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Y’en a marre du prix de la bière et surtout des taxes

Posté par ippolito le 9 juillet 2013

Le prix croissant de la bière de plus en plus dissuasif

Le prix de la bière a augmenté de 14% depuis le mois de janvier 2013. La consommation a, de son côté, baissé de 15% en cafés-hotels-restaurants et de 4% dans la grande distribution au premier semestre. La hausse des taxes sur la bière, instaurée en janvier dernier par le gouvernement, a fait reculer la demande et la production.

La première gorgée de bière se savoure d’autant plus qu’elle devient… de plus en plus rare. D’après les derniers chiffres de l’association des Brasseurs de France, publiés ce lundi 8 juillet, la demande de bière a baissé de 15% en cafés-hôtels-restaurants et de 4% dans la grande distribution au premier semestre 2013 .

La faute au prix. La bière se vend ainsi 14% plus chère qu’au mois de janvier, date à laquelle le gouvernement a entériné une nouvelle hausse de 160% sur la taxe touchant les blondes, brunes et autres ambrées.  Résultat : la demande a baissé et la production aussi. Cette dernière affiche même un recul de 16,5% sur les six premiers mois de l’année.

Les Français boivent moins de bière que leurs voisins

Le mois de juin, début traditionnel de la saison, présente des chiffres encore plus pessimistes. La production a ainsi fléchi de 16,4% pour les bières destinées aux cafés-hôtels-restaurants et de 20,5% pour la grande distribution.

La hausse de la taxe enregistrée en janvier doit aider le gouvernement à renflouer les caisses de la Sécurité sociale. Elle lui permettra ainsi de récolter 810 millions d’euros par an contre 330 millions auparavant.

Cette augmentation n’est cependant pas la seule raison qui a fait reculer la consommation. Le froid des derniers mois n’a pas incité les consommateurs à s’offrir un demi. D’une manière générale, les Français restent de petits amateurs de bière. 

La France, pays de vignerons, n’emporte que la 26ème place au rang des buveurs dans l’Union européenne avec une moyenne de 30 litres par habitant par an. La taxe sur la bière, elle, y est parmi les plus élevées.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20130708trib000774576/le-prix-croissant-de-la-biere-de-plus-en-plus-dissuasif.html

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Y’en a marre de l’absence de réformes de notre réforme de Santé

Posté par ippolito le 9 juillet 2013

TROIS PISTES SIMPLES, FACILES À COMPRENDRE ET EFFICACES POUR RÉFORMER NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ

La France dépense plus que d’autres pays développés pour la santé publique sans avoir des performances exceptionnelles. Que faudrait-il faire pour que notre système de soins soit plus efficace?

La  question n’est pas nouvelle et l’on ne compte plus le nombre de rapports ayant tenté d’y apporter une réponse. Les armoires du ministère de la Santé en sont pleines et il continue à s’en produire des brouettes chaque année. 

Mais le CAE, Conseil d’analyse économique, placé auprès du Premier ministre, vient d’en produire un [PDF] qui nous semble particulièrement pertinent.

 Avouons-le: nous avons un faible pour la façon dont travaille le CEA nouvelle formule, avec ses notes courtes (douze pages au maximum), ses recommandations claires et précises et ses économistes qui s’engagent sans ambiguïté. Celui-ci ne déroge pas à la règle.

En ce domaine, plusieurs solutions sont possibles. On peut faire comme au Royaume-Uni, où il n’y a pas d’assurance maladie: la santé est un service public rendu gratuitement. 

Dans d’autres pays, comme la France, les soins sont payants, mais le coût est pris en charge dans des proportions variables par un organisme de Sécurité sociale, des assurances complémentaires et les malades eux-mêmes.

L’art de contenir les dépense​s sans vraiment les maîtriser

Le problème est que les dépenses de santé sont en hausse constante par rapport au PIB: la population vieillit et, surtout, les innovations technologiques ont un coût élevé. 

