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Y’en a marre du coût des sondages et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 31 juillet 2013

La Cour des comptes souligne les efforts de l’ère Hollande pour réduire les dépenses « inutiles » de l’Etat. Pourtant si l’on regarde de plus près les documents budgétaires, près de 2 millions d’euros seraient consacrés aux sondages via le Service d’information du Gouvernement. Paradoxe? 

« Il n’est pas question de commander le moindre sondage, il n’y a pas le budget pour cela », soulignait François Hollande en avril 2012. Une promesse qui témoignait de la volonté du « président normal » de rompre avec la frénésie sondagière deNicolas Sarkozy, qui avait commandé pour 9 millions d’euros de sondages au cours de son quinquennat.  

Promesse tenue? Dans son dernier rapport sur les dépenses de l’Elysée, la Cour des comptes relève qu’aucune dépense n’a été effectuée depuis le 15 mai 2012 pour les sondages, alors que du 1er janvier au 14 mai 2012, derniers mois de la présidence de Nicolas Sarkozy, 77 381 euros avaient été alloués aux études d’opinion.  

L’Elysée ne commande pas de sondages et ne le fera jamais 

Difficile pourtant d’imaginer un président de la République faire abstraction des enquêtes d’opinion. Sur ce point, la réponse de l’Elysée est ferme et définitive: « L’Elysée ne commande pas de sondages et ne le fera jamais. » 

« Le fait qu’il n’y ait pas à l’Elysée de ligne budgétaire allouée aux sondages, ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’argent dépensé pour en acheter », pointe, méfiant, un sondeur. 

Mais des sondages réalisés par le SIG

De fait, tous les regards se tournent vers le Service d’information du Gouvernement. Rattaché à Matignon, ce service a, selon les documents budgétaires, dépensé en 2012, 1,74 million d’euros en crédits de paiement en sondages (rapport annuel de performance 2012). En 2013, l’enveloppe s’élèverait, selon le SIG, à 1,7 million. « Pour 2014 nous prévoyons une légère baisse du budget alloué aux sondages », assure-t-on.  

Les sondages en question, diffusés auprès de l’Elysée et du gouvernement, portent sur différentes thématiques: campagnes de communication, sujets de société et « jugements des Français sur les politiques publiques ». L’Elysée, prudent, confirme utiliser ces enquêtes d’opinion: « Nous les recevons en même temps que les membres de l’exécutif, c’est un indicateur important. »  

Pas de sondages politiques, pour tester, par exemple, la popularité de François Hollande? Si l’entourage du président assure qu’ »il n’est pas question de se servir des sondages pour faire du pilotage au quotidien », les enquêtes d’opinion sont toutefois regardées de près. « Soit je consulte les sondages via la presse, soit les instituts viennent me les communiquer », concède un proche du chef de l’Etat. 

Le SIG peut toutefois être destinataire de commandes de sondages en provenance de l’Elysée. « Le dispositif envisagé au début de la présidence reposait sur une convention de refacturation entre l’Elysée et le SIG, qui permettait au chef de l’Etat de commander des sondages », confie un bon connaisseur du dossier. 

Le SIG confirme cette information, précisant que cette convention, dont le principe avait été posé par la Cour des comptes, n’a finalement pas été signée. « Nous n’en avons pas besoin, puisque l’Elysée ne commande pas de sondages », affirme, catégorique, le service d’information du gouvernement.  

Autre canal utilisé par la présidence, pour rester en contact avec l’opinion, les sondeurs ou ex sondeurs proches de François Hollande, en capacité de décrypter les différents sondages d’opinion le concernant. 

Car comment gouverner sans savoir ce que pensent les Français? Stéphane Rozès, président de CAP, une société de conseil en communication, en doute: « On peut faire un usage modéré -’normal’- des sondages. Je l’avais évalué pour François Hollande à 200 000 euros par an pour un baromètre quantitatif et des études qualitatives. Mais se priver de sondages au nom d’une volonté de rupture janséniste n’est pas tenable! », souligne cet ami de longue date du Président. « Une faute professionnelle », renchérit un confrère. 

