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Y’en a marre des incohérences du discours de François Hollande

Posté par ippolito le 30 mai 2013

Les incohérences du discours de François Hollande

Dans sa conférence de presse du 16 mai, François Hollande a tenu quelques propos réalistes et sensés :  « ce sont les entreprises qui créent les emplois » ; il faut « muscler nos entreprises » ; « l’allègement du coût du travail permet aux entreprises d’être meilleures sur les marchés internationaux » ; « la confiance des entreprises crée l’investissement et la croissance » ; « un indicateur essentiel du sérieux budgétaire est le niveau de la dépense publique » ; « on peut financer les investissements publics par des cessions de participations de l’Etat ».

On pouvait donc s’attendre à ce qu’il tire les conséquences logiques de ces propos de bon sens : pour rendre nos entreprises compétitives, les prélèvements obligatoires seront diminués, les dépenses publiques le seront également ; pour retrouver la confiance des entreprises, l’Etat fera confiance à leurs dirigeants et n’interviendra pas dans leurs choix d’investissements ; des privatisations massives seront réalisées.
Il n’en a rien été.

Les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques continueront d’augmenter. Certes, François Hollande a annoncé que les dépenses de l’Etat seront stables en 2013 et baisseront de 1,5 Mds € en 2014. 

Mais il a oublié de dire que c’était « hors intérêts et pensions des fonctionnaires ». Or ceux-ci augmentent fortement. Dans le « programme de stabilité », que le gouvernement français a adressé à Bruxelles en avril, on peut lire que la « consommation des administrations publiques » augmentera de 1,2 % en 2013 et de 0,6 % en 2014. Le niveau de la dépense publique totale (avec les collectivités locales et la Sécurité sociale) va augmenter davantage.

François Hollande ose affirmer que « la France a démontré son sérieux budgétaire », alors qu’elle vient de demander un report de deux ans de son objectif, annoncé auparavant comme intangible, de déficits publics de 3 % du PIB en 2013. Il demande en outre qu’une partie de nos dépenses publiques soit prise en charge par l’Europe : un « plan d’insertion des jeunes » ; une « stratégie d’investissements » ; des crédits et des emprunts européens pour les « filières d’avenir ». Le « sérieux budgétaire » n’est pas dans les actes.

La confiance dans les entrepreneurs est fort limitée car François Hollande veut « déterminer les filières d’avenir ». Il en donne la liste : « numérique, énergie, santé, infrastructures de transport ». Cette liste diffère  de celle fournie à Bruxelles en avril : « logement, rénovation énergétique de l’habitat, numérique ».

 En un mois, deux priorités ont disparu et trois nouvelles sont apparues. L’inconstance des choix politiques est ainsi frappante. François Hollande semble toujours ignorer que les plans d’investissement étatiques du type du Gosplan soviétique ont démontré leur nuisance dans tous les pays où les clients ont le choix de leurs achats.

François Hollande parait persuadé que le mariage de la politique et de la finance dans une Banque Publique d’Investissement (BPI) sera fécond. Pourtant, les bisbilles entre la politique et la finance y ont démarré dès le jour d’inauguration. 

Les défaillances du Crédit Lyonnais, de Dexia, de Natixis, des SDR (sociétés de développement régional), ont prouvé que les défaillances de l’Etat-financier sont plus nombreuses et plus graves que celles du marché. Les espoirs mis dans la BPI ne pourront qu’être déçus.

Les cessions de participations de l’Etat dans des entreprises se feront « sans perte de contrôle ». Elles seront donc marginales. François Hollande a peu de chances d’égaler le record de privatisations détenu par Lionel Jospin, qui n’avait pas peur de perdre le contrôle d’EADS, d’Air France, de France-Telecom, du GAN, du CIC, du Crédit Lyonnais et des autoroutes.

François Hollande a dit qu’il avait eu le courage d’envoyer des troupes au Mali et de résister aux manifestations contre le mariage gay. Il lui en faudrait plus pour résister au lobby de la dépense publique, celui des fonctionnaires, des élus et des entreprises publiques. Par leurs incohérences, ses déclarations du 16 mai montrent qu’il n’aura pas ce courage.

http://www.lecri.fr/2013/05/17/les-incoherences-du-discours-de-francois-hollande/40370

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Y’en a marre de l’endettement des hôpitaux

Posté par ippolito le 30 mai 2013

La dette des hôpitaux a quasiment triplé depuis 2003

Depuis 2003, les hôpitaux se sont endettés au point que leur encours à moyen et long terme est passé de 9 milliards d’euros en 2003 à plus de 24 milliards en 2011, selon un rapport publié fin avril par l’Inspection générale des Finances.