Pour contenir le déficit de l’assurance-maladie, on a d’abord commencé par augmenter continuellement les cotisations. Depuis 1996, on définit chaque année un ONDAM, Objectif national de dépenses d’assurance-maladie, voté par le Parlement dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale.

Ainsi l’ONDAM pour 2013 s’établit à 175,4 milliards d’euros, en hausse de 2,7% par rapport à 2012. Cet objectif sera très certainement respecté, mais il n’empêche que les recettes n’atteindront pas le niveau prévu du fait de la médiocrité de la conjoncture et que le déficit de la branche maladie du régime général risque fort de remonter vers 7,9 milliards au lieu de descendre vers 5,1 milliards comme prévu.

Que l’ONDAM soit respecté est une bonne chose, mais il faut voir comment on y arrive. En fait, constatent les auteurs de la note du CAE, on n’y parvient pas par une maîtrise des dépenses, mais par une baisse des taux de remboursement. 

Résultat: des soins utiles comme les prothèses dentaires ou optiques sont très mal couverts, le tarif conventionnel de certains actes, à partir duquel est calculé le remboursement, est  très fréquemment dépassé et certains médicaments, dont l’efficacité est jugée faible ou incertaine, ne sont remboursés qu’à 15%.

Avec de telles pratiques, on arrive certes à contenir la dépenses publique, mais la partie restant à la charge des patients ou des assurances complémentaires (ce qui revient finalement au même car les assurances ont un coût) augmente: «Cela transfère de la dépense publique sans maîtriser la dépense.»

Changer de logique

Les auteurs proposent donc un véritable changement de logique: si un soin est jugé véritablement utile et efficace, il faut le rembourser intégralement (avec une répartition à définir entre la Sécurité sociale et les assurances complémentaires); s’il ne l’est pas, il ne faut pas le rembourser. La liste des soins remboursés serait régulièrement revue et constituerait le «panier de soins solidaire».

Ce n’est pas tout. Alors que la France compte de véritables déserts médicaux et des zones où il existe une véritable surconsommation médicale avec des médecins en surnombre, les autorités nationales se révèlent incapables d’adapter l’offre de soins aux besoins de la population. Il serait sans doute souhaitable de confier plus de responsabilités aux agences régionales de santé, créées en 2010. 

Mais, pour être vraiment efficaces, ces agences devraient par exemple avoir «la maîtrise du conventionnement et des modalités de rémunération des médecins».

Faire une telle proposition dans un pays jacobin comme le nôtre, c’est assez osé. Est-on prêt en France à accepter des différences régionales dans le système de sécurité sociale? Vaut-il mieux avoir un système uniforme qui marche mal ou un traitement diversifié adapté aux besoins locaux? La porte est ouverte à quelques beaux débats!

Faire circuler l’information

Enfin, pour enfoncer le clou, les économistes du CAE insistent sur les problèmes d’information. Le dossier médical personnel, qui permettrait par exemple d’éviter les examens superflus, est toujours en chantier depuis son lancement par une loi de 2004. Quant à la qualité des soins fournis par les hôpitaux, les Français ne peuvent en juger que par les dossiers réalisés par la presse.

C’est tout à l’honneur des journalistes, qui ont su voir qu’il y avait là un manque, mais il serait sans doute préférable que la sécurité sociale, qui a toutes ces informations en mains, organise elle-même leur diffusion de la façon la plus claire et la plus large possible.

Toutes ces propositions de réforme, on l’a compris, bousculent bien des habitudes et vont sans doute se heurter à beaucoup de réflexes corporatistes. Mais il serait dommage que les services du Premier ministre, qui en ont pris connaissance le 6 juillet, ne soient pas tentés de s’en inspirer.

http://www.slate.fr/economie/75069/pistes-simples-reformer-systeme-de-sante

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Y’en a marre des hausses des tarifs de l’électricité et surtout de la baisse de notre pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 9 juillet 2013

Pourquoi les tarifs de l’électricité augmentent encore

Le gouvernement a décidé d’une hausse de 5% des tarifs de l’électricité pour les particuliers en août 2013 et 2014. Il s’agit des plus fortes hausses depuis 10 ans. Mais elles sont encore insuffisantes. Explications.

