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Y’en a marre que le budget de l’automobiliste continue d’augmenter et de l’abaissement de son pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 6 juin 2013

Les automobilistes français roulent moins et ça leur coûte plus cher

Le budget de l’automobiliste augmente alors qu’il roule moins, indique l’Automobile Club Association qui dénonce, au passage, le projet d’alignement des taxes du diesel sur celles de l’essence.

Selon cet instantané dressé par l’ACA, l’automobiliste français moyen qui a opté pour l’essence roule dans une Renault Clio neuve, a parcouru 8.751 km en 2012 soit 271 km de moins que l’année précédente.

Cet usage plus modéré a néanmoins entraîné des dépenses plus importante qu’en 2011. La facture totale s’élève en moyenne à 6.049 euros, soit une progression de 1,2% par rapport à 2011.

L’ACA n’évalue pas par hasard le budget moyen de l’automobiliste moyen en se basant sur une véhicule équipé d’un moteur essence. Ce n’est en en effet qu’à partir de 9.433 km que le même modèle diesel devient intéressant financièrement. En 2012, le prix du litre de SP95 a augmenté de 4,40 % (de 1,50 € à 1,57 €) soit plus de 2 fois l’inflation.

Des différences régionales non négligeables

Autre particularité de cette étude. Elle prend en compte les particularismes locaux. On apprend ainsi que c’est en PACA que le budget est le plus élevé. Il atteint 6.332 euros. Il est par contre le plus faible en Lorraine, avec 5.598 euros.

Le budget de l’automobiliste diesel en hausse de 4,4%

L’automobiliste diesel roule par contre dans une Peugeot 308. Son budget est nettement plus élevé puisqu’il frôle les 8.000 euros (7.991 euros), en progression de 4,4% par rapport à l’année précédente.

Il parcourt en moyenne 15.368 km. Le litre de gazole a quant à lui augmenté de 4,5 % en passant, d’une année sur l’autre, de 1,34 € à 1,40 €, soit plus de deux fois l’inflation.

L’ACA dresse également d’autres profils types comme celui de l’automobiliste qui roule en voiture low cost ou en voiture d’occasion. Le premier est équipé d’une Dacia Logan et dépense en moyenne 5.449 euros, soit un budget équivalent à 88% de celui qui roule en voiture française comparable.

Il parcourt 8.751 km, la même distance que celui qui roule en Clio d’occasion de 4 ans, mais dont le budget annuel est très inférieur : 2.787 euros, soit 54% de moins que celui qui a acheté un véhicule neuf.

La voiture, un produit de luxe ?

Didier Bollecker a dénoncé le poids considérable de la taxation dans le budget de l’automobiliste moyen: « 24% au minimum pour un véhicule de 4 ans et jusqu’à 75% du budget si l’on prend en compte les coûts d’exploitation d’un véhicule d’occasion ».

Selon le président de l’ACA, il n’y a pas de produit autant taxé que l’automobile en France. « Et pourtant, ce n’est pas un produit de luxe, mais une nécessité » pour tous les Français qui privilégie leur auto comme moyen de locomotion quotidien pour 70%.

Si l’on prend les taxes que paient l’automobiliste qui roule à l’essence, sur 100 euros, 33 euros concernent l’amortissement de la voiture, 29 euros le carburant, 12 euros le péage, 8 euros l’assurance, 8 euros l’entretien, 6 euros le garage du véhicule et 4 euros les frais financiers.

Face à cette hausse du budget, l’automobiliste aura tendance à rogner tous les postes. Il va tout d’abord moins rouler, davantage bricoler sa voiture, acheter des pièces de rechange sur internet…

Cela a d’autre part une conséquence sur le vieillissement du parc automobile français : supérieur à 8,2 ans. Du coup on vend moins de voitures et les constructeurs, font la tête…

Ne pas surtaxer le diesel

L’ACA a profité de l’occasion pour livrer une charge en règle contre l’alignement de la taxation du diesel sur celle de l’essence, un projet dans les cartons du gouvernement. Cette « petite manipulation », pour reprendre la terminologie employée, rapporterait 8,5 milliards d’euros à l’Etat, explique Didier Bollecker, dont 4 milliards d’euros prélevés sur les particuliers.

« Comme s’il fallait augmenter de 20 centimes les taxes pour diminuer les particules fines du diesel », renchérit Roger Braun, le directeur général pas très convaincu par l’effet d’une telle mesure sur la pollution du gazole dans un pays où dorénavant 60% des automobilistes ont choisi la motorisation diesel.

