Y’en a marre de la hausse des impôts et surtout de la baisse de notre pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 29 mai 2013

LA HAUSSE DES IMPÔTS A ROGNÉ LE POUVOIR D’ACHAT DES FRANÇAIS

Croissance nulle et baisse du pouvoir d’achat en France en 2012

Alors que la croissance a été nulle en 2012, le pouvoir d’achat des ménages s’est contracté de 0,4% sur l’année, affirme l’Insee. Du jamais vu depuis 1984.

A défaut de récession, la France aura connu en 2012 une année de stagnation. L’Insee a livré ce mercredi 27 mars son dernier bilan sur ce sujet. 

Le produit intérieur brut (PIB) français s’est, selon ses calculs, replié de 0,3% au quatrième trimestre après avoir augmenté de 0,2% au troisième trimestre (chiffre révisé à la hausse par rapport à la dernière évaluation de l’institut). 

Mais la véritable surprise de ces statistiques officielles tient dans un autre chiffre: l’évolution du pouvoir d’achat des Français, toutes catégories confondues. L’Insee estime qu’il s’est contracté de 0,8% au quatrième trimestre et de 0,4% sur l’ensemble de 2012.

La hausse des prélèvements obligatoires pointée du doigt

Pourtant, salaires et autres sources de revenus ont globalement continué à progresser en France l’an passé. L’Insee souligne ainsi que « la masse salariale reçue progresse légèrement (+0,3% après +0,4%) » et que » les prestations sociales restent dynamiques (+0,9% après +1%) ».

Selon l’Insee, la baisse du pouvoir d’achat des Français est indubitablement « à mettre au compte des mesures votées pour rehausser le rendement de l’impôt sur le revenu en 2012, ainsi que par la contribution exceptionnelle pour les redevables de l’ISF en toute fin d’année. » 

Et l’institut d’enfoncer le clou: « la forte hausse des impôts (+10% après +6,6% en 2011) est le principal facteur de cette baisse ». Autre responsable:  la progression des « cotisations sociales à la charge des salariés » imputable à la « hausse du taux de cotisation » ainsi qu’à « la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires ». 

Les Français n’ont pas réduit leurs dépenses, mais ils épargnent moins

Le pouvoir d’achat a également été rogné par l’inflation. Les prix de la consommation ont, souligne l’Insee, progressé de 0,3% au quatrième trimestre (après +0,1% au trimestre précédent. Au total le pouvoir d’achat du revenu des ménages aura donc reculé en 2012 de 0,8% au quatrième trimestre 2012 après avoir stagné durant l’été.

Selon l’Insee, il s’agit du premier recul global du pouvoir d’achat depuis 1984 (à l’époque, il avait été évalué à 1,1%). Mesuré par unité de consommation -approche statistique permettant de le ramener à un niveau individuel- le repli atteint même 1% en 2012. 

Pour autant, les Français n’ont pas réduit leurs dépenses. Au quatrième trimestre, la consommation des ménages progresse même légèrement en valeur (+0,2 % comme au trimestre précédent).

 Et pour cela ils ont été contraints de puiser dans leurs réserves. Le taux d’épargne moyen sur l’année n’atteint plus que 16,0% contre 16,2% en 2011.

http://www.challenges.fr/economie/20130327.CHA7634/croissance-nulle-et-baisse-du-pouvoir-d-achat-en-france-en-2012.html

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Y’en a marre du chômage mais surtout des mensonges de notre gouvernement

Posté par ippolito le 28 mai 2013

2012, une année catastrophique pour l’emploi, confirme une étude

Selon une étude du cabinet FIE, 2012 a été une année dévastatrice pour l’emploi : 65 000 emplois ont été créés, et 100 000 détruits. Certaines régions arrivent à tirer leur épingle du jeu, comme le Nord, ainsi que les secteurs de l’environnement.

L’enquête remarque que beaucoup d’entreprises ont attendu la présidentielle pour licencier.

2012 a été une année noire pour l’emploi en France. Une étude des cabinets FIE et Kurt Salmon très fournie a répertorié les emplois créés et supprimés, dans les entreprises de plus de 10 salariés, secteur par secteur et région par région.

Bilan : 100 000 suppressions d’emplois en 2012, contre seulement 65 000 créations. C’est la première fois depuis 3 ans que le solde est négatif, et les suppressions brutes d’emplois ont triplé en un an.

Les services les plus touchés

Les emplois dans les services sont les plus concernés (+357% de licenciements en un an). Le transport, la logistique, même les services à la personne, la banque ou l’assurance ont dégraissé l’année dernière. 

