• Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 4 septembre 2013

Y’en a marre du Hollandisme et surtout de la petite réforme des retraites

Posté par ippolito le 4 septembre 2013

Le « hollandisme », cet art de l’esquive, de l’habileté tactique, a désormais son chef-d’oeuvre : la petite réforme des retraites. Décryptage.

La réforme des retraites est la quintessence du hollandisme. Un « collector » en matière d’équilibre politicien. Un monument d’habileté tacticienne, de roueries, de com savamment pesée pour faire passer par le chas d’une aiguille une réforme longtemps présentée comme énorme. Repassons le film au ralenti.

À l’origine, Hollande pouvait trébucher sur cinq points : 
1) la refonte titanesque des régimes en un seul qui aurait exaspéré le corporatisme des bénéficiaires des régimes spéciaux ; 
2) l’alignement du privé et du public quant au calcul des pensions (les fonctionnaires l’auraient maudit) ; 
3) la dégradation de la compétitivité des entreprises par la hausse brutale des cotisations patronales (ce qui lui aurait fait perdre le bénéfice du crédit d’impôt compétitivité emploi) ; 
4) l’allongement de la durée des cotisations au détriment de ceux qui pensaient pouvoir partir prochainement ; 
5) l’affaiblissement des pensions des retraités. En roi de l’esquive, Hollande zigzague entre les points de passage dangereux.

Éviter de fâcher les fonctionnaires

D’emblée, il écarte l’idée d’unifier les régimes et s’épargne le courroux des bénéficiaires des régimes spéciaux les plus sensibles, ceux qui peuvent bloquer le pays : la SNCF, la RATP, EDF, GDF, les policiers, etc. La hantise de rééditer « Juppé 95″ guide ce refus d’obstacle. 

D’autant que François Hollande a fait ses comptes : il peut s’appuyer sur la réforme Sarkozy dont les effets se font peu à peu sentir au fil des ans. Il sait que la durée de cotisation des régimes spéciaux sera progressivement alignée sur celle du régime général pour parvenir à 41 annuités à partir de 2017. 

Par conséquent, les professions protégées par les régimes spéciaux disposent, certes, de la possibilité de partir plus tôt, mais devront, à compter de 2017, cotiser aussi longtemps que les autres si elles veulent bénéficier d’une retraite à taux plein… 

Toutefois, pour les personnes qui, par exemple, travaillent de nuit (infirmières, policiers, pompiers…), la prise en compte de la pénibilité permettra de corriger l’effet mécanique de cet alignement. Premier problème évacué pour Hollande, y compris vis-à-vis de son aile gauche à qui il donne ainsi des gages en se targuant d’avancées sociales…

Ensuite, il évite d’aligner le mode de calcul des pensions du public (les six derniers mois sans les primes) et le privé (les 25 meilleures années, primes comprises). 

Pourquoi se fâcherait-il avec les fonctionnaires ? Pour faire plaisir à la droite ? Saper sa base électorale ? Absurde pour un président socialiste qui souhaite se représenter en 2017. 

D’autant que François Hollande a déjà le sentiment de demander beaucoup aux agents de l’État en gelant le point d’indice de la fonction publique (800 millions d’euros d’économies par an) depuis plusieurs années. Un sacrifice qu’il estime suffisant. Voire déjà très dommageable pour sa popularité à gauche.

Cajoler les entreprises

Troisième écueil : les entreprises. Elles sont désormais l’objet de toute son attention. Il les cajole. Sans elles, sans le moteur de l’investissement qu’elles représentent, il sait qu’il peut faire une croix sur sa réélection. 

Mais, en même temps, il a promis que tous, ménages et entreprises, devraient contribuer à la pérennité du système des retraites. Que faire ? Il invente donc quelque chose d’absolument hollandais : une hausse des cotisations patronales pour les retraites qui serait, assure-t-il aussitôt, entièrement compensée. Vous augmentez un impôt, mais vous l’annulez par ailleurs. Le style Shadock ! 

En l’occurrence, les patrons paieront un peu plus pour les retraites, mais ne paieront plus les cotisations familiales. La main droite prend, la main gauche redonne… Du Hollande pur jus ! Moyennant quoi, le Medef fut bien en peine de regimber… Hollande éteint ainsi son troisième foyer de contestation.

Néanmoins, il faut bien faire un effort : l’allongement de la durée des cotisations. Une idée qu’il a installée très tôt et que son gouvernement a rabâchée pendant des mois. Mais sans jamais en préciser les modalités. Une préparation des esprits de longue haleine. Il aurait pu trancher dès février. 