Cette augmentation correspond à une hausse de 15,3% du prix du gazole en période de pouvoir d’achat stagnant. Un risque qu’il ne faut donc pas prendre.

Pour l’ACA, la solution passe par un alignement des taxations, mais dans le sens inverse. Il faut aligner les taxes qui pèsent sur l’essence sur celles qui pèsent sur le diesel. « L’Etat redistribuerait 2 milliards de pouvoir d’achat ».

Un gain à tous les étages: pour les fans du diesel qui ne seront pas surtaxés, pour ceux qui roulent à l’essence et qui gagneraient ainsi du pouvoir d’achat, pour les constructeurs qui verraient ainsi leurs gammes à essence relancées et pour les raffineurs, la France important du diesel et exportant du SP 95.

« Et ce n’est pas une provocation », s’est justifié Didier Bollecker. Pas sûr qu’il soit pour autant entendu par le gouvernement.

http://www.challenges.fr/automobile/20130604.CHA0271/l-automobile-club-association-estime-le-budget-des-automobilistes-a-cru-de-1-2.html

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Y’en a marre de la crise et des prévisions à venir

Posté par ippolito le 6 juin 2013

Le printemps de la croissance n’est pas pour demain

Les dernières prévisions de l’OCDE sont sans appel: pour la zone euro en général et la France en particulier, 2013 va encore être une année très dure. Mais, comme de coutume, les experts nous annoncent que le soleil brillera (un peu) l’année suivante…

Le 16 mai dernier, François Hollande voulait encore y croire. Avant la fin de cette année, la courbe du chômage serait inversée. Evidemment, précisait-il, la bataille de l’emploi ne serait gagnée que si la croissance revenait. Hélas, il est désormais pratiquement certain qu’elle ne reviendra pas cette année.

Depuis des mois, les prévisions de croissance pour 2013 tournaient autour de zéro.  Il semblait acquis qu’on s’orientait vers une année de stagnation, un redressement lent venant progressivement compenser un très mauvais démarrage.

Révélées le 29 mai, les dernières prévisions de l’OCDE montrent que ce scénario était encore trop optimiste: le PIB de la France reculerait en fait de 0,3%, ce qui ferait de 2013 la plus mauvaise année depuis la récession de 2009 (- 3,1%).

Des révisions à la baisse qui épargnent peu de monde

Ce qui est inquiétant dans cette prévision n’est pas le chiffre en lui-même: les économistes de l’OCDE ne sont pas les premiers à en annoncer un aussi médiocre et d’autres sont encore plus pessimistes. Ce qui frappe, c’est la rapidité et l’importance de la correction par rapport aux précédentes prévisions.

En novembre, l’OCDE annonçait pour la France une croissance de 0,3% en 2013. En mars, à l’occasion d’une étude consacrée spécifiquement à notre pays, ce chiffre était ramené à 0,1%. Deux mois plus tard, il est passé à –0,3%.  On voit bien comment évolue la tendance. 

Ce qui est plus inquiétant encore, c’est que les prévisions ne sont pas revues à la baisse pour la France seule. Si c’était le cas, on pourrait penser que les économistes sanctionnent une mauvaise politique menée au niveau national et qu’un changement de cap pourrait avoir des effets positifs rapides.

Or, on constate que la zone euro dans son ensemble n’est pas épargnée: le léger repli de 0,1% annoncé en novembre dernier se transforme en un recul de 0,6%.  L’Allemagne résiste mieux, mais sa croissance n’est plus attendue qu’à 0,4% au lieu de 0,6% six mois plus tôt. 

D’une façon générale, les prévisions sont orientées à la baisse, de façon plus ou moins prononcée, pour tous les pays européens, hors la Suisse (en hausse à 1,4%) et le Royaume-Uni (avec une prévision corrigée d’un dixième de point seulement à 0,8%).

L’Europe n’est pas la seule concernée

Hors d’Europe, la situation se présente un peu mieux. Pas de grand changement annoncé aux Etats-Unis (1,9% de croissance cette année au lieu de 2%) et une forte révision à la hausse pour le Japon, qui se voir crédité d’une progression de son PIB de 1,6%, au lieu de 0,7% annoncés il y a six mois. 

Mais, pour les grands pays émergents, la tendance est aussi à une révision des chiffres à la baisse: comme le FMI, l’OCDE n’attend plus qu’un chiffre oscillant autour de 7,8% cette année en Chine, au lieu de 8,5% en novembre; pour l’Inde, le chiffre est ramené de 6,5% à 5,3%, et pour la Russie de 3,8% à 2,3%.