Pour les auteurs du rapport, c’est parce que beaucoup d’entreprises ont attendu l’après présidentielle pour pouvoir faire leur plan social en toute tranquillité. La tendance s’observe aussi dans l’industrie.
« Un gisement d’emplois verts »

Au cœur du marasme, il reste malgré tout quelques bonnes nouvelles et certains secteurs décollent : les emplois verts, la santé ou encore l’action sociale. Même dans l’industrie, des domaines restent préservés : la construction de bateaux, par exemple, a créé 5 000 emplois l’année dernière.

« Les secteurs qui surnagent, comme les éco industries, sont toutes les activités qui vont du photovoltaïque au traitement des déchets très élaborés, avec reconversion, retraitement et récupération de l’énergie, ce qui permet la sauvegarde de l’environnement tout en créant de la richesse et de la valeur ajoutée », explique Michel Ghetti, le président de FIE, l’auteur de l’étude. 

« Il est clair qu’il y a là un gisement d’emplois, les emplois verts ou la transition écologique comme disent certains politiques. C’est un gisement d’emplois extrêmement important ».
« L’élément le plus attractif d’un territoire est sa main d’œuvre »

Certaines régions, aussi, arrivent à tirer leur épingle du jeu : le Nord et l’Ouest de la France continuent à créer des emplois. Pour le Nord, les raisons sont simples à comprendre, pour Michel Ghetti.

 « C’est un positionnement géostratégique, vous êtes très proche de la Belgique, de l’Allemagne. L’exemple de Toyota est une implantation pensée géostratégiquement, à Valenciennes, dans un barycentre géographique intéressant, avec une main d’œuvre qualifiée, rompue au travail en équipe et aux méthodes industrielles. Il ne faut jamais oublier que l’élément le plus attractif d’un territoire est sa main d’œuvre, et la nôtre est qualifiée ».

http://www.rmc.fr/editorial/382262/2012-une-annee-catastrophique-pour-l-emploi-confirme-une-etude/

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Y’en a marre de l’éducation nationale et de toutes ses faiblesses

Posté par ippolito le 28 mai 2013

Éducation nationale : la charge de la Cour des comptes

De l’embauche des professeurs à leur gestion par l’État, en passant par la politique de rémunération du ministère de l’Éducation nationale, les Sages de la rue Cambon dévoilent toutes les faiblesses du « Mammouth ».

«Gérer les enseignants autrement.» Dans son rapport thématique dévoilé mercredi matin, la Cour des comptes brocarde le gouvernement actuel. Selon les vénérables de la rue Cambon dirigés par le socialiste Didier Migaud, l’Éducation nationale «ne souffre pas d’un manque de moyens ou d’un nombre trop faible d’enseignants, mais d’une utilisation défaillante des moyens existants».

 Et ce, alors même que le gouvernement a décidé d’embaucher 60.000 enseignants d’ici à la fin du quinquennat! Elle estime ainsi que «l’évolution du nombre d’enseignants est déconnectée de celle des élèves». 

Les effectifs des enseignants du secondaire n’ont ainsi pas cessé d’augmenter entre 1993 et 2005 alors que celui des élèves diminuait parallèlement.

Entre 2009 et 2011, les effectifs d’enseignants du primaire augmentaient quand ceux de leurs élèves stagnaient… Chaque année, c’est le volume d’heures de cours et le souci d’assurer chaque année un débouché satisfaisant aux universités pour les concours qui guident les décisions de recrutement, se désolent les Sages qui ont enquêté au sujet de la gestion des enseignants dans cinq académies: Bordeaux, Lille, Limoges, Nantes et Versailles.

Les résultats du système éducatif français sont particulièrement inégalitaires

En dépit de ce surcroît d’enseignants par rapport aux élèves, les résultats du système éducatif français sont particulièrement inégalitaires et les résultats des enfants se dégradent lentement. La part des élèves les plus faibles s’est ainsi accrue de 26 % en lecture et de 37 % en mathématiques entre 2000 et 2009. 

Le système français est un de ceux où le poids des origines socio-économiques des élèves pèse le plus sur les résultats scolaires. L’écart de résultats entre les meilleurs élèves et les plus faibles est l’un des plus élevés de l’OCDE.

