• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 3 septembre 2013

Y’en a marre des gaspillages de l’argent public

Posté par ippolito le 3 septembre 2013

La région Ile-de-France a dépensé 40 000 euros pour soutenir… la filière de l’olive palestinienne

4,7 milliards d’euros. C’est le budget total de la région Ile-de-France présidée par le socialiste, Jean-Paul Huchon. Un budget colossal. Parmi les priorités de la région, on trouve bien évidemment les transports avec 1,3 milliard d’euros de dépenses annuelles. La région s’occupe également des lycées, de l’emploi mais a aussi une fâcheuse tendance à subventionner un peu tout et n’importe quoi.

Cet été, Le Point a ainsi détaillé les subventions les plus exotiques. Exemple ? « La région soutient sans sourciller la coopérative Andines, engagée dans le commerce équitable », écrit l’hebdomadaire. Quel rapport entre le commerce équitable et la région Ile-de-France ? Est-ce à la région de subventionner une telle filière ? Des questions légitimes, qui virent au burlesque quand on connaît le détail de cette subvention. D’après Le Point, la région a dépensé 40 000 euros pour soutenir « la filière de l’olive palestinienne en Ile-de-France ». Une subvention pour le moins incongrue.

Certes, l’information du Point n’est pas sans arrière-pensée. L’opposition UMP a déjà mis de l’huile (d’olive) sur le feu. Valérie Pécresse, qui souhaite se présenter contre Huchon en 2015 après avoir échoué en 2010 (malgré le financement record de son micro-parti), avait déjà évoqué cette subvention en juin 2013 pour dénoncer une « gabegie ». 

Faut-il pour autant ne pas relayer l’information ? Car au-delà du symbole et de son exploitation politique, c’est bien l’utilisation et l’attribution des subventions, et donc de l’argent public, qui posent problème. Surtout que la région Ile-de-France a déjà été épinglé pour ses dépenses. Et cela ne vient ni du Point, ni de l’UMP : Le Canard enchaîné racontait récemment que la région avait décidé de changer son logo… pour un coût de 400 000 euros ! 

*** Sources
- Communiqué de Valérie Pécresse, 11.07.2013
- Emmanuel Berreta, « Jean-Paul Huchon, profession Père Noël », Le Point n°2136, 22.08.2013

http://www.politique.net/2013090301-ile-de-france-olive-palestinienne.htm

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de la hausse des prix des carburants

Posté par ippolito le 3 septembre 2013

Essence : l’été 2013, un des plus chers de l’histoire

Les prix de l’été 2013 sont tout de même restés en-dessous des records de 2012. Mais la perspective d’une intervention en Syrie maintient la tension sur le marché pétrolier.

La facture d’essence a (encore) été salée cet été pour les Français. Le site Carbeo.com qui recense les prix des carburants affichés dans les stations-services a estimé qu’il était le deuxième plus cher de l’histoire pour le sans-plomb 95, après celui de 2012.

Les adeptes du gazole, soit près de 80% de la population, ont été davantage épargnés, l’été 2013 étant «seulement» le troisième plus cher, derrière 2012 et 2008.

Le litre de gazole a cette année coûté 1,359€ en moyenne contre 1,419€ l’an dernier. Une baisse de six centimes qui a sensiblement allégé la facture des vacanciers: pour un plein de 50 litres, cela représente une économie de cinq euros.

La différence est moins notable en ce qui concerne l’essence. Le SP95 était affiché à 1,557€ en moyenne contre 1,599€ l’année dernière, soit quatre centimes moins cher.

L’été, traditionnelle période de hausse

L’été constitue une période où traditionnellement les prix des carburants augmentent avant de se stabiliser, comme l’explique Franck Ibled, gérant de Carbeo. «Les grands départs en vacances induisent une surconsommation, notamment aux Etats-Unis.

Comme les cours sont sensibles aux stocks et que ces derniers baissent plus rapidement que d’habitude à cette époque de l’année, on constate un pic et les prix restent ensuite élevés.»

La hausse de cet été était donc prévisible et n’a pas surpris les spécialistes. «Le prix du baril de pétrole oscille entre 112 dollars et un peu moins de cent lorsqu’il est au plus bas, note Thomas Porcher, professeur à l’ESG Management School et spécialiste des carburants. Aujourd’hui, cette marge est normale.»