Les plus fortes hausses depuis 10 ans

La facture d’électricité des Français n’a pas fini de s’alourdir, et ce alors que la précarité énergétique s’accroît. Le gouvernement a en effet décidé lundi 8 juillet de deux hausses de 5% des tarifs de l’électricité pour les particuliers, en août 2013 et 2014. L’augmentation a été annoncée tard dans la soirée à l’AFP par le ministère de l’Ecologie et de l’Energie.

Ces hausses de 5% sont les plus fortes depuis ces dix dernières années. Elles contrastent avec les évolutions des années passées, qui ont souvent davantage traduit la frilosité des différents gouvernements à se saisir de la question toujours très sensible des hausses des prix de l’énergie. 

Depuis 2006, après deux années de prix inchangés en 2004 et 2005, le tarif réglementé de l’électricité a certes augmenté chaque année, mais dans des proportions comprises entre 1,1% et 3%. Au total, en sept ans, le tarif de l’électricité a augmenté de 14,1%. 

Au final, l’électricité en France pour les particuliers aura donc augmenté après le 1er août de quelque 28% depuis 2006, selon un calcul de l’AFP. Même si le marché français a été ouvert à la concurrence en 2007, ce prix régulé reste la référence incontournable.

Le gouvernement tente de limiter la note

« Le gouvernement a décidé de lisser, sur plusieurs années, les hausses de tarifs nécessaires à la couverture des coûts d’EDF, prévue par la loi, afin de protéger autant que possible le pouvoir d’achat des ménages », a souligné le nouveau ministre de l’Energie Philippe Martin dans un communiqué. 

Pour limiter la note, le gouvernement a également décidé d’un geste envers les petits consommateurs en révisant à la baisse le coût des abonnements de faible puissance (3 kVa et 6kVa) auxquels souscrivent une majorité de Français. 

Le montant de cette réduction n’a pas été détaillé. La hausse de 5% des tarifs au 1er août correspond, elle, à une augmentation moyenne de la facture annuelle d’un ménage d’environ 35 euros, et de 50 euros s’il se chauffe à l’électricité.

Des hausses encore insuffisantes

La proposition de hausse de 5% cette année et l’an prochain –soumise à l’avis consultatif de la CRE et du Conseil Supérieur de l’Energie après saisine mardi– correspond d’ailleurs à la proposition faite par le Médiateur de l’énergie, l’autorité chargée de protéger le consommateur de gaz et d’électricité. Elles ne seront toutefois pas suffisantes. Elles restent inférieures aux injonctions du régulateur. 

La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) avait recommandé le mois dernier une hausse de 6,8% à 9,6% des tarifs au 1er août de cette année, plus un rattrapage de 7,6% pour combler les hausses insuffisantes des années précédentes.

Des hausses encore plus fortes dans les prochaines années

La CRE a à de nombreuses reprises averti d’une hausse prévisible de 30% des prix de l’électricité entre 2012 et 2017. De telles hausses, d’après le régulateur, sont nécessaires pour couvrir la progression nettement supérieure à l’inflation des charges d’EDF, et notamment ses dépenses croissantes pour entretenir et renforcer la sûreté du parc nucléaire hexagonal, mis en service entre 1975 et 1995. 

Le tarif réglementé de l’électricité d’EDF regroupe le coût de production de l’électricité et celui des réseaux de transport et de distribution (Turpe), qui représentent environ 70% du prix. 

Viennent ensuite s’ajouter les taxes dont la TVA et la CSPE, une taxe spéciale qui finance principalement les surcoûts des renouvelables et des zones isolées. Or cette taxe a également beaucoup augmenté depuis 2011, entraînant une progression de près de 9% du prix final payé par le consommateur.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-les-tarifs-de-l-electricite-augmentent-encore_393593.html#xtor=AL-189

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Y’en a marre de Nicolas Sarkozy et surtout des ces mensonges

Posté par ippolito le 9 juillet 2013

Comptes de campagne : le jeu des 7 mensonges de Sarkozy et ses amis

Depuis l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel, on a assisté à un véritable festival de mensonges politiques et de désinformation médiatique.