Evidemment, il est possible de dire que l’Europe tire le monde vers le bas: la cure d’austérité qu’elle s’inflige conduit à une baisse de ses importations.  Mais il serait faux d’en faire la cause unique des difficultés des autres.

Ainsi, il est manifeste que la Chine peine à trouver une croissance davantage tirée par la demande intérieure et que les Etats-Unis, en dépit des largesses de la Réserve fédérale et de l’exploitation intensive de leurs ressources énergétiques, ont du mal à créer des emplois en nombre suffisant pour résorber le chômage. 

 Quand on voit le nombre de pays qui cherchent le salut dans l’amélioration de leur compétitivité et le développement de leurs exportations, on se dit qu’il va inévitablement y avoir des déçus.

Des réformes douloureuses

En tout cas, pour la France, l’évolution de la conjoncture internationale est une très mauvaise nouvelle. De tous côtés, les recommandations voire les injonctions affluent.

Un jour, c’est le gouverneur de la Banque de France qui invite le président de la République à agir sans tarder pour réformer le marché du travail, réduire les dépenses publiques et restaurer la compétitivité des entreprises.

 Le lendemain, c’est la Commission européenne qui lui fixe un cadre d’actions à entreprendre pour revenir à un déficit public de 2,8% du PIB fin 2015. François Hollande a beau affirmer que la Commission n’a pas à dicter à la France ce qu’elle a à faire, il aura du mal à éviter de procéder à des réformes plus douloureuses que celles qu’il comptait réaliser.

Evidemment, il y a une consolation: les économistes de l’OCDE nous annoncent une croissance de 0,8% l’an prochain. Mais même en supposant que la prévision ne soit pas une nouvelle fois démentie par les faits, cela ne serait pas suffisant pour faire reculer le taux de chômage, qui monterait à 11,1% de la population active l’an prochain.

Le plus extraordinaire dans tout cela, c’est que pas un instant ces experts ne remettent en cause l’organisation de l’économie mondiale. Si les choses ne vont pas mieux en France ou ailleurs, c’est parce que les gouvernements et les peuples ne font pas les efforts nécessaires d’adaptation. 

Mais que le modèle économique qui s’impose de facto à l’échelle mondiale ne soit peut-être pas le mieux adapté aux besoins des divers pays, cette éventualité-là n’est jamais envisagée. C’est peut-être pourtant à cela qu’il serait urgent de réfléchir.

Gérard Horny

http://www.slate.fr/story/73187/croissance-previsions-ocde

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Y’en a marre des impôts et surtout des mensonges

Posté par ippolito le 6 juin 2013

Deroussen (CNAF) sur RMC : « La branche famille est structurellement excédentaire »

Sur RMC, le président de la Caisse nationale des allocations familiales Jean-Louis Deroussen affirme que la branche famille de la Caisse d’allocations familiales n’est pas en soi déficitaire. Il estime aussi que la réforme des allocations familiales impactera certains ménages de la classe moyenne.
 
Jean-Louis Deroussen estime que des ménages des classes moyennes seront aussi concernés par la hausse d’impôts.

Si, sur RMC, la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine affirme que la branche famille de la Sécurité sociale est bien déficitaire, ce n’est pas l’avis de Jean-Louis Deroussen, le président (CFTC) de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF). Invité par Jean-Jacques Bourdin ce mardi, il affirme que la branche famille est « structurellement excédentaire. 

Les prestations sont revalorisées comme les prix, alors que nos recettes sont plus dynamiques. La caisse est mécaniquement en équilibre, on nous regarde avec des yeux d’envie, et on nous fait porter des charges nouvelles », regrette-t-il. 

Ainsi, en depuis 2009, la caisse « contribue à payer intégralement les majorations de retraite versées aux pères et mères de trois enfants ». D’où l’origine du déficit, puisque ces nouvelles charges représentent 10% de la branche famille. « L’augmentation du chômage a amené le fond de solidarité vieillesse dans une situation critique, on nous l’a fait supporter », ajoute Jean-Louis Deroussen.

Selon lui, la réforme des allocations familiales ne concernera pas non plus que les ménages les plus riches, comme le claironne le gouvernement. « A partir de 5 000 euros par mois, une famille avec deux enfants n’est pas forcément une famille aisée. 

C’est parfois dur. Le coût de l’enfant, quelques activités, un logement, on a parfois l’impression de tirer la langue pour y arriver », dit sur RMC Jean-Louis Deroussen pour décrire ces couples qui risquent de voir leurs impôts augmenter.

La politique familiale française est-elle en danger?
Entrez dans le débat !

Mathias Chaillot, avec Jean-Jacques Bourdinhttp://www.rmc.fr/editorial/386350/deroussen-cnaf-sur-rmc-la-branche-famille-est-structurellement-excedentaire/

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Y’en a marre qu’on nous prenne pour des cons …

Posté par ippolito le 6 juin 2013

Allocations familiales : l’incroyable décision

Exclusif. Quand l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

L’information, révélée par Valeurs Actuelles, avait initialement été publiée le 14 mai.

En France, la nouvelle est restée confidentielle. Mais pas en Algérie (voir notamment Le Matin DZ) : désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre.

 Et même, précise la Cour de Cassation réunie le 5 avril dernier en assemblée plénière (, si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. 

Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement !

 Résultat : les hommes ayant «  épousé » plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.

Pour appuyer sa décision, la Cour de cassation évoque le principe de « non-discrimination » inhérent à la jurisprudence européenne – laquelle interdit depuis les années 1980 aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations démographiques spécifiques – mais aussi l’accord euro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001. 

Dont les termes sont directement transposables aux ressortissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités analogues ! 

Cela signifie, en clair, que tous les efforts faits par la France depuis 1993  (gouvernement Balladur) pour limiter les fraudes au regroupement familial viennent de voler en éclat : à quoi bon menacer de poursuites les fraudeurs aux allocations familiales si la fraude elle-même n’existe plus ?

 La loi peut bien réserver le bénéfice de ces prestations aux enfants d’une seule épouse, tout se passera désormais comme si elle était abrogée…   

On se souvient, en 2010, de l’affaire Hebbadj, du nom de ce français d’origine algérienne soupçonné d’avoir fait subventionner par la caisse d’allocations familiales de Loire Atlantique un foyer composé de quatre femmes et de douze enfants. 

Finalement mis hors de cause, le 27 mars dernier par le tribunal de Nantes (mais condamné pour des faits connexes à six mois de prison avec sursis), M. Hebbadj ne connaîtrait plus aujourd’hui, tous ces « tracas ».

 Quand bien même il n’aurait pas acquis la nationalité française, le seul fait de reconnaître les enfants de ses compagnes comme les siens suffiraient à lui accorder de plein droit le bénéfice des prestations familiales…    

A l’heure où le gouvernement s’apprête à revoir à la baisse les aides versées aux classes moyennes au titre de la politique familiale, on imagine l’effet d’aubaine pour des dizaines de milliers de candidats à l’immigration ! 

En 2010, les services du ministère de l’Intérieur, sollicités par Brice Hortefeux, avaient recensé, au bas mot, 80.000 pères de famille dans le cas de M. Hebbadj. Un chiffre, certes approximatif, comme le sont, par nature, ceux des hors-la-loi présumés, mais qui n’en donne pas moins le vertige. 

Même en partant d’une hypothèse extrêmement basse (deux femmes pour un homme, et deux enfants par femme), voilà qui désignerait au moins un demi-million de personnes vivant sous un régime que proscrivait jusqu’alors  le droit français.

Or tout indique que la réalité est bien pire. Ecoutons l’ancien député communiste de Seine-Saint Denis, Jean-Pierre Brard, peu suspect de « complicité » avec la droite, cité dans une étude passionnante que la Fondation Montaigne avait consacrée, en novembre 2009, à la polygamie.

 Maire de Montreuil jusqu’en 2008, celui-ci rapportait la situation de deux frères jumeaux d’origine africaine: «Mariés chacun à deux épouses, ils avaient à eux deux 40 enfants, la plupart inscrits dans la même école. 

Nous avons mis un an à les convaincre de disperser les gamins dans différents établissements scolaires. Les deux pères voulaient qu’on leur trouve un grand appartement pour continuer à vivre tous ensemble. J’ai refusé fermement : non seulement nous n’avons pas de 15 pièces, mais, en plus, la famille coûtait déjà une fortune à la commune. »

Nul doute qu’avec la décision du 5 avril, le casse-tête tournera bientôt au cauchemar pour de nombreux maires!

 Par Éric Branca

http://www.valeursactuelles.com/politique/allocations-familiales-l’incroyable-décision20130514.html

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