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Y’en a marre des mensonges de François Hollande et surtout du chômage

Posté par ippolito le 29 mai 2013

Les emplois d’avenir peinent à démarrer, surtout dans les zones urbaines sensibles

La principale mesure d’Hollande contre le chômage patine toujours autant, six mois après son lancement. Fin avril, selon les données obtenues par Le Monde, seuls 17 347 emplois d’avenir (hors éducation nationale) avaient été signés. 

Un retard que le gouvernement peine à résorber : en avril, par exemple, à peine 57 % des 9 091 emplois d’avenir prévus pour le mois dans toute la France ont effectivement été signés. Des chiffres qui viennent démentir le discours du gouvernement lorsqu’il assure que le déploiement se ferait à un rythme normal.

Officiellement, l’objectif des 100 000 contrats d’ici à fin 2013, dont 6 000 pour l’exception réservée aux apprentis professeurs de l’éducation nationale, est maintenu. Mardi 28 mai, on défendait à l’Elysée que le seuil des 25 000 emplois d’avenir, « professeurs » et « traditionnels » confondus, était désormais franchi, mais le ministère du travail veut attendre début juin pour communiquer les chiffres exacts du mois de mai.

Le plus problématique est que, selon les chiffres départementaux que Le Monde s’est procurés, la mesure peine en particulier à démarrer dans les zones qui en auraient le plus besoin, notamment en Seine-Saint-Denis. 

« On fait face à un énorme problème dans ce département », convient l’entourage de Michel Sapin, le ministre du travail et de l’emploi. Fin avril, à peine 165 contrats avaient été signés – en six mois – sur les 2 754 prévus pour l’ensemble de l’année pour le département, soit moins de 6 % du total.

Le département avait certes été logiquement très bien doté, mais un département rural comme le Lot-et-Garonne a signé depuis le lancement de la mesure autant de contrats que le « 9-3″ avec pourtant nettement moins de jeunes éligibles. 

Chargées du suivi des jeunes au chômage, « les missions locales fonctionnent mal en Seine-Saint-Denis et les collectivités ne font pas assez d’effort », estime-t-on au ministère pour expliquer ce retard. Les collectivités du département, plus pauvres que la moyenne, renâclent à s’engager sur l’embauche d’un jeune pour trois ans, même financée à 75 % par l’Etat.

Reste que ce constat est particulièrement inquiétant pour un dispositif qui était justement ciselé pour les jeunes sans qualification et ceux issus de zones urbaines sensibles (ZUS). 

Alors que le ministère du travail veut que 20 % des embauches concernent des jeunes issus de ZUS, ce taux atteignait difficilement les 14,6 % en avril. « Tous les dispositifs de politique de l’emploi mettent en général un peu plus de temps à se développer en Ile-de-France », plaide Jean-Patrick Gille, député PS (Indre-et-Loire), président de l’Union nationale des missions locales.

 L’Ile-de-France affiche un taux de réalisation particulièrement bas, avec à peine plus de 12 % des contrats prévus pour l’année signés fin avril. « Sur les 45 missions locales qui ont le moins prescrit en France, 20 sont en Ile-de-France », constate, dans un document, l’inspection du travail régionale.

D’autres départements urbains sont également en retard, comme les Bouches-du-Rhône et le Rhône. La mairie de Lyon n’a ainsi pas prévu d’embauche et « les communes des Bouches-du-Rhône ne jouent pas le jeu », a de son côté critiqué le préfet du département auprès de l’agence spécialisée AEF en pointant le faible engagement de la communauté urbaine de Marseille.

  »Il y a, d’une part, la volonté de ne pas perturber l’équilibre social de ces établissements, puis la crainte de devoir embaucher ces jeunes à l’issue de leur emploi d’avenir, comme ils avaient dû le faire avec les emplois jeunes », estime Hugues Parant. Si 90 % des jeunes embauchés ont bien un diplôme inférieur au bac, ce retard des zones urbaines pourrait amener les emplois d’avenir à tomber à côté de leur cible.

Seuls des départements très ruraux comme le Cantal, la Haute-Vienne ou la Haute-Loire ont ainsi dépassé la moitié de leur objectif annuel dès la fin avril. Dans les zones rurales, les missions locales assurent en général un suivi plus rapproché des jeunes en difficulté. 

Reste que des départements urbains, comme le Nord, affichent également de bons résultats. « La mairie de Lille fait un véritable effort en aidant les associations à recourir au dispositif », vante ainsi l’entourage de Michel Sapin. Même si la maire PS de Lille et initiatrice des emplois jeunes, Martine Aubry, a plaidé ouvertement pour un élargissement du dispositif aux jeunes diplômés, elle a joué le jeu.

Jusqu’ici, du ministère du travail à l’Elysée, on refuse d’ouvrir le dispositif aux plus diplômés, malgré les demandes insistantes au sein de la majorité. « Le principe même des emplois d’avenir est d’insérer les jeunes en difficulté », défend l’entourage de François Hollande. 

Pour répondre aux inquiétudes de certains députés, une réunion a bien été organisée à l’Assemblée nationale la semaine dernière. Mais le cabinet de Michel Sapin y a rappelé que le dispositif avait été assoupli pour permettre des contrats plus courts et développer les embauches dans le secteur privé, pour lequel l’aide de l’Etat se limite à 35 % du smic. 

Les premières remontées régionales montrent pourtant qu’à la fin mai, les emplois d’avenir du secteur marchand ne concernent bien souvent qu’une poignée de jeunes par département.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/29/les-emplois-d-avenir-peinent-a-demarrer-surtout-dans-les-zones-urbaines-sensibles_3420007_823448.html

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Y’en a marre des mesures en trompe-l’oeil et surtout de François Hollande

Posté par ippolito le 29 mai 2013

Trois mesures en trompe-l’oeil

François Hollande a tranché. Mais derrière l’effet d’annonce se cache une autre réalité, d’où la réticence de Bercy depuis des mois à les recommander. Surtout, ces décisions envoient des messages contradictoires.

- Taxe à 75 %. Où est le gel des impôts en 2014 ? La taxe de 75 % qui frappera pendant deux ans tout salarié qui gagne plus de 1 million d’euros par an sera payée par l’entreprise. 

Cette solution préconisée par le Conseil d’État et Christian Eckert, rapporteur du Budget à l’Assemblée, aboutit à augmenter le taux de cotisation de 25 à 75 % sur la fraction de la rémunération supérieure à 1 million, sachant que seront pris en compte le salaire, les primes, les bonus…. 

La contribution est en réalité de 50 %, soit 1 % de plus que ce qu’un ménage paie en impôt lorsque ses revenus dépassent 500 000 euros (45 %, plus 4 % de contribution exceptionnelle sur les hauts revenus). 

Selon le chef de l’État, le paiement par l’entreprise exonère de la taxe artistes, sportifs, indépendants… Au-delà du contre-message envoyé aux dirigeants d’entreprise, que pourtant le président a soignés lors de son intervention télévisée, cette inégalité de traitement devant la loi pourrait être sanctionnée de nouveau par le Conseil constitutionnel. Retour possible à la case départ ?

- Allocations familiales. Toutes les familles continueront à en bénéficier quels que soient leurs revenus. Leur montant ne sera pas imposable, mais modulé en fonction des revenus. 

Il pourrait baisser de 75 % pour les ménages aisés si le gouvernement suit le rapport du Haut Conseil de la famille. Outre l’impact négatif sur la politique familiale, la proratisation pose des problèmes de seuil. 

Pour 1 euro de revenu supplémentaire, une famille pourra toucher nettement moins. D’où l’obligation d’instituer des mécanismes de lissage. Où est le choc de simplification ?

- Déblocage de la participation.

 Nicolas Sarkozy avait utilisé cet artifice en 2004 et en 2008. Pour accroître la consommation, le gouvernement va permettre pendant six mois aux salariés qui touchent de la participation (4 millions sur les 11 millions de salariés) de débloquer 20 000 euros sans impôt. 

Or cette épargne sert souvent de complément de retraite. Surprenant au moment où on explique aux Français qu’ils percevront de moins en moins des régimes obligatoires.

http://www.lepoint.fr/argent/trois-mesures-en-trompe-l-oeil-04-04-2013-1664361_29.php

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Y’en a marre de travailler près de la moitié de son temps pour la collectivité

Posté par ippolito le 29 mai 2013

Déclaration d’ impôt : combien de jours de travail donnez-vous à l’ Etat ?

C’est le moment de déclarer ses revenus, afin de se faire ponctionner un peu plus par le fisc. Chaque année, les Français travaillent près de la moitié du temps pour la collectivité, le reste seulement pour eux-mêmes. Découvrez le calculateur du jour de libération fiscale de Contribuables Associés.

Les contribuables déclarant en ligne leurs revenus ont jusqu’au 11 juin au plus tard pour s’acquitter de leurs obligations. Ceux qui continuent à le faire via la déclaration papier doivent rendre leur copie ce soir, 27 mai, minuit, au plus tard.

C’est à l’aide de cette déclaration que les services de Bercy vont calculer l’ impôt sur le revenu, qu’environ 50 % des ménages français payent chaque année.

Mais d’autres taxes frappent l’ensemble des Français, découvrez, grâce au calculateur de libération fiscale, combien de temps par an vous travaillez pour la collectivité.

Chaque année, Contribuables Associés calcule le jour de libération fiscale, ou jour de libération des contribuables.

Il devrait cette année se trouver autour du 25 juillet (les chiffres définitifs permettant de le calculer seront disponibles en juin). Mais les contribuables, qu’ils soient puissants ou misérables, ne sont pas frappés de la même façon par l’avidité du fisc.

C’est pourquoi l’Association Contribuables Associés met à votre disposition un outil qui vous donne, de manière simplifiée, le nombre de jours de travail que représente l’ensemble des impôts que chacun, en fonction de ses revenus, paye à l’Etat.

Car la voracité fiscale des élus et de Bercy est loin de s’arrêter au simple impôt sur le revenu…

En effet, l‘impôt sur le revenu ne représente que 17 % des prélèvements obligatoires.

Si tout le monde ne paye pas cet impôt, en France, chaque Français est cependant lourdement ponctionné au quotidien : d’abord les charges sociales, qui représentent plus de 20 % des revenus bruts des salariés du secteur privé.

Ensuite, en plus de l’impôt sur le revenu, les taxes locales (taxe d’habitation, taxes sur le foncier…), elles représentent facilement un mois du revenu médian pour les Français (2.000 euros dans les villes les plus fiscalisées).

Il ne faut pas oublier évidemment la taxe audiovisuelle, qui augmente de 4 euros en métropole cette année, et qui coûte 131 euros par foyer métropolitain.

Ensuite, les taxes sur la consommation (la TVA), qui représentent un peu moins de 20 % de l’argent que nous laisse l’Etat après avoir pris sa dîme en fiscalité directe.

Il ne faut pas oublier les taxes sur le carburant, qui représentent, en moyenne, 55 % du prix à la pompe.

Enfin, pour les contribuables qui ont un peu (ou beaucoup) de patrimoine, l’ISF vient frapper les revenus qui restent, et peut spolier les contribuables aux revenus faibles (certains contribuables payent plus d’impôts que de revenus).

Au final, c’est près de la moitié des revenus des Français qui part dans les poches de l’Etat et des administrations (46.3 %) ; ce qui ne suffit évidemment pas à étancher les gabegies qui coûtent aux Français plus de 56 % du PIB, financé depuis 40 ans par la dette publique…

JL

http://www.impots-economie.com/declaration-d-impot-combien-de-jours-de-travail-donnez-vous-a-l-etat/

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Y’en a marre de la hausse des impôts et surtout de la baisse de notre pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 29 mai 2013

LA HAUSSE DES IMPÔTS A ROGNÉ LE POUVOIR D’ACHAT DES FRANÇAIS

Croissance nulle et baisse du pouvoir d’achat en France en 2012

Alors que la croissance a été nulle en 2012, le pouvoir d’achat des ménages s’est contracté de 0,4% sur l’année, affirme l’Insee. Du jamais vu depuis 1984.

A défaut de récession, la France aura connu en 2012 une année de stagnation. L’Insee a livré ce mercredi 27 mars son dernier bilan sur ce sujet. 

Le produit intérieur brut (PIB) français s’est, selon ses calculs, replié de 0,3% au quatrième trimestre après avoir augmenté de 0,2% au troisième trimestre (chiffre révisé à la hausse par rapport à la dernière évaluation de l’institut). 

Mais la véritable surprise de ces statistiques officielles tient dans un autre chiffre: l’évolution du pouvoir d’achat des Français, toutes catégories confondues. L’Insee estime qu’il s’est contracté de 0,8% au quatrième trimestre et de 0,4% sur l’ensemble de 2012.

La hausse des prélèvements obligatoires pointée du doigt

Pourtant, salaires et autres sources de revenus ont globalement continué à progresser en France l’an passé. L’Insee souligne ainsi que « la masse salariale reçue progresse légèrement (+0,3% après +0,4%) » et que » les prestations sociales restent dynamiques (+0,9% après +1%) ».

Selon l’Insee, la baisse du pouvoir d’achat des Français est indubitablement « à mettre au compte des mesures votées pour rehausser le rendement de l’impôt sur le revenu en 2012, ainsi que par la contribution exceptionnelle pour les redevables de l’ISF en toute fin d’année. » 

Et l’institut d’enfoncer le clou: « la forte hausse des impôts (+10% après +6,6% en 2011) est le principal facteur de cette baisse ». Autre responsable:  la progression des « cotisations sociales à la charge des salariés » imputable à la « hausse du taux de cotisation » ainsi qu’à « la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires ». 

Les Français n’ont pas réduit leurs dépenses, mais ils épargnent moins

Le pouvoir d’achat a également été rogné par l’inflation. Les prix de la consommation ont, souligne l’Insee, progressé de 0,3% au quatrième trimestre (après +0,1% au trimestre précédent. Au total le pouvoir d’achat du revenu des ménages aura donc reculé en 2012 de 0,8% au quatrième trimestre 2012 après avoir stagné durant l’été.

Selon l’Insee, il s’agit du premier recul global du pouvoir d’achat depuis 1984 (à l’époque, il avait été évalué à 1,1%). Mesuré par unité de consommation -approche statistique permettant de le ramener à un niveau individuel- le repli atteint même 1% en 2012. 

Pour autant, les Français n’ont pas réduit leurs dépenses. Au quatrième trimestre, la consommation des ménages progresse même légèrement en valeur (+0,2 % comme au trimestre précédent).

 Et pour cela ils ont été contraints de puiser dans leurs réserves. Le taux d’épargne moyen sur l’année n’atteint plus que 16,0% contre 16,2% en 2011.

http://www.challenges.fr/economie/20130327.CHA7634/croissance-nulle-et-baisse-du-pouvoir-d-achat-en-france-en-2012.html

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