Non ! Il fallait d’abord installer le principe que les Français devraient cotiser plus longtemps. Dans l’inconnu, chacun a pu s’en faire une idée – 43 ou 44 ans – et se l’appliquer à soi-même. Hollande ménageait alors son effet de surprise : l’allongement ne prendra effet qu’à partir de 2020. Et encore, au rythme d’un trimestre tous les trois ans pour aboutir à 43 ans en… 2035 (contre 41,5 ans actuellement). 

Bref, l’échéance est si lointaine que ceux qui sont concernés (les quadragénaires) se débattent d’abord avec deux problèmes (l’emploi et le pouvoir d’achat). Leur niveau de retraite arrive bien après dans la liste de leurs préoccupations du moment. Ce faisant, Hollande, après avoir fait stresser tout le monde, provoque le soulagement de ceux qui partiront à la retraite dans les prochaines années. Pour eux, rien ne change. Encore une belle pirouette de com du président !

Le tour de passe-passe des pensions 

Le morceau de bravoure à présent : les pensions des retraités (déjà affaiblies par les partenaires sociaux s’agissant des retraites complémentaires Agirc-Arrco). Comment y toucher sans en avoir l’air ? Une astuce comptable fera l’affaire : repousser de six mois (d’avril à octobre) l’indexation des pensions. 

Cela permet à l’État de gratter 2 milliards d’euros. L’inflation étant modérée, ce recul de six mois ne devrait pas être trop douloureux. Là aussi, le spectre d’une désindexation pure et simple est écarté. Pas de quoi crisper les retraités…

Autre petit subterfuge du président : le feuilleton de l’augmentation de la CSG. Évoquée dans les réunions du gouvernement en mars et défendue par Bercy, elle ne sort dans la presse que dans la dernière ligne droite. Une fuite. Mais Hollande écarte cette idée assez vite. En revanche, il la laisse perdurer dans la presse jusqu’au bout. 

Là aussi, technique classique : créer un stress sur une éventuelle hausse de la CSG qui frapperait tout le monde (donc les retraités) pour obtenir, au moment du dénouement, un soulagement et ainsi faire passer l’augmentation (modeste, il est vrai) des cotisations des actifs (2,15 euros par mois pour un smicard en 2014).

À demain pour la suite !

Mais alors, peut-on parler de réforme ? La question se pose et la droite ne manque pas de dénoncer une fausse réforme. Hollande sort de sa manche une dernière carte : un outil de pilotage annuel à travers un comité d’experts indépendants. Il leur reviendra de dire, tous les ans, si le tableau de marche est respecté. Ce comité de « sages » devra émettre vis-à-vis des gouvernants des recommandations publiques pour corriger le tir si besoin.

Les hypothèses de croissance sur lesquelles le chef de l’État a bâti sa réforme étant, de l’avis général, très optimistes (1,6 % de croissance annuelle d’ici à 2020 et un niveau de chômage de long terme à 4,5 % de la population active), on peut raisonnablement penser que ce comité va avoir du pain sur la planche. 

C’est l’astuce suprême pour morceler LA réforme en « des réformes à venir », faites par d’autres, plus tard, à petits pas… Du rafistolage bâti sur une analyse politicienne des rapports de force électoraux. La « Hollande touch », modèle déposé.

http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/retraites-ce-numero-collector-signe-hollande-03-09-2013-1720483_1897.php

Publié dans Y'en a marre de François Hollande, Y'en a marre des déficits et de la dette, Y'en a marre des fonctionnaires | 1 Commentaire »

Y’en a marre des membres du parlement du royaume uni surtout pour les contribuables britanniques

Posté par ippolito le 4 septembre 2013

Royaume-Uni : des membres du Parlement ont visité des sites pornos depuis leur lieu de travail

INTERNATIONAL – Répondant à une requête du HuffPost britannique, en accord avec la loi sur la liberté d’information, les autorités de la Chambre des Communes ont en effet découvert que des utilisateurs du réseau du Parlement, dont les députés et leurs employés, ont tenté à plusieurs reprises, entre mai 2012 et juillet 2013, d’accéder à des sites classés pornographiques.

Selon les données officielles recueillies, les tentatives d’accès à ces sites via le réseau parlementaire ont atteint des niveaux impressionnants: 114.844 en novembre 2012 et 55.552 en avril 2013. Pour rappel, on estime qu’environ 5000 personnes travaillent au Parlement.

Cependant, les chiffres varient grandement puisque le nombre de tentatives au mois d’avril 2013 a été plus que divisé par deux le mois suivant avec 18.436. Il devait y avoir sûrement beaucoup de lois à étudier ce mois-là…

La faute aux pop-ups?