Gouverner sans suivre les humeurs de l’opinion relève de la gageure pour Stéphane Rozès: « Si le président avait de tels outils, il ne se demanderait pas pourquoi les Français sont parmi les nations les plus pessimistes au monde, résume-t-il. François Hollande a besoin de savoir ce que la France est, où elle va et le rapport du président aux Français. Il ne faut pas seulement consulter son entourage, il faut écouter les Français. » 

Les précédents de l’ère Sarkozy 

L’Elysée période Sarkozy a été marquée par plusieurs polémiques liées à la commandes d’enquêtes. En 2009, la Cour des comptes avait dénoncé un contrat sans appel d’offre de 1,5 million d’euros avec Publifact, la société de Patrick Buisson, alors conseiller à l’Elysée. 

Un an plus tard, les sages de la rue Cambon avaient épinglé l’Elysée pour avoir puisé à sa guise dans les ressources du Service d’information du gouvernement (SIG) pour payer ses propres sondages. La présidence avait dû rembourser au SIG, dépendant du Premier ministre, près de 370 000 euros pour la seule année 2009. 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-elysee-ne-fait-plus-de-sondages-vraiment_1266870.html

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Y’en a marre de la hausse de la facture énergétique

Posté par ippolito le 31 juillet 2013

La facture énergétique des Français a bondi de 200 euros en 2012

Pour l’année 2012, les ménages français ont dépensé 3200 euros pour leur consommation de gaz, électricité et carburant, soit une hausse de 6%.

La facture énergétique des Français a bondi de 200 euros en 2012 pour atteindre 3200 euros par ménage, soit une hausse de plus de 6%, selon un baromètre annuel du ministère de l’Écologie et de l’Énergie.

Une envolée due à une nouvelle hausse des prix de l’énergie (+5,2%), deux fois et demie plus forte que l’inflation, ainsi qu’à une année 2012 légèrement plus froide qui a pesé sur les factures de chauffage, selon le «Bilan énergétique de la France pour 2012» publié mardi par le Commissariat général au développement durable (CGDD).

«Au total, les ménages français consacrent ainsi 91 milliards d’euros courants à leurs achats d’énergie en 2012, soit plus de 8% de leurs dépenses totales», note le ministère. 

La facture par habitant avoisine donc les 1400 euros en moyenne sur l’année (électricité, gaz, carburant, etc.).

L’électricité demeure la principale source d’énergie

Dans le même temps, l’an passé, la consommation d’énergie finale en France a reculé de 0,7% en 2012, du fait principalement de l’industrie, tombée à son plus bas niveau de consommation depuis les années 1970. 

Dans un contexte de croissance nulle, la consommation finale corrigée des variations climatiques a reculé à 166,4 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), selon le CGDD. Cette consommation correspond à 2,56 tonnes équivalent pétrole par habitant.

Quant aux émissions de CO2 liées à la combustion d’énergie, elles ont reculé de 3,1% en France l’an passé, à 340 millions de tonnes, contre 351 millions en 2011, selon un chiffrage préliminaire.

 Depuis 2007, les émissions déclinent en moyenne de 2,2% par an, selon le ministère. Quand on se rapporte à la consommation primaire (avant toute transformation), l’électricité reste la principale énergie, passant de 43,9% en 2011 à 44% en 2012. Le pétrole représente 30,3% (contre 31,1%) du «bouquet énergétique» français, tandis que le gaz recule à 14,8% (contre 15,1%). Les énergies renouvelables thermiques progressent de 6,1% à 6,6%, tandis que le charbon progresse à 4,2% (contre 3,7%).

En énergie finale, qui prend en compte les importantes pertes de rendement de l’électricité, le pétrole reste de loin la principale énergie (41,8%), devant l’électricité (24,4%), le gaz (20,8%), les énergies renouvelables hors électricité (9,7%) et le charbon (3,4%).

http://www.lefigaro.fr/conso/2013/07/30/05007-20130730ARTFIG00470-la-facture-energetique-des-francais-a-bondi-de-200-euros-en-2012.php

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Y’en a marre des laboratoires Servier et surtout de la corruption

Posté par ippolito le 31 juillet 2013

Scandale : la corruption ordinaire des laboratoires Servier

Dans l’affaire du Mediator, cinq nouvelles mises en examen visant des médecins viennent d’être signifiées à Paris, portant à vingt et un le nombre de mis en cause. Tout un écheveau de conflits d’intérêts est en train d’être déroulé. « De corruption » estime même Irène Frachon, pneumologue à Brest, celle par qui le scandale a éclaté.

Les juges du pôle santé de Paris Pascal Gand, Sylvie Lefaix et Claire Thépaut ne faiblissent pas dans leur traitement du dossier du Médiator.  Avant de partir en vacances, ils viennent de signifier cinq nouvelles mises en examen, portant à 21 le nombre de mises en cause. 
  
Depuis les 16 et 17 juillet, quatre médecins sont offciellement soupçonnés de « prise illégales d’intérêts » ou de « participation illégale de fonctionnaire dans un entreprise précédemment contrôlée ».  

Il leur est reproché d’avoir tous été appointés par Servier comme consultants alors qu’ils siégeaient ou avaient siégé fraîchement à la commission d’AMM (Autorisation de mise sur le marché) à des périodes où les dossiers de Servier étaient en cours d’examen. Le cinquième, un professeur de médecine, est soupçonné de « corruption » et de « complicité d’obtention d’autorisation ».

Selon nos informations, les juges ont mis à jour tous ces conflits d’intérêts en examinant les comptes de la société de lobbying Cris basée en Allemagne, où la police allemande a effectué une perquisition à la fin 2012. Elle a été créée par Marlène May Garnier – mise en examen – et financée par les laboratoires Servier, Sanofi et Takeda. 

En réalité, elle servait de société écran entre des fonctionnaires, des médecins et Servier qui cherchait à s’attacher leurs faveurs. Jean-Michel Alexandre, pharmacologue de renom et président de la Commission d’évaluation des médicaments de l’Afssaps de 1993 à 2000 a largement profité du système. Il a été mis en examen en janvier dernier par les juges qui le soupçonnent d’avoir touché plus de 1 million d’euros entre 2001 et 2009.

L’un des quatre médecins mis en examen il y a quelques jours, le docteur Bernard Rouveix, médecin à l’hôpital Cochin, semble avoir érigé le conflit d’intérêts en système. Dans les factures de Cris, les enquêteurs auraient découvert qu’il était rémunéré comme consultant par Servier tout en siégeant à la commission d’AMM de 2004 à 2008. 
  
Le laboratoire inventeur du Mediator n’a pas été son seul employeur. Selon l’association de malades Cadus, le docteur Rouveix a rédigé en 2010 une expertise à la demande du cabinet d’avocats Simons et Simons, pour le compte du laboratoire GSK, et produite lors d’un procès contre le laboratoire intenté par un malade atteint de la maladie de Parkinson. 

L’expertise dégageait le laboratoire de sa responsabilité dans les graves effets secondaires constatés d’un de ses médicaments, le Réquip. Le laboratoire a été néanmoins été condamné définitivement. 

Or, dans sa déclaration d’intérêt de 2010, aucune mention de sa collaboration avec GSK n’était mentionnée. L’association remarque qu’en 2007, lors du débat sur la demande d’AMM du Réquip, le docteur Rouveix a fait partie des experts chargés de donner leur avis sur le médicament. Remarque perfide…

http://www.marianne.net/Scandale-la-corruption-ordinaire-des-laboratoires-Servier_a230668.html

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Y’en a marre de la hausse des tarifs d’EDF

Posté par ippolito le 31 juillet 2013

Electricité : la hausse de 5 % des tarifs d’EDF va entrer en vigueur

Les tarifs d’EDF augmenteront bien de 5 % en moyenne pour les particuliers le jeudi 1er août, selon un arrêté publié au Journal officiel établissant la nouvelle grille des tarifs réglementés de l’électricité.

Comme prévu, les tarifs « bleus » d’EDF, qui s’appliquent aux particuliers et aux petits professionnels, augmenteront de 5 % en moyenne. 

Toutefois, les clients disposant de contrats de petite puissance subiront des augmentations plus faibles, et 2 millions d’entre eux verront même leur facture baisser grâce à une baisse de l’abonnement qu’ils payent à EDF, conformément à ce qu’avait promis début juillet le gouvernement.

Les autres catégories de clients (entreprises, collectivités…) seront globalement mieux lotis, avec une hausse de 2,3 % en moyenne pour ceux disposant des tarifs dits « jaunes », et une stabilité pour les « verts », réservés aux très grands consommateurs de courant comme les industriels.

Dans un entretien au Monde, le PDG d’EDF, Henri Proglio, a justifié cette hausse, qui sera ensuite suivie par d’autres augmentations de 5 % en 2014 et 2015. 

« C’est le résultat d’une discussion avec les pouvoirs publics. Il fallait trouver une solution qui garantisse l’équilibre économique de cette maison, tout en étant acceptable par les clients », explique-t-il, assurant que la France « gardera l’électricité la moins chère d’Europe ».

Lire l’interview d’Henri Proglio : « La France gardera l’électricité la moins chère d’Europe »

Or, selon les chiffres d’Eurostat, le prix de l’énergie dans l’Hexagone n’est pas le moins cher, même s’il se situe dans la moitié « meilleur marché » du classement, entre la Grèce et la Turquie. Sur 35 pays européens, la France est au 13e rang dans l’ordre croissant des tarifs.

NOUVELLE AUGMENTATION DANS UN AN

L’arrêté publié mercredi prévoit que l’augmentation prévue en 2014 prenne en compte « l’évolution effective des coûts sur la période tarifaire concernée ». 

Cette augmentation des tarifs d’EDF, la plus élevée depuis une décennie, pourrait faire les choux gras de ses concurrents. Le plus gros d’entre eux, GDF Suez, a d’ailleurs profité de l’occasion pour vanter dès mardi ses offres à prix bloqués pendant deux ans.

La Commission de régulation de l’énergie a publié simultanément un avis sur cette hausse des tarifs, jugeant qu’elle ne suffisait pas à couvrir tous les coûts d’EDF. 

Elle estime qu’elle devrait tout de même permettre aux opérateurs alternatifs de proposer des offres compétitives par rapport au tarif régulé d’EDF, à conditions que certaines conditions de marché soient réunies.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/31/les-tarifs-d-edf-augmentent-en-moyenne-de-5_3455617_3234.html

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Y’en a marre de certains de nos députés et de leur train de vie aux frais des contribuables

Posté par ippolito le 30 juillet 2013

Un député paye ses voyages avec son IRFM

Le député socialiste Pascal Terrasse s’est retrouvé l’année dernière à la une de Mediapart et de Marianne pour avoir utilisé une partie de son indemnité de frais de mandat ( IRFM, 6412euros par mois en 2012) pour payer ses dépenses personnelles.

Selon ces deux médias, il aurait notamment puisé dans la cagnotte pour acheter des billets de train à sa famille et financer des séjours de vacances en Espagne, au Sénégal et en Egypte. 

Au total, l’élu ardéchois aurait dépensé plus de 15  000 euros pour ses voyages en famille, a estimé Mediapart qui s’était procuré une copie de ses relevés de compte bancaire.

Article extrait de:

Les Dossiers du Contribuable: Elus, syndicalistes, fonctionnaires de Bercy… Ils partent en vacances avec votre argent !

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/un-depute-paye-ses-voyages-avec-son-irfm/

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Y’en a marre de Claude Guéant et surtout de toutes ses magouilles

Posté par ippolito le 30 juillet 2013

L’appartement acheté par Claude Guéant ?

Claude Guéant a acheté cash un appartement de plus de 700 000 euros !

Le magazine Paris Match a publié une information attestant que l’homme politique Claude Guéant aurait acheté un appartement comptant pour la modique somme de… 717 500 euros !

Claude Guéant aurait acheté un appartement cash dans un quartier cossu de Paris pour la somme de 717 500 euros. Selon Paris Match, Claude Guéant aurait acquis un quatre pièces d’une superficie de 90 mètres carré rue Weber, à deux pas de l’avenue Foch, dans le XVI arrondissement de Paris, en 2008. 

L’homme politique est alors secrétaire général de l’Elysée sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Cette information pose ainsi deux questions majeures.

Un bien immobilier bradé ?

Alors que le prix du mètre carré dans le quartier très bourgeois où se situe l’appartement avoisine les 10 000 euros, le prix payé par l’ex-ministre de l’Intérieur semble être bien inférieur à la moyenne du marché. 

Et pour cause, les 717 500 euros payés par Claude Guéant correspondent à un peu moins de 8 000 euros le mètre carré soit une économie de 200 000 euros.

Mais d’où vient cet argent ?

La question de la provenance de cette somme importante pose des questions d’autant plus que l’homme politique est actuellement dans un tourbillon médiatique et judiciaire à propos de financements occultes et de primes de cabinets en liquide. 

Le Canard enchaîné avait en effet révélé des versements à hauteur de 500 000 euros sur les comptes de Claude Guéant ainsi que des versements en provenance de la Jordanie. La possibilité d’un héritage est également envisageable : la femme de Claude Guéant est décédée cette même année, victime d’un cancer.

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/07/30/lappartement-achete-par-claude-gueant/

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