Elle devrait le rester, malgré les menaces d’une intervention en Syrie. «La Syrie ne représente que 0,2% de la production mondiale», souligne l’enseignant. Si les industries pétrolières venaient à être touchées, «il suffirait que les pays de l’OPEP augmentent leurs quotas» pour que la production mondiale reste à niveau.

Néanmoins, la peur constitue le principal facteur susceptible de faire monter le prix de l’or noir. «Nous sommes dans la même situation que lors des révoltes arabes, explique Thomas Porcher. Ce n’étaient pas de gros producteurs mais les spéculateurs redoutaient un embrasement de la région.» Quelques jours avant l’ouverture des débats au Congrès américain sur une éventuelle intervention, la menace est plus présente que jamais.

Par Géraldine Russell

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/09/02/20002-20130902ARTFIG00525-essence-l-ete-2013-un-des-plus-chers-de-l-histoire.php

Publié dans Y'en a marre du prix des carburants | Pas de Commentaire »

Y’en a marre qu’ en France, les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres… de plus en plus pauvres

Posté par ippolito le 3 septembre 2013

En France, les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres… de plus en plus pauvres

 Alors que la crise frappe de plein fouet les couches populaires et les classes moyennes, en France, les grosses fortunes ont augmenté leur richesse de 25% en un an à peine.

 Avec une production annuelle supérieure à 1900 milliards d’euros, la France, cinquième puissance mondiale, n’a jamais été aussi riche de son histoire. Pourtant, depuis 1945, le pays n’a jamais compté autant de démunis avec plus de 8,6 millions de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté, soit plus de 14% de la population. 

Un rapport gouvernemental dresse ce constat alarmant et reconnait « la massification d’une précarité qui touche des ménages auparavant protégés[1] ».

 Les enfants et les jeunes en général sont les premières victimes de la pauvreté. « De plus en plus de jeunes adultes et d’enfants ne connaissent que la pauvreté comme condition d’avenir », admet le gouvernement français de François Hollande. 

En effet, deux nouveaux pauvres sur trois, c’est-à-dire 65%, sont des enfants de moins de 18 ans. La pauvreté des mineurs atteint 19,6%. Au total, 2,7 millions d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. De plus, 21,9% des 18-24 ans, soit plus d’un million de jeunes, vivent dans le dénuement. La situation est encore plus dramatique au sein des zones urbaines sensibles (ZUS) où 49% des enfants et 42,5% des 18-24 ans vivent au sein d’un ménage pauvre[2].

Par ailleurs, 12% des jeunes ne disposent pas d’un diplôme et chaque année, plus de 130 000 sortent du système scolaire sans aucune qualification. Plus de 10% des jeunes âgés de 17 ans présentent des difficultés de lecture[3].

 Les femmes âgées de plus de 75 ans sont également les plus vulnérables au dénuement matériel. En effet, 14,1% d’entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le gouvernement reconnait que « la situation des femmes de plus de 75 ans s’[est] significativement détériorée[4] ».

Il en est de même pour les familles monoparentales, au sein desquelles le chef de famille est majoritairement une femme. Près de 32,2% d’entre elles sont confrontés à la pauvreté, soit un total de plus de 1,8 millions de personnes[5].

 Posséder un emploi ne constitue pas un rempart contre la pauvreté. Ainsi, près d’1,5 million d’actifs, soit 6,2% des travailleurs, vivent en dessous du seuil de pauvreté. Plusieurs facteurs, tels que la précarité de l’emploi, la faiblesse du temps de travail, le niveau des salaires, expliquent cette situation[6].

 Chez les immigrés en situation régulière, le taux de pauvreté dépasse les 40%. Le rapport note que « les personnes immigrées restent les plus exposées au risque de pauvreté monétaire[7] ».

 A la pauvreté s’ajoute l’extrême pauvreté (moins de 40% du niveau de vie médian de 1605 euros) qui frappe 2,1 millions de personnes, soit 3,5% de la population française. Les autorités reconnaissent que « les situations d’extrême pauvreté s’étendent depuis plusieurs années ». « La hausse du taux de pauvreté à 40 % […] témoigne également d’une détérioration de la situation des plus pauvres », selon le rapport[8].

 A la pauvreté monétaire et à l’extrême pauvreté s’ajoute la pauvreté en conditions de vie. Près de 12,6% des Français n’ont pas accès « aux principaux droits fondamentaux, comme l’accès à un logement, au système de santé, au système bancaire, au système éducatif ou à la formation ». 