A la lueur de ce chiffres, des parlementaires ont déclaré que ces données étaient artificiellement gonflées puisque les sites rafraîchissaient leurs pages de manière automatique. Par ailleurs, les pop-ups et les contenus associés, comme les vidéos et les images, pouvaient aussi avoir des conséquences sur le nombre d’accès enregistré.

Cette information tombe au moment où le premier ministre David Cameron fait du forcing pour que soit adopté un nouveau système d’accès aux sites pornographiques.

» Découvrez ci-dessous le détail des tentatives d’accès à des sites pornographiques sur le réseau parlementaire:

mai 2012 : 2141 
juin 2012 : 2261 
juillet 2012 : 6024 
août 2012 : 26.952 
septembre 2012 : 15.804 
octobre 2012 : 3391 
novembre 2012 : 114.844 
décembre 2012 : 6918 
janvier 2013 : 18.494 
février 2013: 15 
mars 2013 : 22.470 
avril 2013 : 55.552 
mai 2013 : 18.346 
juin 2013 : 397 
juillet 2013 : 15.707

Une porte-parole de la Chambre des Communes a elle aussi estimé que les statistiques ne prouvent pas qu’un utilisateur « a tenté » d’accéder à un site pornographique, car « un utilisateur peut accéder à un site contenant des liens optionnels ou automatiques vers d’autres sites, ce qui est malgré tout enregistré comme une requête. »

Néanmoins, la porte-parole a refusé de réagir à l’affirmation selon laquelle de tel « pop-ups » ne seraient pas apparus sur des sites tout public. Par ailleurs, la porte-parole n’a pas été en mesure d’expliquer comment les chiffres pourraient varier de manière drastique d’un mois sur l’autre. « Nous n’allons pas restreindre la possibilité qu’ont les Parlementaires de poursuivre leurs recherches », a-t-elle ajouté.

Sites de rencontres extra-conjugales

Ces données paraissent peu après que soit révélée l’information selon laquelle des sites de rencontres extra-conjugales auraient reçu jusqu’à 52.000 visites en sept mois sur le réseau du Parlement.

Pour des raisons de « sécurité informatique », les parlementaires ont par ailleurs refusé de révéler avec exactitude ce que les serveurs jugent « pornographique ».

Matthew Sinclair, chef du parti Taxpayer’s Alliance, a déclaré à nos collègues britanniques du Huffpost: « Ces données montrent qu’un grand nombre de personnes travaillant au Parlement passent beaucoup trop de temps sur des sites n’ayant aucun rapport avec leur emploi. »

« Internet peut être un précieux outil pour les députés et leurs employés quand il s’agit d’étudier les législations du Gouvernement, cependant les contribuables attendent de leurs députés qu’ils se penchent sur leur travail plutôt que de passer leur temps à surfer sur des sites douteux. »
« Il est important de rendre ces données publiques afin que les contribuables puissent savoir exactement à quoi est utilisé le temps pour lequel ils paient. »

Par Asa Bennett

http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/04/royaume-uni-membres-du-parlement-visite-sites-pornographiques-depuis-lieu-travail_n_3862043.html?utm_hp_ref=france

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de l’absence de fiabilité générale des prévisions de croissance

Posté par ippolito le 4 septembre 2013

Prévisions de croissance, autant éviter de s’exciter

Après le gouvernement, la commission européenne et le FMI, c’est au tour de l’OCDE de se plier de ses prévisions de croissance. Et elles sont, relativement optimiste, surtout si on les compare aux précédentes, puisqu’elles tablent sur une très modeste croissance française de 0,3 % du PIB. La prudence habituelle s’impose.

Premier signe qui devrait inciter à la prudence : les variations d’un organisme à l’autre (et donc selon les modèles mathématiques). Pour cette même année 2013, le FMI table sur une contraction de 0,2 % de l’économie française, la commission européenne sur -0,1% et l’état français, traditionnellement le plus enthousiaste, sur + 0,1%. L’OCDE lui-même, il y a encore 3 mois, prédisait plutôt une contraction de -0,3 % sur l’année.

L’absence de fiabilité générale des prévisions, qui se vérifie d’année en année, est encore plus problématique. Il n’y a qu’à regarder les projections du projet de loi de finances 2013 pour s’en convaincre.

Sur son blog les crises, Olivier Berruyer s’est livré à une vérification édifiante. Il a confronté les prévisions de croissances annuelles, à la réalité. Conclusion de l’économiste : « l’erreur moyenne du gouvernement a été de + 1 %  depuis 12 ans. La prévision du gouvernement a ainsi été en moyenne du double de la croissance réelle ! »

Les prévisionnistes bien entendu se couvrent. La reprise n’est pas « fermement établie » dit ainsi l’OCDE. Notamment du fait des « difficultés auxquelles font face certaines économies émergentes, en particulier celles ayant d’importants déficits courants ». 