Que l’on soit ou non sarkozyste, de droite ou pas, membre de l’UMP ou pas, on peut considérer que la décision du Conseil constitutionnel d’invalider les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy est très sévère. 

On peut même estimer, pourquoi pas, que la loi sur le financement politique est mal fichue et qu’elle mériterait d’être amendée. Ceci posé, depuis la décision des Sages, on a assisté à un véritable festival de mensonges politiques et de désinformation médiatique. 
  
1er mensonge : Depuis que la décision du Conseil a été rendue publique, les amis de Nicolas Sarkozy ne cessent de répéter que, pour un dépassement de 2% (466.000 euros), leur champion a été puni à 100%. 

C’est faux ! L’équipe du candidat a déposé des comptes pour une valeur de 21,3 millions d’euros. Une fois réintégrés l’ensemble des frais de campagne oubliés, la facture s’élève à près de 23 millions d’euros. L’insincérité des comptes porte donc sur 1,7 million d’euros.

 Une paille ! Il se trouve, au surplus, que le plafond total des dépenses autorisées a été dépassé de 466.000 euros. Et encore, les Sages n’ont pas intégré l’ensemble des dépenses, révélées par Marianne, dites des « sondages de l’Elysée »  ! 

En vérité, le Conseil constitutionnel a rejeté les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour trois motifs : absence de sincérité des comptes, dépassement du plafond de dépenses autorisées et, pour faire bonne mesure, financement irrégulier. 

La totale ! Voilà pour les faits. Intéressons-nous maintenant aux arguments bidon – avancés par les amis de Nicolas Sarkozy et repris en boucle sur la plupart des médias – pour contester la décision du Conseil constitutionnel. Un florilège de mauvaise foi crasse. A commencer par la fameuse théorie du complot. 
  
2ème mensonge : 

Les membres du Conseil constitutionnel auraient rendu « une décision politique » et Nicolas Sarkozy serait ainsi victime d’un « complot » pour l’empêcher non pas de revenir en politique – il ne l’a jamais quittée – mais d’être réélu président de la République en 2017. 

Les amis de Nicolas Sarkozy avaient déjà tenté de faire croire que le juge d’instruction de l’affaire Bettencourt à Bordeaux était un militant, un « juge rouge » qui n’aurait d’autre but que « de se faire » l’ancien chef de l’Etat.

 Cette théorie du « complot » est évidemment une fable pour gogos. Faut-il rappeler que le Conseil constitutionnel est majoritairement composé de membres désignés par l’ancienne majorité de droite ?

 Pourquoi, aux yeux de Jean-François Copé et de ses amis de l’UMP, le Conseil constitutionnel est-il politiquement neutre quand il retoque le projet de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d’euros par an, mais politiquement engagé quand il invalide les comptes de Nicolas Sarkozy ?

 Ajoutons d’ailleurs que le même Conseil constitutionnel, depuis les législatives de juin 2012, a invalidé les comptes de campagne de quatre candidats de gauche et d’un candidat de droite. Pourquoi Copé et ses amis n’en n’ont rien dit ? 
  
3ème mensonge : 

La décision du Conseil constitutionnel participerait d’un acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy. Bettencourt, Tapie, Karachi, l’argent de la Libye… et maintenant l’humiliante invalidation de ses comptes de campagnes. 

Trop, c’est trop ! Sauf que cette théorie de l’acharnement judiciaire est encore un conte de fée à dormir debout… Si les affaires dans lesquelles apparaît le nom de Nicolas Sarkozy se multiplient en effet, c’est parce que ces affaires ont tout simplement été étouffées au cours de son quinquennat. 