Ainsi, 3,5 millions de personnes déclarent souffrir du froid dans leur logement, faute de pouvoir payer leur facture énergétique, et « 15% de la population métropolitaine déclare avoir renoncé à certains soins pour des raisons financières ». 

La fondation Abbé Pierre note qu’il existe 3,65 millions de personnes mal logées en France[9]. Ainsi, au total, 26,6% de la population française souffre de pauvreté monétaire ou de pauvreté en conditions de vie[10].

 En guise de conclusion, le rapport gouvernemental note avec sobriété que « seules les catégories les plus aisées échappent à la stagnation ou à la baisse du niveau de vie ». Il ne s’étendra pas sur le sujet et il y a une raison à cela[11].

Les riches sont de plus en plus riches

 Si la grande majorité des Français souffrent de la crise économique, les catégories les plus aisées n’ont jamais été aussi riches. En effet, les 500 premières fortunes de France ont vu leur richesse globale croitre de plus de 25% en un an. 

Celle-ci s’établit désormais à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevée. Elle a même augmenté de 300% sur les dix dernières années et représente désormais plus de 15% du PIB national et 10% du patrimoine financier du pays. Ainsi, 0,000001% de la population possède 10% de la richesse nationale, autrement dit, 1/10e de la richesse se trouve entre les mains d’1/100 000e de la population[12].

 Cette oligarchie financière compte 55 milliardaires, soit 10 de plus que l’année précédente. Le plus pauvre de 445 millionnaires dispose de 64 millions d’euros de patrimoine. 

Le top 10 du classement a vu sa richesse augmenter de 30 milliards d’euros en à peine un an pour atteindre 135 milliards d’euros. Bernard Arnault, PDG de LVMH, dispose d’une fortune de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 3,1 milliards par rapport à l’année précédente. Liliane Bettencourt, héritière de l’Oréal, présente un patrimoine de 23,2 milliards, en augmentation de 7,9 milliards. Gérard Milliez du groupe Auchan avec 19 milliards, Bertrand Puech d’Hermès avec 17,4 milliards, le marchand d’armes Serge Dassault du groupe Marcel Dassault avec 12,8 milliards, François Pinault du groupe Kering avec 11 milliards, Vincent Bolloré du groupe Bolloré avec 8 milliards, Pierre Castel (bière) avec 7 milliards, Alain Wertheimer de Chanel avec 7 milliards et Xavier Niel de Free avec 5,9 milliards, complètent la liste[13].

 Cette extrême concentration de richesse contraste avec l’explosion de la pauvreté et de l’extrême pauvreté en France et illustre la nécessité impérieuse d’une répartition juste et équitable des richesses. Une telle puissance financière entre les mains d’une infime minorité d’opulents lui octroie une influence considérable sur les décisions politiques prises par les gouvernants et un pouvoir démesuré sur les destinées de la nation. 

Dès 1789, Maximilien Robespierre avait mis en garde contre les dangers que représentait l’oligarchie pour la démocratie et dénonçait « le joug de l’aristocratie des riches, la plus insupportable de toutes » : 

« Les riches prétendent à tout, ils veulent tout envahir et tout dominer. Les abus sont l’ouvrage et le domaine des riches, ils sont les fléaux du peuple : l’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier ». Il serait peut-être temps de méditer ces propos…

Opera Mundi

http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/30742/na+franca+os+ricos+sao+cada+vez+mais+ricos+e+os+pobres%85+cada+vez+mais+pobres.shtml

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/en-france-les-riches-sont-de-plus-140333

Publié dans Y'en a marre de la pauvreté | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des injustices de la réforme des retraites

Posté par ippolito le 3 septembre 2013

Retraites 2013 : les injustices de la réforme…

Sous la pression des marchés financiers et des institutions européennes, le gouvernement présente une nouvelle réforme des retraites, trois ans après celle de 2010. 

Pourtant, la question des retraites ne devrait pas être aujourd’hui la priorité de la politique économique française : retrouver une croissance satisfaisante, réorienter la stratégie macroéconomique de la zone euro, donner une nouvelle impulsion à la politique industrielle française dans le cadre de la transition écologique sont autrement plus urgents. Ce n’est ni le moment de réduire le pouvoir d’achat des ménages (actifs ou retraités), ni celui d’imposer aux séniors de rester sur le marché du travail. 