Pour la Cour, il existe surtout un écart entre la réalité du métier d’enseignants et leurs statuts. Leur «temps de service» n’est centré que sur les seules heures de cours alors que la loi leur assigne d’autres missions: relations aux parents, travail en équipe, aide au travail personnel des élèves, formation, conseil et orientation… 

Le temps qui y est consacré par les enseignants n’est que très imparfaitement mesuré, et rémunéré que partiellement, à travers un système de décharges et d’heures supplémentaires attribuées par quota aux différents établissements. 

Une telle organisation conduit à ne pas valoriser l’implication des enseignants dans toutes ces activités pourtant essentielles pour la réussite scolaire de tous les élèves… 

La Cour recommande donc d’élargir leurs obligations de service à l’ensemble des activités effectuées dans l’établissement au service des élèves, sous la forme d’un forfait annuel, la répartition de ce temps de service devant pouvoir être modulée en fonction du type de poste occupé et des besoins locaux des élèves.

Une «affectation inadaptée» aux besoins des élèves

L’affectation des enseignants est également un «système inadapté aux besoins des élèves et aux exigences des postes». Le système ne tient pas compte des profils des enseignants. 

En 2011, 65 % des débutants du second degré ont été affectés en établissement difficile ou comme remplaçants, contre 33 % pour le reste des enseignants. Le système favorise l’instabilité des enseignants débutants et encourage peu la mobilité des enseignants expérimentés. 

À 30 ans d’ancienneté, un enseignant est présent en moyenne depuis 20 ans dans son établissement. Le système d’affectation automatique «au barème» en fonction de différents critères (ancienneté de poste et de service, rapprochement de conjoint, handicap, situation familiale, etc.) a été jugé illégal par le Conseil d’État à plusieurs reprises. 

Tous les postes sont considérés comme équivalents et tous les enseignants sont jugés également qualifiés pour les occuper. Ni le directeur de l’école, ni le chef d’établissement n’ont leur mot à dire.

Le caractère automatique de ce système répond au souci d’objectivité parfaite, du moins en apparence, auquel les organisations syndicales sont attachées. Mais il conduit à de nombreux dysfonctionnements dans la répartition des professeurs. 

Plus généralement, la Cour recommande de fonder le système des mutations sur une meilleure adéquation entre les exigences du poste et le profil des enseignants appelés à l’occuper, sur la base d’entretiens entre les candidats et les chefs d’établissement, en s’inspirant d’exemples étrangers et du système existant dans les établissements d’enseignement privé catholique. 

Les chefs d’établissement joueraient un rôle plus affirmé dans la constitution et l’animation des équipes pédagogiques et pourraient moduler la répartition du temps de service des enseignants en fonction des besoins locaux, dans le cadre d’une contractualisation avec les rectorats et les services départementaux de l’Éducation nationale.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/22/01016-20130522ARTFIG00296-education-nationale-la-charge-de-la-cour-des-comptes.php

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Y’en a marre de l’endettement de nos communes et surtout des gaspillages de certains élus

Posté par ippolito le 28 mai 2013

Les casseroles du maire de Bussy-Saint-Georges, champion de l’ endettement

C’est un héros méconnu. La Cour des comptes s’intéresse depuis 2007 à Hugues Rondeau, maire de Bussy-Saint-Georges ( Seine-et-Marne).

Article extrait du Canard enchaîné du 22 mai 2013.

Hugues Rondeau occupe à lui seul 30 pages dans le dernier rapport de la Cour des comptes, publié en février. Le maire de Bussy-Saint-Georges n’est pas épinglé pour son manque de convictions politiques, il en a de nombreuses: ancien membre du Parti radical valoisien, il est passé au RPR puis a rejoint le Front national avant de voler en direction de l’ UDI de Borloo !

Non, les magistrats lui reprochent quelques broutilles dans sa gestion:  manquement aux règles comptables, insincérité de ses budgets depuis 2009, avec inscription de recettes incertaines et sous-évaluation systématique des dépenses.

 A ces accusations mesquines s’ajoute le niveau d’endettement de sa commune: la dette de Bussy-Saint-Georges atteint 150% des produits de fonctionnement, et les taux d’imposition ont doublé entre 2006 et 2011.

La Cour des comptes n’est pas la seule juridiction à persécuter Rondeau. La préfète de Seine-et-Marne, Nicole Klein, a saisi le tribunal administratif de Melun à 13 reprises, en 2012. Le 12 octobre 2012, les juges ont annulé 7 délibérations municipales d’un coup. Mais rien n’arrête Hugues Rondeau, qui s’amuse comme un petit fou. “Je le clame haut et fort, les réflexions de la Cour ne me font ni chaud ni froid !“.

En décembre 2007, la cour d’appel de Paris l’a condamné à 1 mois de sursis et 5 ans d’inéligibilité pour avoir fractionné artificiellement le marché d’audit de sa commune dans le but d’échapper à la procédure d’appel d’offres. Bonne fille, la même cour l’a relevé de son inéligibilité en 2009.

Même dans sa vie privée, Rondeau est persécuté: il a été condamné, en 2009, par le tribunal de Meaux pour violences conjugales, puis placé en garde à vue, l’année suivante, pour avoir frappé à la tête son épouse d’un coup de béquille. Enfin, en juin 2011, ce même tribunal l’a condamné à 4 mois de prison avec sursis pour “prise de mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi“. Son directeur des services techniques, ivre mort au volant, faisait des embardées en ville, et Hugues Rondeau avait empêché la police municipale de le verbaliser. Un jugement confirmé, depuis, en appel et en cassation.

Il y a une morale: ses administrés semblent faire peu de cas de cette oppression judiciaire. Arrivé à la mairie de Bussy-Saint-Georges en 1998, Rondeau a été élu en 2001 et réélu en 2008, au lendemain d’un premier rapport, saignant, de la Cour des comptes. Cette année là, il a même obtenu sur un ton triomphant 49,7% des voix au premier tour…

Le maire de Bussy-Saint-Georges le rend bien à ses électeurs. Le 17 mars, il a dit sur son compte Twitter, avoir “prié pour que la Vierge protège leur ville“. Et ça marche: la préfète se refuse, pour l’instant, à placer la ville sous tutelle, comme la loi l’y autorise. Merci, Saint Vierge !

Article extrait du Canard enchaîné du 22 mai 2013

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-casseroles-du-maire-de-bussy-saint-georges-champion-de-l-endettement/

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Y’en a marre des inégalités des régimes de retraites

Posté par ippolito le 27 mai 2013

Ce que perçoivent les 15 millions de retraités français
 
 Les régimes de retraites peuvent selon que l’on soit dans le privé ou le public. Une hausse de la durée de cotisation est la piste privilégiée par le gouvernement alors que débute le chantier de la réforme des retraites.  

 Une récente étude du ministère des Affaires sociales sur «les retraités et les retraites en 2011 recense un peu plus de 15 millions de retraités français, vivant en France ou à l’étranger. 

La pension moyenne de droit direct, tous régimes confondus, est de 1.256 euros mensuels. En 2011, les départs à la retraite intervenaient à 60 ans dans un tiers des cas et étaient un peu plus précoces dans la fonction publique. 

En France, les régimes de retraites ne sont pas identiques dans le privé ou dans la fonction publique. Dans certaines entreprises comme la SNCF, la RATP ou EDF, les salariés bénéficient de régimes spéciaux. Les spécificités des différents régimes: 

Le régime général. 

C’est le principal régime de retraite, avec 69,1% des actifs. Il regroupe les salariés du privé, hors professions libérales, artisans, commerçants, agriculteurs. L’âge légal minimum de départ est de 62 ans à partir de la génération née en 1955. 

La durée de cotisation pour une retraite à taux plein est de 166 trimestres, soit 41,5 ans, à partir de la génération 1955. Pour les générations suivantes et jusqu’en 2020, le nombre de trimestres est fixé par décret. 

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), cette durée passera à 41,75 ans pour la génération 1958 qui partira en 2020. Au-delà de cette date, la loi ne dit rien. Avant une éventuelle réforme, un salarié doit attendre 67 ans pour obtenir une retraite à taux plein, même s’il n’a pas atteint la durée de cotisation requise.

Cependant, l’âge moyen auquel les salariés partent effectivement en retraite (différent de l’âge légal) est de 62,2 ans pour les salariés du privé partis en 2012. La pension moyenne annuelle est de 10.756 euros pour les non-cadres et de 20.000 euros pour les cadres (données du COR pour 2011)

Le régime des fonctionnaires.

L’âge légal minimum de départ est comme pour les salariés du privé fixé à 62 ans à partir de la génération 1955. Pour les catégories «actives» (présentant des risques particuliers: pompiers, policiers, éducateurs, etc.), l’âge légal est de 52 ans pour ceux qui partent à 50 ans (génération 1965) ou à 57 ans (génération 1960). La durée de cotisation pour le taux plein a été portée à 166 trimestres, soit 41,5 ans, pour la génération née en 1955, partant à 62 ans.

Cependant, l’âge moyen de départ est de 58,8 ans chez les agents de l’Etat, 58,6 ans dans les collectivités locales et 55 ans chez les hospitaliers hors médecins (chiffres 2011).