Un plan de modernisation de l’offre de soins dans les hôpitaux annoncé en 2003, puis un second annoncé en 2007… Depuis dix ans, les hôpitaux investissent pour faire évoluer leur mode de gouvernance et instaurent la tarification à l’activité notamment. 

Mais ces mesures ne sont qu’en partie financées par l’Etat, pour l’autre partie les hôpitaux ont dû emprunter. Résultat : leur endettement a été multiplié par trois en moins de dix ans, selon un rapport publié en avril par l’Inspection générale des Finances (IGF) cité par Les Echos ce mardi. 

« L’encours des prêts de moyen et long terme est passé de 9 milliards d’euros en 2003 à plus de 24 milliards en 2011 sous le poids des plans d’investissement » est-il écrit dans ce document.

Les emprunts à court terme bientôt interdits?

Du coup, l’institution préconise aujourd’hui aux établissements de santé de limiter fortement le recours aux emprunts bancaires de court terme, et préconiserait même leur interdiction « à moyen terme ». 

Pour le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, « si les hôpitaux se sont endettés ce n’est pas pour combler des déficits qui serait dus à une mauvaise gestion ». « L’endettement a été poussé par l’Etat qui a lancé de grands programmes d’investissement », estime-t-il dans une interview publiée par Les Echos.

Conséquence de la crise

Autre raison pouvant expliquer ces endettements, la crise financière de 2008. La faillite de la banque Dexia – premier financeur des hôpitaux publics – et la prudence des autres banques, auraient provoqué « un assèchement de l’offre de crédit et une dégradation des conditions de tarification qui pénalisent désormais les établissements de santé » d’après l’IGF. Furieux contre la préconisation de l’institution, le patron de la Fédération hospitalière de France, considère que « l’hôpital risque l’embolie avec la multiplication des normes ».

La majorité des hôpiteux ne font pas face à des difficultés de trésorerie, néanmoins c’est le cas de certains de ceux de Lens, d’Ajaccio, de celui de Martinique et du CHU de Caen.

avec agences

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130528trib000766826/la-dette-des-hopitaux-a-quasiment-triple-depuis-2003.html

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Y’en a marre de l’augmentation du chômage

Posté par ippolito le 30 mai 2013

Le chômage va continuer d’augmenter en 2014 selon l’OCDE

Dans son rapport annuel, l’Organisation dit s’attendre à un taux de chômage de 11,1% l’année prochaine, alors qu’elle l’estimait auparavant à 10,9%.

Le chômage continuera à augmenter jusqu’à la fin de l’an prochain en France, où l’économie ne se redressera qu’avec lenteur en 2014, a jugé mercredi l’OCDE dans ses prévisions économiques annuelles.

L’activité «stagne» en France et la croissance restera «négative» en 2013 avant de redevenir légèrement positive avec un modeste 0,8% attendu l’an prochain, soit «un niveau bien en deça de son potentiel», indique l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), dans ce rapport annuel.

Les experts de l’OCDE s’attendent donc à un taux de chômage de 11,1% en 2014 contre 10,7% en 2013. Surtout, ils ont révisé ce taux à la hausse par rapport à leurs dernières prévisions de novembre 2012 quand ils s’attendaient à un taux de chômage de 10,9% l’an prochain.

Le président François Hollande a réaffirmé à la mi-mai son engagement d’inverser la courbe du chômage avant la fin 2013. «Je réédite ici devant vous, en prenant des risques, mais aussi mes responsabilités, que la courbe du chômage peut s’inverser d’ici à la fin de l’année», avait-il dit le 16 mai lors d’une conférence de presse, en ajoutant que «la bataille ne sera gagnée à long terme que si la croissance revient». Au terme d’une hausse ininterrompue de 23 mois, 3,2 millions de chômeurs étaient inscrits en France en mars, un record absolu.

Accélérer les réformes

De ce point de vue, l’OCDE met en garde contre les attentes trop fortes et les prévisions trop optimistes. «Les risques de dégradation par rapport aux prévisions sont importants, surtout si les réformes structurelles sont mal expliquées ou mises en oeuvre partiellement, et insuffisantes pour rétablir la confiance», avertit l’organisation.

Il faut donc accélérer les réformes, juge l’OCDE, qui préconise par exemple «d’encourager la modération salariale et de mettre en oeuvre un salaire minimum plus faible pour les jeunes adultes».

Et pour permettre d’atteindre l’objectif de réduction du déficit, au moins structurel, il «serait particulièrement indiqué d’améliorer encore la structure de la fiscalité en abaissant les cotisations sociales, en éliminant les niches fiscales et sociales inefficaces et en relevant les impôts sur la propriété, les droits de succession et les taxes environnementales», selon ce rapport.