Là encore, il n’y a pas plus de complot que de beurre en broche. N’est-ce pas lui qui a tout fait pour bloquer le développement judiciaire de l’affaire Bettencourt ? N’est-ce pas lui qui a renoncé à exercer un recours contre un arbitrage privé pourtant si favorable à Bernard Tapie et si défavorable à l’Etat français ? En vérité, ce n’est pas l’heure du conte (de fée), c’est juste l’heure des comptes ! 
  
4ème mensonge : 

Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, ose déplorer l’extrême sévérité, pour ne pas dire l’injustice, dont aurait fait preuve le Conseil constitutionnel. 

Or, quand il était ministre, le même Brice Hortefeux – comme Nicolas Sarkozy, comme Claude Guéant que l’on n’entend plus – n’avait pas de mots assez durs pour condamner les délinquants et les criminels, pas de mots assez forts pour fustiger le laxisme des juges – forcément de gauche ! Quand les juges s’attaquent – et à juste titre – à Jérôme Cahuzac ou aux socialistes de Marseille, quand ils condamnent – à juste titre encore – les socialistes du Nord, ils sont formidables. Mais quand ils appliquent la loi à Nicolas Sarkozy, ils sont tout à coup trop sévères et la loi, comme dirait Caliméro, soudainement « trop injuste ».

 Les grands républicains que sont Brice Hortefeux et Henri Guaino devraient se souvenir que la loi est la loi, que nul n’est censé l’ignorer et qu’elle s’applique de la même manière aux petites gens et aux puissants. 

A moins d’avoir une conception à géométrie variable de la justice, de la République et de la démocratie. Sarkozy, une victime ? A qui va-t-on faire croire cela ? 
  
5ème mensonge : 

Le Conseil aurait été plus sévère avec Nicolas Sarkozy qu’il ne le fut par le passé avec Edouard Balladur. En 1995, le Conseil constitutionnel, alors dirigé par Roland Dumas, avait en effet renoncé à invalider les comptes de campagnes d’Edouard Balladur dont chacun savait pourtant qu’ils étaient sujets à caution. 

Certes. Mais comment de grands républicains comme Guaino et Hortefeux peuvent ignorer qu’en droit français s’applique le théorème latin du « nem turpitudinem… ». Nul ne peut justifier ses propres turpitudes en invoquant celles des autres… Un principe de base de tout Etat de droit ! 
  
6ème mensonge : 

La décision du Conseil constitutionnel, dit Jean-François Copé, met l’UMP en danger. Sans doute. Mais la vérité obligerait Copé à admettre que les finances de la PME « UMP » étaient déjà sacrément plombées avant le coup de massue de jeudi dernier. 

Entre 40 et 50 millions d’euros de dettes ! Et pour cause : depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, l’UMP a perdu toutes les élections sans exception. Pour un ancien ministre du Budget qui donne matin, midi et soir au gouvernement des leçons de bonne gestion des finances publiques et qui affecte de vouloir conquérir le pouvoir pour redresser la France, ça la fiche mal. 

Toutes proportions gardées, Nicolas Sarkozy, lui aussi ancien ministre du Budget, laisse l’UMP dans le même état que la France : percluse de dettes et au bord de la faillite. Pour être crédible, il faudrait juste avoir la lucidité et le courage de le reconnaître ! 
  
7ème mensonge : 

Ce mensonge-là, plus ancien, beaucoup l’ont visiblement oublié. Souvenez-vous : la scène se déroule en janvier 2012. Le président Nicolas Sarkozy, pas encore candidat, se répand en confidences intimistes auprès des journalistes qui l’accompagnent dans son déplacement en Guyane. 

Voilà, très précisément, ce qu’il leur disait : « Oui, j’en ai la certitude. J’ai 56 ans, je fais de la politique depuis 35 ans, j’ai un métier (avocat, NDLA), je changerai complètement de vie, vous n’entendrez plus parler de moi si je suis battu »… 

Or, depuis qu’il est battu, on entend parler de lui tous les jours. Encore une promesse non tenue. Une de plus…

http://www.marianne.net/Comptes-de-campagne-le-jeu-des-7-mensonges-de-Sarkozy-et-ses-amis_a230217.html

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