En 2010, l’âge moyen de départ chez les fonctionnaires d’Etat «sédentaires» était de 61 ans, contre 61,5 ans dans le privé la même année, toujours selon le COR. La pension moyenne est de 22 983 euros pour les fonctionnaires d’Etat et de 14 959 euros dans les collectivités et les hôpitaux.

Les régimes spéciaux. 

A la SNCF, l’âge légal de départ est de 55 ans, et de 50 ans pour les agents de conduite jusqu’en 2017. La durée de cotisation est de 166 trimestres, soit 41,5 ans à compter du 1er juillet 2018 (génération 1963 et génération 1968 pour les agents de conduite). Au sein de la compagnie, l’âge moyen de départ effectif est de 55,1 ans en 2011 avec une pension moyenne de 22 769 euros. 

A la RATP, l’âge légal de départ est de 60 ans (sédentaires) et à 55 ans jusqu’en 2017. L’âge moyen de départ a été de 54,4 ans en 2011 avec une pension moyenne de 22 288 euros.

http://www.leparisien.fr/economie/retraites/age-duree-de-cotisations-quand-partent-les-15-millions-de-retraites-francais-13-05-2013-2799395.php

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Y’en a marre des magouilles des politiques

Posté par ippolito le 27 mai 2013

Pendant la crise, les affaires de la droite continuent

Dans les mois qui viennent, l’UMP risque d’aggraver sérieusement l’engorgement des tribunaux français ou, en tout cas, de remplir à elle seule les pages de faits divers des journaux. 

En à peine quelques jours, on a appris en effet que Bernard Squarcini, l’ancien patron de la DCRI (le renseignement français), un tout proche de Nicolas Sarkozy, serait bien renvoyé devant un tribunal dans l’affaire dite des « fadettes ». 

On a surtout découvert que Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Elysée et ex-ministre de l’Intérieur, avait indûment perçu de l’argent en liquide sous forme de primes quand il était place Beauveau, qu’il a aussi reçu sur son compte 500.000 euros en provenance d’un avocat malaisien et 25.000 euros en provenance de Jordanie. 

Le voilà même soupçonné d’avoir imposé à Mme Christine Boutin, alors ministre du Logement, un emploi fictif à 5500 euros par mois pour M. Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson, déclaré inéligible après l’invalidation de son élection comme député en novembre 2007. 

Et ce n’est pas tout : aux termes de l’enquête confiée aux juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire dans l’affaire dite « Karachi », on vient d’apprendre, grâce aux révélations de France-Info, que l’associé de Ziad Takieddine, M.Adbul Rahman El-Assir, intermédiaire en ventes d’armes, aurait payé des sondages à Edouard Balladur lors de sa campagne présidentielle de 1995. El-Assir était intervenu aux côtés de Takieddine dans la signature des contrats Agosta (vente de trois sous-marins au Pakistan) et Sawari II (vente de frégates à l’Arabie Saoudite). 

Or, les deux magistrats ont reçu copie d’un chèque de 52.000 dollars, émis du compte suisse d’El-Assir et rédigé à l’ordre de Paul Manafort, un des spin doctors de Reagan et de Bush père, pour deux enquêtes d’opinion sur les chances d’Edouard Balladur à l’élection présidentielle de 1995. 

Au même moment, on découvre grâce, cette fois, aux révélations de nos confrères du Parisien, comment la célèbre famille de marchands d’art Wildenstein, une des plus grosse donatrice de l’UMP, a truandé le fisc français pendant des années – au point de lui devoir aujourd’hui plus de 600 millions d’euros. 

Pour couronner le tout, dans quelques jours, Mme Christine Lagarde, ex-ministre de l’Economie et aujourd’hui directrice générale du FMI, doit être entendue par la cour de justice de la République dans le cadre de l’affaire… Tapie. 

Rappelons, comme il est d’usage, que tout ce beau monde bénéficie bien sûr de la présomption d’innocence. Avouons néanmoins que ça commence à faire beaucoup pour un ancien président de la République qui, en 2007, promettait une « république irréprochable ». 

Etonnez-vous, après cela, que les Français perdent confiance dans la politique, que les abstentionnistes soient devenus le premier parti de France et que les bataillons d’électeurs de Marine Le Pen, grande théoricienne du « tous pourris », soient légions. Mais laissons faire la justice avant de commenter plus avant l’accumulation de toutes ces affaires… 
 

http://www.marianne.net/Pendant-la-crise-les-affaires-de-la-droite-continuent_a228996.html

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