Ce sont surtout les retraités qui seront mis à contribution. En raison de l’accord AGIRC-ARRCO de mars 2013, les retraites des régimes complémentaires devaient déjà perdre 2,5 à 2,8% de pouvoir d’achat. S’y ajoutait la hausse des cotisations pour la dépendance (0,3%) en avril ; 

puis, maintenant, le report d’avril à octobre de l’indexation des retraites (une perte de 0,9% de pouvoir d’achat en moyenne annuelle). 

Enfin, une fois de plus, les parents de familles nombreuses sont frappés : leurs majorations de retraite, qui récompense leur contribution au renouvellement des générations et donc au financement des retraites, deviennent imposables. 

Au total, les retraités perdent 2,3% de pouvoir d’achat contre 0,3% pour les actifs. 

Est-il juste que la perte de pouvoir d’achat frappe surtout les salariés du privé ? L’Etat laisse les partenaires sociaux, gestionnaires des régimes complémentaires, se débrouiller seuls. Il leur reste encore 4 milliards à trouver d’ici 2020, ce qu’ils risquent de faire au détriment des retraités, tandis que l’Etat promet d’équilibrer les régimes publics (sans dire comment il trouvera les 8 milliards manquant). 

Les entreprises voient leurs cotisations augmenter de 2,2 milliards. Mais, le gouvernement s’est empressé de les rassurer. Elles bénéficieront d’une baisse des cotisations familles qui compensera cette augmentation. 

Une fois de plus, le gouvernement se couche dès que le patronat hausse la voix. Où trouvera-t-il les 2,2 milliards qui manqueront ainsi à la branche famille ? Que ce soit par la CSG ou par la baisse des dépenses publiques ou sociales, ce sont les ménages qui risquent de payer. 

Etait-il vraiment nécessaire d’annoncer immédiatement une hausse de la durée de cotisation requise dans 12 ans, sans savoir quels seront, en 2025, la situation du marché du travail, les besoins d’emplois, les désirs sociaux, les contraintes écologiques ? 

Cette annonce risque de désespérer les jeunes qui peuvent penser qu’ils n’auront jamais droit à une retraite. Les jeunes commencent aujourd’hui à valider des trimestres à 22 ans et peuvent faire le calcul : 22+43=65 ans. 

Les années manquantes sont fortement pénalisées actuellement : 2 ans de moins de cotisation font perdre 14,3% de pension. Aussi, faut-il rappeler que le système de retraite est réformable en permanence et que l’allongement de la durée requise de carrière pourra ne pas avoir lieu, s’il aboutit à une baisse trop importante des pensions. 

Le point positif de la réforme est la mise en place d’un compte individuel de pénibilité. Un salarié ayant effectué 25 années de travaux pénibles aura ainsi le droit à six mois de formation et 2 années de retraite précoce. 

Ceci obligera les entreprises à distinguer et à enregistrer les travaux pénibles ; ceux-ci donneront lieu à une cotisation supplémentaire ; les entreprises seront donc incitées à réduire le nombre de postes de travaux pénibles. 

Mais la réforme, valable pour l’avenir, fait l’impasse sur les périodes de travaux pénibles des salariés qui arriveront à l’âge de la retraite dans les années à venir. Elle ne jouera à plein que dans 25 ans. 

La réforme n’a pas été vraiment négociée avec les syndicats ; elle ne favorise pas la convergence des régimes et un pilotage commun. L’équilibre financier n’est assuré que sous deux hypothèses : 

une croissance vigoureuse, ramenant rapidement à un taux de chômage de l’ordre de 5%, peu compatible avec les politiques économiques actuellement mises en œuvre en Europe ; une baisse du niveau relatif des retraites de 2020 à 2040 (qui n’auraient aucun gain de pouvoir d’achat alors que celui des salaires augmenteraient de 1,5% par an). 

Il est dommage que le gouvernement n’est pas proposé une réforme s’attaquant plus vite aux inégalités (en augmentant immédiatement la retraite des mères, alors que la hausse est reportée après 2020 ; en permettant aux ouvriers de reconstituer leurs périodes de travaux pénibles ; en évitant la perte de pouvoir d’achat des retraites complémentaires).

 Dommage qu’il ne donne pas clairement des objectifs pour le niveau futur des retraites (du genre 75% du salaire net pour le salarié moyen), qu’il ne dise pas clairement que l’allongement de la durée de cotisations dépendra de la situation du marché du travail et des besoins en emplois, que le système sera équilibré, si nécessaire, par hausse des cotisations.

http://www.marianne.net/Retraites-2013-les-injustices-de-la-reforme_a231726.html

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat, Y'en a marre de la crise, Y'en a marre de la pauvreté | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN