent en effet un kiné et un prof de sport pour la salle de fitness du secrétariat général du Conseil européen. Le montant annuel de ce contrat s’élève à 180 000 euros.

La Commission européenne cherche également un traiteur pour son “restaurant protocolaire”, où ripaillent les technocrates. Le montant de ce contrat s’élève quant à lui  à 185 000 euros. Sans parler de la rédaction, confiée à des prestataires extérieurs, d’un rapport sur la “cohésion sociale et économique”, pour un coût de 750 000 euros hors TVA.

Enfin, le Conseil européen a décidé de faire sa propre promotion lors du Festival de Cannes, fin mai. Coût de cette mise en scène: 280 000 euros. Quel cinéma !

source: le canard enchainé ( 23/04/13)

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/gaspillages-au-conseil-europeen/

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