Selon l’OCDE, le déficit public français devrait atteindre 4,0% cette année, contre 3,4% attendus en novembre, avant de revenir à 3,5% en 2014. En novembre, l’OCDE jugeait encore possible de passer sous la barre des 3% l’an prochain.

http://www.liberation.fr/economie/2013/05/29/le-chomage-va-continuer-d-augmenter-en-2014-selon-l-ocde_906574

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Y’en a marre de la recession, du chomage et surtout des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 30 mai 2013

Faire baisser le chômage en pleine récession, le défi impossible du gouvernement

L’entrée officielle de la France en récession, confirmée par les chiffres de l’INSEE, met à mal l’optimisme du gouvernement quant à faire baisser le chômage d’ici la fin de l’année. Institutions internationales, économistes et syndicalistes doutent que cela soit possible.

L’entrée de la France en récession met à mal l’engagement de François Hollande d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année, une mission jugée « impossible » par plusieurs économistes, qui estiment que les outils déployés pourront au mieux « limiter la casse ».

Après l’annonce mercredi de l’Insee, le chef de l’Etat a « tiré comme conclusion » que la priorité donnée à l’emploi était « la bonne », selon la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Mais, pour des experts, la baisse du chômage reste conditionnée à une reprise de l’activité, avec une croissance annuelle d’au moins 1,5 point, un chiffre bien supérieur à l’objectif de 0,1% réaffirmé par le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.

> Lire aussi: Comment la France pourrait sortir de la récession

Toutefois, même en cas de reprise légère au second semestre, l’effet sur l’emploi ne sera pas immédiat, assure Philippe Waechter, directeur de la recherche économique de Natixis. « Est-ce que les entreprises vont se dépêcher de créer des emplois ? Elles n’ont pas envie de prendre des risques », dit-il. « Clairement quand François Hollande dit « à la fin de l’année, on va inverser la tendance », il a en tête que l’activité pourrait reprendre avant la fin de l’année, ce qui paraît compliqué. On ne voit dans aucune région du monde une accélération de l’activité, et l’Europe n’est pas très robuste », ajoute-t-il.

Optimiste, le gouvernement prévoit un recul du taux de chômage au dernier trimestre « grâce à la reprise progressive de l’activité et aux premiers effets des nombreux dispositifs ». Des perspectives qui vont à contre-courant des scénarios noirs esquissés par les organismes de prévisions: la Commission européenne prévoit une stabilisation du taux de chômage en 2013 avant une nouvelle progression en 2014. Et pour le Fonds monétaire international (FMI), la flambée va se poursuivre: 11,2% en 2013 puis 11,6% en 2014, contre 10,6% fin 2012.

Pour le ministre du Travail Michel Sapin, alors que le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a atteint un niveau record en mars (3,2 millions), inverser la courbe est « une affaire de politique ». Comme le chef de l’Etat, il mise sur l’efficacité de la « boîte à outils »: la loi de sécurisation de l’emploi définitivement votée mardi, les emplois d’avenir, le contrat de génération et le crédit d’impôt compétitivité.

> Lire aussi: François Hollande défend sa « boîte à outils » contre le chômage

Pour Christine Erhel, du Centre d’études sur l’emploi, « les politiques de l’emploi ne peuvent qu’atténuer l’impact du choc de la récession ». « Ce sont les entreprises qui créent l’emploi. Ce n’est pas le gouvernement qui détermine les tendances du marché du travail », abonde Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques. « Inverser la courbe d’ici la fin d’année est une mission impossible. On pourra avoir une bonne nouvelle un mois si on a une montée en charge de toutes les politiques de l’emploi au 4e trimestre, mais une sortie de crise n’est pas en vue », prédit-il.

Pour l’économiste, les efforts engagés sont toutefois « à saluer ». « Le seul moyen pour limiter la casse est de faire du chômage partiel ou de renégocier à la baisse la durée du travail par des accords de maintien dans l’emploi », deux dispositifs renforcés par la loi sur la sécurisation de l’emploi, estime-t-il. Selon Philippe Waechter, « les emplois d’avenir pourront réduire le flux d’entrées à Pôle emploi, c’est tout ».

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a lui aussi dit jeudi « craindre » que le pari du président de la République soit perdu, appelant plus que jamais à mettre « la priorité sur l’emploi ». Pour Mohamed Oussedik (CGT), « il ne faut pas s’accrocher à des chimères » mais « tourner le dos aux mesures d’austérité » pour engager « une vraie politique de relance du pouvoir d’achat ».

L’exécutif, qui martèle depuis septembre son objectif d’inverser la tendance, pourrait finalement se contenter d’une baisse ponctuelle du nombre d’inscrits à Pôle emploi cet hiver. « Je veux que les deux derniers mois ou le dernier mois de cette année, il y ait moins de chômeurs que les mois précédents », a déclaré Michel Sapin la semaine dernière.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/faire-baisser-le-chomage-en-pleine-recession-le-defi-impossible-du-gouvernement_384950.html

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