L’organisation de coopération et de développement économiques avance donc qu’ »il est nécessaire de continuer à soutenir la demande, y compris à travers des mesures de politique monétaires non-conventionnelles, pour réduire le risque d’un déraillement de la reprise ».

Autre manière de relativiser cette « croissance » prédite, c’est que cette augmentation du PIB rapportée à l’augmentation de la population (+1% par an en moyenne ces dernoères années), reste négative. La croissance par habitant reste donc négative. 

http://www.humanite.fr/m/node/548104

Publié dans Y'en a marre de la crise | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des montants des retraites des politiques

Posté par ippolito le 4 septembre 2013

LES PLUS GROSSES RETRAITES DE POLITIQUES

Le politique bénéficiant de la plus importante retraite est Jacques Chirac, avec une retraite de 31 000 euros bruts mensuels en 2011.

Qui sont les politiques touchant les plus grosses retraites ? Voici le classement des plus grosses retraites de politiques.

Le politique bénéficiant de la plus importante retraite est Jacques Chirac, avec une retraite de 31 000 euros bruts mensuels en 2011. Vient ensuite Valéry Giscard d’Estaing avec une retraite de 30 000 euros bruts mensuels.

L’ancien ministre Michel Charasse arrive à la 3ème position du classement des plus grosses retraites de politique, avec une retraite de 23 000 euros bruts mensuels. L’ancien président de la Commission européenne Jacques Delors se positionne à la 4ème place de ce classement avec une retraite de 14 000 euros bruts mensuels.

En 2011, Pierre Mauroy touchait une retraite de 11 200 euros bruts mensuels. L’ancien ministre Michel Rocard touchait quant à lui une retraite de 11 000 euros bruts mensuels. Alain Juppé touchait quant à lui 11 700 euros de retraite avant de devenir ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy. Laurent Fabius touchait une retraite de 12 930 euros nets mensuels en 2011, et Jack Lang touchait une retraite de 12 800 euros cette année là.

source: linternaute.com

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-plus-grosses-retraites-de-politiques/

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de Sarkozy et de Hollande et surtout des hausses d’impôts

Posté par ippolito le 4 septembre 2013

SARKOZY – HOLLANDE : 55,5 MILLIARDS D’EUROS D’IMPÔTS EN PLUS EN 4 ANS

Jamais le niveau d’imposition n’avait été aussi élevé qu’en 2013. Selon Le Monde, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont augmenté les impôts de plus de 55 milliards en quatre ans.

françois Hollande et Nicolas Sarkozy, c’est 84 nouveaux impôts en deux ans, révèle Le Monde.

Un vieil adage dit que trop d’impôts tuent l’impôt. Il semble avoir été oublié depuis quelques années par nos dirigeants politiques. Selon Le Monde daté du 4 septembre, 84 nouveaux impôts ont vus le jour sous les présidences de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. 

Le quotidien a fait l’inventaire des hausses et créations d’impôts réalisées depuis trois ans. Et c’est peu dire que la pression fiscale est forte dans notre pays, puisque le taux de prélèvements obligatoires (impôts, cotisations sociales et taxes) atteindra 46,3% du Produit intérieur brut (PIB) en 2013. Un niveau record.

Les impôts ne cessent d’augmenter depuis 2009

Depuis que le taux de prélèvements obligatoires est tombé à 42% au plus fort de la récession de 2009, les impôts ne cessent d’augmenter. Le Monde rappelle que Nicolas Sarkozy a augmenté les impôts de 16,2 milliards d’euros en 2011, puis de 11,7 milliards net en 2012. Depuis son élection, François Hollande a rajouté 7,6 milliards d’impôts en 2012, et a « poursuivi le tour de vis en 2013 avec plus de 20 milliards d’euros d’augmentations », écrit le quotidien. Soit 55,5 milliards d’euros d’impôts en plus en 4 ans.

Les entreprises, premières victimes

Les entreprises ont coutume de pester contre les charges qui pèsent sur elles ? Voilà un chiffre qui légitime leurs plaintes : « elles ont subi en trois ans 33 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires, soit plus de la moitié des 57,6 milliards d’euros d’impôts créés », écrit Le Monde.

Philippe Gril

http://www.rmc.fr/info/516808/sarkozy-hollande-55-5-milliards-d-euros-d-impots-plus-4-ans/

Publié dans Y'en a marre de François Hollande, Y'en a marre de Nicolas Sarkozy, Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN